Prix conseillé : | EUR 22,00 |
Prix : | EUR 20,90 |
LIBRAIRIE PRESSE:
Neuilly-Plaisance
15,avenue Foch
93360
tel:01.43.00.09.11
L'ignorance engendre l'indifférence et même l'ennui. Si l'on ne sait rien, comment s'intéresser ?Jean de Viguerie.
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Présentation et histoire des 265 papes reconnus par l'Eglise catholique, et des antipapes.
Tous les Papes
De Pierre à Benoît XVI
L'histoire officielle de l'Église recense en tout 265 papes, auxquels il convient d'ajouter les antipapes. On trouve parmi eux des personnalités exceptionnelles, comme Grégoire VII, qui
imposa au roi Henri IV {de Germanie} de se rendre à Canossa en pénitent, des souverains sans scrupules, comme Rodrigo Borgia (Alexandre VI), qui dirigea en pur laïque les États de
l'Église, des amoureux des arts, comme Jules II, qui fit réaliser des chefs-d'oeuvre par Michel-Ange et Raphaël, ou des érudits intellectuels, comme Benoît XVI.
En tant que représentant du Christ, le pape n'est pas seulement à la tête des États de l'Église et de plus de deux milliards de chrétiens, il exerce également une réelle influence sur les
affaires du monde. De ce fait, l'histoire de la papauté est ainsi étroitement liée à celle, imprégnée par le christianisme, de l'Occident.
Cet ouvrage présente tous les papes, des tout débuts de la papauté dans les catacombes de Rome à nos jours, couvrant ainsi deux millénaires de l'histoire passionnante (de l'Église), richement
illustrée par un grand nombre de chefs-d'oeuvre picturaux, plastiques et architecturaux.
34,95 EUROS -5% soit 33,20
Ils s’appellent Pierre, Louis, Marie, Julien, Jean, se surnomment La Pipe, Cherche-Pain, Tête Carrée, vivent, s’aiment et aspirent à un monde meilleur. A travers leur destin, nous revivons la prodigieuse épopée de la région entrée dans l’Histoire sous le nom de Vendée. Pourquoi tout un peuple se soulève-t-il en 1793 contre une République qui prône la Liberté, l’Egalité, la Fraternité ? Comment des dizaines de milliers de Vendéens s’organisent-ils pour battre les armées régulières envoyées afin de les soumettre ? Y a-t-il un équivalent dans l’histoire de France à la « Virée de Galerne », exode de 80.000 hommes, femmes, enfants ? Et combien en sont revenus ? Pourquoi débaptise-t-on la Vendée pour l’appeler département Vengé ? Destruction ? Massacre ? Populicide ? Génocide ? Quel terme utiliser pour qualifier l’action des Conventionnels en 1794 ? Deux siècles plus tard, la Vendée reste brûlante d’actualité tant par les faits que par le « mémoricide » organisé. Les faits sont authentiques, les documents implacables. Cet ouvrage est complémentaire de la BD Chouannerie.
Poussé par les événements, le roi Louis XVI convoque les États Généraux du royaume pour mai 1789. Les députés Bretons du Tiers État, élus au
suffrage universel, se distinguent par leur allant et leur expérience politique face au pouvoir et aux députés de la Noblesse et du Clergé exprimant une soif de liberté, d’égalité, de fraternité.
En 1793, quatre années plus tard, tout l’Ouest de la France s’embrase. Des Bretons, par milliers, prennent les armes pour combattre le nouveau régime : la guerre durera jusqu’en 1815. Dans toute
la France, il y eut des révoltes, en Vendée un génocide, mais deux siècles plus tard la figure du Chouan breton, érigé en symbole, domine l’imaginaire collectif. Jusqu’à 30.000 Chouans ont
combattu, tenant la grande majorité de la Bretagne pendant des années, phénomène unique dans l’histoire de France. Pourquoi ? Découvree en BD cette période décisive de l’histoire de Bretagne,
symbolique de cette difficulté pour les Bretons à renouer avec une histoire longtemps occultée, truquée, humiliée, non enseignée.
Cet ouvrage est complémentaire de la BD Vendée.
