Émission diffusée sur Radio Ici et Maintenant le 06 juin 2012
L'ignorance engendre l'indifférence et même l'ennui. Si l'on ne sait rien, comment s'intéresser ?Jean de Viguerie.
Émission diffusée sur Radio Ici et Maintenant le 06 juin 2012
SOURCE: LE SITE FORTUNE.
Les banques françaises sont, après les banques allemandes, les plus engagées en Espagne. Les risques sont sans commune mesure avec leur exposition sur la Grèce.
Pour l’heure, les banques françaises figurent parmi les établissements les plus engagés, juste derrière les banques allemandes, avec 132 milliards d’euros
Selon les dernières estimations établies à partir de chiffres communiqués par la BRI (Banque des règlements internationaux) à fin septembre 2011. Ce montant est en fort repli par rapport aux 183 milliards d’engagements à fin 2010, mais il reste très important. Il recouvre l’ensemble de l’exposition de nos banques que ce soit envers les ménages, les banques ou les entreprises espagnols.
Les sommes en jeu sont autrement plus importantes que les quelques 45 milliards d’euros d’engagements sur la Grèce (déjà provisionnés à hauteur de 75 % dans le bilan des banques françaises).
article à lire sur le dernier livre de Thilo Sarrazin.
tribune libre de Philippe Simonnot*, pour Nouvelles de France
La majesté et l’honneur de l’Allemagne
Ne reposent pas sur la tête de ses princes.
L’Empire allemand
S’écroulerait dans les flammes de la guerre
Que la grandeur allemande subsisterait quand même.
Schiller, 1797, « La grandeur allemande ». Poème
« La paix de l’Europe ne doit pas être internationale mais supra-nationale, non pas une paix démocratique, mais une paix allemande. La paix de l’Europe ne peut reposer que sur la victoire et la puissance du peuple supra-national, du peuple qui revendique pour lui les plus hautes traditions universalistes, la vocation cosmopolite la plus riche, le plus profond sentiment de responsabilité européenne. Que le peuple le plus cultivé, le plus équitable et le plus sincèrement épris de paix doive être aussi le plus puissant, le chef, c’est sur ce postulat, sur la puissance de l’Empire allemand, désormais à l’abri de toute menace sournoise, que devra reposer la paix de l’Europe. »
Thomas Mann, Considérations d’un apolitique, Grasset, p. 180.
N.B. : Thomas Mann a écrit ce texte en 1914-1915…
Thilo Sarrazin a encore frappé avec son gros marteau. Cette fois ce n’est plus l’islamisme qu’il a mis sur son enclume comme l’année dernière, mais l’euro. Cet ancien dirigeant de la Bundesbank, dont il a dû démissionner en septembre 2010 après avoir été accusé de racisme et d’antisémitisme, a trouvé les chemins fortunés des best-sellers en disant tout haut ce que maints Allemands n’osent même pas penser tout bas. En quelques jours son L’Europe n’a pas besoin de l’euro est en tête des gondoles et des ventes. « Soit Sarrazin parle et écrit par conviction des sottises révoltantes, soit il le fait par calcul méprisable ». Cet anathème a été lancé sur sa tête par Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des Finances, qui n’est pas connu pour faire dans la dentelle.
Que dit donc de tellement sot ou méprisable l’ancien banquier d’obédience socialiste ? Qu’Angela Merkel a tort de dire que « si l’euro échoue, l’Europe échoue ». Thilo Sarrazin nous donne pourtant un message de raison et d’espoir en ne liant pas le sort du Vieux Monde à une monnaie condamnée.
Quoi encore ? Que les pays qui violent continuellement le pacte de stabilité doivent quitter la zone euro. Logique ! Si l’on ne respecte pas les règles d’un club, ne doit-on pas le quitter ?
Encore ceci : Thilo Sarrazin s’insurge contre les euro-bonds, prônés par la France, mais aussi par une grande partie de l’opposition allemande de gauche et écologiste. Et il accuse cette dernière d’être motivée par ce réflexe « très allemand » de penser que « l’on aura définitivement expié l’Holocauste et la Guerre Mondiale quand nous aurons mis toutes nos affaires, et aussi notre argent, entre des mains européennes ». Là, il est allé trop loin pour la bonne pensée des deux côtés du Rhin ou des Alpes. Halte-là !
