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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 16:36

Ci-dessous un documentaire avec bien sûr quelques commentaires mensongers ou idiots, mais aussi de belles images d’archives.

 

Vu sur Altermedia

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 08:53

                                                       Illuminati - Laurent Glauzy.

                                                                       PRIX:15,00 euors

4e de couverture :

Des dessins animés Walt Disney à la musique Rock, un code culturel universel dérivant de la culture de mort s’est définitivement imposé dans nos sociétés. Dans ce credo consensuel, la pornographie et les stupéfiants ont affecté les valeurs fondamentales de plusieurs générations. Les concerts sont devenus un lieu d’écoulement de drogues, alors qu’ils sont souvent organisés par de grands cartels pharmaceutiques comme Sandoz.
L’auteur dénonce sans concession l’action occulte de l’ordre supra-maçonnique des Illuminatiet explique les mécanismes qui oeuvrent à l’aliénation de l’individu. Au fil des pages, une description passionnante des techniques de pointe hautement élaborées nous plonge dans l’univers des messages subliminaux et du Contrôle mental rattachés au programme Monarch et au Mk Ultra.
A cet égard, les vidéo-clips sont un laboratoire d’expérimentations où des messages mortifères en filigrane - incitant au suicide et à l’adoration de Satan - assaillent le public. Cette vague n’épargne ni le Rock chrétien, ni le Gospel, ni la Country.
Des témoignages extraordinaires de Hesekiel Ben Aaron, troisième membre de l’église de Satan et John Todd, directeur de plusieurs maisons d’enregistrement, dévoilent sans ambages l’existence d’un ordre luciférien.

 

L'auteur :

Journaliste spécialisé dans la politique internationale, Laurent Glauzy est né en 1970 à Toulouse. Il possède de solides connaissances dans plusieurs langues, parmi lesquelles l’allemand, l’anglais, l’italien, le néerlandais, le roumain et le russe.
Après plusieurs années de collaboration au Libre Journal de la France Courtoise, où ses prises de position contre les mensonges du darwinisme et de l’évolutionnisme ne passèrent pas inaperçues, il écrit dans divers journaux, tels que Monde et Vie et Valeurs Actuelles.

disponible:http://www.librairiefrancaise.fr/1747-illuminati-laurent-glauzy.html

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 08:39

L'occasion de ré-écouter Serge de Beketch expliquer que la Franc-maçonnerie est une fabrique de juifs synthétiques, ci-après.

Vidéo
Quand des juifs collaboraient avec Pétain et l'Allemagne nazie. Par Robert Faurisson.(info:propagandes.info)

 

 

 

Près de cinquante ans après la guerre, l’Épuration se poursuit en France et à l’étranger. Animée par Serge Klarsfeld, Simon Wiesenthal, Élie Wiesel et un grand nombre d’organisations juives dont le Congrès juif mondial, dirigé par Edgar Bronfman, et, en France, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) (…), cette Épuration suscite encore aujourd’hui de nombreuses procédures judiciaires à l’encontre d’individus réputés avoir commis des «crimes contre l’humanité», c’est-à-dire, pour parler clairement, des crimes contre les juifs. (...) Les pays les plus concernés par ce type d’affaires sont les États-Unis, le Canada, l’Allemagne, l’Autriche, la France, l’Angleterre, l’Écosse et l’Australie. La chasse aux «collabos», comme on appelle ceux qui ont collaboré avec l’Allemagne nationale-socialiste, reste ouverte mais la chasse aux «collabos» juifs, la chasse aux «juifs bruns» reste obstinément fermée.

 

(…)

 

Il reste que, dans leur volonté de chercher partout des suspects à traduire devant les tribunaux, les justiciers juifs s’abstiennent de mettre en cause ce que Maurice Rajsfus a pu appeler «une véritable internationale juive de la collaboration nécessaire [selon les Conseils juifs] avec les nazis».

 

A l’exemple de Philippe Pétain et de Pierre Laval, beaucoup de responsables juifs ont collaboré par nécessité. La France avait, avec l’Angleterre, pris l’initiative d’entrer en guerre contre l’Allemagne; l’Allemagne nous avait d’abord vaincus puis, deux ans plus tard, elle appelait tous les Européens à la croisade contre le communisme international qui, il faut bien le reconnaître, était largement d’inspiration juive. La signature d’une convention d’armistice, la nécessité de survivre, la pensée lancinante des Français retenus prisonniers en Allemagne, la lutte contre le communisme et ses méthodes terroristes, toutes ces raisons et quelques autres encore conduisaient Pétain et Laval à pratiquer une politique faite de constantes tractations avec plus fort que soi. De son côté, l’Union générale des israélites de France (UGIF) cherchait, elle aussi, à composer avec les Allemands.

 

Pendant l’été 1944, alors que se poursuivaient les exécutions sommaires des «collabos», commença la saison des juges, avec une justice à plusieurs vitesses: rapide pour la collaboration politique, lente pour la collaboration économique, nulle pour la collaboration juive.

 

Pendant qu’une justice expéditive permettait de fusiller notamment des écrivains et qu’une justice selon les normes prenait tout son temps pour examiner le dossier des constructeurs du mur de l’Atlantique, de Gaulle et les communistes toléraient qu’à de rarissimes exceptions près les juifs se jugent entre eux pour faits de collaboration. Des «tribunaux d’honneur» étaient constitués pour juger et finalement acquitter tous les juifs. Dans ces tribunaux figuraient des juifs qui avaient passé toute la guerre aux États-Unis ou en Suisse.

 

 

 

L’affaire de l’UGIF

 

 

 

(...)

 

L’Union générale des israélites de France (UGIF) fut fondée le 29 novembre 1941. L’UGIF-Nord commença à fonctionner en janvier 1942 et l’UGIF-Sud en mai 1942. Les responsables les plus connus en furent André Baur, Georges Edinger, Raymond Geissmann, Gaston Kahn, Raymond-Raoul Lambert, Albert Lévy et Marcel Stora. Elle fut en rapports constants avec la «Gestapo», c’est-à-dire, en fait, avec le Service de sûreté allemand (notamment Theodor Dannecker et Aloïs Brunner) et avec le Commissariat général aux questions juives établi par le gouvernement du maréchal Pétain (avec, pour responsables successifs, notamment Xavier Vallat et Louis Darquier de Pellepoix).

 

En 1943, certains responsables de l’UGIF furent internés à Drancy pour diverses raisons, puis déportés et ne revinrent pas de déportation mais d’autres exercèrent leurs responsabilités jusqu’à la dissolution de l’UGIF en septembre 1944, après le départ des Allemands de Paris. En août 1944, Georges Edinger fut interné quelques jours à Drancy comme suspect de collaboration puis relâché.

 

On pouvait – et on peut encore – reprocher à l’UGIF d’avoir contrôlé la population juive de France pour le compte des Allemands, d’avoir incité les juifs à l’obéissance aux lois allemandes et de Vichy, d’avoir coopéré à la préparation des rafles (sans en prévenir les intéressés) et d’avoir, en particulier, aidé les Allemands à se saisir des enfants juifs qui étaient hébergés dans des homes placés sous son contrôle (ce fut le cas, par exemple, pour les enfants d’Izieu).

 

A la date du 9 février 1943, l’effectif de l’UGIF-Nord comptait, à elle seule, neuf cent dix-neuf employés; parmi les diverses catégories de personnel appointées en zone nord se trouvaient... vingt huissiers. En 1942, l’UGIF possédait des bureaux en quatorze villes de la zone nord, dont Paris, et en vingt-sept villes de la zone sud, dont Vichy. Il fallait également compter, à Paris et en banlieue, quelques dizaines d’établissements à caractère social (cantines, ouvroirs, dispensaires, écoles, patronages, etc.) et, en zone sud, de nombreux homes d’enfants et des fermes-écoles, particulièrement dans la Creuse.

