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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 07:45
...Car L’islam est en guerre contre le monde occidental
9 OCTOBRE 2012 par LAMBERT CHRISTIAN 

Il est surprenant que tant de Français nient encore l’évidence : l’islam est en guerre contre le monde occidental judéo-chrétien. Les preuves en sont multiples : l’attentat à New York, le 11 septembre 2001 (3 000 morts), est une véritable déclaration de guerre ; les attentats meurtriers en France, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Argentine, les enlèvements en Afrique sahélienne, au Yémen, en Somalie, la guerre ouverte en Afghanistan menée par le Pakistan musulman, les préparatifs iraniens pour rayer Israël de la carte du monde, Al Qaïda solidement implanté au Nord du Mali et du Nigéria ainsi qu’en Libye, les récentes manifestations anti-occidentales à la suite de la publication de caricatures hostiles à Mahomet qui ont provoqué des douzaines de victimes dont, le 11 septembre, l’ambassadeur des États-Unis, Chris Stevens, connu cependant pour son activisme en faveur des « printemps arabes » et de la « Libye libérée » (comme Hillary Clinton, Nicolas Sar­kozy et BHL). Autant de preuves indéniables de l’offensive mondiale de l’islam contre l’Occident.

Ceci étant, il me faut dire que les attaques publiques contre une religion, quelle qu’elle soit, sont inacceptables. J’ai passé des années en terre d’islam. J’ai pu constater que la religion, souvent, chez des populations musulmanes misérables, précisément parce que l’islam les maintient au VIIe siècle, est tout ce qui les distingue du règne animal. Elles y sont fondamentalement attachées. C’est une faute d’attaquer une religion, de surcroît de façon grossière, comme en France, avec la « Dernière tentation du Christ » de Martin Scorcese, en 1988, et « Golgotha Picnic » de Rodrigo Garcia en 2011, une littérature excrémentielle pour débiles mentaux.

Sans doute, certains – et ils sont nombreux à gauche – proclament à cette occasion la « liberté d’expression ». Mais il ne faut pas se moquer du monde. La liberté d’expression n’existe pas en France, où est toujours en vigueur la loi d’un communiste stalinien, et où des associations subventionnées peuvent vous traîner en justice, si vous avez écrit un mot qui leur déplaît. La France est une sorte de dictature sournoise de la pensée unique. Si vous vous en écartez, vous prenez des risques. Alors, de grâce, que l’on ne nous parle pas de liberté d’expression !
Cette offensive de l’islam s’inscrit dans une continuité séculaire. Dès sa création, l’islam, religion spirituelle et temporelle totalitaire, a eu pour objectif prioritaire de supprimer tout adversaire pour établir sur terre le royaume suprême d’Allah. Il faut tuer le Juif, le chrétien, le mécréant… Au XIIe siècle, l’islam dominait de l’Inde jusqu’à l’Espagne, La Mecque était un peu le centre du monde. Au XIXe siècle, l’empire ottoman dominait la Grèce, les Balkans, et l’Afrique du Nord. La Méditerranée était la mer des Barbaresques qui lançaient des expéditions sur les rivages de France et jusqu’en Islande, pour procurer des femmes au sultan et autres califes aux milliers d’esclaves chrétiens.

Dans la deuxième partie du XIXe siècle, la supériorité technologique de l’Occident permit la colonisation et le retrait de l’islam pendant près d’un siècle. Les Eu­ropéens établirent la civilisation en Afrique et en Asie. L’islam recula. Mais, en 1945, l’idéologie de l’illusion et de la faiblesse engagea l’Occident sur la voie du suicide. La colonisation disparut et l’islam revint en force. Il règne maintenant au Proche et au Moyen-Orient, dans une grande partie de l’Afrique et de l’Asie, en Afghanistan, au Mali où la charia fait amputer le voleur de la main ou de la jambe, où les couples non mariés sont lapidés à mort (s’il en était ainsi en France, quel chantier !), où les églises sont incendiées, où un musulman qui se convertit à une autre religion est aussitôt condamné à mort. À tout cela s’ajoute un gigantesque trafic de drogue. L’Afghanis­tan est le premier producteur mondial d’héroïne. Des tonnes de cocaïne passent par le Sahel islamique à destination de l’Europe, où se trouvent désormais 40 millions de musulmans. Tous, assurément, ne sont pas terroristes, mais si 0,1 % le sont, cela fait 40 000, avec combien de kamikazes ? On vient d’avoir un petit aperçu de cette réalité sur la place de la Concorde, devant l’ambassade des États-Unis, où ont manifesté les salafistes de France après la publication d’un film injurieux et stupide. Le jour où les musulmans modérés neutraliseront eux-mêmes les fondamentalistes, on pourra croire à l’islam modéré. Pas avant !

