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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 08:38
Victoria Grant,canadienne de 12 ans a compris comment les banques escroquaient LE PEUPLE, alors je pense que tout le monde est à même de comprendre l'escroquerie comme cette fillette.Plus d'excuse pour personne.
Reconnaitre le mal est la première étape!La deuxième est de combattre ce mal!La troisième est de l'éliminer!
 

 

   

Il faut abattre le veau d'or et ceux qui l'ont crée.

Faust: Act I, Scene XIII Aria de Méphistophélès de Gounod. Enregistré en décembre 1958 à l’Église Saint-Roch, Paris. Interprété par Boris Christoff.

Paroles de la chanson:

Le veau d’or est toujours debout!
On encense
Sa puissance,
D’un bout du monde à l’autre bout!
Pour fêter l’infâme idole
Roi et peuples confondus,
Au bruit sombre des écus,
Dansent une ronde folle
Autour de son piédestal!…
Et Satan conduit le bal!


CHŒUR
Et Satan conduit le bal!

MÉPHISTOPHÉLÈS
Le veau d’or est vainqueur des dieux!
Dans sa gloire
Dérisoire
Le monstre abjecte insulte aux cieux
Il contemple, ô rage étrange!
A ses pieds le genre humain
Se ruant, le fer en main,
Dans le sang et dans la fange
Où brille l’ardent métal!
Et Satan conduit le bal!

CHŒUR
Et Satan conduit le bal!

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 07:49

Mais que pouvait-il faire d'autre,cet apparatchik vivant au crochet de la société depuis toujours?En effet ce monsieur n'a jamais travaillé,vous savez ce travail qui est utile à la société et qui crée une richesse.

 

Jean-Jacques Bourdin interroge Harlem Désir, président de la Confédération des Associations Contre l’Apartheid encore une association pour nous faire "chier".

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 07:44
          
                                  
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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 07:31

L'arroseur arrosé.

Le CRIF avec son président Prasquier qui prône l'immigration à outrance (sauf en Israël),la mixité et toutes ces fadaises mondialistes commence à "serrer" les miches car depuis l'affaire Mérah les attaques de juifs par des "chances pour la France" se multiplient.Des juifs attaqués par des musulmans cela ne collent pas avec leur propagande,cela pose un gros problème à ces messieurs!Vont-ils nous refaire un "Carpentras" pour recadrer tout cela avec leur propagande qui veut que les "méchants" soient les FDS d'"extrème droite" évidemment!  

 

Trois juifs de 18 ans portant une kippa ont été agressés hier soir à Villeurbanne dans le Rhône par une dizaine d’individus qui les ont frappés à coups de marteau et de barre de fer, indique ce dimanche soir la police.

Selon le site du Progrès, l’agression s’est déroulée vers 19h après que les deux groupes eurent échangés des invectives verbales.

Une des personnes agressées a eu une plaie ouverte au crâne, une autre a été atteinte à la nuque, selon le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. Brièvement hospitalisés, ils sont ressortis tous les trois de l’hôpital avec 5 jours d’interruption totale temporaire (…)

Le ministre de l’Intérieur a dénoncé dimanche soir des actes « d’une extrême gravité », constituant « une attaque délibérée » contre la République. « Notre modèle républicain (…) doit permettre à tous, sans distinction, de vivre librement et en toute sécurité son appartenance religieuse », a réagi Manuel Valls dans un communiqué. Il ajoute que les services sont mobilisés pour retrouver les auteurs de l’agression. Une plainte a été déposée.

Selon le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme, il s’agit d’une « agression antisémite » commises par des individus « d’origine maghrébine » qui ont « proféré des insultes en rapport avec la religion juive » des victimes (…) La Licra appelle à « se méfier du délit de faciès », alors que l’enquête reste en cours.

Source : Le Figaro

 

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 07:12
Le feu a été mis à une armoire électrique, à l'angle des rues Edmond-Rostand et Philéas-Lebesgue, plongeant tout le quartier dans l'obscurité.

Le feu a été mis à une armoire électrique, à l'angle des rues Edmond-Rostand et Philéas-Lebesgue, plongeant tout le quartier dans l'obscurité.

Le quartier Philéas-Lebesgue à Amiens a encore été marqué par des violences urbaines, dans la nuit de vendredi à samedi. Un individu a été interpellé.

«Cela fait quinze jours que ça dure. Les policiers et les pompiers sont appelés quasiment tous les soirs. C'est infernal ». Dans la nuit de vendredi à samedi, les habitants des rues Edmond-Rostand et Philéas-Lebesgue ont encore été réveillés en pleine nuit.