 

Les fonds, considérables, provenaient, pour la zone nord, principalement des biens confisqués aux juifs par les autorités allemandes ou françaises et, pour la zone sud, principalement de l’argent distribué, en pleine guerre, par le fameux American Jewish Joint Distribution Committee. Plus connu sous le nom de «Joint» (Joseph Schwartz à Lisbonne et Saly Mayer à Berne), ce comité distribua, pendant toute la guerre, avec l’assentiment des Allemands, de considérables sommes d’argent aux juifs, y compris aux juifs de Berlin en 1944 et il envoya des colis aussi bien dans des camps de concentration que dans des ghettos. Le « Joint » avait été fondé en 1914 par le banquier Felix Warburg. L’UGIF reçut également des subsides de l’État français et bénéficia de l’aide du syndicat des banques françaises. Ce fut le cas, par exemple, à la suite d’une sanction financière d’un milliard de francs imposée par les Allemands à cause d’une série de graves attentats perpétrés contre des membres de la Wehrmacht : l’UGIF obtint un prêt qui lui permit de ne pas taxer les juifs et de ne pas recourir à son propre argent; en fin de compte, elle ne versa aux Allemands que le quart du prêt et conserva par devers elle le reste de l’argent. Après la Libération, l’affaire de l’UGIF sera étouffée et le procès public évité. Un jury d’honneur se réunira sous la présidence de Léon Meiss, président du CRIF. Il acquittera les accusés en première instance et en appel. Les pièces du procès n’ont jamais été publiées. Personne ne sait ce que sont devenus les sept cent cinquante mille francs que s’est appropriés l’UGIF: le CRIF se les est-il, à son tour, appropriés ?

 

(...)

 

 

 

L’affaire du consistoire central

 

 

 

Le Consistoire central des israélites de France, fondé en 1808, quitta Paris pour Lyon en 1940. Il refusa d’abord toute représentation au sein de l’UGIF et voulut sauvegarder son indépendance et la maîtrise de ses propres fonds. Il conserva des liens privilégiés avec l’Aumônerie générale israélite et le grand rabbinat. Son président, Jacques Helbronner, entretint des rapports suivis avec le maréchal Pétain qu’il rencontra à vingt-sept reprises et en qui il voyait le « père de la patrie ». Il fut arrêté par les Allemands le 19 octobre 1943 pour des raisons obscures; il fut déporté et ne revint pas de déportation. Son successeur fut Léon Meiss (1896-1966) qui fonda le CRIF en 1944. Le Consistoire multiplia, bien sûr, interventions et protestations en faveur des juifs mais tint jusqu’au bout à observer une attitude légaliste qui, à bien des Français non juifs, devait valoir, pour «collaboration avec l’ennemi», l’exécution sommaire, la potence ou la prison. On lui attribue parfois une protestation datée du 25 août 1942 mais ce texte, que publie S. Klarsfeld dans son Mémorial de la déportation des juifs de France (d’après des documents du CDJC de Paris), est hautement suspect; il ne porte, en particulier, ni en-tête, ni signature; il s’agit d’un texte dactylographié anonyme et manifestement incomplet.

 

Les archives du Consistoire central sont actuellement soustraites à la communication pour la période postérieure à 1937. Il faudrait, semble-t-il, attendre l’an 2037 pour les voir ouvrir aux chercheurs. Elles ont été déposées aux Archives des Hauts-de-Seine (à Nanterre) avec, peut-être, une copie à l’Université hébraïque de Jérusalem. Maurice Moch, archiviste du Consistoire central, aurait écrit un ouvrage sur le Consistoire central pendant les années 1939-1944 mais ce texte, truffé de documents, nous dit-on, n’a pu encore voir le jour.

 

 

 

L’affaire de Drancy

 

 

 

En 1939, le gouvernement Daladier avait ouvert cent quatre camps d’internement en France pour les civils allemands, y compris au stade Yves-du-Manoir à Colombes et au stade Roland-Garros. Au Vel’ d’hiv’, douze mille femmes allemandes et autrichiennes étaient internées. En août 1944, des milliers de Français suspects de collaboration allaient à leur tour être conduits au Vel’ d’hiv’ – dans des conditions, parfois, de grande violence. Les photographies, bien connues, de «juifs parqués au Vel’ d’hiv’» sont d’ailleurs en réalité des photographies de «collabos», prises par l’AFP ou l’agence Keystone en août 1944. Il en va ainsi de toutes les guerres : les ressortissants d’une puissance belligérante hostile sont internés et l’ennemi réel ou potentiel est « neutralisé» en attendant d’être expulsé, jugé ou relâché. Les bâtiments de Drancy avaient été prévus, avant la guerre, pour être occupés par des gendarmes et leurs familles; après la Libération, ils allaient servir à l’internement de prisonniers allemands ou de «collabos». Entre- temps, de 1941 à 1944, Drancy avait servi de camp de transfert pour la déportation des juifs de France vers l’Est. Parmi les soixante-sept mille juifs ainsi déportés, seuls huit mille cinq cents ont été des Français de souche et, parmi ces derniers, figuraient des «sujets français» (c’est-à-dire des juifs d’Algérie) et des « protégés français » (c’est-à-dire des juifs du Maroc ou de Tunisie). On doit ces précisions à Maurice Rajsfus dont le livre sur Drancy, un camp de concentration très ordinaire 1941-1944 développe la thèse selon laquelle les juifs ont une large part de responsabilité dans l’internement de leurs coreligionnaires à Drancy, dans l’organisation et le fonctionnement du camp et dans la préparation des convois de déportés. L’auteur reproche avec raison à Georges Wellers et surtout à Serge Klarsfeld d’avoir soit atténué, soit gommé des réalités déplaisantes pour la réputation des juifs.

 

Progressivement, les juifs élimineront les autorités françaises et s’empareront des leviers de commande du camp de Drancy ; ils traiteront directement avec les AA (autorités allemandes) et il s’ensuivra une étonnante collaboration dont Aloïs Brunner, en particulier, ne pourra que se féliciter.

 

