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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 09:03

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           Modernité?Décadence certainement.........


 Galerie - Le tour des monde des Gay Pride 2012 - Gay Pride à Rome le 23 juin 2012

      

Le peuple finit par s'habituer à n'être rien qu'un cadavre!

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 07:03

LE PARLEMENTARISME : VOILÀ L'ENNEMI,un cours d'histoire sur: http://www.viveleroy.fr/Le-mythe-de-la-bonne-republique.html 


Deux cents ans de Révolution ont réduit les catholiques à l’état de réactionnaires. Chaque nouvelle loi inique les met en campagne pour alerter l’opinion et tenter de faire pression sur le gouvernement. Comme toujours la loi est votée, et la fièvre activiste retombée, ils se réfugient dans un attentisme providentialiste et défaitiste d’où ils ne sortent que pour voter pour le moindre mal (...) en attendant le prochain coup de l’ennemi. Plutôt que de s’acharner à combattre les symptômes (les mauvaises lois républicaines), pourquoi ne pas reconnaître enfin l’effet corrupteur de ces assemblées délibérantes qui font de l’opinionde la majorité, l’expression de la vérité ? Au lieu de subir les attaques, ne vaut-il pas mieux en reprendre l’initiative avec nos principes (la loi naturelle et l’autorité) et nos armes (la Grâce divine et la raison) pour restaurer des institutions traditionnelles ?

  Introduction 
La forme d’une institution est faite en vue d’une fin

Effectivement, selon nombre de catholiques la forme du « gouvernement » – monarchie, aristocratie, république – serait neutre, il suffirait que n’importe lequel de ces régimes soit aux mains d’hommes vertueux pour être vertueux. Or saint Thomas nous rappelle ce principe :

En toutes choses qui ne naissent pas du hasard, la forme dépend nécessairement de la finde l’action. [1]
La fin du gouvernement dans la société traditionnelle

Ce qui distingue l’homme des autres animaux est qu’il est doué de raison, aussi Aristote définit-il l’homme comme un « animal raisonnable » [2]. En effet, contrairement aux bêtes – dont le comportement est déterminé par l’instinct – l’homme peut choisir son attitude face à une situation donnée ou régler son comportement vis-à-vis de ses semblables. Ainsi un homme réalise-t-il d’autant plus sa nature humaine qu’il agit suivant la raison ; on dit d’un tel homme qu’il est vertueux, c’est pourquoi le païen Cicéron comme le chrétien saint Thomas déclarent « la vertu est la raison même [3] ».

Dans une civilisation traditionnelle, le rôle de l’autorité est d’amener ceux dont elle a la charge à réaliser leurfin, leur nature d’animal raisonnable, et par conséquent, à les faire grandir en vertu. Comme le font les parents vis à vis de leurs enfants, la mission des rois consiste à favoriser les actes vertueux de leurs sujets par le biais des lois. Il s’agit de leur garantir les bonnes conditions de l’exercice de leur raison, autrement dit, de leur donner les moyens de mener une vie vertueuse. Ce droit naturel – ce droit pour tout homme de réaliser sa nature – est bien le fondement des lois humaines.

  • Le dirigeant qui favorise ce droit acquiert la légitimité de son commandement et obtient, non seulement l’obéissance volontaire de ses sujets, mais plus encore, leur amour.

  • Le dirigeant qui s’oppose au droit naturel ou le contrarie est appelé « tyran ».

Quand l’autorité reconnaît que la loi naturelle — la loi du bon comportement de l’homme — et les droits associés proviennent de l’Auteur de la nature, Dieu, Autorité suprême, alors on peut parler de droit naturel et divin. L’autorité devient l’auxiliaire de Dieu pour aider les hommes à accomplir leur nature, à vivre selon leurraison, à vivre vertueusement et donc à vivre heureusement ? En effet Aristote dit :

Qu’est-ce donc qui empêche de qualifier d’heureux celui qui agit conformément à la vertu parfaite, et qui est suffisamment pourvu de biens extérieurs, non pendant telle ou telle durée, mais pendant une vie complète ? [4]

Pour conserver le bien commun, cette communion des hommes dans un état qui favorise leur vertu, le roi doit veiller à la justice qui commande de rendre à chacun ce qui lui est dû – on pense à la figure archétypale de saint Louis rendant la justice sous un chêne. En tout premier lieu, il s’agit de rendre publiquement au Dieu créateur le culte qui lui est dû ; c’est la raison pour laquelle aucune monarchie ne peut exister sans la transcendance de Dieu reconnue en public — on parle d’hétéronomie.

Si, conformément à la Révélation du Nouveau Testament, l’autorité reconnaît en plus la royauté universelle du Christ [5], on aboutit à un type achevé d’autorité où le roi agit au nom du Christ : il devient son « lieu-tenant » pour gouverner ceux dont il a la charge et soutenir son Église.