Peu après 23 heures, des jeunes du quartier ont incendié une armoire électrique, plongeant tout le quartier dans l'obscurité. Sapeurs-pompiers, effectifs de la brigade anticriminalité, CRS sont intervenus pour sécuriser les lieux en raison de la présence d'une vingtaine de jeunes particulièrement énervés.

Jets de projectiles sur la police: Les policiers ont du les affronter. Leur ont-ils ensuite donné un récépissé ?

Des forces de l'ordre qui sont revenues sur place deux heures plus tard, cette fois pour des feux de poubelles sur la voie publique. Une intervention qui a tourné à l'affrontement, les policiers essuyant des jets de projectiles. «Les jeunes ont volontairement incendié l'armoire électrique afin que le quartier soit dans la pénombre et qu'ils puissent en découdre avec les policiers. C'est ce qu'ils recherchaient », explique un témoin qui a d'ailleurs été incommodé par les fumées.

Suite à ces tensions, un individu a été interpellé et placé en garde à vue. Des débordements qui s'étaient déjà produits dans ce secteur d'Amiens Sud-Est dans la nuit de mardi à mercredi. Les forces de l'ordre avaient d'ailleurs été contraintes d'utiliser flash-ball et grenades lacrymogènes.

"L'été on peut à peine ouvrir les fenêtres"

Dans le quartier, les habitants sont excédés. «On ne se sent plus en sécurité. j'ai déjà eu une voiture brûlée et une seconde dont la vitre a été brisée », souligne un habitant de la rue Edmond-Rostand, qui souhaite garder l'anonymat, redoutant «des représailles ». Même dans son logement, il ne se dit pas serein. «L'été, on peut à peine ouvrir les fenêtres car des individus lancent des projectiles dans nos maisons ».

CHRISTOPHE BERGER (http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Nouvelles-tensions-entre-jeunes-et-policiers)

 

 

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 08:17

Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

 

Tout un chacun s’indigne de montant de la clause de non-concurrence versée à l’ex-directeur général d’Air France Pierre-Henri Gourgeon qu’on lui agite sous le nez tel un chiffon rouge sous celui d’un taureau.

Quant à la classe politique, c’est avec une belle unanimité qu’elle crie au scandale. Cette affaire permet en effet aux socialistes tout justes revenus aux Affaires de déclamer leurs habituelles leçons de morale – exercice dans lequel ils excellent – et à tous les autres de faire chorus, quelques-uns par conviction, espérons-le, mais la plupart pour ne pas risquer d’apparaître comme complice ou tout au moins comme laxiste, dans cette affaire financière qui sera probablement oubliée la semaine prochaine. Comme toutes les autres. Toutes celles qui ont défrayées la chronique médiatico-économique en leur temps… sans que rien n’ait réellement changé, la preuve aujourd’hui par Pierre-Henri Gourgeon.

Car les scandales des rémunérations démesurées de certains dirigeants d’entreprise occupent régulièrement le devant de la scène française ; citons pour mémoire Daniel Bernard (Carrefour, 2005), Antoine Zacharias (Vinci, 2006) et plus récemment, durant la récente campagne présidentielle, les 16 millions d’euros de rémunération différée que touchera cette année Maurice Lévy, patron de Publicis.(1)

Pierre-Henri Gourgeon va sans doute devoir faire le dos rond durant quelques jours… Maintenant que le scandale l’a éclaboussé, qu’aurait-il a gagner à rendre cette prime déjà touchée que rien ni personne ne l’oblige a rembourser ? Qui plus est, de l’avis même du Président du groupe Air France-KLM Jean-Cyril Spinetta, il s’agit d’« une clause licite, courante, qui concerne une quarantaine de hauts cadres à Air France. Elle a d’ailleurs trouvé à s’exercer, puisque M. Gourgeon a déjà été sollicité par des compagnies concurrentes, notamment du Golfe. »

De l’aveu même de monsieur Spinetta, il est donc prévu à l’avenir quelque quarante autres « affaires » du même type… rien qu’à Air France-KLM !!! On ne pourra pas dire qu’on n’a pas été prévenu.

Nul doute que monsieur Gourgeon ne trouve un pressing sur mesure pour supprimer toutes les vilaines tâches salissant sa réputation. Il en a largement les moyens, vu que cette « clause de non-concurrence » de 400 000 euros s’ajoute au 1,125 million d’euros de rémunération exceptionnelle, approuvée par le conseil d’administration d’Air France.

