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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 07:55

La charia « la voie » est un ensemble de règles de conduites applicable aux musulmans. Le terme utilisé en arabe dans le contexte religieux signifie : « chemin pour respecter la Loi [de Dieu] ». Il est d’usage de désigner en Occident la charia par le terme de loi islamique. Dans un sens plus large, la charia désigne aussi la religion musulmane englobant trois dimensions et nommée al-shariʿa al-tsalatsah (« les trois charia »), ie la soumission (islam), la foi (iman) et faire ce qui est beau (ihsan).
La charia codifie à la fois les aspects publics et privés de la vie d’un musulman, ainsi que les interactions entre les croyants. Les musulmans considèrent cet ensemble de normes comme l’émanation de la volonté de Dieu (Sharʿ). Il est généralement admis que le niveau, l’intensité et l’étendue du pouvoir normatif de la charia varient considérablement sur les plans historiques et géographiques.
Les pays dont la législation s’inspire plus ou moins fortement de la charia sont les suivants : l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis le Qatar, Oman, l’Iran, le Pakistan, l’Afghanistan, l’Algérie, l’Égypte. De plus, la charia a été introduite dans la législation de certains pays au cours du XXe siècle : le Soudan, le Nigéria (quelques états du nord) et la Somalie.Tous ces pays sont à forte intolérance religieuse et à violence notoire pour les "infidèles".

La charia étant définie en Islam comme une loi divine, le premier problème qui s’est posé à la communauté musulmane, qui avait accepté de se soumettre à celle-ci, a été de connaitre et d’expliquer la charia.

De quand date-t-elle ?

Dans la période qui suit immédiatement la vie de Mahomet, il existait deux sources « données » pour connaitre la charia, le Coran et la sunna du prophète Mahomet .

 

Voyons l'application, par exemple:

 

Lapidation:

« Les pierres utilisées pour infliger la mort par lapidation ne devront pas être grosses au point que le condamné meure après en avoir reçu une ou deux. Elles ne devront pas non plus être si petites qu’on ne puisse leur donner le nom de pierre. La taille moyenne est choisie généralement afin de faire expier la faute par la souffrance ».

 

Amputation:

« Tranchez les mains du voleur et de la voleuse: ce sera une rétribution pour ce qu’ils ont commis et un châtiment d’Allah. Allah est Puissant et Juste.»  Surat 5.38

 

L’adultère est punissable par la flagellation publique:
« Frappez la débauchée et le débauché de cent coups de fouet chacun. N’usez d’aucune indulgence envers eux afin de respecter la Religion d’Allah; – si vous croyez en Allah et au Jour dernier – un groupe de croyants sera témoin de leur châtiment. » Surate 24:2
 
Polygamie:

La charia autorise la polygamie à condition qu’il soit capable de garantir l’équité entre les co-épouses. : « Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, » (Sourate 4/Verset 3).

 

L'esclavage:

 des femmes et l’esclavage tout court le verset coranique (4:24) permet d’ailleurs aux hommes d’avoir des relations sexuelles avec les femmes ecslaves et d’autres versets autorisent de fait  la réduction en esclavage de quiconque n’est pas musulman .) »

 

  ETC.......

 

Libye : la législation du pays sera fondée sur la charia (Abdeljalil)

 

Le président du Conseil national de transition (CNT) Moustapha Abdeljalil a répété dimanche à Benghazi, où la "libération" de la Libye a été proclamée, que la législation du pays serait fondée sur la charia (loi islamique).

"En tant que pays islamique nous avons adopté la charia comme loi essentielle et toute loi qui violerait la charia est légalement nulle et non avenue", a indiqué M. Abdeljalil devant des dizaines de milliers de personnes réunies pour une cérémonie de proclamation de la "libération" du pays. "Par exemple, la loi sur le divorce et le mariage (...) cette loi est contraire à la charia et elle n'est plus en vigueur", a indiqué M. Abdeljalil.

A la mi-septembre le chef des autorités de transition avait déjà affirmé que l'islam serait la principale source de législation dans la nouvelle Libye et rejeté toute "idéologie extrémiste".

Il a également annoncé l'ouverture de banques islamiques en Libye qui, conformément à la loi islamique, interdisent de toucher des intérêts.

Il a par ailleurs demandé que les Libyens cessent de marquer leur joie par des tirs en l'air soulignant que "remercier Dieu ne veut pas dire tirer. C'est interdit par la charia car cela peut blesser des civils". "Cette révolution a commencé de manière pacifique pour demander un minimum de droits, mais on lui a répondu par la violence", a-t-il lancé, appelant "chacun à extraire la haine de son cœur (...) pour reconstruire la Libye".

"Il y a des biens qui ont été pris par la force, j'appelle tous les Libyens à observer la loi et à ne rien prendre par la force", a-t-il poursuivi. "Vous devez rejeter la sédition", a-t-il encore dit.

"Vous devez vous montrer confiants, patients, et prêts à accorder le pardon. L'avenir, avec l'aide de Dieu, sera prospère", a-t-il ajouté.

Il a également adressé un message aux contestataires dans d'autres pays arabes. "J'espère que les peuples syriens et yéménites pourront obtenir ce à quoi ils aspirent et gagner", a-t-il indiqué.

 

Quelle belle victoire,grâce à BHL et toute la clique,la charia va s'appliquer partout.

Lire:DIEU et les hommes dans le coran - Bernard Antony

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 08:33
Le vrai visage des Borgia.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Canal+ diffuse une série à grand spectacle sur les Borgia. Malheureusement, on est loin de l'histoire réelle.


Sur Canal+, l'événement de la rentrée, ce sont « Les Borgia ». Cette série de douze épisodes de 52 minutes, coproduction européenne dotée d'un budget de 25 millions d'euros, est diffusée à partir du 10 octobre. Dans les journaux, la publicité représente un prélat grimpé sur l'autel d'une église, une cascade de calices, ciboires et autres objets en or s'étalant à ses pieds. Avec ce slogan : «Borgia: n'ayez pas foi en eux.»

A Rome, en 1492, alors que le pape Innocent III agonise, le cardinal Rodrigue Borgia intrigue pour lui succéder. Une lutte sans merci s'engage avec ceux qui nourrissent la même ambition. Borgia, ne reculant devant rien, met ses enfants au service de sa soif de puissance, car ce cardinal est père... Un décor fastueux, des personnages forts et une atmosphère qui laisse libre cours à la dague, au poison et aux plaisirs des sens. Sang, sexe et pouvoir : avec un tel cocktail, la série fera de l'audience. Mais quel rapport avec l'histoire, la vraie ?

«Il semble, écrit Marcel Brion, que l'on renonce volontiers à toutes les garanties de la critique historique lorsqu'il s'agit des Borgia, comme si leur seul nom, si bien chargé d'infamie, suffisait à justifier d'avance les attaques les plus violentes et souvent les moins valables»1. Romancier, essayiste et historien de l'art, l'auteur, disparu en 1984, avait publié en 1978 un ouvrage sur les Borgia qui est aujourd'hui réédité en poche. Ivan Cloulas, un des meilleurs spécialistes de la Renaissance européenne, auteur d'une biographie de César Borgia (Tallandier, 2005), publie de son côté une synthèse sur les Borgia qui s'appuie sur l'état actuel de la recherche2. Les deux ouvrages rappellent que, s'agissant des Borgia, le mythe s'est dès l'origine substitué à la réalité : leur lecture renvoie dans la catégorie des fictions le barnum mis en scène sur Canal+.