C’est ainsi que, depuis Clovis – qui lors de son baptême reconnaît Dieu au dessus de lui et se soumet publiquement à sa loi –, tous les rois de France ont essayé, malgré leurs infirmités d’homme et compte-tenu de la conjoncture de leur époque, d’agir selon le droit naturel et divin et la Révélation. Telle est bien la motivation première de cette ordonnance de Philippe le Bel :

Attendu que toute créature humaine qui est formée à l’image de Notre-Seigneur doit généralement être franche par droit naturel [...] [6]

De même, un Richelieu dans son Testament exhorte le roi à la soumission à Dieu :

Tant de Princes se sont perdus, eux et leurs États, pour fonder leur conduite sur un jugement contraire à leur propre connaissance ; et tant d’autres ont été comblés de bénédictions, pour avoir soumis leur autorité à celle dont elle dérivait, pour n’avoir cherché leur grandeur qu’en celle de leur Créateur ; et pour avoir un peu plus de soin de son règne que du leur propre [...] [7]

Et tous les rois ont été bien conscients du caractère hétéronome de leur autorité à l’instar d’un Louis XV qui le rappelle à ses Cours de justice : « le pouvoir que j’ai reçu de Dieu, pour préserver mes peuples ». [8]

La forme des institutions politiques de la monarchie Très Chrétienne s’est donc modelée au fil des siècles autour d’une seule et unique fin très précise : le règne social de Jésus Christ.

La fin d’un gouvernement dans une société révolutionnaire

Tout au contraire, la Révolution réalise le vieux rêve gnostique de l’autonomie de l’homme par rapport à Dieu dont Karl Marx nous donne une définition :

Un être ne se révèle autonome qu’à partir du moment où il est son propre maître ; et il n’est son propre maître que s’il n’est redevable qu’à lui-même de sa propre existence. Un homme qui vit par la grâce d’un autre se considère comme un être dépendant. Or je vis totalement par la grâce d’autrui non seulement quand il pourvoit à ma subsistance, mais aussi quand il a, de surcroît, créé ma vie, s’il en est la source ; et ma vie a nécessairement son fondement hors d’elle lorsqu’elle n’est pas ma propre création. [9]

Une « philosophie » dévoyée, héritière des Lumières et fondée sur un a priori religieux, lui fournit un cadre théorique ; Marx nous en révèle l’objectif :

La philosophie ne s’en cache pas. Elle fait sienne la profession de foi de Prométhée : « En un mot, je hais tous les dieux. » C’est sa propre devise qu’elle oppose à tous les dieux célestes et terrestres qui ne reconnaissent pas la conscience humaine comme la divinité suprême. Elle ne souffre pas de rivale. [10]

D’où les paradigmes de la société révolutionnaire :

  • À la fin de l’homme d’accomplir sa nature en agissant selon la raison (suivant la loi naturelle), succède laliberté, le libre examen, autrement dit : l’affranchissement de l’homme à l’égard de toute loi qu’il ne s’est pas lui-même fixé. Le réel — la nature des choses — devient l’ennemi ; c’est le triomphe des utopies qui forment autant de lits pour les totalitarismes.

  • La dignité de l’homme ne consiste plus dans le bon usage de la liberté, mais un homme acquiert d’autant plus de dignité qu’il est libre, débarrassé de toute contrainte sociale et religieuse. Le révolté et l’antisocial qui « brisent les tabous » par leur liberté (ou égoïsme), dépassent désormais en dignité le religieux ou le simple croyant, ces sous-hommes qui osent aliéner la leur.

  • Au règne social de Christ succède la souveraineté du peuple ou de la nation.

  • Au droit naturel succèdent les très artificiels Droits de l’homme que l’Occident révolutionnaire prétend imposer au reste du monde.

  • À l’autorité – qui fait grandir en vertu et établit la justice – succède l’égalité. Pire ! Dans cette nouvelle société, l’autorité devient insupportable en ce qu’elle perçue comme limitant la liberté. Logiquement la nouvelle justice prend pour fondement l’Égalité, et puisque tous sont égaux, il suffit d’avoir les mêmes droits pour que « justice » soit rendue.