Drancy comptera successivement sept commandants juifs : le tricoteur Asken qui sera libéré en novembre 1942 avec les grands malades; Max Blanor ; François Montel ; Georges Kohn, de mai 1942 à juin 1943; Robert Félix Blum; Georges Schmidt ; Oscar Reich et Emmanuel Langberg. Le Bureau des effectifs est juif ; il établit notamment les listes de déportation. Le personnel juif se répartit en une trentaine de services. Une police juive et un tribunal juif s’installent. Une prison est sous la garde et la responsabilité de juifs. Le 24 octobre 1942 sont créés les M.S., c’est-à-dire les membres du service de surveillance. Les cadres juifs portent un brassard blanc et les policiers juifs un brassard rouge; trois brigades sont formées avec, pour chacune, un brigadier et sept hommes. Ces autorités juives peuvent au besoin faire appel aux gendarmes français qui, eux, gardent l’enceinte du camp. Des juifs sont, par d’autres juifs, mis à l’amende ou tondus à la suite d’une décision – affichée – du tribunal juif présidé par Pierre Masse et Paul Léon. Ils peuvent être inscrits sur la prochaine liste de déportés. Les juifs eux-mêmes en viennent à parler de «Milice sémitique» ou de «Gestapolack». Quand Robert Félix Blum constituera son directoire, on pourra dire : « Le ministère Blum II est constitué» par allusion au ministère constitué par Léon Blum en 1936. Les permissions ou les libérations peuvent dépendre du CDP (Chef de la police juive). On crée des «missionnaires», c’est-à-dire un corps de juifs chargés d’aller trouver, à l’extérieur du camp, les familles d’internés et de les convaincre d’aller rejoindre volontairement les internés à Drancy ; ces «missionnaires» sont aussi appelés familièrement des «rabatteurs» ou des «piqueurs». René Bousquet, responsable de la police de Vichy, apprend la nouvelle et s’indigne auprès d’Oberg de pareilles méthodes (...). Des «physionomistes» juifs s’emploient à repérer des juifs; «Ost fayer ?» (en yiddish: «As-tu du feu ?»), telle est, par exemple, la question que pose le « physionomiste » à un juif probable ; si l’homme répond, c’est qu’il est juif. En 1943, la Côte d’Azur est devenue le refuge de très nombreux juifs. Les Allemands, qui redoutent de voir de pareils ensembles d’ennemis potentiels se constituer dans une zone de plus en plus sensible vu le développement de la guerre en Méditerranée, la situation militaire et politique en Italie et la possibilité d’un débarquement dans le sud de la France, décident de lancer des opérations de police. Aloïs Brunner se fait accompagner d’Abraham Drucker, le médecin-chef du camp de Drancy, et de spécialistes juifs chargés de vérifier, sous les porches des immeubles, si les hommes interpellés sont circoncis ou non (après la guerre, des médecins alliés feront se dévêtir des suspects pour voir s’il ne s’agit pas de SS portant sous le bras la marque de leur groupe sanguin). Brunner est à tel point satisfait de l’administration juive du camp qu’il fait supprimer barbelés et matraques. La vie s’organise de mieux en mieux avec d’incessantes constructions nouvelles. A Drancy, on célèbre le culte ashkénaze et le culte sépharade. Il y a une école, un jardin d’enfants, des ateliers. Il y a «de l’argent dans le camp, beaucoup d’argent» (Adam Rutkowski, Le Monde Juif, octobre-décembre 1981, p. 143).

 

Il importe de plaire à la «hiérarchie juive» du camp, dispensatrice de faveurs et de sanctions. Si l’on déplaît, on risque la déportation pour ceux qui la redoutent ou la non-déportation pour ceux qui la souhaitent. On peut demeurer à Drancy ou en être libéré; on peut obtenir une permission ou se faire détacher dans l’une des trois annexes où la vie n’est pas trop rude: « Austerlitz», « Lévitan» ou « Rue Bassano» dans le XVIe  arrondissement. A l’hôpital Rotschild, il semble que la collaboration avec les autorités allemandes ait été particulièrement satisfaisante pour ces dernières.

 

Après la guerre, Oscar Reich sera condamné à mort et exécuté mais les autres responsables de Drancy ne connaîtront guère d’ennuis avec les nouvelles autorités françaises et les instances juives. Pour les non-juifs, il en va tout autrement. Les gendarmes de Drancy passeront en jugement et, pour certains d’entre eux, seront condamnés. Les policiers français auront des comptes à rendre.

 

(…)

 

 

 

Les conseils juifs en Europe

 

 

 

Dès la fin de 1939, les Allemands imposèrent la création de «Conseils juifs» pour l’administration des communautés juives de Pologne par villes, ghettos ou provinces. Certains Conseils s’efforcèrent de contrarier la politique allemande, mais la plupart apportèrent une importante contribution à l’effort de guerre allemand. Elles fournirent main-d’œuvre et produits manufacturés. Cette politique de collaboration résolue fut suivie par le fameux Mordechaï Chaïm Rumkowski, le «roi de Lodz», qui alla jusqu’à frapper sa propre monnaie, Jacob Gens de Vilno, Moshe Merin de Sosnowiec en Silésie et Efraïm Barasz de Bialystok. Ces Conseils juifs réprouvaient la lutte armée contre les Allemands et certains allèrent jusqu’à combattre les résistants. L’Allemagne eut sa « Représentation des juifs allemands du Reich », la France son « Union générale des Israélites de France », la Belgique une « Association des juifs en Belgique». La Hollande, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie et, en Grèce, Salonique eurent leurs Conseils juifs. Ceux de Hollande, de Slovaquie et de Hongrie furent particulièrement coopératifs. Grâce à leur collaboration avec les Allemands, beaucoup de juifs assurèrent largement leur subsistance; certains comme Joinovici et, surtout, Skolnikoff bâtirent de colossales fortunes.

 

 

 

Sionisme et national-socialisme

 

 

 

Sionisme et national-socialisme avaient assez de points communs pour être dénoncés par les communistes, les trotskystes et certains milieux arabes comme des frères, même si, souvent, ces frères allaient se comporter en frères ennemis.

 

Dès août 1933, l’Agence juive pour la Palestine et les autorités du IIIe Reich concluaient discrètement le « Pacte de transfert » (« Haavara Agreement » ou « Transfer Agreement ») qui permettait de sauver l’économie allemande mise en péril par la décision de boycottage des marchandises allemandes prise par les organisations juives mondiales en mars 1933. Ce pacte facilitait l’émigration de juifs allemands en Palestine. La législation allemande antérieure à l’arrivée de Hitler au pouvoir interdisait le transfert de capitaux à l’étranger, mais Hitler contourna cette interdiction et permit aux juifs d’exporter d’importantes sommes vers la Palestine et cela jusqu’à peu de mois après le commencement de la guerre de 1939.

 

Pendant la guerre, les contacts entre certains milieux sionistes et les Allemands persistèrent. En 1941, l’Irgun (Organisation militaire nationale) ou « Groupe Stern» ou « Lehi» alla jusqu’à proposer une alliance militaire à l’Allemagne contre la Grande-Bretagne. Un émissaire rencontra à Beyrouth le diplomate Otto Werner von Hentig mais l’offre fut déclinée, peut-être parce que l’Allemagne ne voulait pas «se prêter à une manœuvre tendant à permettre aux juifs de chasser le noble et vaillant peuple arabe de sa mère- patrie, la Palestine ». Shamir (…) fit partie du Lehi au moins à partir de 1944 et, à cette époque, consacra toutes ses forces à la lutte contre la Grande-Bretagne (qui exerçait un protectorat sur la Palestine) et non contre l’Allemagne. En novembre 1944, ce groupe assassina au Caire Lord Moyne, ministre d’État britannique pour le Moyen-Orient. La lutte contre l’armée britannique prit les formes habituelles du terrorisme: les juifs allèrent jusqu’à faire enlever, fouetter et pendre des militaires britanniques. L’explosion de l’hôtel King David, dû au même groupe terroriste juif, causa quatre-vingt-onze morts.

 

 

 

(…)

 

 

 

La paille et la poutre

 

 

 

Au terme de l’affreuse boucherie de 1939-1945, on se demande qui pouvait s’ériger en juge et faire la leçon aux autres. Les Alliés comptaient tant d’horreurs à leur actif (en particulier, Katyn, «le Goulag», Dresde, Hiroshima et la déportation de millions d’Allemands) qu’il fallait beaucoup d’impudence pour instituer la parodie judiciaire de Nuremberg. Les démocraties mènent la guerre de façon aussi cruelle que les dictatures, et même plus cruellement encore quand elles disposent d’une économie plus puissante. En ce demi-siècle de guerre, aucune force militaire n’a tué plus d’enfants que l’US Air Force, bras armé de la démocratie américaine: en Allemagne, en France, dans toute l’Europe occupée par les Allemands, au Japon, en Corée, en Indochine, en Irak, au Guatemala et ailleurs encore. Des puissances coloniales comme la France, la Grande- Bretagne, les États-Unis et, à sa façon, l’URSS auraient dû s’abstenir d’accuser l’Allemagne et le Japon.