Il est toutefois surprenant d’entendre toutes les chaisières de l’indignation dénoncer l’énormité des sommes en jeu et répéter depuis plus d’une décennie désormais que « ça ne peut plus durer » – mais ça dure tout de même – en justifiant leur colère au seul motif des crises financières ou économiques traversées depuis le début du XXIe siècle.

Sous-entendant par ce discours que s’il n’y avait pas ces crises, les rémunérations, avantages, parachutes dorés ou autres gains tenant davantage du jack-pot contractuel que des résultats obtenus par les intéressés, seraient beaucoup moins scandaleux, voire quelque part tout à fait naturels.

C’était d’ailleurs, on ne le rappelle guère, l’état d’esprit qui prévalait à la fin du siècle dernier… Des avocats spécialisés dans l’établissement des contrats des grands patrons expliquaient alors que tout leur travail consistait à négocier au mieux la prime de licenciement à venir de leur client, alors même qu’il n’avait pas encore pris ses fonctions. Que c’était moins le salaire qu’il allait toucher chaque mois pour son travail qui importait à l’intéressé que les indemnités qu’il recevrait lorsqu’il se verrait signifier son congé. À l’époque, on découvrait alors avec étonnement ce monde quelque peu décalé des grands patrons et de leurs pratiques salariales… et personne, alors, ne les jugeait avec le moindre dégoût.

« L’indignation sert à l’encontre de ceulx qui indignement sont heureux », affirmait Jacques Amyot(2) un des traducteurs les plus renommés de la Renaissance.

On ne saurait mieux dire de nos jours…

 

Notes

(1) www.dogfinance.com : « Parce que le gourou de la publicité française bénéficiait depuis 2003 d’une “rémunération différée”. En d’autres termes, ces dernières années, une partie de son bonus a été mise de côté pour ne lui être versée que ces jours-ci. »

(2) (1513-1593), Évêque d’Auxerre. On lui doit la traduction de sept ouvrages de Diodore de Sicile (1554), les Amours pastorales de Daphnis et Chloë de Longus (1559) et les Œuvres morales de Plutarque (1572). Sa traduction vigoureuse et idiomatique des Vies des hommes illustres a été retraduite en anglais par Thomas North et a fourni à Shakespeare la matière de ses pièces romaines.

 

© Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur (www.francephi.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soit indiquée leurs origines, c’est-à-dire le site www.francephi.com, « Espace Philippe Randa ».

M

 

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 08:10

                                                          La Chine, une bombe à retardement. Bulle économique, déséquilibres sociaux, menace environnementale : la fin d'un système ?

                                                                                     prix:16,00 euros

Présentation de l'éditeur
La réussite de la Chine est aussi fulgurante qu'inédite. Au rythme actuel, elle pourrait même devenir la première puissance économique mondiale dès 2022. Pourtant, les stigmates d'une croissance à marche forcée s'accumulent : des villes fantômes, des faillites en cascade, des révoltes de plus en plus fréquentes, des dérives issues de la politique de l'enfant unique, des scandales alimentaires à répétition, des aéroports paralysés par la pollution... À travers une analyse percutante, Jean-Luc Buchalet et Pierre Sabatier montrent que ces déséquilibres économiques, sociaux et environnementaux pourraient déboucher sur une crise majeure dans les années à venir. C'est toute l'économie mondiale qui serait alors entraînée dans le sillage du géant asiatique. Pour saisir la menace, les auteurs décrivent la spécificité du modèle de développement chinois, avec ses contradictions et ses zones d'ombre : un "socialisme de marché" qui mêle parti unique, capitalisme débridé, corruption, contrôle des prix, plan quinquennal, concurrence féroce... Reste à savoir si la crise de ce système sera simplement transitoire, ou mènera à son effondrement.
Biographie de l'auteur
Ingénieurs agronomes de formation, Jean-Luc Buchalet et Pierre Sabatier ont cofondé le cabinet indépendant de recherche économique et financière PrimeView. Enseignants en 3e cycle, conférenciers, chroniqueurs et coauteurs de plusieurs ouvrages en tant que membres du Cercle Turgot, leur expertise de la zone Asie est reconnue par leurs pairs. Jean-Luc Buchalet est par ailleurs l'auteur d'un roman sur le même sujet, intitulé Chine, la face cachée (2012, Editea).
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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 08:00

Et à rien d'autres!Détruire la civilisation chrétienne est l'objectif des musulmans et des juifs!