Ce changement radical de la fin de la société — la libéralisation maximale d’individus tous égaux — ne pouvait pas rester sans conséquences sur les institutions politiques. En effet, les institutions de la monarchie Très Chrétienne formées en vue de cette fin particulière du règne social de Jésus Christ, étaient incapables d’accomplir le règne des Droits de l’homme, le règne de la souveraineté populaire.
C’est ce que résume parfaitement Vincent Peillon, notre actuel ministre socialiste de l’Éducation Nationale, dans son livre Une religion pour la République, la foi laïque de Ferdinand Buisson :

À côté de la forme républicaine, il faut « la mentalité et la moralité républicaine ». La France a cette singularité qu’élevée dans la religion catholique, n’ayant pas su faire droit à la Réforme, elle n’a pas fait pénétrer dans ses mœurs une religion du libre examen, de l’égalité et de la liberté. Il faut donc à la fois déraciner l’empreinte catholique, qui ne s’accommode pas de la République, et trouver, en dehors des formes religieuses traditionnelles, une religion de substitution qui arrive à inscrire jusque dans les mœurs, les cœurs, la chair, les valeurs et l’esprit républicain sans lesquels les institutions républicaines sont des corps sans âme qui se préparent à tous les dévoiements. [...] Le républicain, c’est l’homme. En d’autres termes : la religion républicaine, la religion de l’homme, où chacun est digne, respectable, conscient de sa valeur, indéfiniment perfectible. [...] La religion républicaine est une religion des droits de l’homme, c’est-à-dire dire de l’Homme qui doit se faire Dieu, ensemble, avec les autres, ici bas, et non pas du Dieu qui se fait homme à travers un seul d’entre nous. [11]

Ainsi la fin de la révolution s’identifie pleinement à l’immanentisation de la divinité dans l’homme, à la religion de l’homme-dieu et c’est bien la forme républicaine qui permet de réaliser cette fin. En effet, dans une république démocratique, aucune autorité n’est reconnue au dessus de celle du parlement, et le jeu parlementaire en décidant du bien et du mal, réalise l’idéal de l’autonomie révolutionnaire.

Notre problématique : le mythe de la bonne république chez les Catholiques

Logiquement, pour rétablir le règne social de NSJC, il faudrait rétablir des institutions Très Chrétiennes. Or, de manière paradoxale, s’il y a encore des catholiques qui se disent contre-révolutionnaires aujourd’hui, non seulement ceux-ci participent au jeu des institutions parlementaires et démocratiques, mais ils affirment même que c’est le seul moyen possible d’agir pour le bien. À les écouter, il suffirait d’installer au cœur des institutions parlementaires un nombre de plus en plus important d’hommes vertueux pour que la politique soit de plus en plus vertueuse.

Il y a là un paradoxe : comment des institutions nées du mal, pour le mal, ayant accompli le mal pendant deux siècles, pourraient-elles devenir subitement le seul moyen d’action politique vertueuse ? Il y a plus qu’un paradoxe, il y a un mythe : celui de la bonne république.

C’est un mythe ancien, qui remonte au moins à Fénelon. Pour établir son vice, le vice de ce mythe, nous nous appuierons sur les faits puisque la politique est une science inductive qui consiste à partir des faits pour en induire des lois.

Nous examinerons donc trois circonstances où les catholiques « conservateurs » ont été largement majoritaires au sein des institutions démocratiques :

  • La monarchie parlementaire de Charles X (1824)

  • L’assemblée de la « République des ducs » (1871)

  • La Chambre bleu-horizon (1919)

 

Source et suite : http://www.viveleroy.fr/Le-mythe-de-la-bonne-republique.html 

Notes

[1] Saint Thomas, Somme Théologique, I, 15, 1. Cité par Denis Sureau dans Retour à la politique, l’impossible neutralité des chrétiens, La Nef, DMM, p.103, 1995 (« In omnibus enim quae non a casu generantur, necesse est formam esse finem generationis cujuscumque »., Summ.Theo. diligenter emendata Nicolai/Sylvii/Billuart, et C.-J.Drioux, Decima Sexta, 1856 »). Aussi « En toutes choses qui ne naissent pas au hasard, il y a nécessité que la forme de l’être engendré soit la fin de la génération. », in Somm. Théol., A.-D. Sertillanges, O.P., Éditions de la revue des jeunes, 1933.

[2] Aristote, Politique, Livre 1.

[3] Cicéron, Tusculanarum diputationum, libri V, IV, 15 : « la vertu est la raison même ». Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique 1a-2ae, La loi, question 94 : « il y a en tout humain une inclination naturelle à agir conformément à sa raison. Ce qui est proprement agir selon la vertu. »

[4] Aristote ; Éthique à Nicomaque ; livre I, 1101a ; Agora les classiques, Presses pocket ; 1992 ; pp.51-52.

[5] « En ce temps-là, Pilate dit à Jésus [...] Tu es donc Roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis Roi. Si je suis né et si je suis venu dans le monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité ; quiconque est de la vérité, écoute ma voix. » Évangile selon saint Jean, XVIII,33-37.

[6] Philippe le Bel, Ordonnance sur l’affranchissement des serfs du Valois, rapportée par duc de Lévis Mirepoix,Le siècle de Philippe Le Bel, Amiot-Dumont, Paris, 1954, p.5.