 

Les juifs, c’est-à-dire l’État d’Israël ainsi que les organisations juives ou les individualités qui prétendent parler au nom des juifs, seraient bien inspirés de cesser leurs campagnes de haine contre les vaincus de la seconde guerre mondiale.

 

 

 

(…)

 

 

 

Somme toute, mieux aurait valu qu’à la Libération, tous les magistrats français eussent été conduits à pouvoir prendre exemple sur leur collègue, le président Léon Meiss, et donc à passer l’éponge. N’avions-nous pas l’exemple de Churchill qui, à part quelques discrètes sanctions administratives, se refusa à toute mesure de répression à l’égard de ses compatriotes des îles anglo-normandes, qui, pendant près de cinq ans, avaient coopéré avec les Allemands sans leur opposer de résistance armée ?

 

La France aurait pu s’engager dans la voie de la réconciliation générale des Français... Pour la rédaction de cet article, j’ai tenu à me limiter essentiellement aux informations fournies par l’Encyclopedia of the Holocaust, ainsi que par les ouvrages suivants de Maurice Rajsfus : Des Juifs dans la Collaboration. I – L’UGIF 1941-1944II –Une Terre promise ? 1941-1944 et Drancy – Un camp de concentration très ordinaire 1941-1944.

 

 

 

Robert Faurisson, mai 1992.

Publié par Le Clan des Vénitiens

 

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 08:21

lu sur L.I.E.S.I

Du contrôle de la Syrie à celui du Moyen-Orient ?

Une carte mettant bien en évidence :

1) les projets NORD STREAM et SOUTH STREAM de la Russie poutinienne et

2) le projet NABUCCO lancé par les Etats-Unis pour contrer la Russie.

La lutte pour le contrôle des routes de l’énergie du pétrole et du gaz par Washington et Moscou, à partir du Proche-Orient et vers l’Europe, explique le rôle crucial de la SYRIE pour les deux camps, ainsi que les décisions prochaines de l’Allemagne en matière de crise de l’euro, dont certains dirigeants issus de la filière ex-services secrets soviétiques (liés comme par hasard à Poutine) sont favorables à l’axe MOSCOU-BERLIN.

Vers un avenir explosif :

Le gaz syrien va t-il alimenter NABUCCO ou SOUTH STREAM ?
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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 11:50

Thierry Meyssan : "La bataille de Damas a commencé". Voir son article qui révèle les ignobles mensonges et procédés de l'Occident [ici] 

 

Thierry Meyssan à propos de la bataille de Damas, Syrie, le 19 juillet 2012, 18 heures

Vidéo


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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 11:05

Titre du Nouvel Observateur :

Criminel nazi retrouvé : "un test pour la Hongrie de Orban"

Evidemment. Je n’avais pas compris que c’était un truc pour monter une nouvelle campagne contre le gouvernement hongrois. Il y avait un moment qu’on n’en parlait plus…

Et le titre originel, comme on le voit par le lien, était encore plus explicite :

Criminel nazi : un test pour la Hongrie ultraconservatrice de Orban.

Et le test commence très mal pour ce gouvernement quasi nazi qui ne faisait rien pour retrouver le nazi inconnu et qui l’a… laissé s’enfuir

Pourtant, le président de l'Association des communautés juives de Hongrie, Peter Feldmayer, déclare au Figaro : « On peut reprocher pas mal de choses au gouvernement, mais pas de protéger les nazis. »

Peter Feldmayer doit être un crypto-collabo.

Addendum

La pression monte pour que la Hongrie juge Laszo Csatari

(Le Monde)

"Le criminel nazi,encore en vie,le plus recherché au monde"comme le titre la grosse presse et aprés ils vont s'attaquer aux morts,en inventer d'autres?Histoire sans fin....De plus ce criminel était inconnu..."Je ne suis pas sûr qu'il y aura des suites judiciaires avec ce gouvernement conservateur" du Premier ministre Viktor Orban, a déclaré le président de l'Association des fils et filles de déportés juifs de France,cela pour en rajouter une petite couche et Efraim Zuroff, le directeur du bureau du Centre Simon-Wiesenthal en Israël a expliqué dimanche que les informations sur la localisation de Lazslo Castary avaient été transmises en septembre 2011 au parquet de Budapest. Le Procureur adjoint de la République à Budapest, Jenö Varga, n'a pas confirmé l'information se bornant à dire : "Une enquête est en cours. Le Parquet étudie les informations reçues".M. Klarsfeld a souligné que, personnellement, il n'avait jamais entendu parler de ce criminel, aujourd'hui âgé de 97 ans et accusé de complicité dans la mort de 15.700 juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale.

"A mon avis, il n'avait pas de grandes responsabilités, ce devait être un comparse", a estimé M. Klarsfeld.

Si Laszlo Csatary est considéré aujourd'hui comme le criminel "le plus recherché" c'est parce que, selon lui, "il n'en reste aujourd'hui que peu en fuite", et qu'ils sont "tous âgés de plus de 90 ans".

"Il y a 30 ans, il aurait été le 3.500e sur la liste", a par ailleurs estimé M. Klarsfeld lundi sur Europe 1. 

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 11:11

Je vous mets en ligne ce livre à lire,écrit en 1967;


Le judaïsme et le Vatican -- Une tentative de subversion spirituelle

<pdf> 600 K, 139 p, 1967, Londres, texte traduit de la version anglaise, numérisé par Lenculus (Librairie numérique excommuniée - Curieux de lire les usuels) qui fait un excellent travail.

Remarquable étude des opérations de subversion menée par des groupes juifs, animés par un célèbre historien de cour, Jules Isaac, au sein du monde catholique et de l'Eglise. Au Concile, les juifs ont essayé de persuader l'Eglise catholique que l'enseignement de ses Pères était erroné ! Si l'Eglise catholique bat de l'aile aujourd'hui, c'est parce qu'elle a avalé les fables juives et protestantes. Poncins explique comment ça s'est passé. Ce livre est très éclairant.

 

LIRE AUSSI:

http://www.delire-des-livres.com/article-2000-ans-de-complot-contre-l-eglise-71347311.html



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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 10:53

lu sur voxnr.com

 

Refondation énergétique du Moyen-orient : la plaque tectonique syrienne

Chems Eddine Chitour



« Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent. » - Jean-Paul Sartre (extrait du livre Le Diable et le Bon Dieu)

Un conflit qui dure depuis seize mois et qui aurait fait des milliers de morts selon une comptabilité tenue soigneusement par les médias des pays occidentaux qui attribuent insidieusement les morts uniquement au régime de Damas et non aussi aux insurgés armés lourdement par les Occidentaux avec l’argent des roitelets du Golfe. Les chrétiens ont peur de servir de variables d’ajustement d’un conflit qui les dépasse. Ce conflit, un siècle après les accords de Sykes-Picot, met en jeu les mêmes acteurs avec en plus, les Etats-Unis, la Russie et la Chine et...Israël. Les dépouilles sont toujours les mêmes, les dirigeants arabes faibles, lâches qui continuent à s’étriper pour le plus grand bien de l’Empire et de ses vassaux. Avec cette fois-ci, un coup d’arrêt à la tentation d’Empire, de la part de puissances asiatiques qui s’affirment.

