Prix conseillé : | EUR 20,00 |
Prix : | EUR 19,00 |
L'ignorance engendre l'indifférence et même l'ennui. Si l'on ne sait rien, comment s'intéresser ?Jean de Viguerie.
Prix conseillé : | EUR 20,00 |
Prix : | EUR 19,00 |
Arnaud Raffard de Brienne
La désinformation autour de la colonisation (Collection "L'étoile du berger")
C’est désormais la vulgate. La colonisation des peuples d’outre-mer par les Européens en général, et les Français en
particulier, est présentée comme l’abomination des abominations. Un impérialisme motivé par la seule cupidité et porté par un racisme d’autant plus insupportable que les colons auraient arraché
des populations innocentes et pacifiques à une sorte d’« âge d’or ».
Le phénomène a pris une telle ampleur que la simple mention – abandonnée depuis – du rôle positif qu’aurait joué la France outre-mer et singulièrement en Afrique du Nord a déclenché une campagne
de haine farouche alimentée par tous les médias du « politiquement correct ».
La vérité est ailleurs, bien sûr. Si la colonisation ne fut pas exempte d’actes peccamineux, comme toute entreprise humaine, elle contribua à arracher aux ténèbres des peuples tenus en esclavage
et soumis à des pratiques abominables.
Dans ce vif ouvrage d’une collection consacrée à la désinformation, Arnaud Raffard de Brienne met en relief – pour les balayer – les mensonges principaux concernant notre passé colonial.
ARNAUD RAFFARD DE BRIENNE
« La désinformation autour de l’esclavage »
A l’heure où les « historiens » du système tentent de nous imposer leur interprétation
mensongère et malhonnête de l’histoire de l’esclavage, à l’heure où les médias serviles,
avec une volonté évidente et permanente de culpabiliser les Occidentaux, colportent
inlassablement les mêmes clichés et idées reçues concernant la traite des Noirs, Arnaud
Raffard de Brienne, le fils de Daniel Raffard de Brienne, remet brillamment les pendules
à l’heure et rétablit quelques vérités essentielles sur le fameux « commerce du bois
d’ébène » dans un excellent petit livre publié chez L’étoile du berger.
Petit livre en effet, mais qui, en une centaine de pages, contient néanmoins l’essentiel. Le
meilleur. La « substantifique moelle » des travaux et recherches les plus sérieux sur
l’esclavage réalisés ces dernières années par les vrais historiens que sont – entre autres –
Jacques Heers, Robert C. Davis ou encore Olivier Pétré-Grenouilleau. Pétré-
Grenouilleau qui, en introduction de son remarquable ouvrage consacré aux traites
négrières, soulignait très justement en 2004 : « Plusieurs milliers de titres – ouvrages et
articles confondus – existent maintenant sur la question. Mais, alors que «l’honnête
homme» et les non-spécialistes estiment souvent tout connaître sur le sujet, des mythes
et des légendes persistent, pendant que d’épaisses brumes continuent d’obscurcir des
aspects essentiels. »
Mythes, légendes et gros mensonges : c’est bien ce qui caractérise l’« histoire » de
l’esclavage que l’on enseigne aujourd’hui dans les établissements scolaires – et plus
généralement aux Français – et qui, à dessein, se limite exclusivement à la traite des
Noirs par les Blancs. Or, rappelle très justement Arnaud Raffard de Brienne, « de façon
générale, aucune civilisation ne s’est solidement et durablement développée sans avoir
recours à l’esclavage quelles qu’en soient la forme et les modalités ». C’est pourquoi,
ajoute-t-il, « le parti pris de mettre en relief plus particulièrement une traite esclavagiste
plutôt qu’une autre et de provoquer ainsi une indignation sélective, ne peut être
acceptable car il constitue un déni de la science historique et une insulte à la simple
honnêteté intellectuelle ».
Et Raffard de Brienne, de se mettre alors à déboulonner un à un, exemples et chiffres
précis à l’appui, tous les mensonges liés à l’histoire de cet odieux commerce. Les chiffres
justement : l’auteur rappelle que si « les traites européennes déportèrent environ 11
millions de captifs », les traites internes africaines, elles, « portèrent sur 14 millions de
Noirs ». Quand aux traites arabo-musulmanes, elles touchèrent « plus de 17 millions
d’Africains et d’Européens » !