[7] Richelieu, Testament, Reprod. de l’éd. d’Amsterdam, 1689, Bibliothèque de philosophie politique et juridique, Centre de philosophie politique et juridique de Caen, 1985.<

[8] Procès-verbal du lit de justice du 3 mars 1766. — Mercure historique de mars, p. 174-181. cité par J.C.L. Simonde de Sismondi, Histoire des Français, tome XXIX, Treuttel et Würtz libraires, Paris, 1842, pp. 360-364.

[9] Karl Marx, Œuvres II, Économie II, Économie et philosophie, Éditions M. Rubel, Paris Gallimard, 1968, p.130.

[10] Karl Marx, Œuvres III, Philosophie, Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et Épicure (1841), Paris, Gallimard éd. M. Rubel, p.14.

 

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 06:29
MAIS,CHUT... CELA N'INTERESSE PERSONNE......

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-L-Afrique-du-Sud-en-crise_3633-2128867_actu.Htm

Bref, l’Afrique du Sud se porte mal. Le rêve de vivre-ensemble cultivé par Nelson Mandela semble

brisé.

 

Racisme anti-blanc : Afrique du Sud

 

Voici un reportage qui traîte du racisme anti-blanc qui sévit de plus en plus en Afrique du Sud. La minorité blanche est persécutée et les habitants sont obligés de se barricader dans leur maisons pour ne pas être assassinés. Chiffre significatif de cette haine anti-blanc: depuis 10 ans, 1 million de blancs ont quitté l'Afrique du Sud.

 

Le Génocide des Blancs en Afrique du Sud (David Duke)
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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 06:22

                                    Le conflit du Trône et de l’Autel – “La Nouvelle Revue d’Histoire” N° 63, novembre 2012

Le conflit du Trône et de l’Autel”par Dominique Venner – Editorial de La Nouvelle Revue d’Histoire n°63, novembre-décembre 2012

Tout grand évènement religieux a des causes politiques et historiques. Cette observation se vérifie particulièrement en Europe dans l’histoire du christianisme, en raison des liens étroits et conflictuels établis entre l’Église et l’État, le Sacerdoce et l’Empire, le Trône et l’Autel. Tel est le sujet du dossier de la NRH de novembre 2012 (n° 63). Si vous prenez le temps de le lire, vous découvrirez certainement une face des choses qui vous paraîtra neuve. L’étude historique comme nous la pratiquons n’a pas pour but de rabâcher les clichés entretenus par une transmission paresseuse des savoirs scolaires. Elle à pour but de nous donner des instruments pour comprendre les mystères du passé et ceux du présent afin de construire notre avenir.

Il existe bien d’autres religions (ou de sagesses religieuses) à travers le monde et d’origine vénérable, mais aucune n’a eu un destin comparable au christianisme, en ce sens où aucune n’a édifié sur la longue durée une telle institution de pouvoir se posant à la fois en rivale ou en appui du Trône ou de l’État. Analyser cette particularité excède naturellement les limites de cet éditorial (1). Je me limiterai donc à rappeler deux particularités historiques majeures.

À la suite d’une série d’imprévus historiques majeurs, à la fin du IVe siècle de notre ère, un culte d’origine orientale et en constants changements fut adopté comme religion d’État obligatoire d’un Empire romain devenu largement cosmopolite. Pour faire bref, je ne crois pas du tout à la vieille thèse selon laquelle la nouvelle religion aurait provoqué la décadence de l’Empire. En revanche, c’est évidemment parce que « Rome n’était plus dans Rome » depuis longtemps, que les empereurs, à la suite de Constantin et de Théodose (malgré l’opposition de Julien), décidèrent, pour des raisons hautement politiques, d’adopter cette religion.

En trois gros siècles (l’espace de temps qui nous sépare de Louis XIV), la petite secte juive des origine était devenue une institution sacerdotale frottée de philosophie grecque que saint Paul avaitouverte à tous les non-circoncis (Galates, 3-28), une religion qui se voulait désormais celle de tous les hommes.

Ce projet d’universalité chrétienne coïncidait avec l’ambition universelle de l’Empire. Il en était même le décalque, ce qui favorisa son adoption après des périodes de conflits (sans parler des nombreuses hérésies). Pour un empire à vocation universelle, une religion qui se voulait celle de tous les hommes convenait mieux que la religion des dieux autochtones de l’ancienne cité romaine. On pense rarement à cette réalité capitale. Tout plaidait politiquement en faveur de cette adoption, et les apologistes chrétiens n’ont pas manqué de le souligner. À la différence de l’ancienne religion civique, la nouvelle était individuelle et personnelle. Par la prière, chaque fidèle était en relation implorante avec le nouveau Dieu. Celui-ci ne s’opposait pas au pouvoir impérial : « Rendons à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». Les difficultés surgiront ultérieurement sur la délimitation du territoire accordé à César (le Trône) et à Dieu (l’Autel).