Le problème ne se limite donc pas à interdire le port du voile, la kippa, et de la croix.
 La France compte aujourd’hui 1 900 lieux de culte musulmans, dont une cinquantaine tenue par des fidèles du wahhabisme saoudien. La grande mosquée de Strasbourg vient d’être inaugurée, construite grâce aux fonds de l’Arabie, du Maroc… et du contribuable français ! Et les monarchies pétrolières, qui paraissent proches de l’Occident, financent, en fait, discrètement les extrémistes islamistes avec la participation de la Ligue islamique mondiale et les moyens considérables de diffusion de la télévision (Al Jazeera) et d’internet. L’Arabie propage, en outre, le salafisme, dans ses universités de Ryiad, de La Mecque et de Médine. Des milliers d’étudiants sont ainsi endoctrinés.

Enfin, les œuvres d’art impies doivent être détruites. Les grands Bouddhas de Bamyan en Afghanistan inscrits au patrimoine mondial de l’humanité ont été dynamités. Le musée de Kaboul a été anéanti. Et le trésor de Benghazi ? Et le musée de Bagdad ? C’est sans doute ce qui a fait dire à Manuel Valls, le 27 septembre : « Soyez fiers de l’islam que vous construisez ! »

Si vous voulez une idée du climat, lisez la sourate 33, verset 39 : « Ô Prophète, dis à tes épouses, tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leur grand voile… » Immuable depuis les origines, l’islam interdit toute adaptation. La souveraineté n’appartient pas au peuple. Elle ne doit revenir qu’à Allah, le Tout-Puissant.

L’islam est totalement incompatible avec la démocratie. Ce qui fait que notre ministre de l’Intérieur a longuement salué, toujours le 27 septembre, « le discernement, la maturité, la responsabilité, la sécurité, l’attachement total aux valeurs de la république » – dont fait preuve l’islam en France et, sans doute, partout ailleurs. Tout cela est très clair. Espérons que ce ne sera pas encore plus clair quand une voiture piégée explosera devant les galeries Lafayette ou qu’un TGV déraillera à 300 km/h.
Un mot pour terminer : un réseau terroriste vient d’être démantelé. Ce sont des Fran­çais convertis à l’islam, a déclaré avec insistance Manuel Valls. Évidemment, il est naturalisé plus de 100 000 immigrés par an et Manuel Valls veut encore augmenter ce nombre. Eh bien, on récoltera ce qui est semé !

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 07:19

                                                 

Philippe Simonnot et Charles Le Lien, dans un livre aux fondements historiques solides, montrent que l’abandon de l’étalon-or est la source principale des difficultés monétaires de ces dernières décennies. Chronique du livre "La monnaie : histoire d'une imposture" (éditions Perrin, mai 2012).

 


Mais si le laxisme est la cause immédiate des malheurs de l’Europe, quelle est la cause de cette cause ? Cette question est l’objet du livre de Philippe Simonnot et Charles Le Lien : "La monnaie, histoire d'une imposture" (Perrin, 2012 - parution le 31 mai). Comme il se doit, leur enquête est à la fois historique et analytique. Ils testent leur conception de la monnaie dans le grand laboratoire que constituent deux ou trois millénaires d’organisation monétaire de la vie en société, pour aboutir à la conclusion que la cause principale de nos désordres monétaires est l’abandon de la référence à un bien monétaire tel que l’or. L’imposture dont fait état le titre de leur ouvrage est ce que j’avais appelé la coupure du cordon ombilical [1] entre le "fabuleux métal" et la numération, mise en œuvre à l’aide de créances, de comptes et de billets, qui constitue depuis longtemps le cœur de la technique monétaire.
 
La convertibilité en or est en effet, aux yeux des auteurs, ce qui interdit aux agents, et tout particulièrement aux États, de tricher, d’utiliser la forme numérique de la monnaie pour en créer à leur profit de façon à pouvoir s’approprier des biens et des services au-delà de ce qu’ils produisent ou prélèvent.
 
L’ouvrage montre par exemple que durant les deux dernières décennies, les États ont pu s’endetter outrageusement grâce au ratio Cooke, qui "ne prend pas en compte les crédits bancaires accordés par les banques aux États sous prétexte qu’ils seraient sans risque." Nous sommes bien là au centre du dispositif de monétisation des dettes publiques, laquelle monétisation a été depuis 30 ans le fait des banques de second rang bien plus que des banques centrales. Celles-ci sont simplement venues au secours des établissements fragilisés par le laxisme généralisé des politiques de crédit.
 
