Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 08:07
Pressions gouvernementales pour les contraceptifs longue durée et pourquoi pas proposer directement la stérilisation  définitive?

 

Nora Berra
Dès demain, une campagne de communication du gouvernement vantera la contraception, et surtout l'existence d'autres moyens que la pilule, sur les ondes et à la télévision. Elle doit être présentée officiellement à 14 h par Nora Berra, secrétaire d'Etat à la Santé, en compagnie de responsables de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES).

Voici ce qu'en dit l'AFP sur google « hosted news » :
La campagne vise en particulier "les femmes de 20 à 35 ans sous contraceptif oral". Elle "interroge l'adéquation de leur contraception avec leur situation personnelle et rappelle qu'en cas d'oublis fréquents, d'autres modes de contraception peuvent être envisagés", souligne le ministère.
Malgré une large diffusion de la contraception en France, on compte 200.000 IVG par an. Deux grossesses non prévues sur trois surviennent chez des femmes sous contraception. 
La pilule est le moyen le plus utilisé (60 % des femmes utilisant une contraception), suivie du stérilet (23 %), puis du préservatif (10 %), selon des chiffres figurant dans un rapport de 2010 de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS). Les autres moyens sont l'implant, le patch ou l'anneau contraceptifs. 
La pilule est d'une efficacité en principe quasi totale, mais sa prise quotidienne pose des difficultés, expliquait l'Igas, rappelant qu'une femme qui prend la pilule de 17 ans à 50 devra prendre, sans oubli, 8.000 comprimés.
Près de 21 % des grossesses non prévues en 2005 étaient observées chez des femmes qui était sous pilule. 
En 2007, l'Inpes avait déjà lancé une campagne avec comme slogan « La meilleure contraception, c'est celle que l'on choisit ».
Pour l'IGAS, la contraception orale « reste inspirée par le schéma d'une sexualité prévisible et régulière dans le cadre d'une relation de couple stable » qui n'est plus nécessairement en adéquation avec la sexualité d'aujourd'hui. 
L'IGAS notait aussi que prendre la pilule peut être compliqué pour les jeunes filles, en particulier si elles doivent dissimuler leur vie sexuelle à leur famille, ou pour les femmes en situation de fragilité (violences, précarité...). 
Enfin, toujours selon ce rapport, les médecins prescrivent trop systématiquement la pilule, souvent faute de formation suffisante pendant leurs études.
Notez bien tous les constats : le taux des « IVG », le nombre d'avortements sur des femmes sous contraception, les 8.000 comprimés à avaler au cours d'une vie, la montée de l'activité sexuelle imprévisible, les jeunes filles qui « doivent » dissimuler leur vie sexuelle, les pilules prescrites « trop systématiquement »…

J'écrivais ici le mois dernier que la pression monte pour les contraceptions définitives (stérilisations proprement dites) ou de longue durée.

C'est bien cela qui est en cours.

La revue internationale Contraception a justement diffusé aujourd'hui les résumés des nouveaux articles publiés dans sa nouvelle édition. On y apprend les résultats d'une étude menée auprès de 5.048 femmes adolescentes et jeunes adultes – très exposées en tant que telles aux grossesses non désirées, précise le résumé – pour connaître leur degré d'acceptation des contraceptifs de longue durée réversible. Elles étaient toutes engagées dans le programme CHOICE qui en fait la promotion.

70 % d'entre elles (3.557) ont effectivement choisi un contraceptif de longue durée. Parmi les 14-17 ans, 69 % ont accepté un tel dispositif qui les stérilise au moment de la puberté, contre 61 % des 18-20 ans. 63 % de ces jeunes filles de 14-17 ans ayant opté pour le contraceptif longue durée ont accepté un implant, alors que 71 % de leurs aînées sous contraceptif de longue durée ont opté pour un dispositif intra-utérin (abortif très précoce).


Conclusion : les jeunes acceptent les dispositifs de longue durée. Ou plus exactement (l'étude ne le dit pas) sont réceptives à la propagande en leur faveur.

Eh bien, la France s'y met aussi.

© leblogdejeannesmits.
Partager cet article
Repost0
25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 17:10

25 octobre 732 : Charles Martel arrête les Arabes et Berbères à Poitiersbataille de poitiers
Charles Martel à la bataille de Poitiers par Charles de Steuben (1834-1837).

La bataille de Poitiers vue par un contemporain, dans la Chronique de Frédégaire.

« Le duc Eudes s’étant écarté du traité qu’il avait conclu (1) le prince Charles en fut instruit par des messagers. Il leva une armée, passa la Loire, mit le duc Eudes en déroute, et enlevant un grand butin de ce pays, deux fois ravagé par les troupes dans la même année, il retourna dans le sien. Le duc Eudes, se voyant vaincu, et couvert de confusion, appela à son secours, contre le prince Charles et les Francs, la nation perfide des Sarrasins (2) ; ils vinrent avec leur roi nommé Abdérame (3), passèrent la Garonne, marchèrent vers Bordeaux, et incendiant les églises, massacrant les habitants, ils s’avancèrent jusqu’à Poitiers. Là, après avoir livré aux flammes la basilique de Saint-Hilaire, chose bien douloureuse à rapporter, ils se préparèrent à marcher pour détruire celle de Saint-Martin de Tours. Le prince Charles se disposa vaillamment à les combattre, accourut pour les attaquer, renversa leurs tentes par le secours du Christ, se précipita au milieu du carnage, tua leur roi Abdérame, et détruisit complétement l’armée de ses ennemis.

L’année suivante (4), le prince Charles, brave guerrier, parcourut la Bourgogne, et plaça sur les frontières du royaume, pour le défendre contre les nations rebelles et infidèles, ses Leudes (5) les plus dévoués et des guerriers courageux. Ayant établi la paix, il donna la ville de Lyon à ses fidèles (6), conclut partout des traités ou des trêves, et s’en retourna vainqueur, plein de joie et de confiance. Dans ce temps, le duc Eudes mourut. A la nouvelle de sa mort, le prince Charles, prenant conseil de ses grands, passa encore une fois la Loire (7), vint jusqu’à la Garonne, occupa la ville de Bordeaux et le fort de Blaye, s’empara de tout ce pays, et soumit les villes comme les campagnes et les lieux forts. Ainsi favorisé du Christ, roi des rois et seigneur des seigneurs, le prince Charles retourna victorieux et en paix. »

Source : Collection des mémoires relatifs à l’Histoire de France (par M. Guizot, 1823), « Chronique de Frédégaire », p.240-241.