Retracer la vie des Borgia suppose en effet de recourir aux sources authentiques et de leur faire subir un examen critique, ainsi que procèdent Brion et Cloulas, mais surtout d'éviter l'anachronisme. Du point de vue des mentalités, de l'organisation sociopolitique et même de l'institution pontificale, tout est situé et daté dans cette histoire.

Neveu et fils adoptif de Calixte III (Alphonse Borgia), Rodrigue Borgia est créé cardinal par son oncle, en 1455, alors qu'il n'a que 24 ans. En 1457, il devient chancelier de l'Eglise romaine, charge qu'il exerce sous les pontificats de Pie II, Paul II et Sixte IV. Ses mœurs doivent être jugées dans le cadre de son milieu et de son temps : dans la Rome du quattrocento, une part du haut clergé s'affranchit des règles ecclésiastiques, conciliant curieusement une grande liberté de mœurs avec l'observance des devoirs religieux. Vivant comme un grand seigneur, le cardinal Rodrigue Borgia est l'amant de Vanozza de Cataneis, qui lui donne quatre enfants : César (le futur modèle du Prince de Machiavel), Jean, Lucrèce et Joffré. D'une autre maîtresse, il aura encore deux enfants. En 1492, cette paternité ne l'empêche pas d'accéder au pontificat, à la suite d'une élection obtenue à prix d'argent mais aussi de diplomatie, armes usuelles à l'époque.

Devenu pape, Alexandre VI pourvoit sa famille. Son fils César est nommé évêque à 17 ans et cardinal l'année suivante ; Jean est doté du duché de Bénévent aux dépens des Etats pontificaux, et Lucrèce est mariée à Jean Sforza puis à Alphonse d'Este, au gré des intérêts paternels. Cette pratique du népotisme, là encore, s'explique par le contexte d'une papauté qui n'est pas sortie des séquelles du Grand Schisme d'Occident. L'Italie d'alors est une mosaïque de cités-Etats en perpétuel conflit. C'est le temps des condottieres, où les papes, souverains temporels, jouent leur jeu afin de préserver l'indépendance de l'Eglise face aux princes de la Péninsule et face aux deux grandes puissances du continent : le royaume de France et l'Empire. Afin de conforter leur pouvoir au sein des Etats pontificaux, les papes de la Renaissance traitent leurs proches comme une garde rapprochée.

Lucrèce Borgia, la fille d'Alexandre VI, a longtemps été couverte d'opprobre. Les historiens s'accordent aujourd'hui à l'exonérer des multiples crimes et méfaits qui lui ont été imputés : Marcel Brion et Ivan Cloulas font ainsi justice des accusations d'inceste avec son père ou même son frère César, légendes dont ils démontrent l'origine. Dans une biographie rééditée et remaniée, l'historienne Geneviève Chastenet réhabilite aussi cette figure féminine : «Comment concevoir qu'une femme plongée dans la fange, l'infamie et le crime, ait pu tout à coup devenir pour l'élite intellectuelle du temps un modèle de sagesse et de vertu ?»3.

Alexandre VI, stigmatisé à cause de sa vie privée scandaleuse, a régné onze ans (il est mort en 1503). Comme pape, il a néanmoins laissé un bilan positif : politique habile, administrateur prudent et mécène généreux, il a renforcé les missions, combattu l'hérésie, encouragé les théologiens et soutenu les écoles spirituelles alors naissantes.

En 1517, les dérives romaines conduiront Martin Luther à déclarer la guerre à la papauté. En 1545, avec l'ouverture du concile de Trente, c'est l'Eglise elle-même, en réponse à la Réforme, qui s'attachera à remettre de l'ordre dans ses rangs, faisant émerger un nouveau clergé. En 1565, le troisième supérieur général des Jésuites sera François Borgia. Celui-ci, arrière-petit-fils d'Alexandre VI, mourra en 1572 et sera canonisé un siècle plus tard. Comme par hasard, ce Borgia-là n'aura jamais droit à un film.



Jean Sévillia
Le Figaro Magazine - 08/10/2011



1 Les Borgia, de Marcel Brion, Tallandier.
2 Les Borgia>, d'Ivan Cloulas, Pluriel.
3 Lucrèce et les Borgia, de Geneviève Chastenet.

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 07:43

Voila le nouveau visage de l'éducation nationale,de la dérive des "laïcards" de gauche,il font découvrir l'islam à leurs élèves(et à eux par la même occasion)!Des profs de l'éducation nationale sont renvoyés pour avoir parler de l'avortement à leurs élèves,d'avoir citer Charles Martel en exemple,des profs se révoltent lorsque des soeurs (chrétiennes)sont appelées pour la correction de sujet d'examen,ses profs désinforment en permanence notre jeunesse.Stop!Parents, envoyez vos enfants dans les écoles hors-contrat,sauvez vos enfants!

A la mosquée de La Roche-sur-Yon, “des collégiens s’imprègnent de l’islam”

A la mosquée de La Roche, des collégiens s’imprègnent de l’islam

L’éveil aux religions, c’est aussi s’imprégner des lieux cultuels. Venus du collège Saint-Pierre aux Essarts, des élèves en 5e, curieux et ouverts, ont posé leur regard sur la mosquée. Un échange riche a suivi avec Ali Bensaada, aumônier auprès des maisons d’arrêt. Grâce à cette visite, les collégiens auront une image de l’endroit où l’islam se vit. Une bonne manière de comprendre au mieux leur programme scolaire, s’intéressant aux débuts de l’Islam.

Ouest-France

NB : Les visites scolaires de mosquées existent aussi en Angleterre :

(Merci à Star Wolf)

 

Que n'aurait-on écrit si un prof avait emmené ses élèves, passer une journée dans un monastère?Il aurait sûrement été viré pour faute professionnelle!

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 07:34

Pour l'honneur du Christ - Le 29 oct. 2011 à 18 H 00 - Place des Pyramides - Indignés mais pas vaincus !, par l'abbé Xavier Beauvais

Accès aux communiqués archivés en 2011
L'appel de l'abbé de Cacqueray : Défendons le Christ : signons la pétition !
Campagne contre la christianophobie : nul ne peut dire qu'il ne peut rien faire

 

Communiqué de l'abbé Xavier Beauvais - Pour l'honneur du Christ
Le 29 octobre 2011 à 18 H 00 - Place des Pyramides

Indignés mais pas vaincus !

 

Le dernier trimestre de l’année 2011, se terminera dans plusieurs villes de France sur un fond d’obscénité et de blasphème au travers d’œuvres scandaleusement financées par un Etat laïc quand chacun sait que laïcité = hostilité ouverte envers tout ce qui est expression de la pensée catholique et haine de Jésus-Christ.

Pourrions-nous rester spectateurs passifs d’une œuvre destructrice et qui bafoue Celui qui nous a manifesté tant de miséricorde, Notre Seigneur Jésus-Christ ?