Que se passe t-il réellement, et pourquoi Assad ne tombe pas malgré les communiqués triomphalistes présentant des personnalités qui ont lâché le pouvoir, le général Tlass, l’ambassadeur de Syrie en Irak qui s’enfuit au Qatar... Un autre round de négociations sur le règlement pacifique en Syrie s’est tenu dernièrement à Moscou. Cette fois, le ministère des Affaires étrangères de Russie a invité le président du Conseil national syrien (CNS) Abdel Basset Sayda. Mais il n’y a pas eu de rapprochement de positions. D’autre part, l’émissaire international Kofi Annan, qui poursuit sa tournée en Iran, a rencontré Bachar el-Assad en Syrie pour tenter de trouver une issue au conflit dans le pays. Il a annoncé lundi 9 juillet 2012 être tombé d’accord avec le président Bachar el-Assad sur une « approche » qu’il soumettra aux rebelles syriens.

La diabolisation des médias occidentaux

Et si la version matraquée tous les jours par les médias français n’était pas la bonne ? C’est en tout cas l’avis du politologue Gérard Chalian, sur le plateau de « C dans l’air » du 14 juin 2012, sur France 5 : ce qu’il dit c’est que ce n’est pas uniquement un méchant contre des gentils et que la volonté d’intervention et les hésitations des Occidentaux ne sont pas forcément liées à des sentiments purement humanistes. Il dit qu’une intervention impliquerait beaucoup de conséquences géopolitiques. Pour lui, ce qui se passe en Syrie est avant tout une affaire politique et non humanitaire. C’est en fait, l’exacerbation du conflit artificiel sunnite /chiite avec d’un côté pour les sunnites l’Arabie Saoudite, le Qatar, l’Union européenne, les Etats-Unis et Israël et de l’autre, les chiites, c’est-à-dire les Alaouites aidés par l’Iran. Le but de la manipulation est de casser l’Iran et de réduire le Hezbollah.

Nous verrons qu’il existe aussi l’argument énergétique. Le témoignage d’une Française, épouse d’un Franco-Syrien, qui a séjourné en Syrie du 19 mai au 12 juin 2012, est édifiant : « Alors que ce pays offrait une totale sécurité, les « Amis de la Syrie » y ont semé la violence. À Alep, des bandes armées ont fait leur apparition dans le 2e semestre 2011 : kidnapping, demandes de rançons... Une mafia très lucrative. Nous avons eu connaissance de nombreux récits d’enlèvements à toute heure et à tout endroit à Alep à un rythme quasi quotidien. Les enfants ont pris l’habitude de téléphoner à leurs parents dès leur arrivée et départ de l’école. Les militaires et policiers sont les cibles privilégiées pour ceux qui sont payés pour tuer. Ainsi, un commandant de 35 ans a été abattu de 2 balles dans la tête un matin à 8 h 30 alors qu’il achetait du pain. Les commerçants ferment sur ordre d’hommes armés qui menacent de brûler leur boutique. Ainsi, le 2 juin, à la Médine (anciens souks) tout était fermé. Les médias français parlent alors de grève générale anti-régime. Lors de manifestations pro Bachar, des hommes armés s’infiltrent et se mettent à tirer dès que la foule est dense. Ceci est filmé et envoyé aux chaînes de télévision. Le pouvoir conseille de ne pas faire de manifestations de soutien pour éviter ces tueries. La population, qui est confrontée aux kidnappings, bombes, asphyxie des commerces, connaît des difficultés d’approvisionnement en fuel, essence et gaz. Il n’y a pas pénurie en Syrie, mais les véhicules de transport sont attaqués et brûlés sur les routes. » (1)

« Pour ceux qui à l’étranger souhaitent apporter leur aide, il est impossible de virer de l’argent et impossible d’en retirer sur place (d’un compte en France par exemple). À Damas, tout semble comme avant, vie diurne et nocturne, malgré la menace des bombes. Cependant, beaucoup d’hôtels ont fermé, le tourisme est inexistant. À Homs, un seul quartier reste occupé par les rebelles. Les habitants se sont réfugiés dans les villages alentour chez la famille ou des amis. Sur les grands axes routiers, l’ASL effectue des contrôles et abat sur le champ un militaire présent. (...) Il n’y a pas de guerre civile en Syrie, les communautés continuent de vivre en harmonie. Il y a des actes de barbarie et de violence de la part de mercenaires et de l’ASL contre des minorités pour provoquer une guerre civile. (...) Monsieur Sarkozy a en son temps exprimé au patriarche maronite venu le rencontrer que les chrétiens d’Orient devaient laisser leur pays aux musulmans et que leur avenir était en Europe. L’Occident applique en Syrie le même scénario qu’en Irak et en Libye. (...) L’opposition en Syrie participe de façon légale au changement. Les gens sont écoeurés par le manque d’objectivité des médias français. La seule source, l’Osdh, basée à Londres, est animée par un Frère musulman, payé par les services secrets britanniques. »(1)

L’argument énergétique

Le professeur Imad Fawzi Shueibi analyse les causes et les conséquences de la récente position de la Russie au Conseil de Sécurité de l’ONU. Le soutien de Moscou à Damas n’est pas une posture héritée de la Guerre froide, mais le résultat d’une analyse en profondeur de l’évolution des rapports de force mondiaux. La crise actuelle va cristalliser une nouvelle configuration internationale, qui d’un modèle unipolaire issu de la chute de l’Union Soviétique, va évoluer progressivement vers un autre type de système qui reste à définir. Inévitablement, cette transition va plonger le monde dans une période de turbulences géopolitiques. L’attaque médiatique et militaire à l’encontre de la Syrie est directement liée à la compétition mondiale pour l’énergie, ainsi que l’explique le professeur Imad Shuebi : la Syrie, centre de la guerre du gaz au Proche-Orient. C’est ainsi que Imad Fawzi Shueibi analyse la situation actuelle. Il écrit : L’attaque médiatique et militaire à l’encontre de la Syrie est directement liée à la compétition mondiale pour l’énergie, ainsi que l’explique le professeur Imad Shuebi. (2)

« Avec la chute de l’Union soviétique, les Russes ont réalisé que la course à l’armement les avait épuisés, surtout en l’absence des approvisionnements d’énergie nécessaires à tout pays industrialisé. Au contraire, les USA avaient pu se développer et décider de la politique internationale sans trop de difficultés grâce à leur présence dans les zones pétrolières depuis des décennies. C’est la raison pour laquelle les Russes décidèrent à leur tour de se positionner sur les sources d’énergie, aussi bien pétrole que gaz. (...) Moscou misa sur le gaz, sa production, son transport et sa commercialisation à grande échelle. Le coup d’envoi fut donné en 1995, lorsque Vladimir Poutine mis en place la stratégie de Gazprom. (...) Il est certain que les projets Nord Stream et South Stream témoigneront devant l’Histoire du mérite et des efforts de Vladimir Poutine pour ramener la Russie dans l’arène internationale et peser sur l’économie européenne puisqu’elle dépendra, durant des décennies à venir, du gaz comme alternative ou complément du pétrole, avec cependant, une nette priorité pour le gaz. À partir de là, il devenait urgent pour Washington de créer le projet concurrent Nabucco, pour rivaliser avec les projets russes et espérer jouer un rôle dans ce qui va déterminer la stratégie et la politique pour les cent prochaines années. Le fait est que le gaz sera la principale source d’énergie du XXIe siècle, à la fois comme alternative à la baisse des réserves mondiales de pétrole, et comme source d’énergie propre.(...) Moscou s’est hâté de travailler sur deux axes stratégiques : le premier est la mise en place d’un projet sino-russe à long terme s’appuyant sur la croissance économique du Bloc de Shanghai ; le deuxième visant à contrôler les ressources de gaz. C’est ainsi que furent jetées les bases des projets South Stream et Nord Stream, faisant face au projet états-unien Nabucco, soutenu par l’Union européenne, qui visait le gaz de la mer Noire et de l’Azerbaïdjan. S’ensuivit entre ces deux initiatives une course stratégique pour le contrôle de l’Europe et des ressources en gaz.