Notes :
1) En 731.
2) Au contraire, Eudes, menacé par les Sarrasins, demanda secours au maire du palais Charles.
3) Déformation d’Abd al-Rahmân, gouverneur d’Al-Andalus.
4) En 733.
5) Individus libres ayant prêté un serment de fidélité.
6) Reconquête de Lyon en 737, occupée par les musulmans depuis 726.
7) En 735.

incursions musulmanes
Les 3 grandes expéditions militaires en Gaule. Les Arabo-berbères échouèrent devant Toulouse (721) et près de Poitiers (732).
Carte tirée du livre de Philippe Sénac, Les Carolingiens et al-Andalus (VIIIe-IXe siècles).

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 15:39
30 à 35% des Tunisiens en France seraient islamistes

Addendum 20H34 : les résultats dans la diaspora tunisienne en France donnent 4 sièges sur 10 au parti islamiste Ennhada. Pour l'ensemble des Tunisiens à l'étranger 9 sièges sur 18. Plus aucun journaliste ne peut dorénavant affirmer que l'islamisme, idéologie politique totalitaire, est un phénomène marginal chez les musulmans.

Selon des indiscrétions recueillies auprès des représentants de la commission électorale indépendante, les Tunisiens de France ont placé le parti islamiste Ennahda (la Renaissance) en tête des élections à la Constituante tunisienne. Le mouvement de Rachid Ghannouchi, aurait recueilli entre 30 et 35 % des voix. La France est divisée en deux circonscriptions électorales, les 600 000 Tunisiens résidant dans l'hexagone élisent dix représentant à l'Assemblée constituante. Le Congrès pour la République de Moncef Marzouki, l’opposant historique de Ben Ali, serait autour de 20 %.

Chaque année la France délivre 80 000 visas aux Tunisiens. La magma islamiste s'accroit en France avec la bénédiction du ministère de l'Immigration et de l'identité nationale.

Nous reviendront dans un dossier sur les écrits passés de Rachid Ghannouchi, issus de la presse islamiste arabe, introuvables dans la presse française. Vous apprendrez que celui qui se prétend aujourd'hui "modéré" dénonçait l'ex ministre de l'Education nationale Mohamed Charfi (+2008) pour avoir introduit l'étude de la philosophie au lycée, voulant la remplacer par l'étude des textes des islamistes contemporains comme Sayyed Qutb. Vous y apprendrez sa dénonciation catégorique de la laicité, incompatible avec l'islam selon lui, et l'immense respect qu'il voue à Yussef Al-Qaradawi prêcheur de haine voulant exterminer les homosexuels, les apostats et "évidemment" les Juifs israeliens.

Observatoire de l'islamisation.

 

Exclusif: les écrits islamistes de Rached Ghannouchi traduits en français,c'est pour lui qu'ont voté les Tunisiens de France!

 Rached-Ghannouchi.jpg

Afin de mieux cerner qui est le chef du parti Ennhada  séduisant 40% de l'électorat tunisien, l'Observatoire de l'islamisation révèle les écrits passés de Ghannouchi, dont certains jusqu'alors indisponibles en langue française, afin que les journalistes et politiques aient matière à réflexion :

 

Sur l'apostasie:

Rached Ghannouchi a écrit en 1993 dans un livre  : « L’apostasie, est le reniement [de l’islam] après qu’on l’a embrassé de plein gré ; un reniement, ou les formes lui ressemblant, des constantes de l’islam, tels ses dogmes, ses charia et ses rituels… Comme porter atteinte à la dignité de Dieu ou à la dignité du Prophète, l’autorisation de braver les interdits [de la charia] ou la négation des devoirs religieux, etc. Des versets du Coran ont énoncé à plusieurs endroits le caractère affreux de ce crime, et menacé quiconque s’en rend coupable du plus atroce des supplices, sans toutefois édicter une peine précise ici-bas. Quant à la tradition, la sunna, elle a exigé la mise à mort [conformément au hadith] : « Tuez quiconque change de religion. » » (Rached Ghannouchi, Les libertés publiques dans l’État islamique, Centre d’Études de l’Unité Arabe, Beyrouth, 1993, p. 48).

 

Sur la charia comme "source principale de legislation" :

« Comment ne pas stipuler l’islamité d’un chef [de l’Etat], dont la tâche essentielle est d’accomplir la religion, d’orienter la politique de l’Etat dans les limites de l’islam, d’éduquer l’umma selon l’islam, d’être son imam pour la prière, de la prêcher ex cathedra […] et d’être pour elle l’exemple à imiter ? Le Coran a tranché. Il a stipulé que le souverain devait être musulman : « Ô vous qui avez cru ! Obéissez à Dieu, obéissez au Messager et à ceux d’entre vous qui détiennent le pouvoir » (sourate IV, verset
59). Il est absurde, et cela revient à demander l’impossible, de demander à un non musulman d’assumer le dépôt [la magistrature suprême], de veiller sur la religion et la gestion des affaires d’ici-bas – ce qui est la fonction du chef de l’Etat –, et nous, dit M. Ghannouchi, pour la clarification théorique, nous affirmons l’islamité du chef de l’Etat. Car au niveau pratique, le pouvoir islamique que nous réclamons se trouve dans les pays islamiques, et la majorité de ceux qui y habitent sont des musulmans. [Et M. Ghannouchi d’ajouter, dans une note de bas de page : « Il est à noter que la plupart des constitutions arabes, y compris la constitution tunisienne, ont stipulé l’islamité du chef de l’Etat, il s’agit en effet d’une stipulation abusive et vide de contenu, tant que ces constitutions ne contiennent pas d’articles imposant la charia comme source principale de toute législation, et tant qu’elles ne contiennent pas non plus d’institutions constitutionnelles contrôlant la constitutionalité des lois. Aussi bien le chef de l’Etat lui-même et le degré de son engagement à respecter, dans sa vie publique et privée, la loi et les normes morales, pour ne pas donner le mauvais exemple de ce qui ne plaît ni à Dieu, ni à ses créatures soumises. »] (Rached Ghannouchi, Les libertés publiques dans l’État islamique, Centre d’Études de l’Unité Arabe, Beyrouth, 1993, p. 54)