Mais pourquoi ce laxisme ? Les banques centrales n’ont pas tenu la bride serrée aux banques commerciales parce qu’il est difficile d’imposer aux autres une discipline si l’on est soi-même libre de faire quasiment n’importe quoi. Et la seule discipline qui puisse être appliquée aux banques centrales est, disent nos auteurs, l’étalon-or. Ils ont vraisemblablement raison, même si leur sympathie pour une conception "réaliste" de la monnaie (monnaie marchandise ayant une valeur intrinsèque) n’entraîne pas forcément l’adhésion. Qu’est-ce qui peut bien obliger les banques centrales à jouer les Pères Fouettard plutôt que les Papas Noël, si ce n’est la peur de la diminution de leur stock d’or, susceptible de déboucher sur une faillite ?
 
Nos auteurs attachent naturellement une grande importance au 15 août 1971, jour où le Président Nixon rompit le lien – devenu à la fois ténu et gênant – entre le dollar et l’or. Mais l’intérêt de leur ouvrage est de montrer que depuis la création de la Bank of England à la fin du XVIIe siècle, les banques d’émission, puis les banques centrales ont servi aux États à être de moins en moins liés par la contrainte de l’équilibre budgétaire.
 
Ces institutions se sont interposées entre le citoyen et le métal précieux : autorisées à rembourser les dépôts en billets plutôt qu’en monnaies métalliques, les banques commerciales ont été ainsi protégées de la sanction naturelle que constitue un "run" [2] débouchant sur la faillite faute d’or en suffisance dans les coffres. Lorsque le système de réserve fédéral lui-même fut affronté à la diminution du nombre de tonnes d’or entreposées à Fort Knox, l’inconvertibilité du dollar en or supprima (comme l’inconvertibilité du Franc et du Mark en 1914, mais de manière plus irréversible) cette dernière forme de sanction automatique.
 
"Le gardien du gardien de la monnaie", c’était l’or, disent très justement Simonnot et Le Lien, en regrettant que désormais il n’existe plus de gardien des gardiens. Le FMI a un peu joué ce rôle, mais sa trousse de secours a pris plus d’importance que son gros bâton. Seule la convertibilité en or permettrait d’instaurer une discipline monétaire et budgétaire compatible avec le fonctionnement harmonieux de l’économie.
 
Il faudra certainement un second ouvrage pour exposer plus en détail les perspectives d’étalon-or ouvertes en conclusion par ces auteurs, et en faire une première étude d’impact et de faisabilité. "Mettre fin au monopole d’émission, dénationaliser les banques centrales, abroger les lois instituant le cours forcé des monnaies et le cours légal, défiscaliser la négociation de l’or" : Quid de la mise en œuvre de ces propositions, et quels seraient précisément leurs effets ?
 
La critique effectuée par Philippe Simonnot et Charles Le Lien n’est pas de celles qui méritent d’être jugées trop faciles : solidement documenté, rempli d’arguments pertinents, leur ouvrage est de grande qualité. Reste que l’art est difficile : messieurs, à vos plumes !  
 
[1] J. Bichot, Huit siècles de monétarisation, Economica, 1984.
[2] Ruée sur les guichets pour se faire rembourser
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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 07:13

                                             

Spectacle du Monde entre janvier 2003 et avril 2011, florilège où comédiens et comédiennes se taillent la part du lion (25 sur 35). 

S’y adjoignent 3 acteurs-réalisateurs, 6 metteurs en scène et 1 scénariste. 
Sur les 35 artistes rassemblés, 25 appartiennent au cinéma français, 10 au domaine anglo-saxon. Tous se situent dans la période qui va de la Nouvelle Vague à nos jours,. Sous l’apparente disparité de l’ensemble, on finit par pressentir qu’il existe une cohérence secrète. Si — pour s’en tenir aux comédiens de chez nous — Louis de Funès voisine avec Michel Bouquet, Jean-Pierre Marielle avec Bruno Cremer, Claude Rich avec Poelvoorde, Catherine Frot avec Isabelle Carré, c’est que ces acteurs si dissemblables appartiennent à un cinéma qui est à la fois populaire et de qualité, et que tous ont en commun d’être de probes artisans, soucieux de plaire au plus vaste public mais se tenant par convenance à l’écart du cirque médiatique, pensant que l’art n’a pas d’autre but que lui-même et, contrairement à tant d’autres, répugnant à le mettre au service d’une cause quelconque.
Guyot-Jeannin a pensé à l’amateur du cinéma d’outre-Atlantique en incluant d’éminents metteurs en scène et acteurs américains : De Palma, Oliver Stone, Clint Eastwood, Mel Gibson, Sean Connery, Andy Garcia, Charlotte Rampling, Catherine Zeta-Jones et Sharon Stone.