Comment pourrait-il se faire que Jésus-Christ soit bafoué, la religion du Christ vilipendée, moquée sans que plus aucune réaction ne surgisse ?

Notre indignation, devrait-elle se contenter de « modération à la suite du Christ » [1] comme nous y invite scandaleusement le cardinal Vingt-trois qui ose ajouter : « Il faut que nous acceptions de supporter avec le Christ, l’incompréhension, l’hostilité et la violence  des autres ».

Et pour enfoncer le clou de l’inertie et de la lâcheté  « On peut très bien exprimer sa blessure sans que cela devienne un argument de combat organisé ».

Or la doctrine catholique sur la vertu de force ne nous demande pas seulement de supporter mais aussi d’attaquer. Alors si comme l’indiquent les autorités du théâtre Garonne à Toulouse « c’est au public de faire son opinion » qu’elles comptent alors sur ce public. Et ce public catholique c’est vous catholiques.

Ces pièces de théâtre qui insultent Notre Seigneur Jésus-Christ ne nous autorisent pas au mutisme. Il serait gravement coupable puisqu’il attenterait à la confession de la foi catholique.

Nous ne pouvons pas être complices de ceux qui par horreur de toute intransigeance se déclarent modérés par principe, au goût plus que modéré pour la vérité et à la haine très médiocre de l’erreur.

Certains se croient vertueux en étant modérés, mais là, demain fin octobre, début novembre, début décembre, lors de ces représentations, la modération ne sera de notre part, en fin de compte, qu’une lamentable médiocrité.

« Médiocrité, écrivait le Père Garrigou Lagrange, qui apparaît comme un savant mélange de vrai et de faux et comme une science du bien et du mal. Ici, le médiocre prétend réaliser ce que Dieu n’a jamais pu faire. Il veut, dit-il tout harmoniser, et il s’apprête à tout confondre, ce qui sera tout embrouiller et détruire ».

Ceux qui appellent ainsi à la modération, « n’augmentent leur mérite qu’en effaçant leur relief. Ce n’est pas le courage qui leur manque mais l’énergie. Ils perdent la faculté d’intervenir dans ce qui est de leur devoir et ils témoignent d’une force d’âme admirable pour supporter blasphèmes et irrespect qu’il dépendait d’eux de prévenir ».

En lisant les propos du cardinal Vingt-trois appelant à la modération, on ne peut s’empêcher de retranscrire ces propos si pleins de bon sens qu’Abel Bonnard écrivait dans « Les Modérés » :

« Si les modérés souhaitent se réconcilier avec leurs adversaires, c’est sans doute parce qu’ils ont peur de se battre et que leur naïve duplicité leur murmure que pour désarmer un rival qu’on redoute, le mieux est de l’embrasser ».

Poursuivant sa description très réaliste des modérés, il écrit encore :

« Ils sont aussi opiniâtres dans leurs sentiments qu’incertains dans leurs opinion et débiles dans leurs volonté […] L’esprit qui survit en eux est condamné à être vaincu parce qu’il n’a pas eu l’audace de se connaître […] Les modérés paraissent comme une troupe d’indécis, leurs têtes tournant au vent des discours comme les girouettes des cheminées qui cherchent à quel souffle obéir ».

A ceux qui nous parlent de modération pour cacher leur faiblesse et leur médiocrité, de Bonald  répondait :

« La vérité leur apparaît un excès comme l’erreur. Trop sages pour s’arrêter à celle-ci, trop faibles pour s’élever à celle-là, ils restent au milieu (à mi-chemin dirions-nous) et donnent à leur faiblesse le nom de modération et d’impartialité, oubliant que s’il faut être impartial avec les hommes, on ne peut, en morale, rester indifférents entre les opinions ».

Alors encore moins pourriez-vous rester indifférents quand Notre Seigneur Jésus-Christ est attaqué, blasphémé.

Mais laissons saint Jean Chrysostome répondre au cardinal « la patience à supporter les offenses qui s’adressent à nous, c’est de la vertu ; mais rester insensible à celles qui s’adressent à Dieu, c’est le comble de l’impiété ».

Alors, cher  amis, que le comble de l’impiété n’envahisse pas nos cœurs.

Ce n’est plus à Jérusalem qu’il faut aller pour défendre le tombeau du Christ, c’est à Paris, le samedi 29 octobre à 18 H 00, place des Pyramides, qu’il faudra être tous présents pour l’honneur de Jésus-Christ.

Dieu le veult !

Le temps n’est pas venu de crier : « du pain et des jeux » alors que les barbares sont à nos portes.

Abbé Xavier Beauvais

 

[1] Réponse du cardinal Vingt-trois à la journaliste Clémence Houdaille.

 

Plainte de la ville de Paris et du Théâtre de la Ville contre Civitas

Odieux :

"La ville de Paris et le Théâtre de la Ville ont décidé de déposer conjointement plainte contre les personnes ayant perturbé la pièce de théâtre de Romeo Castellucci, "Sur le concept du visage du fils de Dieu", présentée depuis jeudi au Théâtre de la Ville à Paris. Des membres de l'association fondamentaliste chrétienne InstitutCivitas, qui s'était déjà attaquée en avril à des photographies de l'artiste américain Andres Serrano à Avignon, dont le fameux Immersion Piss Christ, ont interrompu la représentation jeudi soir. "La ville de Paris et le Théâtre de la Ville ont décidé de déposer conjointement plainte contre les personnes s'étant rendues responsables d'actes de dégradation du domaine public et d'atteinte à la liberté de création et d'expression artistique" a annoncé la mairie de Paris dans un communiqué samedi (...)

Le ministre de la culture Frédéric Mitterrand a également dénoncé "ces perturbations(qui) portent atteinte à un principe fondamental de liberté d'expression protégé par le droit français". Le ministère a souligné que la justice avait débouté une association - l'Alliance contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne (Agrif) - qui demandait l'annulation du spectacle".

Lahire

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 17:43

                                                                       Sarko et Cie. La République des copains

                                                                                                     prix:19,00 euros

Présentation de l'éditeur
Les précédents présidents de la Ve République, François Mitterrand et Jacques Chirac, ne laissent pas le souvenir d'un République irréprochable, mais ils défendaient une certaine idée de la France. Nicolas Sarkozy, en revanche, ne semble pas avoir eu semblable préoccupation, estime Ian Hamel à l'issue de son enquête, qui retrace un parcours très « personnel »...
Au service des puissants, ami des riches et des « people », Nicolas Sarkozy fréquente assidûment un gestionnaire de fortune à Genève. Élu à Neuilly, il trahit ses amis : Florence d'Harcourt, Charles Pasqua, Jacques Chirac.
Comment Nicolas Sarkozy est-il devenu l'avocat d'affaires de la France des riches, celle des Bolloré, Dassault, Bouygues ou Pinault ? Ian Hamel revient sur les scandales qui ont éclaboussé le mandat de Sarkozy, de l'affaire Bettencourt à l'affaire Wildenstein, en passant par l'EPAD, Port-Conakry, l'affaire Tapie et l'affaire Clavier, les vacances tunisiennes de Michèle Alliot-Marie...
Biographie de l'auteur
Journaliste d'investigation, Ian Hamel collabore au Point. Spécialiste des services secrets et des paradis fiscaux, il est l'auteur de L'Enigme Oussama Ben Laden (Fayot, 2008), Et si la Suisse ne servait plus à rien ? (Larousse, 2010) et de Xavier Bertrand, les coulisses d'une ambition (L'Archipel, 2010).
LIBRAIRIE DE NEUILLY-PLAISANCE
15,AVENUE FOCH
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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 17:29

Charles Martel vu Tour.tv,comment l'escroquerie intellectuel fonctionne?Le vocabulaire employé est intéressant,"groupuscule","extrème-droite",les "maures".....sans commentaire,c'est nul!