 

Sur la laïcité :

A une question d’un quotidien algérien : « Quelle est la place de la laïcité dans la société islamique ? », M. Ghannouchi répond : « La société islamique est fondée sur l’interprétation des valeurs organisant la vie des individus et des communautés. De plus, elle organise le côté spirituel de ces derniers. C’est pourquoi on ne saurait concevoir de société islamique laïque, ou de musulman laïc que si ce n’est en renonçant à ce qui est essentiel en islam. Car la foi en Dieu n’est pas essentielle en islam ; l’essentiel, c’est la foi en l’unicité de Dieu. Par conséquent, toute législation qui s’inspire d’autres sources pourrait porter atteinte à cette unicité. Une société ne saurait être islamique qu’à condition de ne pas être laïque et d’accepter l’unicité de Dieu. » (Interview accordée par M. Ghannouchi au quotidien algérien Algérie actualité du 12 octobre 1989).

 

Les critiques émises par M. Ghannouchi à l’encontre des anciens manuels de philosophie pour le baccalauréat :

« L’enseignement de la philosophie devient, écrit-il, si nous ne définissons pas notre appartenance culturelle, non seulement inutile pour traiter les problèmes dont nous souffrons, mais aussi un élément de sabotage et de destruction dans le domaine psychologique et social, comme c’est le cas aujourd’hui [1989]. » (Rached Ghannouchi, « La génération perdue », revue Forqan, février 1989, Casablanca). Au lieu d’enseigner aux élèves les textes d’Averroës et d’Avicenne, M. Ghannouchi proposa ceux des chefs islamistes contemporains, dont Sayyed Qotb, maître à penser des djihadistes, dont ceux d’Al-Qaïda. Pour Sayyed Qotb, déclencher le djihad à l'encontre d'un état non musulman est légal à partir du moment où cet état fait barrage à la diffusion de l'islam sur son territoire. La paix n'est envisageable avec les pays de la "terre d'infidèlité" (Dar el kufr) seulement si ceux-ci laissent le champ libre aux musulmans pour construire des mosquées, des écoles islamiques et la création de médias destinés au prosélytisme (Dawa').

Ghannouchi et le psychopathe Youssef El-Qaradhawi :

 

Sur le site internet  Ashihab, Ghannouchi a donné une interview où il encense un cheikh connu pour enseigner le meurtre des apostats et des homosexuels, partisan des attentats du Hamas contre des civils israeliens, en le qualifiant ainsi : "le savantissime prédicateur le cheikh Youssef El-Qaradhawi" (R. Ghannouchi, « J’ai voué ma vie à la défense de la liberté », interview conduite par Ala Iddin Al-Rachi, 5 octobre 2005).

Youssef El-Qaradhawi, ami intime de Said Ramadan (père de Tariq mort en 1995) est sûrement le cheikh contemporain le plus influent du monde sunnite. Voici ce qu'a affirmé Qaradawi le 28 janvier 2009 sur Al-Jazeera TV

"Tout au long de l'histoire, Allah a imposé aux [Juifs] des personnes qui les puniraient de leur corruption. Le dernier châtiment a été administré par Hitler. Avec tout ce qu'il leur a fait - et bien qu'ils [les Juifs] aient exagéré les faits -, il a réussi à les remettre à leur place. C'était un châtiment divin. Si Allah veut, la prochaine fois, ce sera par la main des musulmans. (…)  Pour conclure mon discours, je voudrais dire que la seule chose que j'espère est qu'à l'approche de la fin de mes jours, Allah me donne l'occasion d'aller sur la terre du djihad et de la résistance, même sur une chaise roulante. Je tirerai sur les ennemis d'Allah, les Juifs, et ils me lanceront une bombe dessus et ainsi, je clorai ma vie en martyr. Loué soi Allah, Roi de l'univers. Que la miséricorde et les bénédictions d'Allah soient sur vous."

M. Ghannouchi est le vice président du Conseil européen de la fatwa et de la recherche que Qaradhawi préside, institution de production juridique de l'Union des organisations islamiques d'Europe, dont l'UOIF est la branche français. Vu l’âge et la santé chancelante de  Qaradhawi, Ghannouchi est devenu le président de fait.

 

Sur une visite de Jean-Paul II :

A propos de la visite officielle du Pape Jean Paul II en Tunisie en Avril 1996, M. Ghannouchi écrivit : « Ce qui me transperce le coeur aussi que le coeur d tout Tunisien c’est que la visite du chef d l’Eglise catholique coïncide avec la réception du représentant commercial de l’entité sioniste à Tunis ; que comprennent les Tunisien de tout cela ? Peuvent-ils chasser de leurs esprits qu’il y a une invasion croisée et sioniste de leur pays ? » (R.Ghannouchi, l’hebdomadaire islamiste marocain ARRAYA du 23
Avril 1996).

Selon l'intellectuel tunisien Lafif LAKHDAR, à  qui on doit les traduction des textes cités, "Assurément, en se taillant un profil avantageux, M. Ghannouchi ne croit pas à ce qu’il  dit et se moque du monde, profil qui est en fait l’exact opposé de son profil véritable. Il se présente comme un homme immaculé. A l’en croire, c’est un modéré, qui souhaite que la politique en Islam soit laïque, qui cherche à introduire les principes démocratiques dans la pensée islamique ; qui préfère que le voile soit un choix personnel qui ne saurait être imposé par l’État ; qui cherche à concilier l’islam avec le progrès et la modernité, qui est contre la violence, « toute forme de violence » affirme-t-il ; qui croit que l’islam est compatible avec la pensée occidentale ; qui, enfin, est pour le droit à la liberté d’expression. Tous ceux qui ne l’ont pas lu dans le texte vont peut-être le croire sur parole" (Témoignage : M. Ghannouchi est-il un instigateur de violence ? Par Lafif LAKHDAR, lettre au tribunal de première instance de Milan)

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 14:51

lu sur le site les 4vérités:

Lambert Jean-Claude

 

Nous ignorons l’auteur de ce texte humoristique, que nous a transmis notre correspondant Jean-Claude Lambert :

 

-Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l'entendre qu'il achèterait cash 100 euros l'unité tous les ânes qu'on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien un peu étrange, mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie.