Le projet Nord Stream relie directement la Russie à l’Allemagne en passant à travers la mer Baltique jusqu’à Weinberg et Sassnitz, sans passer par la Biélorussie. Le projet South Stream commence en Russie, passe à travers la mer Noire jusqu’à la Bulgarie et se divise entre la Grèce et le sud de l’Italie d’une part, et la Hongrie et l’Autriche d’autre part. »(2)

« Pour les États-Unis, poursuit le professeur Imad, le projet Nabucco part d’Asie centrale et des environs de la mer Noire, passe par la Turquie et devait à l’origine passer en Grèce, mais cette idée avait été abandonnée sous la pression turque. Ce projet, écrit le professeur Imad, bat de l’aile. À partir de là, écrit-il, la bataille du gaz a tourné en faveur du projet russe. En juillet 2011, l’Iran a signé divers accords concernant le transport de son gaz via l’Irak et la Syrie. Par conséquent, c’est désormais la Syrie qui devient le principal centre de stockage et de production, en liaison avec les réserves du Liban. C’est alors un tout nouvel espace géographique, stratégique et énergétique qui s’ouvre, comprenant l’Iran, l’Irak, la Syrie et le Liban. Les entraves que ce projet subit depuis plus d’un an donnent un aperçu du niveau d’intensité de la lutte qui se joue pour le contrôle de la Syrie et du Liban. Elles éclairent du même coup le rôle joué par la France, qui considère la Méditerranée orientale comme sa zone d’influence historique, devant éternellement servir ses intérêts, et où il lui faut rattraper son absence depuis la Seconde Guerre mondiale. En d’autres termes, la France veut jouer un rôle dans le monde du gaz où elle a acquis en quelque sorte une « assurance maladie » en Libye et veut désormais une « assurance-vie » à travers la Syrie et le Liban. (...) L’empressement de la coalition Otan-Etats-Unis-France à mettre fin aux obstacles qui s’élevaient contre ses intérêts gaziers au Proche-Orient, en particulier en Syrie et au Liban, réside dans le fait qu’il est nécessaire de s’assurer la stabilité et la bienveillance de l’environnement lorsqu’il est question d’infrastructures et d’investissement gaziers. La réponse syrienne fût de signer un contrat pour transférer vers son territoire le gaz iranien en passant par l’Irak. Ainsi, c’est bien sur le gaz syrien et libanais que se focalise la bataille, alimentera-t-il. » (2)

« De plus, poursuit le professeur Imad, la coopération sino-russe dans le domaine énergétique est le moteur du partenariat stratégique entre les deux géants. Il s’agit, selon les experts, de la « base » de leur double veto réitéré en faveur de la Syrie. Parallèlement, Moscou affiche sa souplesse concernant le prix du gaz, sous réserve d’être autorisé à accéder au très profitable marché intérieur chinois. (...) En conséquence, les préoccupations des deux pays se croisent au moment où Washington relance sa stratégie en Asie centrale, c’est-à-dire, sur la Route de la soie. (...) Cet aperçu des mécanismes de la lutte internationale actuelle permet de se faire une idée du processus de formation du nouvel ordre international, fondé sur la lutte pour la suprématie militaire et dont la clé de voûte est l’énergie, et en premier lieu le gaz. La « révolution syrienne » est un paravent médiatique masquant l’intervention militaire occidentale à la conquête du gaz. Quand Israël a entrepris l’extraction de pétrole et de gaz à partir de 2009, il était clair que le Bassin méditerranéen était entré dans le jeu et que, soit la Syrie serait attaquée, soit toute la région pourrait bénéficier de la paix, puisque le XXIe siècle est supposé être celui de l’énergie propre. Selon le Washington Institute for Near East Policy (Winep, le think tank de l’Aipac), le Bassin méditerranéen renferme les plus grandes réserves de gaz et c’est en Syrie qu’il y aurait les plus importantes. La révélation du secret du gaz syrien fait prendre conscience de l’énormité de l’enjeu à son sujet. Qui contrôle la Syrie pourrait contrôler le Proche-Orient. » (2)

L’argument religieux : sunnite versus chiite

Un autre argument de basse intensité est le conflit artificiel sunnite-chiite. Le conflit en Syrie est devenu, écrit Bernard Haykel spécialiste du Moyen-Orient à l’université Princeton, une guerre par procuration entre Riyadh et Téhéran. Pendant de longues années, le salafisme a été le vecteur d’influence de l’Arabie Saoudite. Mais cette doctrine a créé des monstres, notamment Al-Qaîda, qui se sont retournés contre le régime des Al Saoud. Aujourd’hui, l’anti-chiisme et le discours contre l’Iran sont utilisés par la monarchie pour que les Saoudiens, à 90% sunnites, fassent bloc derrière le régime. Cela pourrait devenir aussi la nouvelle base des relations avec les États-Unis. Il a montré comment le régime saoudien tente de tirer son épingle du jeu dans le grand chambardement du printemps arabe. » (3)

« Mais c’est la Syrie qui est au centre de l’attention de l’Arabie Saoudite. Le roi s’est prononcé contre le régime de Bachar Al Assad. Il a rappelé son ambassadeur à Damas. Les Saoudiens estiment que l’Iran est aujourd’hui une menace réelle pour leur pays. Ils jugent que si Bachar Al Assad est renversé, ce sera un revers important pour l’influence de l’Iran dans la région. Il y a donc un flot d’argent saoudien qui vise à radicaliser les sunnites syriens, comme en 2006-2007 au Liban quand il s’agissait de radicaliser les sunnites locaux contre le Hezbollah. Riyadh ne considère plus qu’un changement dans la région est mauvais. « Enfin, elle tente de promouvoir cette approche à Washington. » L’Arabie Saoudite est sous protection militaire des Etats-Unis », conclut Bernard Haykel. » « Ces deux pays entretiennent aussi des relations commerciales fortes, dominées par les hydrocarbures et les ventes d’armes. » (3)

Le résultat de cette anomie

Quels sont les perdants et quels sont les gagnants ? Le grand perdant est d’abord et avant tout le peuple syrien qui paie le prix fort d’une guerre qui le dépasse. Il devient clair que la clé de la réussite économique et de la domination politique réside principalement dans le contrôle de l’énergie du XXIe siècle : le gaz. C’est parce qu’elle se trouve au coeur de la plus colossale réserve de gaz de la planète que la Syrie est sur une plaque tectonique énergétique. Une nouvelle ère commence, celle des guerres de l’énergie. Le grand gagnant dans tous les cas est Israël qui réussit - sans y participer - à affaiblir ses adversaires, l’Iran, les pays arabes qui ne comptent plus et le Hezbollah. On l’aura compris, la paix en Syrie n’est pas pour demain. Hélas !

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 08:31
Vel d'Hiv - VIDEO article lu sur:le site propagande.info  

Vous avez tous vu les mensonges des juifs à la télévision à propos du Vel d'Hiv, ou vous avez tout simplement zappé, c'est peut-être ce qu'il y a de mieux à faire. Sauf que c'est l'argent du contribuable qui paye chaque commémoration mensongère, chaque minute de télévision publique, chaque stèle et monument culpabilisateurs de bobos qui permettront aux assocations juives de réclamer encore plus de subventions. Et croyez bien qu'ils ne s'arréteront jamais d'eux-mêmes.