Déjà, en 1969, Franz Joseph Strauss, leader bavarois en culotte de peau, avait déclaré : « Un peuple qui a engrangé de tels succès économiques a le droit de ne plus rien entendre à propos d’Auschwitz ».
Eh bien ! Il faut regarder les choses en face.
La France est en ce moment bercée par les douceurs du Hollandisme entre deux campagnes électorales, la présidentielle et la législative ; elle vogue dans une sorte d’apesanteur où il n’est plus question que de concertation des partenaires sociaux, de modération des loyers, de coup de pouce au SMIC, d’embauche de nouveaux fonctionnaires, de limitation des inégalités et d’imposition des « mauvais riches ». Cette France autiste est bien représentée par le portrait officiel que l’on vient de dévoiler à nos yeux ébahis. Le Président est à l’ombre des grands arbres du parc élyséen, comme s’il redoutait la lumière trop crue de l’Histoire, les bras ballants alourdis par des mains enflées – une séquelle des bains de foule ? Monsieur Fraise-des-Bois est parti à la cueillette, le Palais est loin derrière, surexposé, comme dans un rêve, au moins pour cinq ans !
Cette France qui se met à l’ombre voit moins que jamais que l’Allemagne est en train de prendre sa revanche. Une revanche séculaire.
La puissance économique de notre voisin n’a jamais été aussi manifeste que depuis que la dernière crise du capitalisme a éclaté, et elle est en train de se muer en puissance politique. On évoque de plus en plus l’avènement d’une Europe du Nord dans laquelle la France jouerait un rôle de second rang si elle n’en est pas exclue et déclassée dans l’Europe du Sud. Le but poursuivi par Bismarck dès 1860 serait enfin atteint – cette fois, sans coup férir, et donc durablement. Comment en est-on arrivé là ?
À force d’être obnubilé par le désastre absolu qu’a été l’Hitlérisme, on a réécrit l’histoire de l’Allemagne comme si elle devait conduire fatalement au nazisme et aux camps d’extermination et comme si l’Allemagne, à jamais coupable, ne pourrait plus prétendre au rang de grande puissance. Redevenu un géant économique – depuis longtemps déjà et avec quelle rapidité – elle serait toujours un nain politique entravé par les chaînes du remords de crimes imprescriptibles. Même la réunification des deux Allemagnes a été acceptée bon gré mal gré alors que la division de la nation allemande avait été considérée depuis 1945 comme un gage de paix. On a imaginé harnacher cette nouvelle puissance par l’euro – ce plat de lentilles, qui a finalement permis à l’Allemagne, par une ruse monétaire de l’Histoire, de franchir le dernier échelon de sa marche vers le sommet européen, on le constate aujourd’hui.
« Peut-il y avoir trop de mémoire ? » se demande Charles Maier, historien américain dans son excellent Unmasterable past (1). Faut-il faire écho aux avertissements d’Henri Heine : Les Allemands ruminent des vengeances à travers les siècles ? Ne faudrait-il pas dénazifier l’histoire de l’Allemagne ? C’est à quoi nous invitent aujourd’hui Thilo Sarrazin et ses succès fracassants de librairie. L’Allemagne profonde s’exprime à travers lui.
Les douze années d’Hitler au pouvoir nous empêchent de voir que le génie allemand domine les scènes culturelle, artistique et scientifique mondiales depuis deux cents ans. Ce génie aurait dû autoriser l’Allemagne à diriger le monde au 20e siècle, mais ce destin manifeste a été contrarié par des circonstances qu’il faut expliquer par la volonté farouche de l’Angleterre de conserver ses privilèges impériaux Si l’on reporte un siècle plus tôt, au tout début de la Première Guerre Mondiale, la supériorité allemande était évidente aux yeux des intellectuels allemands, y compris sur le plan moral, et devait lui permettre de triompher, en cette épreuve décisive pour le destin du monde, de soi-disant démocraties qui, pour lui barrer la route, s’étaient alliées avec l’un des régimes les plus réactionnaires de l’époque, la Russie tsariste, ensanglantée de pogroms à répétition et expansionniste. Même les juifs allemands considéraient l’empire de Guillaume II comme un nouvel Israël et se portèrent les premiers au front pour repousser ses ennemis.