Il revint le lendemain et offrit cette fois cent cinquante euros par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 euros et ceux qui ne l'avaient pas fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu'il n'en restait plus un seul, il fit savoir qu'il reviendrait les acheter 500 euros dans huit jours et il quitta le village.

Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu'il venait d'acheter et l'envoya dans le même village avec ordre de vendre les bêtes 400 euros l'unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 euros dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leurs ânes quatre fois le prix qu'ils les avaient vendus et pour ce faire, tous empruntèrent.

Comme il fallait s'y attendre, les deux hommes d'affaires s'en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu'au cou, ruinés.

Les malheureux tentèrent vainement de revendre leurs bêtes pour rembourser leur emprunt. Le cours de l'âne s'effondra. Les animaux furent saisis, puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s'en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s'il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement de tous les prêts accordés aux habitants de la commune.

Pour éviter ce désastre, le maire , au lieu de donner de l'argent aux habitants du village afin qu'ils paient leurs dettes, le donna au banquier, son ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois, ni sur celle de la commune, et tous se trouvèrent proche du surendettement.

Voyant sa note sur le point d'être dégradée et pris à la gorge par les taux d'intérêts, la commune demanda l'aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu'elles ne pouvaient en aucun cas l'aider, car elles avaient connu les mêmes infortunes.

Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes les communes décidèrent de réduire leur dépenses : moins d'argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale… On repoussa l'âge de départ à la retraite, on supprima des postes d'employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C'était, disait-on, inévitable, mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.

 

Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères et vivent ensemble sur un île des Bermudes, achetée à la sueur de leur front. On les appelles les frères Marchés.

Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne des maires sortants.

 

Cette histoire n'est toutefois pas finie, car on ignore ce que firent les villageois. Et vous qu'auriez vous fait à leur place? Que ferez vous ?

Ceci est une fiction, toute ressemblance avec une certaine actualité serait purement fortuite.

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 14:43

lu sur le salon beige:

 

Michel Janva

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 14:34

lu dans "Minute":

-

Oskar Freysinger répond à Minute :

M"Si on se fie à la revue de presse de lundi matin, l’UDC a perdu et les grands vainqueurs sont les Verts libéraux et le Parti bourgeois démocrate… Si on se fie bêtement aux chiffres, l’UDC arrive devant tous les partis, avec 26 % et un premier concurrent [ndlr : le parti socialiste] laissé loin derrière, avec 9 points d’écart. Quant aux deux formations que je viens d’évoquer, elles récoltent chacune 5 % ! C’est pas mal pour un coup d’essai, mais ce n’est pas ce que j’appelle une victoire… [...] nous perdons certes deux points, mais dans le cadre d’un mouvement général, qui voit tous les grands partis reculer de cette marge à cause de l’apparition de nouveaux partis sur l’échiquier politique. Ce n’est pas comme si nous reculions et que les autres progressaient ! C’est le résultat logique de l’éparpillement. Par ailleurs, malgré la concurrence du Parti bourgeois démocrate et de deux mouvements régionaux, nous tenons plutôt bien notre socle électoral. Et je vous conseille de poser la question aux commentateurs et même à des personnalités politiques françaises : vaut-il mieux « perdre » en arrivant largement premier, avec 26 %, ou « gagner » en étant bon dernier, avec 5% ? [...]

Nous venons de remporter un beau succès avec l’initiative populaire contre l’immigration de masse, puisqu’en trois mois, nous avons recueilli 120 000 signatures – là où certains mettent un an pour en avoir autant ! Nous espérons que sous, peu, le peuple suisse nous suivra dans notre volonté de reprendre la maîtrise de nos frontières ; nous allons également nous opposer à un accord-cadre entre la Suisse et l’UE, qui pourrait mettre en péril notre démocratie. Bref, nous continuerons à défendre la souveraineté suisse, notre monnaie, la démocratie directe et tout ce qui fait le charme de l’identité suisse !"

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 14:30

L'Observatoire de l'islamisation a traduit les écrits passés de Ghannouchi, le chef du parti vainqueur des élections en Tunisie. Extraits :

G«La société islamique est fondée sur l’interprétation des valeurs organisant la vie des individus et des communautés. De plus, elle organise le côté spirituel de ces derniers. C’est pourquoi on ne saurait concevoir de société islamique laïque, ou de musulman laïc que si ce n’est en renonçant à ce qui est essentiel en islam. Car la foi en Dieu n’est pas essentielle en islam ; l’essentiel, c’est la foi en l’unicité de Dieu. Par conséquent, toute législation qui s’inspire d’autres sources pourrait porter atteinte à cette unicité. Une société ne saurait être islamique qu’à condition de ne pas être laïque et d’accepter l’unicité de Dieu.»