Par la voix de saint Paul, l’Église naissante avait justifié l’autorité des Césars : « Tout pouvoir vient de Dieu » (Romains, 13). À la condition toutefois que les Césars lui reconnaissent le monopole de la religion et de la parole sacrée. À cet égard, l’Empire multiethnique de l’époque ne pouvait souhaiter mieux qu’une religion prête à le servir en unifiant tous les peuples et toutes les races dans l’adoration d’un même Dieu sans attache ethnique.

L’empereur Constantin, imité en cela par ses successeurs en Orient (Byzance) était bien décidé à intervenir dans les affaires d’une Église qu’il voulait soumise, et à mettre de l’ordre dans les disputes théologiques grosses de désordres. Son autorité s’imposa ainsi au Concile de Nicée (326) qui établit les fondements de l’orthodoxie catholique en donnant une assise au mystère de la trinité divine. Devenue obligatoire, ce qui impliquait la conversion de tout titulaire d’autorité, l’Église naissante devint une formidable machine de pouvoir, épousant les structures de cette non moins formidable institution qu’était l’Empire.

Un siècle après Constantin et Théodose, surgit un nouvel imprévu historique aux conséquences colossales. Depuis longtemps, le gigantisme de l’Empire avait conduit à le diviser en deux : empire d’Occident (capitale Rome en attendant Ravenne) et empire d’Orient (capitale Constantinople). Une primature était accordée à Constantinople en raison du déplacement oriental du centre géométrique, ethnique et économique, de l’Empire. Cela d’autant que la présence toujours accrue à l’Ouest de populations germaniques, dites « barbares », créait une instabilité mal maîtrisée.

C’est ainsi qu’en 476, le dernier empereur fantoche d’Occident (Augustule) fut déposé par un chef hérule nommé Odoacre qui renvoya les insignes impériaux à Constantinople. Cet évènement signait la fin discrète de l’empire d’Occident (2). Ne subsistaient à l’Ouest que deux pouvoirs issus partiellement de l’ancienne Rome. Celui d’abord des rois et chefs germaniques adoubés par l’Empire, qui sont à l’origine de tous les royaumes européens. Celui, ensuite, plus ou moins concurrent d’une Église, riche et puissante, représentée par ses évêques, héritiers de l’administration diocésaine romaine.

Ce serait trop simplifier les choses que de distinguer alors pouvoir politique et pouvoir religieux, tant ce dernier disposait d’une part notable de la richesse et de la puissance publique. Mais dans ce monde neuf d’un Occident en ébullition, vont apparaître bientôt deux autres pouvoirs juxtaposés aux précédents, celui du pape, évêque de Rome, et celui des empereurs d’Occident et de rois qui, à la façon de Philippe le Bel, se voudront « empereur en leur royaume ». Ainsi se dessine le cadre historique d’équilibres et de conflits qui se sont prolongés jusqu’à nous (2).

Dominique Venner*

Notes

  1. J’ai développé les observations de cet éditorial dans mon livre Le Choc de l’Histoire (Via Romana, 2011). Notamment p. 108 et suivantes, que complètent les réflexions du chapitre Mystique et politique (p. 155).

  2. L’Empire d’Occident fut relevé en l’an 800 par Charlemagne, ce qui suscita l’irritation de l’empereur byzantin.

 

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 06:10

 

                      La contre-révolution

Le journal "Le Monde" vient de publier une anthologie intitulée : "La contre-révolution". Elle paraît dans une collection sur "Les rebelles", à savoir les "hommes d’action, écrivains, penseurs ou artistes, (qui) ont un jour rompu avec les accommodements, les mensonges ou les préjugés de leur temps pour faire de leur vie un combat."

Il était donc parfaitement logique de faire figurer Rivarol, Roger Nimier, Joseph de Maistre, Pierre Boutang, Louis de Bonald, Michel Mohrt, Chateaubriand, Balzac, Barbey d’Aurevilly, Georges Bernanos et, évidemment, Charles MAURRAS.

Ces personnages (et d’autre encore) ont été rassemblés par Jérôme BESNARD, qui a écrit dans le Cahier de l’Herne sur Maurras un article assez désabusé sur la postérité du maître de l’Action Française.

Connaissant les orientations habituelles du "Monde", on peut avoir quelques réticences envers cet ouvrage. Mais sa publication se justifiait pleinement dans notre début de XXIème siècle où la pensée unique "droitdelhommesque" fait tout pour bloquer la liberté d’expression de ceux qui n’ont pas été labellisés "bien-pensants". Avec 192 pages et un faible coût (5,90 €), on a ainsi un ouvrage pratique pour avoir les bases d’une culture contre-révolutionnaire.