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 07:36

LIRE CET ARTICLE :http://lheritage.free.fr/pdf/lheritage2-page22.pdf                                      :

L’icône « rebelle », bien que communiste[1], dont les bourgeois boutonneux et les ados attardés occidentaux aiment à arborer le portrait sur leurs t-shirts, révèle encore davantage sa haine homicide, 50 ans après sa mort.

En effet, on apprend[2] que peu après la crise des  missiles à Cuba, alors que le monde avait échappé à la guerre nucléaire [3], Guevara demandait encore la possibilité de récupérer secrètement des missiles russes et déclarait en secret à l’ambassadeur de Yougoslavie à La Havane :
« Si nous, les Cubains, avions le contrôle de [ces] armes nucléaires, nous les installerions sur chaque centimètre de Cuba et n’hésiterions pas, si nécessaire, à les tirer dans le coeur de l’adversaire : New York. »

Voilà qui complète le portrait du « Che », dont Fidel Castro vantait la « qualité d’agressivité excessive ».
Et c’est le moins qu’on puisse dire, quand on sait comme Guevara aimait à torturer et exécuter lui-même les condamnations à mort qu’il décrétait abondamment.

Il relatait ainsi, dans un passage de son journal de la guérilla censuré par les autorités cubaines, qu’il s’était porté volontaire pour réaliser la première exécution décidée par les guérilleros, et décrivait lui-même avec complaisance la scène : « J’ai résolu le problème en lui tirant dans l’hémisphère droit du cerveau une balle de calibre 32, qui est ressortie par la tempe gauche.
Il gémit quelques instants puis mourut. »

Castro lui confia le commandement du tribunal révolutionnaire de la Cabaña chargé de juger les responsables du régime de Batista, car il savait que Guevara ne montrerait aucune clémence.
Ce dernier ne s’en cachait d’ailleurs pas et s’en justifia officiellement le 11 décembre 1964, devant l’Assemblée générale des Nations unies : « Nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons à fusiller tant que cela sera nécessaire. Notre lutte est une lutte à mort »
Avec, comme moteur, la haine. Comme il l’écrivit dans son message d’avril 1967 à la Tricontinentale, elle était selon lui indispensable : « la haine comme facteur de lutte ; la haine intransigeante de l’ennemi, qui permet à l’être humain de dépasser ses limites, et le transforme en une efficace, violente, sélective et froide machine à tuer »…

Luciano Medina, l’ancien facteur personnel de Castro pendant la guerre cubaine, raconte : « Mais surtout, il tuait comme on avale un verre d’eau. Avec lui, c’était vite vu, vite réglé.

Un matin, vers 9 heures, nous déboulons au Rancho Claro, une petite exploitation de café appartenant à un certain Juan Perez. Aussitôt, le Che accuse le fermier d’être un mouchard à la solde de la dictature de Batista. En réalité, le seul tort de ce pauvre homme était de dire haut et fort qu’il n’adhérait pas à la révolution. Une heure plus tard, le malheureux caféiculteur est passé par les armes devant sa femme et ses trois enfants de 1, 3 et 4 ans. Les voisins étaient traumatisés, indignés. Et nous, la troupe, nous étions écoeurés. Avec trois autres compañeros, nous avons ensuite quitté le Che pour rejoindre un autre campement

Dans la prison de la Cabaña, que gère Guevara en cette année 59 et où l’on fusille tous les jours, il fait volontiers preuve de sadisme. « Lorsque les familles rendent visite à leurs proches, Guevara va jusqu’à exiger qu’on les fasse passer devant le mur d’exécution, maculé de sang frais… » relate un membre du personnel.

On ne peut pas non plus ne pas évoquer cette affaire emblématique, où Guevara fait immédiatement exécuter un gamin affamé, un jeune guérillero membre de sa colonne, qui avait… volé du pain.

On ne souhaite pas non plus aux jeunes admirateurs modernes de Guevara, généralement libertaires, d’avoir connu les « camps de travail correctif » que leur héros a inventé en 1960, dans la péninsule de Guanaha,lu sur contre-info.