«L’apostasie, est le reniement [de l’islam] après qu’on l’a embrassé de plein gré ; un reniement, ou les formes lui ressemblant, des constantes de l’islam, tels ses dogmes, ses charia et ses rituels… Comme porter atteinte à la dignité de Dieu ou à la dignité du Prophète, l’autorisation de braver les interdits [de la charia] ou la négation des devoirs religieux, etc. Des versets du Coran ont énoncé à plusieurs endroits le caractère affreux de ce crime, et menacé quiconque s’en rend coupable du plus atroce des supplices, sans toutefois édicter une peine précise ici-bas. Quant à la tradition, la sunna, elle a exigé la mise à mort [conformément au hadith] : « Tuez quiconque change de religion. » »

 

communiqué de Bernard Lugan:

-

La victoire des polygames « modérés » par Bernard Lugan

 
En Libye, les masques sont vite tombés : dimanche  22 octobre, à Tripoli, devant une foule enthousiaste, le président du CNT, Mustapha Abdel Jalil, a ainsi déclaré que la charia serait désormais la base de la Constitution ainsi que du droit, que la polygamie, interdite sous Kadhafi, serait rétablie et que le divorce, autorisé sous l’ancien régime, était désormais illégal. Pour mémoire, Mustapha Abdel Jalil que le président Sarkozy a chaleureusement accueilli sur les marches de l’Elysée encore chaudes des pas du défunt colonel Khadafi, a un incontestable passé de  « démocrate ». Dans les années 2000, ce sénoussiste proche des Frères musulmans  présida la cour d’appel de Tripoli qui, par deux fois, confirma la condamnation à mort des infirmières bulgares. En 2007, pour le remercier de son zèle, le colonel Kadhafi le nomma ministre de la Justice, poste dont il démissionna en 2010 pour protester contre la politique anti islamiste du régime. Comme BHL ne cesse de l’affirmer, nous sommes donc bien en présence d’un islamiste « modéré »…
Depuis le premier jour, j’ai soutenu que l’intervention de l’OTAN en Libye était une erreur politique reposant sur une hypocrisie et qu’elle aurait des résultats contraires aux buts recherchés. Les faits ne m’ont hélas pas démenti.
Une politique se jugeant à ses résultats, faisons un bref rappel de cet engrenage libyen qui prépara le triomphe des islamistes aujourd’hui et qui annonce l’anarchie de demain :  
1) Ce fut officiellement pour protéger les civils de Benghazi que la France arracha à l’ONU le droit d’imposer une zone d’exclusion aérienne.
2) Devant l’incapacité des rebelles à entamer les défenses du régime, la France fut peu à peu contrainte de s’immiscer dans une guerre civile qui lui était totalement étrangère.
3) La situation militaire étant bloquée, la France s’est alors engagée sur le terrain, notamment, mais pas exclusivement, à Misrata et dans le djebel Nefusa.
4) Enfin, outrepassant une fois encore le mandat de l’ONU, l’OTAN porta l’estocade finale en offrant ou en livrant le colonel Kadhafi aux insurgés avec le résultat que nous connaissons.
En Tunisie, c’est à une autre « grande avancée » démocratique que nous assistons avec les forts résultats obtenus par les islamistes du mouvement ennadha. Là encore, ce que j’écrivais au mois de décembre 2010, dès le début des évènements, s’est réalisé.
Ceux qui regardèrent la « révolution du jasmin » avec les yeux de Chimène sont donc aujourd’hui cocus. Mais ce sont des cocus contents puisque les médias leur disent qu’ennadha a rompu avec le fondamentalisme et qu’il est désormais « modéré » prônant un islam « à la turque »…
Vu de France, une grande leçon doit être retenue : les immigrés tunisiens qui y vivent ont majoritairement voté pour les islamistes, ce qui devrait naturellement encourager ceux qui veulent accorder le droit de vote aux étrangers à persévérer dans leur entreprise suicidaire.
L’aveuglement et la bêtise n’ont d’ailleurs pas de limites car, depuis plusieurs décennies, au nom des « droits de l’Homme », religion-vérité postulée universelle, les « Occidentaux » n’ont cessé de faire fausse route dans le monde arabo-musulman où ils ont  préparé la voie à l’anarchie et à l’islamisme.
Bernard Lugan
24/10/2011

 

Source: http://bernardlugan.blogspot.com/2011/10/la-victoire-des-polygames-moderes.html

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 19:03

LU SUR LE SITE LA QUESTION:

 

Il est toujours intéressant d’entendre d’anciens musulmans convertis, témoigner de la nature de la religion dont ils étaient eux-mêmes membres auparavant, car leurs jugements sont souvent beaucoup plus incisifs et concrets, s’appuyant sur une expérience et une intimité évidemment irremplaçables, fournissant des éclairages d’une rare et saisissante vérité.

 

C’est le cas de Magdi Cristiano Allam journaliste italien d'origine égyptienne, musulman passé au catholicisme qui a nettement dévoilé la nature du fanatisme islamiste, fanatisme qui n’est pas selon lui le fait d’une petite minorité de musulmans extrêmistes, mais relève en fait de l’essence profonde du Coran, livre porteur d’une idéologie dangereuse et obscurantiste. Baptisé par Benoît XVI le 22 mars 2008, prenant ce jour là le prénom de Cristiano (Christian), il a affirmé publiquement qu’en se convertissant, il passait, selon ses termes : « à l'authentique religion de la Vérité, de la Vie et de la Liberté », s’estimant s'être « affranchi de l'obscurantisme d'une idéologie qui légitime le mensonge et la dissimulation, la mort violente qui conduit à l'homicide et au suicide », espérant que son baptême serve d'exemple « à des milliers de musulmans convertis au christianisme [...] obligés de cacher leur nouvelle foi par peur d'être assassinés par les terroristes islamistes [alors que] des milliers de convertis à l'islam [...] vivent sereinement leur foi. »

 

Benoît.JPG

Baptisé par Benoît XVI

Magdi Cristiano Allam a affirmé qu’en se convertissant il passait

« à l'authentique religion de la Vérité, de la Vie et de la Liberté ».

 

Cependant, dans une lettre ouverte peu connue rédigée en forme d’appel au Saint Père, Magdi Cristiano Allam, qui a fondé un Parti pour l’Europe Chrétienne (« Mon parti, déclare-t-il, n’est ni religieux, ni tourné vers les seuls chrétiens. C’est un parti qui dénonce l’état d’urgence éthique en Europe, et clame que les racines chrétiennes de notre Continent sont une vérité historique non négociable, et dont la défense est notre objectif absolu. (…) Les racines judéo-chrétiennes de l’Europe sont un fondement essentiel, une nécessité : c’est leur oubli qui nous a poussés vers le relativisme éthique et religieux, vers la dérive. L’Europe risque le suicide »), invita directement le pape à lutter contre la faiblesse qui s’exprime dans la dérive relativiste qui a porté de hauts prélats catholiques, depuis le funeste Concile Vatican II et la déclaration conciliaire Nostra Aetate, à légitimer l’islam comme religion et, parfois, folie furieuse non exceptionnelle qui relève du délire inconscient, à transformer les églises et les paroisses en salles de prière et en lieux de rassemblement islamiques.