Fruit de la Révolution française, l’invention de la « nation » allemande avait érigé en mythe un anti-Vercingétorix en la personne d’Arminius, alias Hermann, vainqueur des armées romaines en l’année 9 de notre ère à la bataille de Teutberg (2). Corrélation : la langue allemande vierge de toute corruption latine, authentique langue du peuple, est seule capable de reprendre l’héritage grec : Herder, Fichte, Thomas Mann, Heidegger – seule capable d’exprimer l’être. On a même pu parler d’une tyrannie exercée par la Grèce sur l’Allemagne (3) – ce qui paraît risible aujourd’hui. Les juifs allemands, qui considéraient l’Allemagne comme un « nouvel Israël », n’étaient pas les derniers à opposer la Kultur à la méprisable « civilisation ». Mais cette nation privilégiée, élue (4), sainte, vraie, Urvolk, douée, animée d’un Volksgeist, « protestante » après Luther, est d’abord une nation sans État, et cela à cause de la France qui pourtant lui « sert » le modèle de l’État-nation.
Auparavant, faut-il le rappeler aux bonnes consciences françaises, l’Allemagne avait été victime de l’impérialisme français. L’émiettement de l’Allemagne en une multitude d’Etats et de principautés (5), fut consacré par les Traités de Westphalie, qui concluent la guerre de Trente Ans – « paix » qui n’empêchera pas les armées françaises de ravager le Palatinat par deux fois, en 1674 et en 1689. Pour ne rien dire des ravages des conquêtes napoléoniennes. Versailles, obsession allemande, d’abord comme modèle politique et culturel (le Sans-Souci de Frédéric II, entre autres), puis comme symbole de l’oppression française, ensuite comme lieu de consécration du 2e Reich en 1871 dans la Galerie des Glaces. Versailles, enfin maudit comme le Traité de 1919 qui porte son nom. Versailles, comme lieu du mensonge qui a consisté à faire de l’Allemagne la seule coupable de la Première Guerre mondiale (article 231 du Traité) et à bâtir sur ce mensonge les fameuses Réparations. Le Boche paiera. Eh bien ! Non. L’Allemagne ne paiera pas – pas plus aujourd’hui qu’hier. C’est ce que nous dit Thilo Sarrazin.
Au 19e comme au 20e siècle, du IIe au IIIe Reich en passant par la République de Weimar, l’ambition allemande a été de disputer le sceptre du monde à une Angleterre déjà sur le déclin, une fois l’Allemagne réunifiée et modernisée.
D’où la peur récurrente de la réunification allemande, qu’un François Mitterrand a essayé de retarder (6), en vain, puis d’apprivoiser avec la création de l’euro – en vain aussi, comme nous pouvons le constater aujourd’hui. Déjà au Congrès de Vienne, en 1815, Talleyrand se demandait : « Qui peut calculer les conséquences si les masses en Allemagne devaient se combiner en un seul tout et devenir agressives ? » Là encore, Thilo Sarrazin doit être écouté.
La supériorité économique allemande qui obnubile de nouveau les Français (7) est en fait une vieille histoire qui remonte au moins au 14e siècle. Elle tient à la structure non centralisée de l’État allemand, quand il existe, et à l’anarchie allemande, quand cet État n’existe pas, par opposition multiséculaire à l’État français tentaculaire et prédateur. Colbert, qui a ruiné la France de son temps, est impensable de l’autre côté du Rhin. La fameuse « discipline » allemande, qui est le secret de sa réussite, est en fait une auto-discipline que s’impose une nation née sans État. Cette supériorité économique a permis à Bismarck d’inventer l’État-Providence qui, transposé sous d’autres cieux, conduit immanquablement à la faillite ou à la guerre. Du Welfare State au Warfare State…
Le génie allemand, toujours vivant, pousse aujourd’hui à l’Allemagne à se revancher, au moins en Europe, et de reprendre sa marche drang nach osten, cette fois jusqu’en Chine, sans que ni la Grande-Bretagne ni les États-Unis ne puissent l’en empêcher comme en 1905-1918 ou 1933-1945.