Reynald SECHER, docteur ès Lettres, est originaire de Loire-Atlantique et de Vendée. Ses ouvrages lui ont valu une notoriété précoce. René LE HONZEC s’est spécialisé dans la bande dessinée
historique et ses publications ont été unanimement saluées pour le sérieux de leur reconstitution.
Cet ouvrage est complémentaire de la BD Vendée.
PRIX:11,40 L'ALBUM..
Prix conseillé : | EUR 24,00 |
Prix : | EUR 22,80 |
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En 1985, R. Secher soutient à la Sorbonne une thèse dans laquelle il démontre, documents à l'appui, que la répression de la Vendée par la
Convention est un génocide. Publiée en pleine préparation du bicentenaire de la Révolution française, cette thèse vaudra au chercheur sa carrière d'universitaire. Il revient ici sur les
polémiques qu'elle a soulevées.
La Vendée, jusqu'à une période récente, était réduite à une simple guerre civile, franco-française.
En 1985, un jeune chercheur, Reynald Sécher, soutient devant un jury d'exception composé de 7 membres (Jean Meyer, Pierre Chaunu, Jean Tulard, André Corvisier, Jean-Pierrè Bardet,
Louis-Bernard Mer et le recteur Yves Durand), à Paris IV-Sorbonne, une thèse intitulée : Contribution à l'étude du génocide franco-français : la Vendée-Vengé.
Documents à l'appui, il démontre que la répression de la Vendée par la Convention est un génocide de type proto-industriel légal en vue de l'extermination d'une partie du peuple de France non pas
en raison de ce qu'il faisait, mais de ce qu'il était.
Cette thèse, publiée en pleine préparation du bicentenaire de la Révolution française, suscite une vive émotion qui vaut à son auteur bon nombre de problèmes et lui coûte, entre autres, sa
carrière universitaire.
Pour la première fois, à travers ce livre, Reynald Sécher témoigne. Son récit dépasse l'entendement.
PRIX DE VENTE:16,OO -5% 15,20
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Rares sont les hommes qui ont suscité de leur temps et suscitent encore, plus de deux cents ans après leur mort, autant de passions que Napoléon Bonaparte. Tout a été dit et écrit sur lui : le meilleur, comme le pire ; le vraisemblable, comme l'invraisemblable. Si Bonaparte a inventé son histoire, s'il a inventé l'histoire d'une certaine France, celle-ci est aussi l'addition d'histoires personnelles, d'histoires incroyables, inimaginables dans cette période qui a vu disparaître l'Ancien Régime. Né en Corse, d'une petite famille noble, rien ne le prédisposait à devenir l'homme qu'il a été sinon un goût inné pour le travail, un courage exceptionnel, un sens aigû de la politique et de la communication et un pragmatisme permanent. Conscient de l'interpénétration des événements, il fait porter son action tant sur les personnes que sur les idées et les réalités matérielles. Il sait qu'il a peu de temps, d'où l'urgence d'oeuvrer Son aventure aurait dû s'arrêter très tôt, au plus tard en 1799. En choisissant de faire sienne l'histoire de France, il en a décidé autrement et c'est tout naturellement qu'il s'auto-proclame Empereur, le 2 décembre 1804. Reynald Secher, docteur ès Lettres (Paris IV Sorbonne) est l'auteur d'un certain nombre découvres dont certaines traduites à l'étranger (USA, Italie, Pologne ... ). Sa grande rigueur historique lui a valu une notoriété précoce. Guy Lehideux a commencé sa carrière comme animateur de dessins animés dans le studio Jean Image et comme professeur d'arts graphiques et dessinateur. Il est, à l'heure actuelle, journaliste critique en bandes dessinées et scénariste. Charlie Kiéfer, élève de l'école des Arts appliqués à l'industrie et de Lucien Nortier, père des BD Sam Billie Bil, Thierry la Fronde, publiciste, a réalisé un certain nombre de BD et de nombreuses illustrations pour des romans.
PRIX DE VENTE:9.90 EUROS
Roi de France, roi d'Italie, empereur d'un immense empire, Charlemagne (Carolus Magnus), grâce à un talent militaire exceptionnel, à un sens
aigu de l'histoire, à une grande passion pour Part, à un amour profond pour ses peuples, est considéré, à juste titre d'ailleurs, comme un des pères de l'Europe.