 

« Les racines chrétiennes de notre Continent

sont une vérité historique non négociable,

et dont la défense est notre objectif absolu ».

*

Voici donc la “ Lettre ouverte ” adressée au Saint-Père, publiée en italien le 20 octobre 2008, qui est restée peu accessible depuis sa diffusion pour d’évidentes raisons qui apparaîtront aisément à la lecture.

À Sa Sainteté le pape Benoît XVI

 

Je m’adresse directement à Vous, Vicaire du Christ et Chef de l’Église Catholique, avec la déférence d’un sincère croyant en la foi de Jésus et d’un infatigable protagoniste, témoin et bâtisseur de la Civilisation chrétienne, pour Vous manifester ma très grande préoccupation pour la grave dérive religieuse et éthique qui s’est infiltrée et diffusée au sein de l’Église. C’en est au point que, tandis qu’au sommet de l’Église certains hauts prélats et jusqu’à vos proches collaborateurs soutiennent ouvertement et publiquement la légitimité de l’islam en tant que religion et accréditent Mahomet comme un prophète, à la base de l’Église d’autres prêtres et curés transforment les églises et les paroisses en salles de prière et en lieux de rassemblement d’intégristes et d’extrémistes islamiques qui poursuivent avec lucidité et infatigablement la stratégie de conquête du territoire et des esprits d’un Occident chrétien qui, comme Vous l’avez Vous-même défini, “ se hait lui-même ”, étant idéologiquement malade de nihilisme, de matérialisme, de consumérisme, de relativisme, du complexe de “ l’islamiquement correct ”, de bonasserie, de laïcisme, de subjectivisme juridique, de masochisme, d’indifférentisme, de multiculturalisme.

Il s’agit d’une guerre de conquête islamique qui a transformé l’Occident chrétien en une forteresse de l’extrémisme islamique au point de “ produire ” des terroristes suicides islamiques de citoyenneté occidentale, dans laquelle la menace la plus sérieuse n’est pas tellement celle des atroces coupeurs de têtes qui prennent les armes, que celle des sournois coupeurs de langues qui ont érigé la dissimulation en précepte de foi islamique, donnant naissance à un état islamique au sein de l’état de droit, s’appuyant sur :

– un ample réseau de mosquées et d’écoles coraniques où l’on prêche la haine, où l’on inculque la foi dans le prétendu “ martyre ” islamique, où l’on pratique le lavage de cerveau pour transformer les personnes en combattants de la guerre sainte islamique,

– des organisations caritatives et d’assistance islamiques, lesquelles, en échange d’aides matérielles, suggestionnent et domestiquent les esprits,

– des banques islamiques qui contrôlent des secteurs de plus en plus vastes de la finance internationale et de l’économie mondiale, accréditant le droit islamique,

- de réels et véritables tribunaux islamiques qui, en Grande-Bretagne, ont déjà réussi à imposer la shari ‘a, la loi islamique, à parité avec le droit civil pour les questions concernant le statut personnel et familier, quand bien même ils prononcent des sentences qui violent les droits fondamentaux de l’homme, comme la légitimation de la polygamie et la discrimination des femmes.

Ce sont des faits : qu’on le veuille ou non, que cela nous plaise ou non, ce sont des faits réels, objectifs, qu’on ne peut nier.

Cette conquête islamique des esprits et du territoire a été rendue possible par l’extrême fragilité intérieure de l’Occident chrétien : c’est le revers de la médaille. Notre Occident est de plus en plus assimilable à un colosse de matérialisme aux pieds d’argile parce que sans âme, en proie à une profonde crise de valeurs, et qu’il trahit sa propre identité en ne voulant pas reconnaître la vérité historique et objective des racines judéo-chrétiennes de sa propre civilisation. Il existe d’un point de vue idéologique et concret une collusion entre cet Occident et l’avant-garde de l’armée de conquête islamique qui vise à retrouver le mythe et l’utopie de “ l’umma ”, la nation islamique, en invoquant le Coran qui légitime la haine, la violence et la mort, et en évoquant la pensée et l’action de Mahomet qui a donné l’exemple en commettant des crimes atroces, comme lorsqu’on le vit participer personnellement au massacre et à la décapitation de plus de sept cents juifs de la tribu des Banu Quraizahen l’an 627 aux portes de Médine.

 Eh bien ! Votre Sainteté, comment se fait-il que nous ne nous rendions pas compte que la disponibilité vis-à-vis de l’islam – ou pire encore, la collusion avec l’islam en tant que religion qui, en dépit des apparences, met en danger l’amour chrétien envers les musulmans en tant que personnes – aboutit au reniement de la foi au Dieu qui s’est fait Homme et du christianisme qui est témoignage de Vérité, d’Amour, de Liberté et de Paix ? C’est pour cette raison qu’il est vital aujourd’hui pour le bien commun de l’Église catholique, pour l’intérêt général de la Chrétienté et de la Civilisation occidentale elle-même que Vous Vous prononciez de manière claire et contraignante pour l’ensemble des fidèles, sur la question de fond [...]. Est-il concevable que l’Église légitime substantiellement l’islam comme religion jusqu’à considérer Mahomet comme un prophète ?

Je me limiterai à indiquer à Votre Sainteté deux faits récents dont j’ai été témoin. Mercredi 15 octobre 2008, l’archevêque de Brindisi, Mgr Rocco Talucci, m’a fait l’honneur premièrement de m’accueillir au siège de l’archevêché aux environs de 17 heures et, une demi-heure plus tard d’assister à la présentation de l’autobiographie de ma conversion de l’islam au catholicisme intitulée “ Merci Jésus ” dans la salle de la Chambre de Commerce de Brindisi [...].