Trop tard pour le salut du Vieux Monde ? Le monde a changé. Des forces nouvelles gigantesques se sont levées en Asie… La nouvelle Allemagne permettra-t-elle de sauver l’Europe aux anciens parapets ? Là est la question que nous devons nous poser. À condition de relire l’histoire avec d’autres lunettes que celles que nous avons chaussées depuis des dizaines d’années.
« Le monde veut plus d’Allemagne », tel était le titre de l’éditorial qui s’étalait à la « une » du Monde, daté des 5-6 février 2012. Titre que l’on pouvait lire dans l’autre sens : L’Allemagne veut plus de monde ! Et surtout ne plus payer pour les autres.
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Notes :
1. The Unmasterable Past: History, Holocaust, and German National Identity, Harvard University Press, 1988.
2. La célèbre pièce de Kleist, La Bataille d’Herman, Die Heramnnsschlacht, date de 1809.
3. E. M. Butler (1935), The Tyranny of Greece over Germany, en particulier sur Lessing, Goethe, Schiller, Höderlin, K. F.
Schinkel, C. G. Langhans, Schliemann, Nietzsche, Stefan George. À l’époque, l’Allemagne apparaissait comme
composée d’une multitude d’États comme l’ancienne Grèce, avec une culture supérieure à celle de son éventuel conquérant (Rome). La Porte de Brandebourg (que l’on doit à
Langhans), a eu comme modèle les Propylées de l’Acropole athénienne.
4. Terme employé par Jörg Lanz von Liebenfels dans sa Théozoologie (1905).
5. « Je ne peux m’imaginer un peuple qui serait plus divisé que les Allemands », Höderlin, Hyperion.
6. Mais aussi Jacques Delors et Laurent Fabius.
7. L’Allemagne enregistre trois fois plus de brevets que la France – un indice parmi beaucoup d’autres.
*Philippe Simonnot a publié en collaboration avec Charles Le Lien La monnaie, Histoire d’une imposture, chez Perrin.
Le grand rabbin Gilles Bernheim s’interroge sur l’état moral d’un pays qu’il juge «proche de plusieurs points de rupture ». Face aux périls, il appelle gauche et droite à dépasser l’esprit de parti. Il estime que la France a le choix entre «la modération» et «l’extrême qui veut s’affranchir du système, en d’autres termes des réalités».
Ce qui transpire sous ce faux débat [sur le halal] est plus inquiétant. […] on laisse entendre aux juifs et aux musulmans qu’ils n’ont qu’à faire comme tout le monde, ou bien s’en aller.
BEN OUI,c'est cela,partez!Vôtre inversion accusatoire permanente nous fatigue...Retournez en Israël,ce beau pays!Là-bas vous faîtes l'opposé de ce que vous prônez ici,dans nôtre pays!