Pour avoir plus de renseignements, on peut lire la présentation publiée par l’auteur dans "Le Monde" ("Contrer la Révolution") et l’entretien accordée à Nouvelles de France par Jérôme BESNARD.

En vente  dans les kiosques à journaux.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 07:02

                                              

                                                                prix:22,50 euros

A travers l'évocation des vingt et un conciles oecuméniques, une histoire vivante et accessible de l'Eglise, s'intéressant autant aux doctrines, aux pratiques sociales qu'aux hommes. Il y a cinquante ans, en 1962, s'ouvrait le concile Vatican II qui allait durer quatre ans et marquer durablement l'évolution de l'Eglise catholique. C'était le vingt et unième de l'histoire. Le premier avait eu lieu en 325, à Nicée, à l'initiative de l'empereur Constantin. Un concile oecuménique rassemble les évêques de 1'oikoumenè (soit l'ensemble de la "terre habitée"). Son caractère universel fait qu'il peut imposer ses décisions à toute l'Eglise sous l'autorité souveraine du pape. Pour chacun d'eux, on trouvera dans cet ouvrage le contexte historique de sa convocation, l'histoire de son déroulement et des décisions disciplinaires qui ont été prises. Ces conciles ont constitué, progressivement, le corpus doctrinal du christianisme, qu'il s'agisse de la Trinité, de la nature du Christ, de la doctrine du salut, de l'infaillibilité du pape ou de la nature et de la mission de l'Eglise. Une question comme celle des minarets en pays chrétiens, qui suscite tant de controverses aujourd'hui en Europe, était déjà traitée, en 1312, au concile de Vienne. L'histoire des conciles oecuméniques ne concerne donc pas seulement l'histoire de l'Eglise, elle est aussi l'histoire de nos sociétés.
Une publication qui s’inscrit bien évidemment dans la perspective du cinquantième anniversaire du Concile Vatican II. La démarche est intéressante car Yves Chiron n’isole pas Vatican II en se concentrant seulement sur lui, au risque d’en faire un super-dogme, ou un cinquième évangile comme le dénonçait Mgr Schneider lors de l’assemblée de Réunicatho le 15 janvier dernier.

Tout au contraire, il replace ainsi le dernier concile dans une perspective plus grande et plus large, montrant l’importance des diverses assemblées conciliaires. C’est « une pratique très ancienne dans l’Église » écrit l’auteur, qui précise : « Ces vingt et un conciles sont autant de pierres milliaires de l’histoire de l’Église ».

Pour chacun d’eux, on trouve dans cet ouvrage un rappel du contexte historique de sa convocation, l’exposé de son déroulement (et des débats souvent âpres qui s’y déroulent), les grandes décisions doctrinales ainsi que les décisions disciplinaires prises, une distinction importante qui permet de ne pas tout mélanger ou, plus exactement, tout dogmatiser.

Sur Vatican II, l’auteur est prudent. Il le qualifie de « concile hors du commun », rappelle qu’il fut un « concile éminemment pastoral par son intention fondamentale » avant de préciser immédiatement : « ce qui ne signifie pas qu’il n’a pas été aussi doctrinal ». Difficile de savoir exactement ce qu’il fut, une sorte de concile en apesanteur dogmatique. À plusieurs reprises, il utilise l’expression de « reformulation » de la doctrine, formule qu’il emprunte à Mgr Frost (qu’il cite). On devra s’en contenter. Malgré tout, l’ouvrage est précieux tant les milieux catholiques ont perdu la mémoire de leur histoire.

Biographie de l'auteur
Directeur du Dictionnaire de biographie française et spécialiste d'histoire religieuse, Yves Chiron a notamment publié la biographie de plusieurs papes contemporains (Pie IX, Pie X, Pie XI, Paul VI). Nombre de ses livres ont été traduits à l'étranger.
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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 06:35
Pour vous,vos enfants et petits-enfants.......
La vraie histoire de France celle que l'éducation dîte nationale n'enseigne plus.
Chapitre 1 : http://bit.ly/ey6l2R 

Chapitre 2 : http://bit.ly/h24qKw 
Chapitre 3 : http://bit.ly/vX2anu 

Magazine "La France pittoresque" http://www.magazine-histoire.com 

Invasions des barbares, conquête romaine. Romains, conquête de César, Gaulois, Vercingétorix, avènement de Clovis, royaume des Francs, conversion au christianisme, unité de l'Etat.