Il m’est tout de suite apparu que l’archevêque était un fin diplomate, attentif à toujours évaluer le pour et le contre de chaque situation, cherchant à contenter tout le monde et à n’irriter personne [...]. Toutefois ma disponibilité à comprendre les raisons des autres a été quelque peu inhibée lorsque, intervenant après la présentation que je fis de mon livre, l’archevêque Talucci a présenté Mahomet comme “ un prophète ” et a, en substance, légitimé l’islam comme religion en ce qu’elle est “ expression de l’aspiration de l’homme à s’élever vers Dieu ”.

Il n’entre pas dans mon intention de mettre personnellement en cause l’archevêque Talucci, parce qu’il ne constitue pas un cas isolé. Si seulement il en était ainsi ! C’est, hélas ! une attitude largement répandue au sein de l’Église catholique d’aujourd’hui.

Le second fait concerne le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux. Intervenant lors du meeting de Communion et Libération à Rimini, le 25 août 2008, au cours d’une conférence de presse qui a précédé la rencontre publique intitulée “ Les conditions de la paix ”, il a repris la thèse qu’il avait déjà soutenue dans le passé, selon laquelle [...] les religions seraient intrinsèquement bonnes et l’islam le serait donc aussi. Il en résulte que si, aujourd’hui, l’extrémisme et le terrorisme islamique sont devenus l’urgence numéro un menaçant la sécurité et la stabilité internationales, ce ne serait imputable qu’à une minorité “ de méchants ” qui interpréteraient en le déformant le “ véritable islam ”, tandis que la majorité des musulmans seraient “ bons ” dans le sens qu’ils respecteraient les droits fondamentaux et les valeurs non négociables qui sont à la base de l’éducation commune de l’homme.

La réalité objective, je le dis avec sérénité et animé d’une intention constructive, est exactement le contraire de ce qu’imagine le cardinal Tauran. L’extrémisme et le terrorisme islamique sont le fruit mûr de ceux qui, à partir de la défaite des armées arabes dans la guerre contre Israël du 5 juin 1967 qui a marqué le crépuscule de l’idéologie laïque, socialiste et belliciste du panarabisme, levant l’étendard du panislamisme, a voulu adhérer toujours davantage aux préceptes du Coran qui, à son tour, est considéré comme ne faisant qu’un avec Allah, une œuvre incréée à l’égal de Dieu, correspondant ainsi à la pensée et à l’action de Mahomet.

À la racine du mal ne se trouve donc pas une minorité d’hommes “ méchants ”, responsables de la dégradation générale, tandis que les religions seraient toutes également “ bonnes ” [...]. La vérité est que le christianisme et l’islam sont totalement différents : le Dieu qui s’est fait homme en s’incarnant en Jésus, qui a apporté la vie, la vérité, l’amour et la liberté aux autres hommes jusqu’au sacrifice de sa propre vie, n’a rien de commun avec Allah qui s’est fait texte dans les pages du Coran, qui s’impose aux hommes de manière arbitraire, qui a légitimé une idéologie et une pratique de violence et de mort poursuivie par Mahomet et ses successeurs pour répandre l’islam [...].

Je me demande si l’Église se rend compte qu’en n’affirmant pas et en ne s’érigeant pas en témoin de l’unicité, du caractère absolu, de l’universalité et de l’éternité de la Vérité dans le Christ, elle finit par se rendre complice de la construction d’un panthéon mondial des religions, où tout le monde considère que chaque religion est dépositaire d’une partie de la vérité, même si chaque religion s’attribue le monopole de la vérité [...].

Pour moi, le christianisme n’est pas une religion “ meilleure ” que l’islam, ou la religion “ achevée ” au message “ accompli ” par rapport à un islam considéré comme une religion “ incomplète ” au message “ inachevé ”. Pour moi, le christianisme est l’unique religion vraie, parce que Jésus, Lui, est le vrai Dieu qui s’est fait homme [...]. Pour moi, l’islam qui reconnaît un Jésus seulement humain (qui par conséquent condamne le christianisme comme une hérésie parce qu’il croit dans la divinité de Jésus et comme une idolâtrie parce qu’il croit dans le dogme de la Très Sainte Trinité), est une fausse religion, inspirée non par Dieu mais par le démon [...].

C’est justement mon expérience de “ musulman modéré ” poursuivant le rêve d’un “ islam modéré ”, qui m’a fait comprendre qu’il peut bien sûr exister des “ musulmans modérés ” en tant qu’individus mais qu’il n’existe pas le moins du monde “ d’islam modéré ”. Nous devons par conséquent opérer une distinction entre la dimension de la personne et celle de la religion [...]. Nous devons nous affranchir de l’erreur diffuse qui consiste à imaginer que pour aimer un musulman on devra aimer l’islam, et que pour avoir des rapports convenables avec les musulmans on devra avoir de pareils égards envers l’islam.

Très Saint Père Benoît XVI, l’Église, le christianisme et la civilisation occidentale succombent aujourd’hui, minés par la gangrène du nihilisme et du relativisme de ceux qui ont perdu leur propre âme, sous la pression de la guerre de conquête, agressive par nature, de l’extrémisme et du terrorisme islamiques, qui s’ajoute à la dérive d’un monde qui s’est globalisé en s’inspirant de la modernité occidentale mais seulement dans sa dimension matérialiste et consumériste, alors qu’il n’a pas intégré sa dimension spirituelle et ses valeurs.

Dans ce contexte assez critique et sans issues visibles, Vous constituez aujourd’hui un phare de Vérité et de Liberté pour tous les chrétiens et pour toutes les personnes de bonne volonté en Occident et dans le Monde. Vous êtes une Bénédiction du Ciel, Vous qui maintenez debout l’espérance d’une délivrance morale et civile de la Chrétienté et de l’Occident.

Nous nous inspirons de Vous et Vous demandons votre bénédiction pour nous ériger en Constructeurs de la civilisation chrétienne en mesure de promouvoir un Mouvement de réforme éthique qui réalise une Italie, un Occident et un Monde de Foi et de Raison. Que Dieu Vous assiste dans la mission qu’Il Vous a confiée.

Magdi Cristiano Allam.