http://www.delire-des-livres.com/article-benjamin-netanyahu-et-l-immigration-africaine-105611604.html OU 1. Polémique violente et xénophobe en Israël autour de la question des immigrés africains
Si je n’exprime pas ici et si je n’ai pas exprimé, auparavant, de préférence politique, ce n’est pas seulement par simple sentiment de convenance ou de prudence, mais aussi parce que, sur le plan moral qui est celui de mon intervention au niveau national, je trouve dans les principaux mouvements qui s’expriment autant matière à mises en garde que raisons d’espérer. […]
Je l’avais indiqué expressément dans ce livre [N'oublions pas de penser la France] : seul un parti me paraît s’exclure du débat tel que je le conçois, c’est-à-dire du concours des bonnes volontés – un parti qui ne se qualifiait pas encore de bleu, et qui, par un discours brutalement xénophobe, manque aux conditions d’humanité élémentaires. […]
Que la question de l’abattage rituel, agitée depuis longtemps dans les couloirs des instances européennes, soit devenue, aux dépens des juifs et des musulmans, un thème de premier plan sur la scène de la campagne présidentielle française fait aussi problème. […] D’autres interrogations similaires se font jour: le vote extrémiste est-il une simple manifestation d’humeur contre les partenaires habituels de l’alternance, ou traduit-il un désespoir profond, une vraie volonté de rupture du corps social ? […]
Quel discours de haine de ce monsieur!Discutez avec les "partenaires habituels" de l'alternance et pas avec le parti,c'est à dire le FN,qui n'est pas représentatif etc..etc..etc...Quand un homme est démocrate,il discute avec tout le monde or ces gens-là ne sont pas démocrates.Mais ce n'est pas de leur faute,comme les musulmans ils n'ont pas lu le nouveau Testament,les pauvres!C'est vrai qu'ils ont tué l'Homme qui enseignait "Aimez-vous les uns les autres".
Marine Le Pen attaque Bernard-Henri Lévy en diffamation à cause d’une tribune publiée hier sur le site du Conseil représentatif des institutions juives de France où BHL écrit, à propos de l’agression antisémite à Villeurbanne :
« Est-ce un hasard si cette agression survient au lendemain d’une campagne où l’on a vu (…) Marine Le Pen faire systématiquement huer, dans ses meetings, des noms à consonance juive ? » — BHL
Lu sur le site alterinfo.
Observatoire Syrien des Droits de l’Homme” (OSDH) a été cité par les médias occidentaux depuis plus d’un an dans pratiquement tous leurs rapports, et ce indépendemment de l’agence de presse qui
relaie l’information, que ce soit l’AFP, AP, CNN, MSNBC, CBS, BBC ou tout journal important occidental. On pourrait penser que ceci devrait constituer une organisation géante avec des centaines
de membres travaillant dur sur le terrain, documentant sans relâche ce qu’il se passe en Syrie avec photos et vidéos à l’appui, tout en coordinant la diffusion de l’information avec la presse
étrangère pour “observer” de manière non biaisée et “transparente” les conditions des “droits de l’Homme” en Syrie, ainsi qu’en montrant sa méthodologie pour y parvenir. Cela est certainement
l’impression que veulent laisser les médias occidentaux à ses lecteurs et suiveurs. Mais de manière incroyable, l’OSDH n’est rien de tout cela. En fait, il n’est qu’un homme seul, assis devant un
ordinateur dans un appartement au Royaume-Uni, quelqu’un qui prétend recevoir des “coups de téléphone” avec des informations qui vont toujours incriminer le gouvernement syrien et toujours
glorifier l’Armée Libre Syrienne (ASL). En fait, Reuters a même admis ceci dans un article intitulé : “Coventry, an unlikely home to prominent Syria activist” et concède même que cet homme, “Rami Abdulrahman”
fait ouvertement partie de l’opposition syrienne qui recherche la fin du gouvernement syrien. Abdulrahman admet qu’il a quitté la Syrie il y a plus de 10 ans, qu’il a vécu en Grande-Bretagne
depuis et qu’il ne retournera pas en Syrie avant que “Assad ne soit parti”.
Bien sûr, au delà de cet article unique, Reuters et ses acolytes des autres agences de presse sont certaines de ne plus jamais rappeler ces faits à leurs lecteurs.
L’opportunité de l’impropreté semble presque inévitable pour un homme qui haït ouvertement un gouvernement ciblé depuis longtemps d’un changement forcé par le pays dans lequel il réside et dont
les méthodes de reportage consistent en de douteux coups de téléphone reçus, impossibles pour quiconque de vérifier ; et quand Abdulrahman ne reçoit pas de mystérieux coups de téléphone des
membres de l’opposition en Syrie (comme “Syrian Danny ”) ou passant ses
informations plus que douteuses à la presse occidentale, il est vu entrer et sortir du ministère britannique des affaires étrangères où il a rencontrè le ministre des affaires étrangères
britannique William Hague, qui cherche ouvertement à retirer du pouvoir syrien Bachar Al-Assad.