Piégée entre une Turquie laxiste et le renforcement des frontières en Europe, la Grèce est devenue un véritable Etat-tampon pour les immigrés du monde entier qu’Athènes doit assumer seule, et en pleine récession.

(…)Chaque jour, plus de 300 immigrés débarquent illégalement en Grèce par la Turquie. Ce qui représenterait entre 80% et 90% de l’immigration clandestine de l’Union européenne. Longtemps, la Grèce a pourtant été un pays d’émigration. «Dans les années 1980, il n’y avait pas d’hommes de couleur en Grèce», se souvient Diamando, enseignante et militante du collectif Stop Evros Wall («Arrêtons le mur de l’Evros»). En 1991, on recense 197.000 étrangers en Grèce, en majorité des Albanais. Dix ans plus tard, en 2001, le nombre d’immigrés franchit la barre du million.

Aujourd’hui, pour un pays de 11 millions d’habitants, il y aurait 2 millions d’étrangers en Grèce, dont la moitié des clandestins.

En l’espace de cinq ans, les chemins de l’immigration en Europe se sont déportés de la Méditerranée, via l’Italie et l’Espagne, vers la Grèce et le fleuve Evros. Entre 2009 et 2010, selon Frontex, l’Agence européenne aux frontières, les routes de la Méditerranée centrale (Italie et est de l’Espagne) et de la Méditerranée occidentale (sud de l’Espagne), ont connu respectivement une baisse de trafic de 60% et 31%. Pendant ce temps,

le chemin gréco-turc a enregistré une hausse de 345%. Ainsi, en 2010, près de 50.000 immigrés ont franchi cette frontière.

Face à cet énorme problème de flux humains, la Grèce paraît bien désunie. Aux portes de l’Union européenne,

la Turquie, le rival de toujours, semble s’amuser en silence, et encaisse les bénéfices. En quelques années, Istanbul est devenu la plaque tournante d’un trafic d’êtres humains en Europe.

Des cars de migrants, originaires d’Afghanistan, du Bengladesh ou du Pakistan, croisent dans la capitale turque des avions low-cost en provenance du Maghreb ou d’Afrique noire. Du pays d’origine jusqu’à Athènes, les passeurs, souvent turcs, demandent jusqu’à 10.000 euros, selon les cas, pour un voyage périlleux, parfois mortel.

(…)Pour endiguer ce flux migratoire hors norme dans un pays en crise, l’Union européenne a dépêché dans la région du fleuve Evros, fin 2010, sa police aux frontières, Frontex.

«Frontex est utile comme l’aspirine au cancer», lance avec cynisme une avocate de la région. «Avant, c’était la police grecque qui informait l’Union européenne de la situation. Aujourd’hui, c’est Frontex. Ils n’agissent pas», déplore Evanghelis Maraslis, maire-adjoint de Nea Vyssa. «Frontex n’a même plus d’argent pour le fuel de son hélicoptère thermique», sourit un soldat grec.

Lire la suite de l’article.

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 07:50

  Avant l'invasion.................

 

Aprés l'invasion.........................................

Les quatre mamans, réunies dans la salle de réception de la mairie, ont reçu de magnifiques compositions florales.

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 07:41

http://christroi.over-blog.com/

L'ENSEIGNEMENT DE L'ÉGLISE SUR LA SAINTE TRINITÉ : 
        Tous les interprètes de nos livres sacrés, tant de l'Ancien Testament que du Nouveau que j'ai lus, et qui ont écrit sur la Trinité, le Dieu unique et véritable, se sont accordés à prouver par l'enseignement des Ecritures que le Père, le Fils et l'Esprit-Saint sont un en unité de nature, ou de substance, et parfaitement égaux entre eux. Ainsi ce ne sont pas trois dieux, mais un seul et même Dieu. Ainsi encore le Père a engendré le Fils, en sorte que le Fils n'est point le Père : et de même le Père n'est point le Fils, puisqu'il l'a engendré. Quant à l'Esprit-Saint, il n'est ni le Père, ni le Fils ; mais l'Esprit du Père et du Fils, égal au Père et au Fils, et complétant l'unité de la Trinité. C'est le Fils seul, et non la Trinité entière, qui est né de la vierge Marie, a été crucifié sous Ponce-Pilate, a été enseveli, est ressuscité le troisième jour et est monté au ciel. C'est également le Saint-Esprit seul qui, au baptême de Jésus-Christ, descendit sur lui en forme de colombe, qui après l'Ascension, et le jour de la Pentecôte, s'annonça par un grand bruit venant du ciel et pareil à un vent violent, et qui se partageant en langues de feu, se reposa sur chacun des apôtres (Mt III, 16 ; Ac II, 2-4). Enfin c'est le Père seul et non la Trinité entière qui se fit entendre soit au baptême de Jésus par Jean-Baptiste, soit sur la montagne en présence des trois disciples, lorsque cette parole fut prononcée « Vous êtes mon Fils». Et également ce fut la voix du Père qui retentit dans le temple, et qui dit : « Je l'ai glorifié, et je le glorifierai encore (Mc I, 11) ». Néanmoins comme le Père, le Fils et l'Esprit-Saint sont inséparables en unité de nature, toute action extérieure leur est commune. Telle est ma croyance, parce que telle est la foi catholique.  