A comparer avec la série d’Albert Barillé “Il était une fois l’Homme“, diffusée sur FR3 en 1978

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 15:54

                                           ma première histoire de france

                                                            prix:22,50 EUROS        disponinle

L'histoire de France est résumée en 32 grands tableaux. Ils mettent en scène soit un grand personnage dans son environnement, comme Vercingétorix, Clovis, Jeanne d'Arc, Louis XIV, le général de Gaulle, soit une grande illustration de la vie de la période décrite. Le livre démarre par la Préhistoire et se termine par la Libération de Paris en 1945. Commentaire : L'illustrateur, connu pour les albums de Caroline, signe un ouvrage ambitieux : enseigner ce que nous savons de chaque époque en un seul dessin et un court résumé. Les détails des tenues, des expressions des visages et des objets ou mises en situation de la vie quotidienne, tout est travaillé avec minutie pour permettre d'apprendre par l'image. De plus, le vocabulaire est particulièrement fouillé par son effort de concision. L'effet global est très réaliste. Telle une mise en bouche, ce bel album constitue une première approche de qualité de l'Histoire de France.
Age: Dès 7 / 8 ans

 

LIBRAIRIE DE NEUILLY-PLAISANCE

15,AVENUE FOCH

 

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 15:03

lu sur le site "proliturgia.org" cet article fort intéressant,pour les 50 ans de Vatican II:

 

50 ANS APRES L’OUVERTURE DE VATICAN II :
L’APPLICATION DE LA CONSTITUTION
SACROSANCTUM CONCILIUM
DANS NOS PAROISSES.

En 2012, l’Eglise fêtera les 50 ans de l’ouverture du concile Vatican II.
A cette occasion, les fidèles seront invités, en beaucoup d’endroits, à participer à des colloques, à des conférences, à des rencontres visant à établir un bilan de ce Concile oecuménique qui a marqué le XXe siècle et dont les papes ont rappelé qu’il était une boussole pour l’Eglise.
Mais une question préalable à tout bilan mérite d’être posée : les fidèles ont-ils à leur disposition les connaissances qui leur permettent de juger si ce que les conférenciers invités à prendre la parole leur diront à propos de la portée de Vatican II est exact ou non ?
Pour répondre à cette interrogation, il faut se souvenir que Vatican II, ce sont 4 Constitutions, 3 Déclarations et 9 Décrets : autant de documents qui pour être correctement compris demandent un certain nombre de connaissances théologiques et historiques que n’ont pas tous les fidèles. En outre, la plupart de ces documents s’adressent plus aux pasteurs - c’est-à-dire aux évêques et aux prêtres - qu’aux laïcs. On peut considérer que ce sont, pour eux, des « outils de travail ».
En fait, le seul document conciliaire qui peut facilement parler à tous les fidèles est la Constitution
Sacrosanctum Concilium : dans la mesure où il concerne la liturgie, laquelle est le bien commun de tous les baptisés, il parle directement à tous les fidèles de l’Eglise. De plus, il s’agit d’un texte relativement aisé à lire car, après une assez brève introduction rappelant le sens et le rôle capital de la liturgie dans la vie de l’Eglise, il donne les grandes lignes de la restauration de la liturgie dite « romaine », c’est-à-dire de la liturgie (Messe, Offices) dont la structure générale à ses racines dans la prière officielle de l’Eglise telle qu’elle s’était organisée à Rome au cours des premiers siècles.
Sacrosanctum Concilium est donc un document à la portée de tous : tous les fidèles devraient en connaître les grandes lignes.
Alors, au lieu d’essayer de faire un « bilan de Vatican II », sujet bien trop complexe et trop vaste pour être présenté au commun des fidèles, n’est pas plus bénéfique de s’arrêter à la « réforme liturgique » qui a été voulue par le Concile et de poser une question toute simple : les célébrations liturgiques, telles qu’elles sont généralement mises en oeuvre dans les paroisses, correspondent-elles à ce que la Constitution
Sacrosanctum Concilium a souhaité réaliser ?

Pour répondre à cette question, on peut regarder vers deux directions.
La première nous permettra de voir si l’aménagement des églises correspond à ce que
Sacrosanctum Concilium a demandé de faire. La seconde direction permettra de voir si les messes paroissiales sont vraiment célébrées dans le respect des grandes lignes de la Constitution et qui ont abouti à la publication du Missel romain actuel.
Entrons dans une église paroissiale, n’importe où, en France.
On y trouve, à quelques très rares exceptions près, deux éléments caractéristiques de l’aménagement post-conciliaire des sanctuaires : l’autel « face au peuple » placé généralement assez en avant du chœur, et la disparition des barrières (ou bancs de communion) qui délimitaient autrefois l’espace sacré où se déploie la liturgie.
A ces deux caractéristiques s’en ajoutent d’autres qui offrent d’infinies variabilités en fonction des endroits. Ce sont : une certaine disparité du mobilier (autel, chaises, sièges, bancs, pupitres...), la multiplication des micros (souvent très visibles comme s’il s’agissait d’un élément essentiel de la liturgie), une plus ou moins grande déficience de l’esthétique qui s’ajoute à une absence de symétrie (on pense ici à cette mode consistant à placer quelques bougies sur un coin de l’autel et un bouquet de fleurs sur le coin opposé), une accumulation d’éléments totalement étrangers à la liturgie comme par exemple des panneaux, des affiches, des banderoles, des slogans, des sigles... etc.

jpg_Messe-Clery-2


Si l’on étudie la Constitution Sacrosanctum Concilium, on constate qu’aucun de ces éléments et aménagements auxquels les fidèles semblent s’être habitués à force de les voir dans toutes les églises paroissiales, ne répondent à ce que le Concile a demandé.
Le Concile, en effet, n’a parlé ni de la nécessité ou de l’obligation de célébrer l’Eucharistie sur des « autels face au peuple » de telle sorte que tout ce que fait le célébrant puisse être vu des fidèles, ni de la nécessité de supprimer ce qui matérialisait une claire distinction de l’espace sacré dans lequel se déroulent les rites.
Le Concile n’a jamais appelé à considérer l’esthétique de la liturgie (qui se base sur l’aménagement des sanctuaires, sur les attitudes des ministres de l’autel, sur le port de vêtements liturgiques spécifiques, sur les paroles dites ou chantées... etc.) comme secondaire, comme s’il ne s’agissait que d’un détail sans incidence pastorale.
Tout au contraire, la Constitution
Sacrosanctum Concilium a rappelé :
- que nos liturgies terrestres devaient refléter la liturgie céleste célébrée à la gloire de Dieu par les anges et les saints auxquels nous sommes associés dès ici-bas (cf. n°8);
- que tout ce qui est utilisé dans la liturgie doit contribuer de façon digne et belle à donner de l’éclat au culte rendu à Dieu (cf. n°122) et qu’il faut en conséquence écarter de la maison de Dieu tout ce qui est médiocre ou qui blesse le sens religieux des fidèles (cf. 124).
Pour ce qui concerne la disposition des autels, le Concile ne dit rien ; cette question viendra ultérieurement et sera traitée par la Commission (Consilium) chargée de veiller à la bonne application des orientations conciliaires. Cette Commission précisera simplement que l’autel doit - si possible - être séparé (« décollé ») du mur pour qu’on puisse en faire facilement le tour et, éventuellement, célébrer « face au peuple ».