Photo (à voir sur l’article original en anglais): De Reuters: “Rami Abdelrahman, chef de l’OSDH, quitte le bureau des affaires étrangères et du Commonwealth après
avoir rencontré le ministre William Hague dans le centre de Londres le 21 Novembre 2011 REUTERS/Luke MacGregor” Abdelrahman n’est pas le “patron” de l’OSDH, il est l’OSDH à lui tout seul, bureau qu’il gère depuis son appartement en Grande-Bretagne comme dans un one man show.
Clairement, pour de vrais journalistes, Abdulrahman est un inutile, une source d’information hautement compromise qui a toutes les raisons du monde de bidouiller la réalité afin de l’adapter à
son agenda politiquement motivé de renverser le gouvernement d’Al-Assad. Quoi qu’il en soit, pour un propagandiste, il est une mine d’or. C’est pourquoi, malgré les conflits d’intérêts flagrants,
le manque de crédibilité, le désavantage évident d’être à 4000 km de l’action et des sujets de ses “observations”, ou le simple fait qu’un homme seul s’appelle lui-même “l’Observatoire Syrien des
Droits de l’Homme”, les médias occidentaux continuent de nous abreuver de son torrent constant de désinformation.
Et quand les médias occidentaux se permettent de citer un personnage aussi douteux et compromis, cela veut dire que les preuves actuelles, qui fuitent immanquablement de Syrie, contredisent
entièrement le narratif occidental de l’affaire, si profondément en fait, que l’occident doit construire ses “preuves” depuis le tissu du mensonge jusqu’au couturier “Abdulrahman” pour
l’assembler. Tandis que le public devrait être outragé que l’establishment pense qu’il est si stupide, qu’il croira toute forme de preuve venant d’un activiste de l’opposition, qui se déguise de
manière grotesque sous la forme d’une organisation réputée, qui nous dit ce qu’il se passe en Syrie par le biais de “coups de téléphone” reçus dans son très confortable appartement en
Angleterre.
par Tony Cartalucci
url de l’article original: http://landdestroyer.blogspot.jp/2012/06/wests-syrian-narrative-based-on-guy-in.html
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Dénier à la gauche une majorité en faveur de la légalisation de l'euthanasie et de la redéfinition du mariage par son extension à des "couples" de même sexe est l'enjeu majeur de ces
législatives.
L'électeur catholique (ou simplement attaché à la loi naturelle) aura donc à coeur de favoriser l'élection de députés "sûrs" sur ces deux questions fondamentales.
Ayant eu l'occasion de se prononcer lors du vote sur une proposition de loi socialiste, la grande majorité des députés de la droite et du centre ont voté pour le maintien du mariage dans sa définition millénaire. L'électeur doit toutefois savoir que les candidats sortants suivants ont voté avec la gauche (ou se sont abstenus - signifiant une approbation du principe d'une redéfinition).
De même, à l'inverse de la majorité des députés de la droite et du centre, les candidats sortants suivants ont soit voté pour une proposition de loi socialiste légalisant l'euthanasie, soit co-signé une proposition de loi allant dans le même sens.
Quelle attitude adopter vis-à-vis de ces députés sortants?
Nous recommandons de ne voter en aucune circonstance (ni au premier tour, ni au second) pour les UMP suivants :
Auquel on ajoutera:
Dans ces quatre cas, et dans tous les cas de sortants pro-euthanasie et anti-mariage, nous recommandons de privilégier chaque fois que possible au 1er tour l'émergence d'une alternative pro-famille viable. Dans certains cas, il pourra s'agir d'un candidat FN/RBM. Dans d'autres, il existe des candidats "divers droite" de qualité qui peuvent l'emporter au second tour.