Si les lecteurs veulent bien le lui permettre, l'auteur de ce livre commencera par une confession. Quand il était au collège, il n'aimait pas beaucoup l'histoire. Elle lui inspirait de l'ennui. Et quand le goût lui en est venu plus tard, il s'est rendu compte d'une chose : c'est qu'il répugnait à la narration des faits alignés, les uns au bout des autres. On ne lui avait jamais dit, ou bien on ne lui avait dit que d'une manière convenue et insuffisante, pourquoi les peuples faisaient des guerres et des révolutions, pourquoi les hommes se battaient, se tuaient, se réconciliaient. L'histoire était un tissu de drames sans suite, une mêlée, un chaos où l'intelligence ne discernait rien.

« Est-il vrai qu'il faille enseigner l'histoire aux enfants sans qu'ils la comprennent et de façon à meubler leur mémoire de quelques dates et de quelques événements ? C'est extrêmement douteux. On ne s'y prendrait pas autrement si l'on voulait tuer l'intérêt. En tout cas, un âge vient, et très vite, où l'on a besoin d'un fil conducteur, où l'on soupçonne que les hommes d'autrefois ressemblaient à ceux d'aujourd'hui et que leurs actions avaient des motifs pareils aux nôtres. On cherche alors la raison de tout ce qu'ils ont fait et dont le récit purement chronologique est insipide ou incohérent.

« En écrivant une histoire de France, c'est à ce besoin de l'esprit que nous avons essayé de répondre. Nous avons voulu d'abord y répondre pour nous-même et à cette fin dégager, avec le plus de clarté possible, les causes et les effets. Nous n'avons pas tenté une oeuvre originale : on peut éclaircir l'histoire, on ne la renouvelle pas. Nous n'avons pas non plus soutenu une thèse. Nous nous sommes efforcé de montrer comment les choses s'étaient produites, quelles conséquences en étaient résultées, pourquoi, à tel moment, telle décision avait été prise plutôt que telle autre. Ce qu'on découvre, au bout de cette analyse, c'est qu'il n'est pas facile de conduire les peuples, qu'il n'est pas facile non plus de fonder et de conserver un État comme l'État français, et l'on en garde, en définitive, beaucoup d'indulgence pour les gouvernements. Peut-être ce sentiment est-il la garantie de notre impartialité. Mais comment serions-nous de parti pris puisque notre objet est de présenter dans leur enchaînement les événements de notre histoire ? Nous ne pouvons la juger que par ses résultats. Et, comparant notre condition à celle de nos ancêtres, nous sommes amené à nous dire que le peuple français doit s'estimer heureux quand il vit dans la paix et dans l'ordre, quand il n'est pas envahi et ravagé, quand il échappe aux guerres de destruction et à ces guerres civiles, non moins redoutables, qui, au cours des siècles, ne l'ont pas épargné. » (Jacques Bainville

 

 

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 07:15

Extrait du livre “Le terrorisme intellectuel” de Jean Sévillia (p141)

http://www.delire-des-livres.com/article-le-terrorisme-intellectuel-de-jean-sevilla-48815604.html

« Selon le discours en vogue, la France aurait toujours été un creuset de population. Du point de vue historique, cette assertion est fausse. Du VIe au XIXe siècle, le fond du peuple français est demeuré le même.

Au XIXe siècle apparaît une immigration saisonnière, les travailleurs retournant dans leur pays après leur labeur. La première grande vague migratoire a lieu après la Première Guerre mondiale. Elle est constituée d’Italiens, d’Espagnols. de Polonais et de ressortissants d’autres nations de l’Est. Ceux-ci s’assimilent peu à peu, par le biais de l’école, du service militaire et de la guerre — certaines institutions exerçant une force intégratrice : l’Eglise catholique, les syndicats, et même le Parti communiste.

Du VIe au XIXe siècle, le fond du peuple français est demeuré le même.

A partir de 1946, la seconde vague migratoire vient d’Algérie. Sous la IVe République, contrairement à ce qui se répète, ce n’est pas le patronat qui fait venir cette main-d’œuvre: ce sont les pouvoirs publics, afin de trouver une issue à l’explosion démographique de la population musulmane d’outre-Méditerranée.

Après 1962, l’Algérie indépendante, le flux migratoire reprend, en vertu de la libre circulation stipulée par les accords d’Evian. Si l’immigration est officiellement interrompue en 1974, le regroupement familial, autorisé en 1975, accroit dans les faits le nombre d’arrivants.

Sous la IVe République, contrairement à ce qui se répète, ce n’est pas le patronat qui fait venir cette main-d’œuvre: ce sont les pouvoirs publics, afin de trouver une issue à l’explosion démographique de la population musulmane d’outre-Méditerranée.

D’autres courants migratoires apparaissent, issus d’Afrique noire ou d’Asie. Et en vertu de la loi, tout enfant né en France de parents étrangers peut, à sa majorité, accéder à la nationalité française.