Voici donc un petit déconditionnement de leurs bobards, quelques extraits d'articles de Faurisson avec toutes les références. Tout est vérifiable.

 

La rafle n'a été possible qu'avec la participation de l'UGIF, l’Union générale des Israélites de France, financée par Vichy

Vichy, pendant la guerre, a été un tel haut-lieu de la collaboration juive que les juifs y affluaient et faisaient littéralement le siège de Philippe Pétain et de Pierre Laval. L’Union générale des Israélites de France [UGIF] était financée par « Vichy ». La rafle du Vel’ d’hiv’ (tout pays procède à la rafle des étrangers qui, en temps de guerre, présentent un danger : y compris les enfants) n’a été possible que grâce à la collaboration des employés de l’UGIF (qui a caché la date de la rafle et fait préparer ficelles, étiquettes et paquets). A travers toute l’Europe il a existé une vivace «internationale juive de la collaboration » (Maurice Rajsfus).
Lettre à Claude Malhuret, Maire de Vichy

Les «juifs bruns», c’est-à-dire les juifs de la collaboration avec l’Allemagne nationale-socialiste, ceux des Conseils juifs à travers toute l’Europe occupée («l’internationale juive de la collaboration»), n’auraient évidemment pas donné leur accord aux déportations s’ils avaient su que celles-ci aboutissaient à l’assassinat de leurs coreligionnaires dans des abattoirs chimiques. En France, l’Union générale des Israélites de France (UGIF) avait collaboré à la rafle du Vel’ d’hiv’. En 1947, au procès de Xavier Vallat, Mllle Libers rappelait dans quelles circonstances elle avait été engagée comme assistante par l’UGIF le 16 juillet 1942 :

Je suis venue me présenter à l’UGIF parce que, journaliste n’ayant plus d’emploi pendant la guerre, j’ai pensé qu’étant assistante sociale à l’UGIF je pourrais secourir quelques misères humaines. — Je m’y suis présentée en mai 1942. Il me fut répondu qu’en ce moment, il n’y avait pas de travail. J’attendis, et c’est le 15 juillet 1942 au soir que je reçus un pneumatique me priant de me présenter à l’UGIF le 16 juillet au matin. Le 16 juillet au matin, je me rendis à 9 heures à l’UGIF et me trouvais là devant d’autres personnes qui venaient solliciter du travail à l’UGIF. Nous assistions, à ce moment, à une véritable mise en scène, c’est-à-dire qu’on nous faisait préparer des étiquettes avec une petite ficelle, qui devaient certainement servir à être accrochées à quelque chose ou quelque part. — Le 16 juillet, dans la nuit, eurent lieu les rafles monstres de femmes et d’enfants juifs. Nous comprîmes, le 17 au matin, qu’on nous avait fait préparer ce travail parce qu’on savait déjà dès le 15 que les rafles auraient lieu [1].

(...)

Après la Libération, l’affaire de la collaboration de l’UGIF avec les Allemands sera étouffée et le procès public évité. Un jury d’honneur se réunira sous la présidence de Léon Meiss, président du CRIF. Il acquittera les accusés en première instance et en appel. Les pièces du procès n’ont jamais été publiées. Personne ne sait ce que sont devenus les sept cent cinquante mille francs que s’est appropriés l’UGIF: le CRIF se les est-il, à son tour, appropriés [8] ?

Les juifs bruns ont collaboré avec l’Allemagne de Hitler


Les photographies qu'on nous montre ne sont pas celles de juifs, mais de Français suspectés de collaboration et maltraités en 1944


En 1939, le gouvernement Daladier avait ouvert cent quatre camps d’internement en France pour les civils allemands, y compris au stade Yves-du-Manoir à Colombes et au stade Roland-Garros. Au Vel’ d’hiv’, douze mille femmes allemandes et autrichiennes étaient internées. En août 1944, des milliers de Français suspects de collaboration allaient à leur tour être conduits au Vel’ d’hiv’ – dans des conditions, parfois, de grande violence. Les photographies, bien connues, de «juifs parqués au Vel’ d’hiv’» sont d’ailleurs en réalité des photographies de «collabos», prises par l’AFP ou l’agence Keystone en août 1944 [7]. Il en va ainsi de toutes les guerres : les ressortissants d’une puissance belligérante hostile sont internés et l’ennemi réel ou potentiel est « neutralisé» en attendant d’être expulsé, jugé ou relâché.

A propos de l’arrêt Touvier, l’affaire des «juifs bruns»

[Les juifs ont commencé par affirmer qu'il y avait 30 000 raflés, puis 13 000...]
Le vrai chiffre a été de huit mille cent soixante [7]. Pourquoi le chiffre est-il à ce point grossi ? Puisque juger, c’est comparer, pourquoi cacher qu’en août 1944 le même Vel’ d’hiv’ a servi à concentrer des collabos (souvent après passage à tabac) au point que les fameuses photos du Vel’ d’hiv’ sont, a fini par le reconnaître Klarsfeld lui-même, des photos de collabos et non de juifs ?

Chambres à gaz et génocide dans une publication de l’Institut d’histoire du temps present (1989)



Le Général micro n'a pas ouvert son grand claque-merde, pourquoi ?

Et puis, si l’on parle beaucoup de Pie XII, pourquoi ne regarde-t-on pas aussi le général de Gaulle ? Il est considéré comme un saint en France ! Eh bien, lors de l’été 1942, après la rafle du Vel’ d’hiv, le général de Gaulle n’a pas élevé la voix. Pourtant, par la suite, de nombreuses autres rafles ont suivi, menées uniquement par des uniformes français et organisées par l’administration préfectorale ! Le général de Gaulle n’a pas élevé la voix pour avertir par exemple : ‘Fonctionnaires, si vous arrêtez les juifs, vous serez arrêtés et traduits en justice !’

Sur Pie XII, S. Klarsfeld se rapproche-t-il des révisionnistes ?


Les juifs ont eux-même choisi d'emmener leurs enfants.

A l’origine, les Allemands souhaitaient un «refoulement vers l’Est» (Zurückdrängung nach Osten) des seuls juifs âgés de 16 à 45 ans et aptes au travail. Mais les autorités juives, catholiques ou protestantes se sont, parfois avec véhémence, élevées contre la dislocation des familles et ont obtenu que les parents pussent emmener leurs enfants avec eux. Les représentants de l’Etat français («Travail, FAMILLE, Patrie») ont, eux aussi, fait valoir les droits et les besoins de la famille. A l’époque, Pinkney Tuck, chargé d’affaires américain à Vichy, avait demandé à Pierre Laval d’intervenir dans le même sens. Les juifs en question étaient à ce point partagés sur le sujet qu’on a parfois fait voter les parents pour savoir si, dans leur majorité, ils voulaient ou non prendre leurs enfants avec eux (Claude Lévy et Paul Tillard, La Grande Rafle du Vél d’Hiv, Laffont, 1967, p. 131). Selon l’historien Michel Laffitte, «La plupart des familles ne veulent pas courir le risque d’être déportées sans leurs enfants» (Un engrenage fatal : L’UGIF [Union générale des israélites de France] face aux réalités de la Shoah, 1941-1944, Liana Levi, 2003, p. 124). Par «enfants», Klarsfeld entend «enfants jusqu’à dix-huit ans».

Enfants juifs : leur déportation ne signifiait pas leur extermination



Quelques images du Veld'Hiv, de 1944, et non pas de 1942 !