Des traites arabo-musulmanes et intra-africaines d’ailleurs curieusement « oubliées » des
manuels scolaires. Comme le note encore Raffard de Brienne, « l’incroyable silence, à
peine rompu, et encore, de façon très marginale, concernant les 31 millions de victimes
des traites arabes et africaines semblera inouï d’ici quelques années à tous ceux qui
s’intéressent à la question ». Car « elles surpassèrent tant sur la durée que par leur
ampleur toutes les autres traites ». En effet, souligne l’auteur, « la traite Atlantique ne
prendra son essor qu’environ mille ans après les traites orientales et transsahariennes qui
accompagnèrent l’expansion musulmane, à partir du VIIe siècle, et sans lesquelles celleci
n’eut jamais connu l’essor qui fut le sien ».
A cette vérité, certains « historiens » osent encore répondre que les traites arabomusulmanes
furent « plus douces et plus humaines »… Affirmation consternante, à
laquelle Raffard de Brienne oppose la castration et autres mutilations sexuelles souvent
– sinon systématiquement – pratiquées sur les esclaves par les Arabes.
Autre vérité essentielle rappelée par l’auteur : « Les principaux protagonistes des
esclavages arabes et occidentaux furent les Africains eux-mêmes qui, par esprit de lucre
après avoir réduit en esclavage leurs adversaires vaincus et pratiqué le commerce de
main-d’oeuvre servile, trouvèrent plus rentable de vendre leurs proies à des acheteurs
extérieurs. »
De la même manière, indique Raffard de Brienne, l’idée que la traite transatlantique
aurait contribué à dépeupler l’Afrique relève purement du mythe. S’appuyant encore une
fois sur les recherches les plus récentes, il démontre ainsi que « l’effet de la traite eut
moins d’incidence sur la démographie que la sécheresse, les épidémies ou la famine,
c’est-à-dire les causes naturelles de décès ». Et de relever, au passage, « que les anciennes
zones de traite intensive, telles la côte de l’Or et le Cameroun, se trouvent aujourd’hui
être les plus peuplées de l’Afrique » !
Bien qu’ayant été très nombreux à porter les chaînes, les Blancs, constate Arnaud
Raffard de Brienne, sont eux les « grands oubliés de la repentance unilatérale,
automatique et perpétuelle ». On estime pourtant qu’il y eut « entre 1 million et
1 250 000 Européens, pour la seule période comprise entre 1530 et 1790 » qui « furent
enlevés de force au cours de razzias sur les littoraux italien, français, espagnol, sicilien,
corse ou au cours des innombrables actes de piraterie en Méditerranée et dans
l’Atlantique ».
En conclusion, ce quatrième volume de la sympathique collection intitulée « La
désinformation autour de… » est à se procurer d’urgence, et par tous. Tous ceux, en
tout cas, qui ont choisi de s’engager dans le combat pour la vraie France. A l’heure en
effet où la lutte politique porte plus que jamais sur notre mémoire et sur notre héritage,
il est la réponse indispensable et cinglante à celles et ceux dont l’objectif n’est autre que
de nous faire renier jusqu’à notre identité.
Franck Delétraz
•
La désinformation autour de l’esclavage
, par Arnaud Raffard de Brienne, à l’Atelier Fol’Fer,
« L’Etoile du Berger », 11, rue des Récollets, 75010 Paris. Prix : 18 euros franco.
__________________________________________________________________________
Les Rois de France
Hachette Pratique – 2008
ISBN
Et si on se rafraîchissait la mémoire en se replongeant dans l’histoire des Rois de France ?
Dans l’esprit de la nouvelle collection de Hachette « Toutes les Clés », Patrick Weber retrace la saga des Rois et souverains de France depuis Clovis jusqu’à Napoléon III. L’originalité de
l’ouvrage réside notamment dans les différents niveaux de lecture, les encadrés, les reproductions de documents historiques etc.
Une somme à la fois complète et accessible qui remet les idées en place !