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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 07:06

                                               

Cécile Desprairies, philosophe, germaniste, auteur de plusieurs livres sur l’occupation, a mis à jour l'héritage oublié de Vichy. Elle répond à Libération :

"Du code de la route à la carte d’identité en passant par les tickets-repas, les CRS, la police nationale, toutes ces mesures viennent du gouvernement collabo de Vichy…


La France d’après-guerre s’est construite sur une phrase très ambiguë de De Gaulle : «La France a besoin de TOUS les Français.»Alors que le Général n’a jamais ouvertement condamné ce qui s’était passé, il n’a jamais parlé de la déportation des Juifs. La France d’après 1945 était en fait restée très vichyste. En principe, en novembre 1944, tout est abrogé. La légalité républicaine est rétablie. Certes les lois discriminatoires ont disparu, mais certaines lois reviennent vite, on change un mot, un verbe, un adverbe. C’est le visage d’une certaine France, un certain esprit de Vichy qui perdure et on ne veut pas le voir.

Le plus symbolique : Vichy institue la carte d’identité obligatoire pour surveiller et contrôler la population et, surtout, exclure les «étrangers». Avec un numéro national qui est toujours celui de la Sécurité sociale aujourd’hui. A la Libération, certains pays ont supprimé cette carte. La France l’a gardée.

Il fallait prouver qu’on était français pour avoir cette carte d’identité, et le numéro national mis au point en 1940 est toujours celui de la Sécurité sociale aujourd’hui avec le fameux 99 : si vous avez 99 dans votre numéro de Sécurité sociale, cela veut dire que vous êtes né à l’étranger. [...]

En 1940 aussi, Vichy installe l’ordre des médecins, qui commence par recenser les médecins juifs, les jette dehors, les dénonce, aide au pillage de leurs cabinets. [...] L’ordre des médecins n’a pas été abrogé, le président qui avait appliqué les lois antisémites n’a pas été inquiété, il a continué à présider l’ordre pendant quinze ans après la fin de la guerre, sans aucun problème. Il a simplement dit qu’il avait fait «ce qu’il pouvait pour sauver des Juifs»… [...]

Pareil, l’ordre des architectes, puis celui des experts comptables. Vichy est une révolution qui supprime les syndicats, les partis politiques, et met à la place des instances représentatives des professions et des métiers, les corporations. Le premier président de l’ordre des architectes est le célèbre Auguste Perret, l’architecte qui a construit le Théâtre des Champs-Elysées et le palais d’Iéna. [...]

Le concours du meilleur ouvrier de France est créé en 1941 à l’exemple du Reichsberufswettkampf (concours professionnel du Reich). Le meilleur ouvrier de France honoris causa, c’est Pétain. D’ailleurs, dans son bureau, il y avait son grand diplôme «MOF». Dans la France de 2012, le président de la République est toujours«meilleur ouvrier de France d’honneur».

La révolution nationale de Pétain remplace la lutte des classes par des commissions sociales. Vichy a créé les CE avec l’argent prélevé sur la masse salariale qui permettra de développer les villages de vacances, les loisirs en famille et toutes sortes de mesures sociales. Vichy invente les cantines - avant les ouvriers venaient avec leur gamelle - et les tickets-repas qui fonctionnent comme les tickets de rationnement. La création du menu à prix fixe est également liée aux restrictions alimentaires pendant la guerre. Beaucoup de mesures sociales ont été attribuées, à tort, au Front populaire. Plus tard le général de Gaulle confiera dans ses Mémoires, que «les doctrines sociales de la révolution nationale, organisation corporative, charte du travail, privilèges de la famille, comportaient des idées qui n’étaient pas sans intérêt».

 

[...] Les nazis sont obsédés par les maladies. [...] Donc les Allemands font pression sur Vichy pour instaurer le contrôle de la population : carnet de vaccination, vaccinations obligatoires, la médecine scolaire, la médecine du travail. Le certificat prénuptial obligatoire avant le mariage, supprimé il y a quelques années, est copié sur le certificat d’aptitude au mariage allemand. Il visait à repérer la syphilis ; plus tard, il servira pour le sida. [...]

Handball, c’est un mot allemand, pas anglais. Le rugby devient à XV parce que le rugby à XIII est trop anglais, et Vichy cherche à se débarrasser de tout élément anglophone. Le gouvernement de Pétain se rattache aux forces de l’Axe, on introduit alors le judo, un sport du Japon, pays allié du Reich. [...] On inaugure à Val-d’Isère en 1943 le téléphérique le plus rapide du monde, etVichy crée la profession de guide de haute montagne. [...] L’idée d’un boulevard périphérique [à Paris] est née en 1943 et non, comme on le croit, dans les années 70. Et les autoroutes sont dessinées afin de relier Paris à Berlin. [...] Il n’y avait pas d’école qui forme des techniciens et des réalisateurs de cinéma. Et les Allemands avaient de l’avance grâce à leur film en couleur Agfa.L’Institut des hautes études cinématographiques ouvre en janvier 1944 sous la présidence de Marcel L’Herbier. Henri Langlois y fait des conférences, le réalisateur Claude Autant-Lara est au jury. Alain Resnais est de la première promotion de l’Idhec.