Et pour finir, cette vidéo dont le commentaire indique qu'il s'agit d'une séquence filmée en 1944 et non en 1942 au Vel d'Hiv, donc il ne s'agit pas de juifs, mais de Français suspectés d'actes de collaborations et parqués par les "libérateurs".

Vidéo
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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 11:33


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Par Dominique Venner

Source cliquez ici

Remarques liminaires : Je reproduis ici intégralement un article fondateur que j’avais publié dans Le Figaro du 1er février 1999 sous le titre : « La souveraineté n’est pas l’identité ». Cet article s’inscrivait dans le débat provoqué par le Traité d’Amsterdam et les discussions au sujet de la future Union européenne. Mon intention était de libérer les esprits à l’égard de l’histoire jacobine et « statocentrée » (ayant l’État pour explication), qui a toujours été enseignée en France sous l’influence d’un Etat centralisateur exceptionnellement puissant. Cette histoire exclusivement centrée sur l’Etat a pratiqué une sorte de négation du peuple français et de la nation charnelle que j’entendais réhabiliter. Cet article provoqua quelques vives polémiques dans les milieux les plus attachés à l’idée de souveraineté, favorisant une réflexion nouvelle sur l’identité nationale. Je le reproduis tel qu’il fut publié à l’époque.

Un vent de panique souffle dans nos ultimes chaumières. La France survivra-t-elle à l’Euro, au traité d’Amsterdam, à la conjuration des eurocrates, à l’an 2000 ? Les abandons de souveraineté sont-ils des abandons d’identité ? Sur ces vraies questions, sur le défi de la construction européenne, les historiens sont restés étrangement silencieux. Pourtant, s’il est un domaine où l’histoire peut éclairer l’avenir, c’est bien celui de l’identité française au sein de l’Europe.

Contrairement à la nation allemande qui a vécu sans Etat unitaire pendant six siècles, de 1250 à 1871, la France n’a pas l’expérience d’unL'identité dépend-elle de la souveraineté ?e telle interruption. L’Etat unitaire s’y est maintenu sans discontinuer dans la même période. De là une relation causale inscrite dans nos esprits entre  souveraineté et identité. C’est même devenu une sorte de dogme, entretenu par l’enseignement jacobin de l’histoire, que la nation française serait une création de l’Etat et que, privée de ce dernier, elle serait en péril de mort et de dissolution.

Si cela était, une telle nation ne vaudrait pas cher. Mais c’est faux. Certes, personne ne contestera que l’Etat, royal ou républicain, a édifié le cadre politique et administratif de la nation. En revanche, il n’est pour rien dans la formation de sa substance. Il n’est pas le créateur du peuple français ni la source de son identité. Et cela, l’histoire le démontre. Mais cette vérité est si contraire à nos idées reçues, qu’il faut quelques développements.

Reportons-nous aux origines, au Serment de Strasbourg, publiquement prêté en février 842 par Charles le Chauve et Louis le Germanique, petits-fils de Charlemagne. Le texte faisant foi fut rédigé en roman (français ancien) et en tudesque. Il s’agit du plus ancien document connu attestant une séparation linguistique entre barons francs germanophones et francophones issus de la même souche. Le Serment de Strasbourg est en quelque sorte l’acte de naissance officiel des Français et des Allemands avant la France et l’Allemagne. En ce IXe siècle,sans qu’il n’y eut jamais d’Etat national, deux peuples et deux cultures différentes sont déjà attestés par l’émergence mystérieuse de deux langues distinctes.

Avançons dans le temps. Dès les XIe et XIIe siècle, les preuves abondent d’une spécificité française rayonnante. A l’époque, l’Etat centralisé est encore inexistant, la petite cour des petits rois de ce temps n’est pour rien dans la Chanson de Roland, ni dans Tristan et Iseult, ni dans le Lancelot de Chrestien de Troyes, monuments primordiaux d’une francité bien enracinée dans le socle européen. Le rôle de l’Etat est tout aussi absent dans l’affirmation du style roman et dans le foisonnement, aux siècles suivants, de l’admirable architecture profane des châteaux, des villes et des maisons rurales, négligée par l’historiographie savante jusqu’à André Chastel.

Qu’est-ce qu’un peuple, qu’est-ce qu’une idendité? Au XIIe siècle, l’illustre Suger, abbé de Saint-Denis et conseiller de Louis VII, répond à sa façon : “Nous sommes Français de France, nés d’un même ventre.” Cinq siècles plus tard, le grammairien Vaugelas, chargé en 1639 de diriger la rédaction du  Grand dictionnaire de l’Académie propose cette définition : “Peuple ne signifie pas plèbe, mais communauté représentée fidèlement par sa noblesse.”

Moins que l’Etat, le facteur déterminant de la naissance d’une nation, est l’existence d’un “peuple-noyau”, homogène, nombreux, actif, “représenté par sa noblesse”, à partir duquel se déploient une langue et un style qui, de proche en proche s’étendent aux peuples voisins et apparentés. Tel fut le destin historique du “peuple-noyau” d’île de France, Picardie et Neustrie, à forte composition franque. Les rois capétiens en firent le socle de leurs ambitions. Qu’est devenu, sous la sèche férule de l’Etat, ce “peuple-noyau”, peuple de Bouvines et de tant d’autres exploits, jadis si vigoureux ?

C’est à lui que nous devons notre langue et sa force intérieure longtemps inentamée. Emile Littré l’a souligné dans son Histoire de la langue française. Il y montrait quelle vitalité puissante et proprement originelle a permis le passage d’un bas-latin celtisé et germanisé au roman puis au français.

Avant que d’être ennoblie par la littérature, la langue a surgi du peuple. Montaigne le savait bien qui écrivait : “J’aimerais mieux que mon fils apprît aux tavernes à parler qu’aux écoles d’éloquence… Puissé-je ne me servir que des mots qui servent aux Halles de Paris!” Ronsard ne disait pas autre chose en assignant cette condition à l’adoption de mots nouveaux : “qu’ils soient moulés et façonnés sur un patron déjà reçu du peuple“. Un patron qu’Etiemble, au XXe siècle, appellera joliment le “gosier populaire“. Encore faut-il naturellement qu’il y ait un peuple, c’est à dire des communautés vivantes et enracinées, tout ce que l’Etat centraliste n’aime pas et a toujours combattu.

L’Etat a sa logique qui n’est pas celle de la nation vivante. Celle-ci n’a rien à craindre des abandons de souveraineté, pour cette bonne raison que la souveraineté ne se confond pas avec l’identité. S’il en fallait encore une preuve, l’histoire du Québec nous l’apporterait éloquemment. Depuis le traité de Paris en 1763, les Français du Canada ont été totalement abandonnés par l’Etat royal. Isolés dans un univers hostile et sous une souveraineté étrangère, non seulement ils n’ont pas disparu, mais ils se sont multipliés, conservant leur langue ancestrale et leurs usages, luttant victorieusement contre l’hégémonie linguistique anglo-saxonne*. Là est l’identité, dans la fidélité à soi-même et nulle part ailleurs.

Dominique Venner

Le Figaro, 1er février 1999.

Notes

  1. On pourrait ajouter qu’au XIVe siècle plusieurs grands fiefs souvent d’origine carolingienne et de langue française échappaient à l’État royal, mais pas à l’identité française : Grande Bourgogne, Guyenne, Flandre française, Lorraine des ducs, Franche-Comté et Savoie, sans compter la Bretagne indépendante.

  2. Illustration : Adoubement de Roland par Charlemagne

 

 

 

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