Savez-vous que Frédégonde faisait tuer ses rivales ? Qui est la femme " deux fois reine " ? Pourquoi Brunehaut fut-elle torturée ? Qui aurait dû épouser Blanche de Navarre ? Catherine de Médicis était-elle une empoisonneuse ? De Basine à Marie-Amélie, découvrez la carte d'identité des quatre-vingt-deux reines de France. Pour chacune, une fiche récapitule les dates de vie et de règne, les éléments biographiques principaux, leur rôle à la cour. Arbres généalogiques, lexique et gravures : voici un outil complet qui vous accompagnera dans vos lectures ou vos visites culturelles, sur les traces du royaume de France
vendredi 16 avril 2010
Une katiba est un camp de combattants islamistes installé dans le Sahara c’est à la fois une cache et un relais, un lieu où l’on prie, où l’on négocie et tue. Repère invisible en avion ou par satellite, c’est là que les pièges se resserrent et que se décident les attaques.
Le chef de la zone qui s’étend entre le Mali, l’Algérie et la Mauritanie, Kader Bel Kader, a décidé de court-circuiter les autres bandes de trafiquants qui sévissent, afin d’asseoir son influence auprès des chefs d’al-Qaida.
L’assassinat de quatre touristes dans le Sahara, signé al-Qaida au Maghreb islamique, inquiète les services de renseignements de nombreux pays, dont la France. Jasmine, une jeune fonctionnaire du Quai d’Orsay, apparaît peu à peu comme la clé de cette opération.
Expédié en Mauritanie par l’agence de renseignements Providence (qui agissait déjà dans l’ombre, avec Le Parfum d’Adam), pour espionner les artisans de ces menaces terroristes, Dim trouve sur sa route Jasmine.
A la fois française et algérienne, connaissant de l’intérieur la diplomatie occidentale et les nouvelles lois de la guerre terroriste, elle marche à la frontière entre deux mondes ennemis, elle fascine et inquiète. Elle incarne à elle seule le proverbe sénégalais qui ouvre le roman et en tisse la trame principale : « Un chien a beau avoir quatre pattes, il ne peut suivre deux chemins à la fois. »
Un grand roman où se croisent et s’affrontent deux civilisations.
Auteur à succès, lauréat du prix Goncourt 2001 pour Rouge Brésil, Jean-Christophe Rufin a rejoint en 2008 le cercle convoité des immortels à l’Académie française. Il occupe le fauteuil d’Henri Troyat décédé en mars 2007. Il a également été nommé Ambassadeur de France au Sénégal en septembre 2008.
Homme de terrain avant d’être diplomate, Jean-Christophe Rufin fut l’un des pionniers de l’action humanitaire. A l’instar de son homologue Bernard Kouchner, il a mené sa carrière de médecin auprès des ONG pendant une vingtaine d’années. Tour à tour vice-président de Médecins sans frontières puis Président d’Action Contre la Faim à partir de 2003, il a quitté ses fonctions pour se consacrer à l’écriture.
Après Rouge Brésil, L’Abyssin et Globalia, Jean-Christophe Rufin s’était lancé dans le roman d’aventure avec Le parfum d’Adam en janvier 2007. Le célèbre "médecin-romancier", tel qu’il est surnommé, avait livré un thriller sur fond d’enjeu écologique.
Un récit romanesque dans l’air du temps qui, par de nombreux aspects, rompait avec les tendances idéologiques du moment. Alors que la question de l’environnement s’imposait comme l’un des sujets phares de la campagne présidentielle, l’écrivain décrivait dans son roman les dangers de l’écologie radicale.
Jean-Christophe Rufin, membre de l’Académie française et prix Goncourt 2001, publiera le 21 avril Katiba, un roman d’aventures sur le terrorisme islamiste en Afrique de l’Ouest.
Dans Katiba à paraître chez Flammarion, l’actuel ambassadeur de France à Dakar, livre une intrigue sur les relations entre le fondamentalisme religieux en Afrique et la France.