[...] Mozart, avant la guerre, était rarement joué en France. On jouait un peu de Wagner, du bel canto, pas Mozart. Arrivent les Allemands, qui créent au printemps 1941 la semaine Mozart. [...]

La fête des mères est une invention pour répondre à la baisse de la natalité. Il faut remonter la courbe, alors on développe le culte des mères, le culte de la famille, et la fête des mères bien évidemment. Vichy valorise la femme au foyer, la mère de famille nombreuse, Pétain annonce qu’il sera le parrain de tout enfant qui est le seizième s’il y en a quinze vivants… Mais plus d’un million d’hommes sont partis, sont prisonniers, et les femmes sont mises au travail. Pétain les encourage à devenir secrétaires, dactylos. La secrétaire est une image de Vichy. En même temps, c’est une étape. Le gouvernement Laval les autorise à avoir leur propre chéquier. Mais cette autorisation est supprimée à la Libération. Incompréhensible… Les femmes entrent aussi pour la première fois dans la société civile, on voit des reportages allemands sur la première femme au conseil municipal qui célèbre un mariage. [...] Les historiens sont mal à l’aise. Prudents et critiques, par exemple sur le travail des femmes. De même avec les lois importantes sur les enfants délinquants. Vichy a un grand souci de l’enfant, qui n’est plus vu comme un adulte en miniature mais comme un être avec des droits propres, qui doit être sauvegardé, protégé, rééduqué. Les nouvelles lois vont donc limiter sa responsabilité pénale, l’enfant délinquant n’est plus envoyé dans des bagnes, mais dans des maisons de redressement. Tout le monde croit que ces lois datent de 1945, de la Libération, alors que la protection de l’enfant délinquant, c’est Pétain. On refoule l’héritage parce que ce serait reconnaître que le régime de Vichy était complexe, que Vichy, c’est aussi la France."

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 07:43

Documentaire très intéressant, aux allures de fiction et de roman d’espionnage, diffusé par Arte. Ce document retrace le processus de développement de la puissance nucléaire par l’État d’Israël, envers et contre toutes les règles internationales. On y voit un état hébreux prêt à tout pour disposer d’une puissance atomique afin de dominer le Moyen-Orient et de tenir ses voisins en respect. Aussi, il est intéressant d’y constater le lien suggéré entre l’assassinat de Kennedy, opposant au programme nucléaire israélien, et ce dernier.Au moment des préparatifs de guerre contre l'Iran pour empêcher ce pays de developper un nucléaire militaire,il est surprenant de constater qu'Israël possède des têtes nucléaires et que c'est tabou d'en parler. 

 


 

 

 

 


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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 06:57

                                                 

Lors de sa visite à Londres le 30 août, le chef d’état-major de l’Armée américaine, le général Dempsey, a fermement exprimé son opposition à toute frappe israélienne contre l’Iran et à l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne en Syrie. Quelques jours après la déclaration du général Dempsey, le Pentagone a fait savoir que les manœuvres américano-israé­liennes conjointes prévues en octobre seraient de dimension et d’ampleur plus modestes que prévu. Dans le même temps et depuis plusieurs mois, la quasi-totalité des dirigeants militaires et des forces de sécurité israéliens ont exhorté le gouvernement Netanyahu à ne pas attaquer l’Iran. On apprend que suite aux demandes du Premier ministre israélien, les élections à la Knesset d’OCTOBRE 2013 sont devancées à JANVIER 2013… juste au moment de l’ouverture du nouveau mandat présidentiel américain.

Faut-il spéculer sur cet agenda ?

De son côté, le Kremlin a annoncé son intention de mo­derniser l’ensemble de son arsenal nucléaire. Les forces armées russes ont mené des exercices de commandement en vue, selon le ministère de la Défense, d’améliorer « les objectifs de dissuasion nucléaire dans l’éventualité d’un conflit armé im­pliquant la Russie ». Plusieurs généraux russes sont récemment montés au créneau pour affirmer l’intention des dirigeants russes de mo­derniser l’ensemble de l’arsenal nucléaire du pays.INFO LIESI

                                     

WASHINGTON (NOVOpress via le bulletin de Réinformation) — Les États-Unis et Israël vont faire « le plus important exercice dans la longue relation militaire entre les États-Unis et Israël» selon ses organisateurs, le général américain Craig Franklin et le général israélien Nitzan Nuriel.