Il faut donc bien reconnaître que l’aménagement des églises de France, tel qu’il apparaît 50 ans après l’ouverture de Vatican II, témoigne d’une certaine méconnaissance des enseignements de la Constitution sur la liturgie, ou bien d’une réception défaillante des instructions données par les pères conciliaires réunis autour du Bx Jean XXIII d’abord, de Paul VI ensuite.
Cette méconnaissance des enseignements conciliaires apparaît davantage encore lorsqu’on observe la façon dont la liturgie elle-même est généralement mise en œuvre.
Quand on sait que le Missel romain restauré à la suite de Vatican II donne des règles qui, pour garantir une célébration correcte de la liturgie eucharistique, ne sont ni optionnelles ni adaptables (comme l’a encore rappelé le Cardinal Piacenza dans la Lettre qu’il a adressée aux Recteurs de sanctuaires le 15 août 2011), on ne comprend pas qu’il puisse y avoir aujourd’hui autant de façons différentes - parfois même antinomiques - de célébrer la Messe. On ne s’explique pas comment il peut se faire qu’il y ait tant de variations liturgiques d’une célébration eucharistique à l’autre, en fonction du prêtre, de la paroisse, de l’heure, de l’assemblée... Un même Missel ne devrait-il pas « produire » une liturgie qui soit invariable d’une paroisse à l’autre, d’une Messe à l’autre ?
La réponse à cette question se trouve encore dans la Constitution
Sacrosanctum Concilium. Au n°22, on lit que « le droit de régler l’organisation de la liturgie dépend uniquement de l’autorité de l’Eglise (...) C’est pourquoi absolument personne d’autre, même prêtre, ne peut, de son propre chef, ajouter, enlever ou changer quoi que ce soit dans la liturgie. »
Ce point, qui touche directement à l’unité de la foi et vise à éviter que la liturgie ne se transforme en une simple célébration collective de « bons sentiments chrétiens », est tellement important, que l’Eglise a cru utile de le rappeler à tous les fidèles, mais plus spécialement aux prêtres. Ainsi lit-on au n°24 de la Présentation Générale du Missel Romain, que « [Le prêtre célébrant] se souviendra qu’il est le serviteur de la liturgie et qu’il ne peut de son propre chef ajouter, enlever ou changer quoi que ce soit dans la célébration de la Messe. »

L’existence de multiples « formes » de Messes, lesquelles « formes » sont à l’initiative soit du célébrant soit de groupes de fidèles, montre ici encore que le Concile a été mal compris, mal reçu. Pourtant, l’obligation de respecter les règles liturgiques garantissant partout la similitude entre les différentes célébrations de l’Eucharistie a été souvent rappelée. Quelques exemples :
- le pape Paul VI en s’adressant au « Consilium » pour la liturgie, le 19 avril 1967, relève que le fait de donner des formes arbitraires à la liturgie est en total désaccord avec les normes en vigueur dans l’Eglise et conduit à déconcerter les fidèles ou à semer le trouble dans les communautés paroissiales;
- le Bx Jean-Paul II, dans la Lettre
Dominicae Cenae qu’il envoie en 1980 aux évêques du monde entier à l’occasion du Jeudi saint, souligne que « le prêtre, comme ministre, comme célébrant, comme étant celui qui préside l'assemblée eucharistique des fidèles, doit avoir un sens particulier du bien commun de l'Eglise, qu'il représente par son ministère, mais auquel il doit être aussi subordonné selon une discipline correcte de la foi. Il ne peut pas se considérer comme un « propriétaire », qui dispose librement du texte liturgique et du rite sacré comme de son bien propre, en allant jusqu'à lui donner un style personnel et arbitraire. Cela peut parfois sembler plus efficace, cela peut aussi mieux correspondre à une piété subjective, mais objectivement c’est toujours trahir l’union qui doit trouver son expression surtout dans le sacrement de l’unité. Tout prêtre qui offre le Saint Sacrifice doit se rappeler que, pendant ce sacrifice, ce n'est pas lui seulement avec sa communauté qui prie, mais c’est toute l’Eglise qui prie, exprimant ainsi, notamment en utilisant le texte liturgique approuvé, son unité spirituelle dans ce sacrement. Si quelqu’un voulait appeler une telle position « uniformisme », cela prouverait seulement l’ignorance des exigences objectives de l’unité authentique, et ce serait un symptôme d’individualisme dangereux. »
Et Jean-Paul II d’ajouter : « La subordination du ministre, du célébrant, au «
Mysterium » qui lui a été confié par l’Eglise pour le bien de tout le peuple de Dieu, doit aussi trouver son expression dans l’observation des exigences liturgiques relatives à la célébration du Saint Sacrifice. Ces exigences portent, par exemple, sur l’habit, et en particulier sur les ornements que revêt le célébrant. Il est naturel qu’il y ait eu et qu’il y ait des circonstances dans lesquelles les prescriptions n’obligent pas. Nous avons lu avec émotion, dans des livres écrits par des prêtres qui avaient été prisonniers dans des camps d’extermination, des relations de célébrations eucharistiques faites sans suivre ces règles, c’est-à-dire sans autel et sans ornements. Si, en de telles conditions, cela était une preuve d’héroïsme et devait susciter une profonde estime, dans des conditions normales toutefois, négliger les prescriptions liturgiques peut être interprété comme un manque de respect envers l’Eucharistie, éventuellement dicté par l’individualisme ou par un défaut de sens critique au sujet des opinions courantes, ou par un certain manque d’esprit de foi. » (Cf. n°12)
Dans la Lettre apostolique
Vicesimus quintus annus écrite le 4 décembre 1988 à l’occasion du 25e anniversaire de la Constitution Sacrosanctum Concilium, le Bx Jean-Paul II déplore une nouvelle fois les déviations introduites dans la liturgie : « On constate parfois des omissions ou des ajouts illicites, des rites inventés hors des normes établies, des attitudes ou des chants qui ne favorisent pas la foi ou le sens du sacré (...). On ne peut tolérer que certains prêtres s’arrogent le droit de composer des prières eucharistiques ou de remplacer les textes de l’Ecriture sainte par des textes profanes. Des initiatives de ce genre, loin d’être liées à la réforme liturgique elle-même, ou aux livres qui en sont issus, lui contreviennent directement, la défigurent et privent le peuple chrétien des richesses authentiques de la liturgie de l’Eglise. » (cf. n°13)
- le pape Benoît XVI, dans l’Exhortation post-synodale
Sacramentum Caritatis du 22 février 2007, souligne que « là où les prêtres et les responsables de la pastorale liturgique s’emploient à faire connaître les livres liturgiques et les normes liturgiques en vigueur, mettant en évidence les grandes richesses de la Présentation Générale du Missel Romain (...), la célébration eucharistique en tire profit. » Et il ajoute : « Pour un ars celebrandi correct, il est tout aussi important d’être attentif à toutes les formes de langage prévues par la liturgie : parole et chant, gestes et silences, mouvements du corps, couleurs liturgiques des vêtements. En effet, la liturgie possède de par sa nature une variété de registres de communication qui lui permettent de parvenir à intégrer tout l’être humain. La simplicité des gestes et la sobriété des signes, effectués dans l'ordre et dans les moments prévus, communiquent et impliquent plus que le caractère artificiel d’ajouts inopportuns. L’attention et l’obéissance à la structure propre du rite, tout en exprimant la reconnaissance du caractère de don de l’Eucharistie, manifestent la volonté du ministre d’accueillir, avec une docile gratitude, ce don ineffable. » (Cf. n°40)
- les évêques de France, enfin, par la voix du Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris, ont rappelé que : « la liturgie (...) n’est pas un spectacle dont on pourrait critiquer à loisir le programme et la distribution et corriger les partitions. Elle est l’expression de la foi et de la communion de l’Eglise. Elle est, en régime chrétien, l’action constitutive de l’Eglise. » (Conférence à l’Institut catholique de Paris, le 26 octobre 2009)