Petit-fils de Charles Martel (v.688-741), fils de Pépin le Bref (v.714-751/768), roi des Francs à 21 ans, il s'impose très rapidement comme un grand guerrier. Roi chrétien, il se veut un farouche
défenseur de la foi tant sur les champs de bataille que dans les débats théologiques. Autoritaire et consciencieux, il n'entend gouverner que par lui-même, selon ses principes. Homme d'esprit, il
stimule la création d'écoles, fait appel aux meilleurs conseillers de son temps, locaux ou étrangers, fait adopter récriture Caroline, multiplie les initiatives artistiques dans tous les
domaines.
Homme extrêmement complexe, adulé ou détesté, il a tellement impressionné ses contemporains qu'encore vivant il était déjà entré dans la légende, légende qui a traversé les siècles et qui
s'impose encore à nous.
48 pages, 22 x 29, relié cartonné, couleurs
texte de Renald Secher, illustrations de Ray Saint-Yves
L'histoire de France est ancienne, riche, complexe et déborde largement de ses limites géographiques pour s'inscrire dans l'histoire de
l'Europe et du monde.
Ce premier tome, qui retrace l'histoire de ce qui deviendra la France, des origines aux Gaulois, fait revivre la diversité des peuples et des cultures de la Préhistoire, des chasseurs aux
agriculteurs, des constructeurs de mégalithes aux artisans du bronze, des cultures locales aux envahisseurs celtes qui développent en Gaule une civilisation brillante.
De nombreux ouvrages ont été écrits sur la France. Cette série ambitionne de mettre à la portée de tous une histoire attractive, rigoureusement authentique qui se réfère aux travaux les plus
récents.
Le deuxième tome, débute par l'arrivée de Jules César en Gaule et la plus grande guerre de l’histoire de ce qui sera la France. La Gaule,
vaincue, est alors occupée par les Romains et voit se développer une civilisation gallo-romaine aux monuments impressionnants tandis que la culture gauloise persiste.
La « pax romana », qui en résulte, s'installe durablement, les guerres se déplaçant vers les frontières d'un empire à son apogée.
De nombreux ouvrages ont été écrits sur la France. Cette série ambitionne de mettre à la portée de tous une histoire attractive, rigoureusement authentique qui se réfère aux travaux les plus
récents.
48 pages, 22 x 29, relié cartonné, couleurs
texte de Renald Secher, illustrations de René Le Honzec
René Bazin
« Que c’est bon d’être jeunes et de galoper dans la campagne libre, quand les vieux eux-mêmes sont réjouis, et qu’il n’y a
point de si étroite fenêtre par où n’entre une feuille de rose ! »
Voici onze histoires enchantées, anecdotes gracieuses, édifiantes ou espiègles, souvenirs de jeunesse contés par le chantre angevin des âmes et des paysages, l’académicien français
René Bazin.
Elles constituent l’heureux préambule des Contes merveilleux réédités par Via Romana en 2008, tous deux parus initialement en 1897 sous le titre Contes de Bonne
Perrette.
Sommaire : Le peuplier ; Diane chasseresse ; La grande Honorine ; Le château de Sombrehoux ; Deux anciens ; Bonne Perrette ; Le petit chantre ; L’ouverture de « Sémiramis » ; La neuvaine ; Le rat ; La corneille à bec rouge.
Juriste et homme de lettres, René Bazin est né à Angers en 1853. Journaliste au Figaro, au Journal des débats et à L’Écho de Paris, il est l'auteur de nombreux romans parmi lesquels La Terre qui meurt (1899), Les Oberlé (1901), Le blé qui lève (1907) et Magnificat (1931).Ses biographies de Charles de Foucauld et saint Pie X demeurent des références d'hagiographie. Élu à l'Académie française en 1903, il meurt en pleine gloire littéraire le 19 juillet 1932, père d'une famille de huit enfants.