Intitulé « 
Austere Challenge 2012 » l’exercice doit durer trois semaines. Ses protagonistes en soulignent l’importance déterminante pour ce qui est de la défense antimissile dans la région. Sur le terrain, plus de 3 500 militaires américains et 1 500 des unités d’élite de Tsahal seront mobilisés. Des missiles antimissiles Patriot américains ainsi qu’un de deux croiseurs antimissiles de type Aegis déployés en permanence en Méditerranée orientale, seront de la partie. Les Américains disposent également dans la région d’un radar de détection de tirs qu’ils ont récemment construit dans le désert du Néguev. Des radars semblables seront bientôt implantés en Turquie et au Qatar. De leur côté, les Israéliens utiliseront leur système anti-roquettes Iron Dome et leurs missiles antibalistiques Arrow 2 (photo d’un lancement de ce missile sur sa batterie mobile), financés pour partie par les États-Unis. Il s’agit d’un dispositif impressionnant pour un simple exercice militaire.

Comment interpréter une telle démonstration de puissance ?

On peut y voir une répétition générale avant une attaque de l’Iran, dans le droit fil des récentes menaces du premier ministre israélien et du rapport du Pentagone de juin 2012. Même si les États-majors des deux puissances affirment que l’éventualité d’une attaque contre l’Iran n’est pas pour l’instant à l’ordre du jour, cet exercice militaire constitue bien une démonstration de force. Par ces manœuvres, Israël entend clairement faire comprendre à l’Iran et à ses voisins, qu’elle dispose non seulement de la puissance de frappe suffisante, mais aussi du soutien inconditionnel des États-Unis.

Peut-on voir dans cet exercice une affirmation de la puissance des groupes de pression juifs aux États-Unis ?

On sait que les relations entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président Obama n’ont jamais été au beau fixe. Lors de leur entrevue de mars 2012, l’entretien avait été particulièrement glacial en dépit des communiqués de presse cordiaux. Depuis quatre ans, l’actuel locataire de la Maison Blanche a en effet fortement déçu les dirigeants israéliens qui attendaient un engagement plus ferme des États-Unis aux côtés de l’État hébreu sur le dossier iranien. Critiqué par son rival Mitt Romney, quant à lui d’un prosionisme sans faille, Obama va saisir au vol cet exercice militaire, préparé depuis plus de deux ans, pour, si l’on ose dire, rectifier le tir, et prouver à l’électorat juif qu’il peut compter sur l’indéfectible soutien du candidat démocrate à la cause de l’État hébreu.

 

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 06:28

Contrairement au Moyen-Âge,aujourd'hui ce que vous gagnez et épargnez la République vous le reprend.....et le redistribue à des immigrés.

Le système fiscal français du XXIe siècle consiste en fin de compte à additionner et multiplier les droits indirects de l’Ancien Régime, les impôts sur le patrimoine du XIXe siècle et les impôts sur le revenu du XXesiècle


Si la charge fiscale équivalait à 10 % du PIB en 1914, elle a de plus en plus du mal à rester en deçà de 50 % aujourd’hui… Brève évocation de l’Histoire des impôts en France.

Au Moyen-Âge, les impôts se divisaient en trois catégories, selon leur bénéficiaire : impôts royaux, impôts seigneuriaux et impôts ecclésiastiques.

Les impôts royaux connurent jusqu’à la Révolution française nombre de vicissitudes, les différents monarques tentant régulièrement d’élargir le nombre des contribuables afin de remplir les caisses d’un trésor souvent vidé par les guerres et les famines.

Ainsi, jusqu’en 1695, la taille, assise sur les personnes au Nord et sur les biens au Sud, constitue le seul impôt royal direct. Seulement, les nobles et le clergé en étant exonérés, l’impôt manque de rentabilité et de popularité.

Les rois tentèrent donc tout au long du XVIIIe siècle d’instaurer des impôts applicables à tout le monde selon une méthode de calcul simple. Malheureusement, les diverses tentatives furent rarement couronnées de succès. Ce fut d’abord la capitation qui répartit les contribuables en 22 classes, depuis le Dauphin qui devait acquitter 2000 livres jusqu’aux journaliers à qui 1 livre seulement était réclamée.

Toutefois, le clergé réussit à s’en exempter par le système d’un « don gratuit » libératoire, tandis que les percepteurs connurent jusqu’au bout les pires difficultés à faire payer les nobles.