Les diverses formes données arbitrairement à la liturgie ont conduit à une substitution du sentiment d’appartenance à l’Eglise par un sentiment d’appartenance à une chapelle particulière.
Désormais, de nombreux fidèles demeurés pratiquants vont donc à la Messe non plus là où la célébration liturgique est incontestablement le reflet de la foi catholique, mais plutôt là où la forme de la célébration et le style du célébrant correspondent à leurs goûts ou à leurs attentes.
Or, là où la célébration de la liturgie se transforme en une cérémonie agencée selon des choix subjectifs, la foi elle-même se limite peu à peu à n’être plus qu’une collection d’impressions personnelles dont rien ne garantit qu’elles puissent être et demeurer à l’unisson de l’Evangile. On en arrive alors à n’avoir plus qu’une conception protestante de l’Eucharistie et de l’Eglise; une conception qui mène à ce que c’est la communauté locale qui devient la seule référence en matière de doctrine, autour du célébrant qu’elle se choisit. Et l’on glisse ainsi de la célébration de la foi dans le Christ mort et ressuscité vers des célébrations de type « piétiste » de simples sentiments chrétiens ou de valeurs humanitaires partagés par l’assemblée des fidèles : l’ « être ensemble », la « joie de croire », l’ « accueil de l’autre », la « compassion »... etc.

A cette habitude prise dans une majorité de paroisses d’adapter la liturgie au subjectivisme des fidèles s’ajoute la suppression du chant grégorien et la quasi disparition - en France du moins - de liturgies célébrées en latin.
Celui qui cherche aujourd’hui une messe célébrée en latin avec le Missel romain restauré à la suite de Vatican II n’en trouve pas ; et celui qui cherche sur internet une vidéo de Messe en latin ne trouve que des Messes célébrées selon la « forme extraordinaire » du rite romain, ce qui conduit à faire croire que l’usage du latin et du chant grégorien est désormais réservé à des fidèles qui refusent la liturgie restaurée à la suite du Concile.
Au n°36 de la Constitution
Sacrosanctum Concilium, il est pourtant clairement demandé que le latin soit maintenu dans la liturgie romaine et au n°116 il est dit que le chant grégorien doit avoir la première place dans les célébrations.
La question légitime que l’on peut se poser ici est celle-ci : pourquoi l’Eglise a-t-elle tenu à maintenir l’usage d’une langue qui n’est pas comprise?
Les réponses sont multiples.
Premièrement, il faut rappeler qu’avant d’être faite pour être comprise à la façon d’un discours « intellectuel » sur Dieu, la liturgie est réalisée pour être vécue en tant qu’œuvre réalisée pour Dieu. Nous l’affirmons à chaque Messe dans la prière qui précède la préface : « Prions au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Eglise... pour la gloire de Dieu (...et le salut du monde). »
Si l’on comprend cela, qui est essentiel, alors on peut aussi comprendre que le sens profond de la liturgie ne se saisit pas qu’à travers les concepts véhiculés par les mots qu’elle emploie. Elle se saisit aussi - surtout, devrait-on dire - par le fait qu’on puisse s’y engager, s’y immerger pour se sentir porté par une action qui comprend des gestes et des formules rituelles, des symboles reçus de la Tradition qui, agencés pour signifier et manifester objectivement l’intelligence de la foi, créent l’ambiance fascinante et captivante capable de conduire le fidèle au cœur du Mystère célébré.
Celui qui ignore cette caractéristique essentielle de la liturgie ne peut pas comprendre la fonction spécifique du latin puisqu’il imagine - à tort - que saisir la signification des mots utilisés dans une célébration permet de saisir automatiquement le sens de la célébration elle-même.
Quatre exemples sous forme de questions permettront de voir que comprendre ce qui est dit en liturgie n’implique pas que l’on comprenne automatiquement ce qui est célébré par la liturgie.
1. Imaginons un incroyant qui assiste à une Messe en langue courante. Il comprend tous les mots. Il a compris le mot « Agneau » et il a compris le mot « Dieu ». Mais comprendra-t-il pour autant le sens chrétien de l’expression « Agneau de Dieu » ? (La réponse à cette question est donnée au n°64 de l’Exhortation post-synodale
Sacramentum caritatis de Benoît XVI, à laquelle nous renvoyons le lecteur.)
2. Lorsqu’ils célèbrent la Messe, tous les prêtres se disent « en union avec notre pape ». C’est du français ; ils comprennent. Mais donnent-ils toujours, par leur façon de traiter la liturgie, la preuve manifeste de leur « union » avec le Successeur de Pierre ?
3. Au moment de la communion, les fidèles entendent distinctement le prêtre leur affirmer - dans leur langue maternelle - que l’hostie qu’ils reçoivent est le Corps du Christ. Pour autant, tous les fidèles qui approchent de la Table du Seigneur ont-il automatiquement conscience de l’ampleur du sacrement qu’ils reçoivent et de la démarche qu’il implique ?
4. Vous êtes en voyage au Japon au moment où se produisent un séisme et un tsunami. Vous voici en danger de mort imminente et vous cherchez un prêtre qui puisse vous donner l’absolution. En voici un... mais il ne parle que le japonais. Il comprend néanmoins ce que vous attendez de lui et vous donne l’absolution en prononçant des mots que vous ne comprenez pas. Pour autant, n’aurez-vous pas la certitude que le sacrement est opérant ?
Le Père Thomas Diradourian, prêtre du diocèse de Fréjus-Toulon et membre de la Communauté Saint-Martin où il enseigne la liturgie, a fait remarquer à juste titre que l’on n’avait jamais pu constater que le sens de la liturgie en général et de l’Eucharistie en particulier ait augmenté là où l’on avait supprimé le latin. C’est même parfois le contraire qui est advenu, comme il l’a fait remarquer Benoît XVI dans la Lettre du 7 juillet 2007 qu’il a adressée aux évêques du monde entier pour leur expliquer la portée véritable du Motu proprio
Summorum pontificum : « Aussitôt après le concile Vatican II - écrit le pape - on pouvait supposer que la demande de l’usage du Missel de 1962 [intégralement en latin] aurait été limitée à la génération plus âgée, celle qui avait grandi avec lui ; mais entre-temps il est apparu clairement que des personnes jeunes découvraient également cette forme liturgique, se sentaient attirées par elle et y trouvaient une forme de rencontre avec le mystère de la Très Sainte Eucharistie qui leur convenait particulièrement. »
Enfin, il faut voir que la suppression généralisée des célébrations en latin comporte un certain nombre de risques pour l’Eglise catholique. Parmi ceux-ci :
1. Le risque de voir se constituer des communautés identitaires limitées à une sphère linguistique particulière, qui excluent les fidèles ne maîtrisant pas le parler local ;
2. Le risque de voir émerger une mentalité conduisant à penser que la liturgie ne tient son efficacité - c’est-à-dire sa puissance sanctificatrice - que de sa capacité à être intégralement comprise par tous ;
3. Le risque de voir la liturgie se transformer en symbole politique dans des pays où coexistent différents groupes linguistiques. On songe ici à la Belgique qui a trois langues officielles, à la Suisse avec ses quatre langues, et aussi à certains pays d’Afrique ou de l’Inde où l’on compte des dizaines de groupes linguistiques et où le latin liturgique est farouchement conservé par les évêques dans la mesure où il constitue le moyen d’intégrer tous les fidèles dans des liturgies unificatrices.