COMMENT TROIS PERSONNES NE FONT-ELLES QU'UN SEUL DIEU ?  
        Mais ici quelques-uns se troublent, quand on leur dit qu'il y a trois personnes en Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et que ces trois personnes ne sont pas trois dieux, mais un seul et même Dieu. Aussi demandent-elles comment on peut comprendre un tel langage, surtout si vous ajoutez que toute action extérieure est commune à la Trinité entière, et que néanmoins la voix du Père qui s'est fait entendre, n'est pas la voix du Fils, que l'Incarnation n'appartient qu'au Fils qui a pris une chair, qui a souffert, qui est ressuscité et qui est monté au ciel ; et que seul l'Esprit-Saint s'est montré sous la forme d'une colombe. Ces esprits curieux veulent donc comprendre comment la Trinité entière a pu parler par cette voix qui n'est que la voix du Père, comment encore cette même Trinité a créé la chair que le Fils seul a prise dans le sein d'une Vierge, et enfin comment cette colombe sous-laquelle se montra seul l'Esprit-Saint a été l'oeuvre de toute la Trinité. Car autrement, la Trinité n'agirait pas inséparablement, et le Père serait une chose, le Fils une autre, et l'Esprit-Saint une autre. Si au contraire certaines actions sont communes aux trois personnes, et certaines autres propres seulement à chacune d'elles, l'on ne peut plus dire que la Trinité agisse inséparablement. Ils se tourmentent encore pour savoir comment l'Esprit-Saint fait partie essentielle de la Trinité, puisqu'il n'est engendré ni du Père, ni du Fils, quoiqu'il soit l'Esprit du Père et du Fils. 
        Telles sont les questions dont quelques personnes me poursuivent à satiété. C'est pourquoi je vais essayer de leur répondre, autant que la grâce divine suppléera à mon impuissance, et en évitant de suivre les sentiers d'une jalouse et maligne critique (Sg VI, 25). Si je disais que jamais je ne me préoccupe de ces mystérieuses questions, je mentirais. J'avoue donc que j'y réfléchis souvent, parce que j'aime en toutes choses à découvrir la vérité, et d'un autre côté la charité me presse de communiquer à mes frères le résultat de mes réflexions. Ce n'est point que j'aie atteint le terme, ou que je sois déjà parfait, car si l'apôtre saint Paul n'osait se rendre ce témoignage, pourrais-je le faire, moi qui suis si éloigné de lui ? «Mais oubliant, selon ma faiblesse, ce qui est derrière moi, et m'avançant « vers ce qui est devant moi, je m'efforce d'atteindre le but pour remporter le prix de la céleste vocation (Ph III, 12.14) ». Quelle distance ai-je donc parcourue dans cette route? à quel point suis-je arrivé ? et quel espace me reste-t-il encore à franchir? voilà les questions auxquelles on désire une réponse nette et précise. Puis-je la refuser à ceux qui la sollicitent, et dont la charité me rend l'humble serviteur ? Mais je prie aussi le Seigneur de faire qu'en voulant instruire mes frères, je ne néglige point ma propre perfection , et qu'en répondant à leurs questions, je trouve moi-même la solution de tous mes doutes. J'entreprends donc ce traité par l'ordre et avec le secours du Seigneur notre Dieu, et je me propose bien moins d'y soutenir d'un ton magistral des vérités déjà connues, que d'approfondir ces mêmes vérités en les examinant avec une religieuse piété.  