Nous pensons notamment aux circonscriptions suivantes:
Parmi les députés sortants, d'autres méritent d'être encouragés pour leur engagement pro-famille - tels que les suivants:
Plusieurs de ces députés sont menacés:
Avec les menaces pesant sur ces députés, on peut se demander qui seront les leaders pro-famille et pro-vie à l'Assemblée lors des débats à venir sur la famille et l'euthanasie? Qui - au-delà d'un simple vote - cherchera à organiser l'opposition, à agir sur l'opinion et à poser les bases d'une reconquête?
Peu de députés oseront assumer un rôle moteur sur ces sujets.
C'est pourquoi nous attirons l'attention sur deux candidats non-sortants qui pourraient jouer un tel rôle:
Il va de soi que les questions pro-vie et pro-famille sont liées à bien d'autres, telles que la souveraineté. C'est pourquoi nous suivrons avec intérêt:
Enfin, si nous avons tenté de mettre en lumière certains des principaux enjeux de ces élections, il resterait beaucoup à dire, notamment sur de nombreux candidats méritants. L'électeur pourra compléter son discernement en faisant par exemple appel aux ressources suivantes:
lu sur le site:metamag.fr
Les éditions du Puits du Roule ont publié en février dernier Le racisme anti-blanc - Ne pas en parler : un déni de réalité, un essai de Tarik Yildiz. Diplômé de Sciences-po, Tarik Yildiz a vécu en banlieue et est est chercheur au sein du Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (CRESPPA).
Entretien de Tarik Yildiz avec Axel Ardès du Bondy blog
Tu as écrit un livre intitulé « Le racisme anti-blanc. Ne pas en parler : un déni de réalité ». Peux-tu expliquer ce qui t’a donné envie d’aborder ce sujet ?
J’ai travaillé pour le site Terre d’avenir, édité conjointement par l’agglomération de communes de Seine-Saint-Denis Plaine Commune et le BondyBlog. Dans ce cadre, j’ai eu de nombreux témoignages spontanés qui m’ont alerté sur ce problème. J’ai écrit quelques articles qui en ont parlé. Puis, je me suis rendu compte que c’était un sujet qui mériterait un traitement plus large. C’est pourquoi j’ai décidé de les compiler et de les proposer à des éditeurs. L’un d’eux m’a recontacté même s’il était gêné par le titre au début.
Justement, pourquoi distinguer le « racisme anti-blanc » comme tu le fais du racisme au sens large ?
Pour comprendre cela, il faut se mettre du côté des victimes de ce racisme. Elles ont utilisé cette expression à de multiples reprises. Ne pas le formuler ainsi aurait été une trahison. Même si cela fait polémique je pense que l’expression se justifie. Il ne s’agit pas de faire une hiérarchie mais de décrire une réalité. C’est un constat qui appelle à une future analyse.
Es-tu sûr que ce qui est décrit dans ce livre est complètement le reflet de la réalité ?
J’ai moi-même assisté à ce type de problème dans mon quartier lorsque j’étais plus jeune, dans mon collège par exemple. Un copain de classe, prénommé Christophe, se faisait harceler, insulter, frapper et tout le monde dans la classe faisait le lien avec son origine. Les différents témoignages du livre montrent la même chose quel que soit le groupe d’appartenance des différents protagonistes.
Être blanc, c’est prendre le risque d’être un bolosse comme on dit en banlieue ?
L’expression de bolosse est à la croisée de ce que je dénonce : à la fois une attaque contre une origine ethnique et une appartenance sociale supposées. Guillaume, Bastien, Fatma ou Céline (quelques-unes des personnes interrogées dans le livre, ndlr) montrent que c’est de plus en plus une réalité en banlieue, à tel point que certains Français s’inventent une origine métissée. Cette intolérance se focalise sur l’origine ethnique supposée d’abord chez les plus jeunes, au collège, car l’effet de groupe y joue à plein régime pour ce type de racisme. C’est au collège que la situation semble globalement la plus difficile. Puis cela s’atténue globalement dans les classes plus âgées sans disparaître toutefois comme le montrent Bastien et sa mère. Cet effet de groupe contre « les Français de souche » est donc plus problématique au collège qu’au lycée et au lycée plus que dans la vie adulte.