On voit donc que le Concile n’a jamais demandé le remplacement systématique du latin par les langues nationales : ce qu’il a demandé, c’est de considérer que le latin n’est plus la seule langue liturgique devant obligatoirement être utilisée dans le rite romain, et de voir que désormais des langues nationales pouvaient - dans certaines conditions bien précises - être également employées.
Quant au chant grégorien, il faut voir qu’il n’est pas simplement un style musical qui plaît à certains fidèles et en agace d’autres. Il n’est pas là pour « faire beau » en servant de fond sonore ou pour plaire aux nostalgiques... Le chant grégorien participe à l’expression de la liturgie dans son état le plus achevé ; il est la liturgie « dilatée » en chant et non du chant ajouté à la liturgie ; il est une formulation lyrique du culte rendu à Dieu et, à ce titre, il ne corrompt par la liturgie qui a été à l’origine de son jaillissement mais l’exalte.
Certaines personnes farouchement opposées au chant grégorien ou qui n’en ont pas encore compris le sens profond, avancent que les mélodies grégoriennes sont difficiles à exécuter et, partant, qu’elles sont réservées à des « spécialistes » ou encore aux moines.
Une telle affirmation peut-elle servir d’argument pour éliminer le chant grégorien des célébrations liturgiques actuelles ?
La réponse nous est fournie à la fois par l’histoire et par l’expérience.
Par l’histoire d’abord : elle nous apprend que le chant grégorien est le chant « populaire » par excellence puisque c’est le peuple qui l’a retenu par cœur, sans le secours de la notation musicale, et qui l’a transmis de générations en générations comme une nourriture spirituelle à laquelle ont puisé les fidèles les plus humbles comme les plus savants, une Bernadette Soubirous aussi bien qu’un Thomas d’Aquin.
Par l’expérience ensuite : elle nous apprend que le grégorien n’est pas un chant difficile. Il est exigeant, ce qui n’est pas la même chose ! C’est un chant qui demande attention et humilité, calme et recueillement pour l’apprendre et le chanter d’une façon correcte conduisant à l’apprécier au fur et à mesure qu’on l’exécute ou quand on l’écoute.
Il y aurait beaucoup à dire sur les qualités et les vertus de ce chant, mais ce devrait être l’objet d’une autre conférence.
Toujours est-il que là non plus, la spiritualité liturgique n’a pas progressé chez les fidèles depuis qu’on l’a pratiquement supprimé des célébrations paroissiales pour le remplacer généralement par des refrains qui ne laisseront de traces ni dans l’histoire de la liturgie, ni dans la mémoire des fidèles.

Mais revenons à Vatican II et voyons ce que dit très précisément la Constitution sur la Liturgie au sujet de la place qu’il convient de réserver au chant grégorien.
Au n°116, on lit que « l’Eglise reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine ; c’est donc lui qui, dans les actions liturgiques (...) doit occuper la première place. »
Au n°117, le Concile demande que soit achevée l’édition typique de chant grégorien et que l’on procure une édition contenant des mélodies simples à l’usage des petites paroisses (c’est le
Graduale Simplex).
Si donc nous voulons être fidèles au Concile, nous devons veiller à ce que, au cours des célébrations liturgiques, les pièces du répertoire grégorien soient valorisées autant que faire se peut, avec les livres de chant les plus récents, et non pas parcimonieusement octroyées.
On est très loin du compte dans nos paroisses de France !
Pour terminer sur cette question du latin et du chant grégorien, je citerai simplement un passage de l’Exhortation post-synodale
Sacramentum caritatis du 22 février 2007 où, à la demande des évêques du monde entier, le pape Benoît XVI a inséré les lignes suivantes : « Pour mieux exprimer l’unité et l'universalité de l’Eglise, je voudrais recommander ce qui a été suggéré par le Synode des évêques, en harmonie avec les directives du Concile Vatican II : excepté les lectures, l’homélie et la prière des fidèles, il est bon que [les célébrations solennelles qui se font à certaines occasions] soient en langue latine ; et donc que soient récitées en latin les prières les plus connues de la tradition de l’Eglise et éventuellement que soient exécutés des pièces de chant grégorien. De façon plus générale, je demande que les futurs prêtres, dès le temps du séminaire, soient préparés à comprendre et à célébrer la Messe en latin, ainsi qu’à utiliser des textes latins et à utiliser le chant grégorien ; on ne négligera pas la possibilité d'éduquer les fidèles eux-mêmes à la connaissance des prières les plus communes en latin, ainsi qu'au chant en grégorien de certaines parties de la liturgie. » (Cf. n°62)