Vinrent ensuite l’impôt du  dixième puis du vingtième , consistant à établir simplement un impôt au taux de 10 ou 5 % sur tous les revenus fonciers ou commerciaux. Censé être universel, l’impôt échoua cependant à obtenir le consentement de l’église et des nobles [Ndlr. Depuis Louis XIV et son "dixième" en 1710, tout au long du XVIIIe siècle, les rois avaient cherché à établir l'égalité devant l'impôt ("vingtième" de Louis XV en 1750 et "subvention territoriale" de Louis XVI en 1786). L'échec de la réforme n'est due qu'à l'obstruction acharnée des parlementaires, qui refusèrent systématiquement de l'enregistrer. Cette réforme fiscale qui eut pourtant évité à la France les deux millions de morts de la Révolution dite "française"... et sauvé la monarchie à coup sûr. Mais la Révolution "égalitaire", qui n'était pas une volonté première ni des "philosophes", ni des francs-maçons, ni des parlementaires, devait être un instrument servant à fonder un nouveau régime... Leur nouveau régime, fondé sur la gloire d'une réforme qu'ils refusèrent pendant un siècle...]


Un système fiscal simplifié à la Révolution

L’impôt ecclésiastique fonctionna pour sa part régulièrement puisqu’il suffisait pour l’église de réclamer aux paysans un peu moins de 10 % de leurs revenus agricoles : la dîme.

Quant aux multiples impôts seigneuriaux, que l’on pourrait apparenter aux impôts locaux de maintenant, ils assurent aux nobles de l’époque l’essentiel de leurs revenus.

Citons à cet égard les banalités consistant à obliger le paysan à utiliser, contre rémunération, le moulin ou le pressoir de son seigneur.

Le cens qui représentait la redevance due au seigneur au titre de l’usage des terres de son domaine ; le champart qui permettait de prélever une partie de la récolte, ou encore la corvée contraignant les paysans à participer à l’entretien des routes et du château.

A ces impôts, s’ajoutaient au gré des époques et des régions, une foule de droits, taxes et redevances, depuisla tonlieu pour le passage des chèvres, jusqu’au droit de chaussage pour l’entretien de la voirie en passant par la « taxe sur les juifs » lorsque le roi se trouvait à court d’argent au Moyen-âge.

A la Révolution, tous ces impôts disparaissent et sont remplacés par un système fiscal beaucoup plus simple, inspiré par la bourgeoisie désormais au pouvoir, et basé sur quatre contributions sur le patrimoine : la contribution sur les biens fonciers, la contribution mobilière sur le logement, la contribution des patentes et la contribution des portes et fenêtres établissant un impôt sur les immeubles en fonction du nombre d’ouvertures…

Au XIXe siècle, les revenus sont épargnés

Le XIXe siècle se caractérise donc avant tout par une fiscalité réelle concentrée sur la fortune. Les revenus restent pour l’essentiel épargnés et toute la fiscalité indirecte de l’Ancien Régime n’a pas encore été reconstituée.

Ce n’est qu’au XXe siècle, d’abord avec les besoins en financement de la Première Guerre mondiale,ensuite avec la volonté de donner à l’impôt une nouvelle fonction de redistribution sociale, que l’imposition des revenus revient au goût du jour.

L’imposition du patrimoine n’est pas oubliée pour autant, puisque l’impôt sur les successions plafonné à 1 % en ligne directe jusqu’en 1901 atteint aujourd’hui 45 %, sans oublier la naissance de l’impôt sur la fortune en 1982.

Quant à l’impôt sur la consommation, il connaîtra son envol en 1954 avec l’apparition en France de la TVA,rapidement reprise par presque tous les pays du monde.

Les impôts s’accumulent donc et si la charge fiscale équivalait à 10 % du PIB en 1914, elle a de plus en plus du mal à rester en deçà de 50 % aujourd’hui…

Car le système fiscal français du XXIe siècle consiste en fin de compte à additionner et multiplier les droits indirects de l’Ancien Régime, les impôts sur le patrimoine du XIXe siècle et les impôts sur le revenu du XXesiècle…


Olivier Bertaux


Source: http://www.lecri.fr/2012/10/19/taxes-et-impots-10-du-pib-en-1914-pres-de-50-en-2012/36698

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 07:20

http://www.delire-des-livres.com/article-la-mafia-francaise-le-livre-interdit-53239658.html  et http://www.delire-des-livres.com/article-la-mafia-juive-de-l-arnaque-au-co2-96851957.html

 

                         

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 07:09

Une vidéo d'entretien du nationaliste Philippe Ploncard d'Assac avec quelques informations sur la franc-maçonnerie que vous ne retrouverez nulle part ailleurs. 

 

 
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