Tu utilises des expressions comme « Français de souche », or tu ne ressembles pas à l’image stéréotypée de la France ?
(Rires) Mes parents viennent de Turquie, mais je suis français et j’ai grandi en banlieue. Je pense que ces questions ont souvent été laissées à des sites marginaux. Je crois que c’est un tort et qu’il s’agit d’un vrai sujet de banlieue et un sujet de société que nous devons affronter.
En reprenant cette expression, tu n’as pas peur de servir la soupe au Front national ? Surtout que ton livre semble très critique vis-à-vis de l’immigration musulmane…
En banlieue, il y a une concentration de problèmes, mais le problème du racisme anti-blanc n’a rien à voir avec la religion des personnes. L’intégration se fait moins bien pour des raisons sociales parce que le groupe se referme sur lui au fur et à mesure. Trop de gens de la même appartenance y sont regroupés. Avant, c’était plus facile économiquement, l’État jouait son rôle dans les quartiers ainsi que l’école. Ils permettaient une réelle ascension sociale. Quelque chose s’est cassé dans les dernières années mais il ne faut pas confondre corrélation et causalité. Enfin, je ne me définis pas en fonction de ce parti politique ni d’aucun autre d’ailleurs.
Mais tout de même, pour ceux qui vont lire ton opuscule, il y a des passages récurrents sur la religion musulmane. Hassan se dit musulman, mais il a des problèmes car il mange durant le ramadan ou achète de l’alcool, etc.
Justement, c’est un très bon exemple de ce que je dénonce. Le racisme anti-blanc oblige tout le monde à se conformer à une norme bien plus répressive et qu’elle que soit l’origine de ceux qui y sont confrontés. S’il y avait eu une véritable mixité sociale dans les quartiers, Hassan n’aurait pas ressenti cette pression. La vraie différence c’est qu’avant, la banlieue était un lieu de mélange. Il existe des zones où la pâte ne prend plus. La loi du groupe prédomine sur celle du vivre ensemble. Des gens de ces quartiers partent de ces zones, laissant ceux qui restent de plus en plus dans l’entre-soi. L’enjeu c’est que ce ne soit pas seulement des Zemmour ou des Finkelkraut qui puissent en parler. Les gens des quartiers doivent pouvoir en débattre. C’est aussi une bataille de mots. Je parle de ce racisme anti-blanc parce que je ne veux pas laisser cette expression à des groupes dont je ne partage pas l’idéologie.
Mais ton livre semble être à charge : tu n’as trouvé presque aucun témoignage qui critique ta thèse. Il n’y avait aucun habitant dans ces quartiers pour s’oppose à cette notion de racisme anti-blanc ?
Si on comprend le racisme comme l’appartenance supposée à un groupe, alors, je crois qu’il y a en France comme ailleurs des cas de racisme. Le racisme dont je parle est une réalité. Ce sont les gens qui sont largement venus à moi pour raconter leurs ressentis avec leurs propres mots. Mon étude ne prétend pas à une représentativité scientifique du terrain. J’ai simplement voulu raconter et montrer ce que certains habitants de ces quartiers ressentent à travers des témoignages spontanés.
Ton livre sort après celui d’Hugues Lagrange (« Le déni des cultures », au Seuil) qui met en relation une origine ethnique et des problèmes d’intégration. Qu’as-tu pensé du débat que cela a provoqué en France ?
J’ai trouvé l’analyse d’Hugues Lagrange intéressante. Je crois qu’elle apporte quelque chose au débat. Je ne la partage pas même si je la trouve plus mesurée que les réactions caricaturales qu’elle a provoquées. Pour permettre l’intégration, les facteurs culturels de l’origine ethnique ne sont pas déterminants. Le plus important, c’est la force de l’État et sa volonté de permettre l’intégration notamment par le biais de l’école républicaine. Il faut juste aider les gens à s’élever.
Tarik Yildiz, propos recueillis par Axel Ardès (Bondy blog, 11 février 2011)