CONSUBSTANTIALITÉ DES TROIS PERSONNES. 
        Quelques-uns ont dit que Notre-Seigneur Jésus-Christ n'était pas Dieu, ou qu'il n'était pas vrai Dieu, ou qu'il n'était pas avec le Père un seul et même Dieu, ou qu'il n'était pas réellement immortel parce qu'il était sujet au changement. Mais il suffit pour les réfuter de leur opposer les témoignages évidents et unanimes de nos saintes Ecritures. Ainsi saint Jean nous dit « qu'au commencement était le « Verbe, que le Verbe était avec Dieu, et que le Verbe était Dieu ». Or l'on ne peut nier que nous ne reconnaissions en ce Verbe qui est Dieu, le Fils unique de Dieu, celui dont le même Evangéliste dit ensuite, « qu'il s'est fait chair, et qu'il a habité parmi nous ». Ce qui arriva lorsque par l'incarnation le Fils de Dieu naquit dans le temps de la vierge Marie. Observons aussi que dans ce passage, saint Jean ne déclare pas seulement que le Verbe est Dieu, mais encore qu'il affirme sa consubstantialité avec le Père. Car après avoir dit « que le Verbe était Dieu », il ajoute « qu'au commencement il était avec Dieu, que toutes choses ont été faites par lui, et que rien de ce qui a été fait n'a été fait sans lui » (Jn I, 14, 2.3). Or, quand l'Evangéliste dit que tout a été fait par le Verbe, il entend évidemment parler de tout ce qui a été créé; et nous en tirons cette rigoureuse conséquence que le Verbe lui-même n'a pas été fait par Celui qui a fait toutes choses. Mais s'il n'a pas été fait, il n'est donc  pas créature, et s'il n'est pas créature, il est donc de la même substance ou nature que le Père. Et en effet, tout ce qui existe est créature, s'il n'est Dieu; et tout ce qui n'est pas créature, est Dieu, De plus, si le Fils n'est pas consubstantiel au Père, il a donc été créé; mais s'il a été créé, tout n'a donc pas été fait par lui, et cependant l'Evangéliste nous assure que tout a été fait par lui. Concluons donc et que le Fils est de la même substance ou nature que le Père, et que non-seulement il est Dieu, mais le vrai Dieu. C'est ce que saint Jean nous atteste expressément dans sa première épître: « Nous savons, dit-il, que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence, afin que nous connaissions le vrai Dieu, et que nous vivions en son vrai « Fils qui est Jésus-Christ. C'est lui qui est le vrai Dieu et la vie éternelle (I Jn V, 20) ». 
        Nous pouvons également affirmer que l'apôtre saint Paul parlait de la Trinité entière, et non du Père exclusivement, lorsqu'il disait «que Dieu seul possède l'immortalité (I Tm VI, 16) ». Et, en effet, l'Etre éternel ne saurait être soumis ni au changement, ni à la mortalité; et par conséquent, dès là que le Fils de Dieu « est la vie éternelle », on ne doit point le séparer du Père quand on dit que celui-ci « possède seul l'immortalité ». C'est aussi parce que l'homme entre en participation de cette vie éternelle, qu'il devient lui-même immortel. Mais il y a une distance infinie entre celui qui est par essence la vie éternelle, et l'homme qui n'est immortel qu'accidentellement, et parce qu'il participe à cette vie. Bien plus, ce serait une erreur d'entendre séparément du Fils et à l'exclusion du Père, ces autres paroles du même apôtre : « Il le fera paraître en son temps, Celui qui est souverainement heureux, le seul puissant, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l'immortalité ». Nous voyons, en effet, que le Fils lui-même parlant au nom de la Sagesse, car « il est la Sagesse de Dieu (I Co I, 24) », ne se sépare point du Père, quand il dit : « Seul, j'ai parcouru le cercle des cieux (Si XXIV, 8) ». A plus forte raison, il n'est point nécessaire de rapporter exclusivement au Père et en dehors du Fils, ce mot de l'Apôtre : « Qui seul possède l'immortalité ». D'ailleurs, l'ensemble du passage s'y oppose. « Je vous commande, dit saint Paul à Timothée, d'observer les préceptes que je vous donne, vous conservant sans tache et sans reproche jusqu'à l'avènement de Notre-Seigneur Jésus-Christ que doit faire paraître, en son temps, Celui qui est souverainement heureux, le seul puissant, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs; qui seul possède l'immortalité, qui habite une lumière inaccessible, qu'aucun homme n'a pu ni ne peut voir, et à qui est l'honneur et la gloire aux siècles des siècles. « Amen (I Tm VI, 14.15.16) ». Remarquez bien que dans ce passage l'Apôtre ne désigne personnellement ni le Père, ni le Fils, ni l'Esprit-Saint, et qu'il caractérise le seul vrai Dieu, c'est-à-dire la Trinité tout entière par ces mots : « Celui qui est souverainement heureux, le seul puissant, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs ». 