En 1904, René Bazin publia chez Calmann-Lévy Les Contes de Bonne Perrette. Ce livre comportait deux parties:
Souvenirs d'enfant et Contes de Bonne Perrette. Les éditions Via Romana ont dissocié les deux parties pour les publier successivement : la seconde sous le titre de Contes
merveilleux en 2008 (Bull. février 2009), et la première que voici. [...] Voici donc ces souvenirs, avec, au beau milieu, « Bonne Perrette », qui était la servante au grand cœur des
enfants Bazin, et « Le petit chantre » qui a fait la (très modeste) fortune de sa famille en disant : « Merci, Monsieur. » Pour le reste, des souvenirs d'aventures d'enfants étonnamment libres
dans une campagne (existe-t-elle encore ?) d'entre Anjou et Vendée, qui chassaient à la pipée, abattaient un peuplier pour traverser une rivière, quittes à aller faire amende honorable auprès de
la châtelaine voisine. Car dans leur famille de notables, il y avait le côté château, avec visites protocolaires, et le côté chaumière, avec la matoiserie du fermier. La langue est exquise :
Anatole France pour l'urbanité (je pense au Petit Pierre), La Varende pour la saveur terrienne. Et après tout du Maupassant pour le réalisme de « La grande Honorine », du « Rat », de « La
Corneille à bec rouge ». Mais La Varende l'emporte avec « La neuvaine » et « Le château de Sombrehoux », à quoi va ma préférence. S'il y a quelque chose à sauver de René Bazin, ce sont ces
souvenirs et ces contes.
Bernard Plessy
René Bazin
Peintre des âmes et des paysages, René Bazin confie quelques-uns de ces récits qu'on lui contait, enfant, au coin du feu à l'heure
ou les ombres s'allongent.
Ces anecdotes angevines dont la grâce et le style ont enchanté des générations de lecteurs mêlent histoire locale, tradition orale et merveilleux chrétien.
Reflets d'un monde disparu, leur noblesse s'inspire des idéaux, des joies et des peines d'une vie sociale citadine ou paysanne devenue étrangère aux déracinements de la vie
moderne.
Un hymne aux forces de l’Esprit.
Sommaire : Le moulin qui ne tourne plus ; La jument bleue ; Le pois fleuri ; Les chardonnerets de Galilée ; Les deux chagrins ; Le brin de lavande ; La boîte aux lettres ; La réponse du vent ; Le grenadier de la belle neuvième ; Souvenir d’artiste ; La veuve du loup ; Le quatrième pauvre ; Celui qui menait la rivière ; Le retour.
Voici un recueil de contes qu’il faut lire comme il a été reçu par l’auteur : à haute voix, au coin du feu, pendant des
vacances.
Le monde qu’il décrit (mœurs chrétiennes imprégnées de merveilleux et de mystère) a tant disparu que sa lecture requiert, sous peine de laisser la jeune génération indifférente, une
mise en scène : celle qui convient naturellement au genre du conte : la transmission orale.
Chaque récit comprend une petite dizaine de pages, le style en est suranné et fort joli, enfants, adolescents difficiles et adultes se laisseront charmer et porter par la morale
naturelle contenue en chaque épisode. L’effort en vaut la peine : notre patrimoine mérite bien d’être conservé !
À partir de 11 ans.
Marie Darnac
Jean Madiran
L’internet, les subventions et la publicité allouée à la presse écrite depuis Émile de Girardin ont-ils pour effet de tuer la liberté d’écrire, rendant caduque le support papier traditionnel ?
Fondateur de la revue catholique Itinéraires en 1956 et du quotidien Présent en 1982, Jean Madiran détaille les maux qui affectent la presse, déplorant la disparition de la liberté de pensée inhérente à l’expression de l’information. Les remèdes sont pourtant de la responsabilité du lecteur autant que de celle de nos régimes successifs…
Depuis la fondation de la revue Itinéraires en 1956, Jean Madiran s’attache à défendre le magistère romain le plus traditionnel. Ses ripostes aux dérives liturgiques exégétiques et catéchétiques de l’après-concile en ont fait l’un des témoins les plus éminents et les plus lus de la vie de l’Église au XXe siècle.
Jean Madiran est un vieux routier de la presse nonconformiste. L’épuration des années 1944-1945 venait à peine de s’achever qu’il
participait à la création de Rivarol. En 1956, il lance la revue Itinéraires, fer de lance de l’opposition catholique au communisme en France – cette revue eut « les
honneurs » d’une condamnation par l’épiscopat français pour avoir osé dire que ses lecteurs et chroniqueurs comprendraient les décisions du concile Vatican II en conformité avec la
Tradition !