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 14:39

                                                                     La finance imaginaire : Anatomie du capitalisme des

                                                                                              PRIX:26,00 euros

Présentation de l'éditeur
Figure imposée de la communication politique, la dénonciation des excès du capitalisme sauvage - aussi virulente qu'inoffensive - a duré le temps nécessaire à la recapitalisation des banques. Les responsables et intellectuels dominants des puissances occidentales l'avaient, pourtant, répété à qui voulait l'entendre : l'Etat allait reprendre la main sur la finance et contrôler les banquiers. Voilà pour les slogans de campagne. Sur le terrain, le capitalisme réel voit les plus grands noms de la politique internationale - qu'ils soient démocrates ou républicains, travaillistes ou conservateurs, socialistes ou libéraux - siéger dans les conseils d'administration de trusts et hedge funds assimilant l'économie à un portefeuille géant d'actifs. Quant aux spéculateurs d'hier, dénoncés il y a peu encore pour leur cupidité et leur irresponsabilité, ils ont déjà été réinstallés par les pouvoirs publics à la tête de commissions de sages prônant une meilleure gouvernance de la finance... Etude détaillée de l'oligarchie financière et analyse serrée du discours social, La finance imaginaire, véritable Who's Who, rompt avec l'image désincarnée des marchés financiers que relaie, jour après jour, les penseurs de la doxa, et qui est bien faite, consciemment ou non, pour laisser impensés les véritables bénéficiaires des mesures de crise et politiques d'austérité à venir.
Biographie de l'auteur
Chargé de cours au département Arts et Sciences de la communication de l'Université de Liège, Geoffrey Geuens a publié plusieurs ouvrages parmi lesquels Tous pouvoirs confondus (EPO, 2002) et Les vieilles élites de la nouvelle économie (Presses universitaires de France, 2011).
LIBRAIRIE DE NEUILLY-PLAISANCE
15,AVENUE FOCH
Partager cet article
Repost0
24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 14:23

Extrait de l'article de Jeanne Smits dans Présent sur la réaction de catholiques face aux spectacles scato-christianophobes :

"Depuis jeudi, différents groupes de jeunes catholiques se mobilisent contre la représentation de l’ignoble pièce Sur le concept du Visage du Fils de Dieu au Théâtre de la Ville à Paris. D’emblée, pour la première, un groupe de jeunes du Renouveau français avait acheté des places et en avait profité pour monter sur scène avec une banderole dénonçant la « christianophobie ». Le groupe s’était ensuite mis à genoux pour réciter le chapelet, sous le regard consterné des responsables du théâtre et les huées du public bien bobo, impatient d’assister aux diarrhées irrépressibles d’un vieillard sous le regard du Christ d’Antonello di Messina qui allait recevoir les lancers de grenades d’écoliers et se maculer un liquide brunâtre aux connotations fécales évidentes, avec la sur-inscription : « Tu n’es pas mon berger. » Les jeunes militants ont été délogés par la police.

Pendant ce temps, un groupe de jeunes de l’Action française a trompé la vigilance de trois cars de CRS pour venir s’enchaîner pacifiquement aux grilles du Théâtre de la Ville. La police les a violemment délogés, passés à tabac, aspergés de lacrymogènes et menottés avant de procéder à 17 interpellations. L’un des jeunes qui avait été menotté et plaqué à terre se trouvait partiellement sur la chaussée. En faisant une marche arrière, l’un des cars de police a roulé sur le pied du jeune homme. [...]

Depuis, les manifestations se succèdent. Samedi soir, un groupe de jeunes est venu prier pacifiquement aux abords du théâtre. Les brutalités policières et les interpellations ont repris de plus belle [...]."

L'un des manifestants témoigne ensuite. Extraits :

"Vous avez sans doute entendu parler des « fondamentalistes chrétiens, des intégristes et des extrémistes » qui manifestent sauvagement devant le Théâtre du Châtelet à Paris, depuis jeudi dernier. Je ne suis pas fasciste. Pas intégriste. Pas fondamentaliste. Je suis catholique, et samedi soir j’ai été traîné sur la voie publique, menotté, emmené au commissariat de police des Halles pour avoir manifesté place du Châtelet. Ceux qui ont vu des photos ou des vidéos sur la toile, avant la censure qui les frappe en général en quelques heures, peuvent se faire une idée de la « violence » qui règne sur place. Mais cette violence, quoi qu’en disent les bien-pensants, n’est pas le fruit de l’action des jeunes catholiques qui interviennent chaque soir. Les images frappent bien plus que les longs discours. Aussi, il vaut peut-être mieux vous décrire les faits… [...] Dans cette représentation, le visage du Christ est recouvert de MERDE après avoir été la cible de grenades jetées par des enfants de huit ans. Je ne souffre pas du syndrome du pauvre Persécuté que personne n’aime, comme un bobo me l’a dit. [...]

— Quand vous voyez des jeunes qui, chapelet en main, au chant de Christus Vincit, se font tabasser par les dites « forces de l’ordre », sont allongés sur le sol, un pied sur la figure et 5 flics sur le dos, sont menottés et transportés dans des camions…

— Quand vous voyez des étudiants de 16 à 25 ans, sans arme ni haine ni violence, des pères de famille traînés sur la route parce qu’ils sont venus protester…

— Quand vous voyez des jeunes filles admirables par leur calme et leur piété, récitant le chapelet pendant que leurs frères sont envoyés en garde à vue…

— Quand, depuis l’intérieur du commissariat des Halles, vous entendez des jeunes chanter le Salve Regina, et des policiers écœurés par ce qu’ils ont vu à l’intérieur comme à l’extérieur du théâtre…

— Quand vous voyez ces jeunes quitter le commissariat les mains libres, le sourire aux lèvres, dire aux policiers : « Bonne soirée, à demain, car on ne lâchera pas ! »"

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : lareinfodujour93.fr
  • : Informations et rèinformations.Des conseils de lecture.
  • Contact

La république n'égalera jamais la royauté.

Recherche

information

 

    

  

      SITE "faitdiversFrance":

  http://faitdiversfrance.wordpress.com

 

Des images contre l'avortement
 

 

 

 

Texte Libre