        Mais peut-être vous troublez-vous, parce que vous saisissez difficilement ce mot de l'Apôtre : « Qu'aucun homme n'a pu, ni ne peut voir ». Rassurez-vous : il s'agit ici de la divinité de Jésus-Christ; et en effet, les Juifs qui ne pouvaient voir en lui le Dieu, ne laissèrent pas de crucifier l'homme qu'ils voyaient. C'est qu'un oeil mortel ne saurait contempler l'essence divine, et qu'elle n'est aperçue que de l'homme qui s'est élevé au-dessus de l'humanité. Nous avons donc raison de rapporter à la sainte Trinité ces paroles « Le Dieu souverainement heureux et seul puissant, qui fera paraître en son temps Notre-Seigneur Jésus-Christ ». D'ailleurs, si l'Apôtre dit ici que ce Dieu « possède seul l'immortalité », le psalmiste n'avait-il pas dit, « que seul il opère des prodiges ? (Ps LXXI, 18) ». Et maintenant je demanderai à mes adversaires de qui ils entendent cette parole. Du Père seul ? Mais alors comment sera-t-elle véritable cette affirmation du Fils: «Tout ce que le Père fait, le Fils le fait également ? » De tous les miracles ? Le plus grand est certainement la résurrection d'un mort. Eh bien! « Comme le Père, dit Jésus-Christ, ressuscite les morts et les vivifie, ainsi le Fils vivifie ceux qu'il veut (Jn V, 19.21)». Comment donc le Père opèrerait-il seul des prodiges ? et comment pourrait-on expliquer autrement ces paroles qu'en les rapportant non au Père seul, ni au Fils, mais au seul vrai Dieu, c'est-à-dire au Père, au Fils et au Saint-Esprit ?   
        L'apôtre saint Paul nous dit encore: « Il n'y a pour nous qu'un seul Dieu, le Père d'où procèdent toutes choses, et qui nous a faits pour lui; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui toutes choses ont été faites, et nous par lui ». Or, je le demande, l'apôtre, comme l'évangéliste, n'affirme-t-il pas « que toutes choses ont été faites par le Verbe ? » Et dans cet autre passage, n'est-ce pas aussi ce même Verbe qu'il désigne évidemment ? « Tout est de lui, tout est par lui, tout est en lui. A lui soit la gloire aux siècles des siècles. Amen (Rm XI,36) ». Veut-on, au contraire, reconnaître ici la distinction des personnes, et rapporter au Père ces mots: «Tout est de lui » ; au Fils, ceux-ci : « Tout est par lui » ; et au Saint-Esprit, ces autres : «Tout est en lui ? ». Il devient manifeste que le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont un seul Dieu, puisque l'Apôtre attribue à chacune des trois personnes cette même et unique doxologie : « Honneur et gloire aux siècles des siècles. Amen ». Et en effet, si nous reprenons ce passage de plus haut, nous verrons que l'Apôtre ne dit pas « O profondeur des richesses de la sagesse et de la science », du Père, ou du Fils, ou du Saint-Esprit, mais simplement, « de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements, ajoute-t-il, sont incompréhensibles, et ses voies impénétrables ! car qui connaît les desseins de Dieu, ou qui est entré dans le secret de ses conseils ? ou qui lui a donné le premier pour en attendre la récompense ? car tout est de lui, tout est par lui, tout est en lui. A lui la gloire aux siècles des siècles. Amen (Rm XI, 33-36) ».   Mais si vous ne rapportez ces paroles qu'au Père, en soutenant que seul il a fait toutes choses, comme l'Apôtre l'affirme ici, je vous demanderai de les concilier et avec ce passage de l'épître aux Corinthiens, où, parlant du Fils, saint Paul dit : « Nous n'avons qu'un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui toutes choses ont été faites », et avec ce témoignage de l'évangéliste saint Jean : « Toutes choses ont été faites par le Verbe (I Co III, 6 ; Jn I, 2) ». Et, en effet, supposons que certaines choses aient été faites par le Père, et d'autres par le Fils, il faudrait en conclure que ni l'un ni l'autre n'ont fait toutes choses. Admettez-vous, au contraire, que toutes choses