Pour conclure, ne devons-nous pas reconnaître et admettre, avec Benoît XVI et de nombreux spécialistes, que le concile Vatican II a été outrepassé ? Autrement dit, que ses intentions véritables n’ont souvent été ni correctement comprises ni fidèlement mises en application ?
En France, probablement bien plus qu’ailleurs, on a vu dès les lendemains du Concile des institutions officielles ou officieuses se constituer en « magistères parallèles » qui s’arrogeaient le droit d’interpréter la Constitution sur la Liturgie à partir d’une « herméneutique de la rupture » - pour reprendre une expression employée par le pape Benoît XVI - qui encourageait toutes les expériences et toutes les déviations dans la façon de traiter la liturgie de l’Eglise. Comme le reconnaissent aujourd’hui de très nombreux théologiens ainsi que des évêques qui commencent à parler, une certaine indiscipline a été élevée au rang d’acquis du Concile pour faire naître une ecclésiologie dans laquelle règnent désormais l’individualisme et l’esprit de chapelle. C’est ce qui fait que dans bien des Messes paroissiale, la célébration de l’ « être ensemble », de la « convivialité », a pris davantage de place que l’accueil du Seigneur et la célébration de son Sacrifice. Dans les assemblées dominicales règne alors une sorte de bienséance conformiste conduisant à traiter comme un « dissident » le fidèle qui demandera simplement que soit respectée la liturgie.
Cette situation pour le moins aberrante permet de comprendre pourquoi de nombreux fidèles qui ne voient pas l’intérêt qu’il peut y avoir à participer à des liturgies qui ne reflètent plus que les dysfonctionnement de l’ecclésiologie locale, fuient vers des communautés nouvelles ou dans des mouvements « traditionalistes »... quand ils ne cessent pas, tout simplement, de pratiquer.

Que faire alors ?
Le Bx. Jean-Paul II nous indique la direction à suivre dans son Encyclique
Ecclesia de Eucharistia du 17 avril 2003 : « La liturgie n'est jamais la propriété privée de quelqu'un, ni du célébrant, ni de la communauté dans laquelle les Mystères sont célébrés. L’Apôtre Paul dut adresser des paroles virulentes à la communauté de Corinthe pour dénoncer les manquements graves à la Célébration eucharistique, manquements qui avaient conduit à des divisions (schísmata) et à la formation de factions (airéseis) (cf. 1 Co 11, 17-34). A notre époque aussi, l’obéissance aux normes liturgiques devrait être redécouverte et mise en valeur comme un reflet et un témoignage de l’Eglise une et universelle, qui est rendue présente en toute célébration de l’Eucharistie. Le prêtre qui célèbre fidèlement la Messe selon les normes liturgiques et la communauté qui s’y conforme manifestent, de manière silencieuse mais éloquente, leur amour pour l’Eglise. (...) Il n’est permis à personne de sous-évaluer le Mystère remis entre nos mains: il est trop grand pour que quelqu’un puisse se permettre de le traiter à sa guise, ne respectant ni son caractère sacré ni sa dimension universelle. »

Sachant que, comme le relevait le Cardinal Ratzinger, « il y a un lien très étroit entre la crise de la liturgie et la crise de la foi », le 50è anniversaire de l’ouverture de Vatican II ne devrait-il pas être l’occasion, pour tous les fidèles, mais plus particulièrement pour les prêtres, d’un engagement sincère à mieux connaître et à mieux respecter la liturgie romaine restaurée selon les principes de la Constitution
Sacrosanctum Concilium ?
C’est en tout cas un souhait à formuler et à porter dans notre prière.

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 14:55

Malaisie : manifestation d’un “million de fidèles” prévue demain contre un dîner de charité chrétien

Savez-vous que l’islam est la religion de la tolérance ?

Kuala Lumpur :Un gigantesque rassemblement est prévu pour demain, organisé par des groupes islamiques de droite pour unir les musulmans contre le prosélytisme (chrétien). Les responsables chrétiens qualifient cet événement de “politique, hors propos et attristant”.

Le “Rassemblement d’un million de fidèles” dans un stade près de Kuala Lumpur fait suite à un raid des autorités islamiques début août, sur une église méthodiste pendant un dîner de charité où plusieurs musulmans avaient été conviés.

Après avoir lu le rapport des autorités islamiques, le Sultan de Selangor, État où le raid a eu lieu, a déclaré qu’il n’y avait  pas suffisamment de preuves pour condamner l’Église pour prosélytisme. Néanmoins, le sultan - qui est le souverain constitutionnel de l’État - a mis en garde contre toute tentative de convertir des musulmans.

“Le rassemblement n’est pas pertinent parce que le sultan et le gouvernement [de Selangor] ont classé l’affaire pour manque de preuves”, a déclaré le révérend Eu Hong Seng, directeur de la Bourse nationale chrétienne évangélique. Pour le pasteur protestant, cette manifestation est “politiquement motivée, et chaque parti politique [au pouvoir et dans l’opposition] veut prouver qu’il est plus islamique que les autres”.

Il a prévenu que “les tensions vont monter et les malentendus, augmenter”, mais il a promis que ”les chrétiens restaient attachés à la paix et l’harmonie.” […]

Source : Uca news extrait traduit par bivouac-id

 

à lire pour tous ceux qui en France parlent d'islamophobie!

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 14:37

                                                         Mon frère, le Pape

                                                                            PRIX:19,90 EUROS

Mon frère, le pape, témoignage inédit de Georg Ratzinger sur la jeunesse et la vocation de Joseph Ratzinger, le pape Benoît XVI, de trois ans son cadet, paraît jeudi en français, aux Editions Bayard. Déjà sortie en Allemagne, cette conversation de Georg Ratzinger, prêtre et chef d'orchestre, avec le journaliste Michael Hesemann s'apparente davantage à un livre de souvenirs qu'à la publication de secrets de famille, comme le laisse entendre le bandeau en couverture.

On y découvre l'enfance heureuse en Bavière d'une fratrie -une soeur et deux frères- au gré des mutations de Joseph Ratzinger père, gendarme de son état, à Marktl (1925-1929), Tittmoning (1929-1932) et Aschau-sur l'Inn (1932-37). C'est dans ce village paisible que s'installe le chef de famille, "déjà confronté à la SA (Section d'assaut) durant les années qui ont précédé la période nazie et (qui) s'était ainsi taillé la réputation politique d'un antinazi sans faiblesse".

"L'antisémitisme n'a jamais été un sujet de discussion, ni dans ma famille ni dans notre entourage, se confie Georg Ratzinger. Nous considérions tout un chacun comme notre prochain, même s'il s'agissait d'un nazi, bien que dans le cas des nazis nous soyons restés sur nos gardes et à distance." Pendant cette enfance à Aschau, puis à Traunstein, les deux frères jouent à l'harmonium, à être prêtre, sont peu au fait des exactions antisémites de 1933, de la Nuit de Cristal en 1938, "ni bien entendu sur les déportations des Juifs". "Nous ne connaissions de Juifs ni à Aschau ni à Traunstein."

Un des chapitres les plus intéressants concerne l'extrême réticence du futur pape, alors au séminaire, à fréquenter les Jeunesses hitlériennes. En outre, il passera la totalité de la guerre sans jamais tirer un coup de feu. L'aîné des fils Ratzinger, dans ce témoignage émouvant accompagné d'une cinquantaine de photos inédites extraites de l'album de famille, livre avec pudeur les doutes des futurs prêtres, qui seront tous deux ordonnés en juin 1951 dans la cathédrale de Freising.


LIBRAIRIE DE NEUILLY-PLAISANCE

15,AVENUE FOCH

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