LIBRAIRIE PRESSE:
Neuilly-Plaisance
15,avenue Foch
93360
tel:01.43.00.09.11
Après une enquête minutieuse, Jean-Christian Petitfils propose une thèse inattendue sur l'assassinat du roi Henri IV. Cet ouvrage, rédigé comme
une véritable enquête policière, apporte une nouvelle contribution à l'une des énigmes de l'histoire de France, concernant les motivations de Ravaillac, qui entretenait des liens avec les Guise,
le duc d'Epernon et la marquise de Verneuil.
Le 14 mai 1610, vers quatre heures de l'après-midi, le carrosse découvert, où Henri IV a pris place avec ses principaux gentilshommes, quitte
le Louvre et roule dans Paris qui s'apprête à fêter la reine Marie de Médicis, couronnée la veille. Il est arrêté rue de la Ferronnerie par un embarras de charrettes. Aussitôt un étrange rôdeur,
habillé à la flamande et armé d'un couteau, saute sur la roue du véhicule et poignarde mortellement le roi.
L'homme immédiatement appréhendé - un nommé Ravaillac, d'Angoulême - déclare, même sous la torture, qu'il a agi sans complice, uniquement pour punir le monarque de vouloir faire la guerre aux
puissances catholiques et au pape. Qui est-il ? Un fanatique un déséquilibré, un «fou de Dieu» ou un fou tout court ? Cet halluciné a-t-il été manipulé par de puissants ennemis du roi, français
ou étrangers ? Y a-t-il eu d'autres tueurs ?
Reprenant l'ensemble du dossier, Jean-Christian Petitfils propose une piste nouvelle, étayée par un faisceau d'indices troublants.
Son livre, véritable enquête policière, est une contribution majeure à la compréhension de l'une des grandes énigmes de l'histoire de France, dont les conséquences politiques et religieuses ont
été considérables.
CHARLEMAGNE
Empereur d’Occident – 747-800/814
Roi de France, roi d’Italie, empereur d’un immense empire, Charlemagne (Carolus Magnus), grâce à un talent militaire exceptionnel, à un sens aigu de l’histoire, à une grande passion pour l’art, à
un amour profond pour ses peuples, est considéré, à juste titre d’ailleurs, comme un des pères de l’Europe.
Petit-fils de Charles Martel (V.688-741), fils de Pépin le Bref (V.714-751/768), roi des Francs à 21 ans, il s’impose très rapidement comme un grand guerrier. Roi chrétien, il se veut un farouche
défenseur de la foi tant sur les champs de bataille que dans les débats théologiques. Autoritaire et consciencieux, il n’entend gouverner que par lui-même, selon ses principes. Homme d’esprit, il
stimule la créations d’écoles, fait appel aux meilleurs conseillers de son temps, locaux ou étrangers, fait adopter l’écriture caroline, multiplie les initiatives artistiques dans tous les
domaines.
Homme extrêmement complexe, adulé ou détesté, il a tellement impressionné ses contemporains qu’encore vivant il était déjà entré dans la légende, légende qui a traversé les siècles et qui
s’impose encore à nous.
LOUIS XIV
Le Roi Soleil - 1638-1643/1715
Louis XIV est, sans nul doute, le souverain de France le plus connu. Roi à 5 ans, cet enfant du "miracle" voit se déchaîner autour de son aire de jeu la passion de sa mère, l'âpreté de ses
proches, les appétits personnels des courtisans, la révolte des Grands. Confronté très tôt à la solitude du pouvoir et à la réalité de la vie, pour survivre, il va devoir se battre avec l'énergie
du désespoir. La Fronde des Princes qui doit le tuer le force à être et, de surcroît, à être grand.
En cinquante-quatre ans de règne personnel, il fonde un Etat moderne en évitant l'étatisme, remodèle la société en promouvant une nouvelle élite à partir du mérite, met en oeuvre une véritable
politique économique, crée de grandes instances culturelles, parraine artistes, écrivains, inventeurs, architectes... tant français qu'étrangers, multiplie les constructions que le monde nous
envie et vient visiter. Incarnation du "Grand Siècle", avec lui, la monarchie absolue, qui s'est cherchée et s'est façonnée, aboutit.
Pourtant, ce long règne, fait de gloire et de grandeur, s'achève dans de grandes difficultés intérieures et extérieures et, s'il a consolidé les frontières de la France, il a dressé l'Europe
contre elle et épuisé le royaume