Enfin, en 1981, il lance le quotidien Présent qui, depuis ce jour, est le seul quotidien de l’opposition nationale. Et qui, pour cela, a lui aussi les honneurs du régime
« abracadabrantesque » de la presse en France. Il existe, par exemple, dans notre pays une aide gouvernementale pour les quotidiens à faibles ressources publicitaires. Il n’est point
besoin d’être devin pour savoir que c’est le cas de Présent. Eh bien ! Avec l’arbitraire qui caractérise le régime français de la presse, Présent n’a pas droit à cette
subvention… quand naturellement L’Humanité (aux ressources publicitaires substantiellement plus importantes) y a droit !
Bref, Jean Madiran est un excellent connaisseur de la presse. Et lorsqu’il publie un petit ouvrage sur La maladie de la presse écrite, cela vaut la peine de l’entendre.
L’auteur part de cette déclaration récente et impressionnante de Jean-François Kahn, le « patron » de Marianne : « Si nous étions dans une économie de
marché, il n’y aurait plus de quotidiens. » Pourquoi ? Tout simplement, parce que la vente au numéro et la vente par abonnement sont, ensemble, très loin de couvrir le prix de revient
d’un quotidien.
Conséquence : la presse écrite est de plus en plus étroitement dépendante, au plan économique, de la publicité. Madiran cite ce chiffre effarant : 80 % des recettes du
Figaro proviennent de la publicité ! Mais, on peut faire mieux encore : avec les quotidiens gratuits, 100 % des recettes viennent de la publicité ! Ce système inventé
par Émile de Girardin pour diminuer le prix de vente de ses journaux et donc augmenter son lectorat se retourne désormais contre la presse. En effet, la publicité a maintenant ses exigences – y
compris des exigences éditoriales.Ces exigences sont très simples ; elles tiennent en une phrase : nous sommes passés d’une liberté d’opinion à un droit à l’information. Bien sûr, si
l’on n’y prend pas garde, la chose peut passer inaperçue. Elle peut même être applaudie. Qui serait contre le « droit à l’information » ? Le problème, c’est qu’il n’existe pas
d’information sans informateur, ni informé. Et que, par conséquent, il n’existe pas de fait brut. Il faut au minimum que l’informateur choisisse de traiter de ce fait-ci, plutôt que de cet autre.
Autrement dit, tous les journaux de la « grande presse », qui se gargarisent d’être des journaux d’information – laissant aux « ploucs » comme nous le soin peu recommandable
d’être une presse d’opinion – sont en réalité autant que nous une presse d’opinion. La différence, c’est qu’ils ne l’assument pas, qu’ils le cachent et donc qu’ils mentent à leurs lecteurs.
Pour notre part, aux 4 Vérités, nous sommes fiers d’être une presse d’opinion. Nous confessons sans honte que nous ne parlons pas « objectivement ». Nous essayons
d’écouter nos adversaires et de comprendre ce qu’ils disent, mais nous ne cessons pas pour autant de les tenir pour des adversaires.
La presse française contemporaine a perdu le goût de la controverse. Mais, cette controverse est nécessaire à la vie des idées. Et d’ailleurs, on voit dans quel état l’atonie de la
« grande presse » laisse la vie des idées en France. Tout le débat culturel se résume à des querelles artificielles entre « penseurs » télégéniques. Trop occupés à gérer leurs
relations presse, ces géniaux penseurs n’ont plus le temps de réfléchir…
Oui, il faut savoir que la presse française est malade ; et savoir pourquoi. Alors, nous pourrons proposer une reconquête efficace. Et d’abord avec une presse qui accepte d’être
une presse d’opinion. Qui reconnaît avoir une grille d’analyse (à droite toute pour nous, soit dit en passant !…) et qui ne prétend pas seulement « informer » ses lecteurs, mais
bien participer au débat public. Quand nous aurons à nouveau compris que le débat n’est pas le mal absolu, alors la vie intellectuelle renaîtra en France. Le plus tôt sera le mieux !
Guillaume de Thieulloy
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