ont été faites ensemble par le Père et par le Fils, vous en déduirez l'égalité du Père et du Fils, et la simultanéité des opérations du Père et du Fils. Pressons encore cet argument. Si le Père a fait le Fils qui lui-même n'a pas fait le Père, il n'est plus vrai que le Fils ait fait toutes choses. Et cependant tout a été fait par le Fils donc il n'a pas été fait lui-même ; autrement il n'aurait pas fait avec le Père tout ce qui a été fait. Au reste, le mot lui-même se rencontre sous la plume de l'Apôtre; car dans l'épître aux Philippiens, il dit nettement « que le Verbe ayant la nature de Dieu, n'a point cru que ce fût pour lui une usurpation de s'égaler à Dieu (Ph II, 6) ». Ici saint Paul donne expressément au Père le nom de Dieu, ainsi que dans cet autre passage : «Dieu est le Chef de Jésus-Christ (I Co, XI, 3) ». 
        Quant au Saint-Esprit, ceux qui avant moi ont écrit sur ces matières, ont également réuni d'abondants témoignages pour prouver qu'il est Dieu et non créature. Mais s'il n'est pas créature, il est non-seulement Dieu dans le même sens que quelques hommes sont appelés dieux (Ps LXXXI, 6) ; mais il est réellement le vrai Dieu. D'où je conclus qu'il est entièrement égal au Père et au Fils, consubstantiel au Père et au Fils, coéternel avec eux, et complétant l'unité de la nature dans la trinité des personnes. D'ailleurs, le texte des saintes Ecritures qui atteste le plus évidemment que le Saint-Esprit n'est pas créature, est ce passage de l'épître aux Romains, où l'Apôtre nous ordonne de servir non la créature, mais le Créateur (Rm I, 24). Et ici saint Paul n'entend pas nous prescrire ce service que la charité nous recommande envers tous nos frères, et que les Grecs nomment culte de dulie; mais il veut que ce soit ce culte qui n'est dû qu'à Dieu seul, et que les Grecs appellent culte de latrie. Aussi regardons-nous comme idolâtres tous ceux qui rendent aux idoles ce culte de latrie, car c'est à ce culte que se rapporte ce précepte du Décalogue: «Vous adorerez le Seigneur votre Dieu, et vous ne servirez que lui seul (Dt VI, 13) ». Au reste, le texte grec lève ici toute difficulté, car il porte expressément: « Et vous lui rendrez le culte de latrie ». 
        Or, si nous ne pouvons rendre à une créature ce culte de latrie, parce que le Décalogue nous dit : « Vous adorerez le Seigneur, votre Dieu, et vous ne servirez que lui seul », et si l'Apôtre condamne ceux qui ont servi la créature plutôt que le Créateur», nous sommes en droit de conclure que le Saint-Esprit n'est pas une créature , puisque tous les chrétiens l'adorent et le servent. Et en effet, saint Paul dit « que nous ne sommes point soumis à la circoncision, parce que nous servons l'Esprit de Dieu », c'est-à-dire, selon le terme grec, que nous lui rendons le culte de latrie (Ph III, 3). Telle est la leçon que donnent tous ou presque tous les manuscrits grecs, et qui se trouve également dans plusieurs exemplaires latins. Quelques-uns cependant portent : nous servons Dieu en esprit, au lieu de lire : nous servons l'Esprit de Dieu. C'est pourquoi, sans me préoccuper de prouver à mes adversaires l'authenticité d'un texte dont ils récusent la valeur, je leur demanderai s'ils ont jamais rencontré la plus légère variante dans ce passage de la première épître aux Corinthiens : « Ne savez-vous pas que vos corps sont le temple du Saint-Esprit, que vous avez reçu de Dieu? » Mais ne serait-ce point un blasphème et un sacrilège que d'oser dire que le chrétien, membre de Jésus-Christ, est le temple d'une créature inférieure à Jésus-Christ ? Or, l'Apôtre nous affirme, dans un autre endroit : « que nos corps sont les membres de Jésus-Christ ». Si donc ces mêmes corps, membres de Jésus-Christ, sont également les temples de l'Esprit-Saint, celui-ci ne saurait être créature. Et, en effet, dès là que notre corps devient le temple de l'Esprit-Saint, nous devons rendre à cet Esprit le culte qui n'est dû qu'à Dieu, et que les Grecs nomment culte de latrie. Aussi saint Paul a-t-il raison d'ajouter: « Glorifiez donc Dieu dans votre corps (I Co VI, 19.1.20).



Saint Augustin  

 

Source: http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20110619&id=81&fd=1

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