En 1975, les Européens (Portugais, Espagnols, Italiens) forment 60 % du total des étrangers installés en France, et les Africains 34 %. En 1990, la proportion est inversée : 45 % d’Africains (dont 39 % de Maghrébins), 40 % d’Européens, et 11 % d’Asiatiques (dont 5 % de Turcs).

Cette réalité, les pouvoirs publics la dissimulent. Le 26 octobre 1985, le Figaro Magazine provoque un tollé en publiant des projections montrant l’ampleur du phénomène migratoire. « Serons-nous encore français dans 30 ans? » demandent Jean Raspail et le démographe Gérard-François Dumont. (…)

Le ton est donné : prévoir les conséquences d’une immigration massive, c’est faire preuve de racisme.

Dès la parution du dossier, Georgina Dufoix, le ministre des Affaires sociales, réagit par un communiqué virulent : «Le Figaro Magazine adopte la méthode Le Pen qui consiste à lancer des chiffres mensongers. Cette construction, qui rappelle les théorie les plus folles du nazisme, doit être démontée et poursuivie.»Dans le Matin, Max Gallo stigmatise «un document qui fera date dans l’histoire du racisme de l’après-guerre en France ».

Le ton est donné : prévoir les conséquences d’une immigration massive, c’est faire preuve de racisme.»

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Ci-dessous : Texte repris de Polemia.com

LES « GRANDES INVASIONS » : UNE IMMIGRATION  NUMÉRIQUEMENT BIEN MODESTE

Les « grandes invasions » ont duré du IVe au IXe siècle. Mais l’entrée des « Barbares » dans l’Empire romain n’a porté que sur un petit nombre de personnes ; le peuplement d’origine de la France, à quelques pour cent près, n’a pas été modifié.

L’apport des « grandes invasions » n’a cependant pas été sans importance dans la constitution de l’identité nationale : la France y a trouvé son nom et certaines de ses institutions féodales et royales les plus anciennes ; la langue romane s’est enrichie de noms francs, alamans, visigoths ou vikings ; et la toponymie de bien des régions – la Bretagne, la Normandie notamment -  s’est transformée. Mais globalement les « Barbares » se sont romanisés et christianisés. L’assimilation gallo-romaine a fonctionné.

De Charlemagne à la Révolution : peu de changement dans le socle de population

A [quelques] exceptions près, le socle de la population française à la veille de la Révolution reste le même qu’au temps de Charlemagne. Et le restera jusqu’à la fin du XIXe siècle.

A partir de la fin du haut Moyen Age le peuplement français ne subit plus que des modifications limitées. Ainsi les guerres de religion et la révocation de l’Edit de Nantes privent la France d’une partie de ses élites nobles protestantes ; et l’Alsace sera repeuplée de Suisses et d’Alamans venus combler les pertes de la guerre de Trente Ans.

A ces exceptions près, le socle de la population française à la veille de la Révolution reste le même qu’au temps de Charlemagne. Et le restera jusqu’à la fin du XIXe siècle.

1885/1970 : un courant d’immigration européenne

Plusieurs courants d’immigration arrivent en France, à partir de 1885 : polonaise, italienne et belge d’abord ; espagnole et portugaise durant les « trente glorieuses ».

Ces immigrations de race blanche, de culture européenne et de religion catholique s’assimileront très rapidement ; et leur apport à l’identité française paraît somme toute modeste.

Certes, il reste dans la région Nord des particularismes polonais et en Lorraine ainsi que dans certaines villes du Midi des traditions italiennes mais celles-ci se sont intégrées à la culture française au même titre que les cultures régionales : on trouve trace de ces immigrations dans les chants, les habitudes culinaires ou certaines expressions.

Mais, fondamentalement, l’identité française n’a pas été modifiée.

Les vagues d’immigration maghrébine et africaine

Les immigrations maghrébines et africaines des quarante dernières années changent radicalement la donne. D’abord, elles sont beaucoup plus massives que les précédentes : 80.000 à 100.000 personnes par an dans les années 1980/1990, 150.000 à 200.000 personnes par an depuis 2000.

Ensuite, elles concernent des hommes et des femmes venus de civilisations profondément différentes de la civilisation française : civilisation arabo-musulmane pour les uns ; civilisation africaine pour les autres.

Et ces immigrations ne sont pas en cours d’assimilation ; bien au contraire, les problèmes d’intégration qu’elles posent s’aggravent année après année.

Le recul de la civilité française

La présence d’une abondante immigration noire et africaine dans certaines régions est même un élément destructeur de l’identité nationale.

En effet, la transmission de la langue, de l’histoire et de la culture françaises, à travers l’école, devient difficile sinon quasi impossible là où les enfants d’origine française sont dramatiquement minoritaires. Dans certains quartiers on assiste même à une assimilation à l’envers : par défrancisation générale.

Les paysages urbains sont eux-mêmes modifiés par la destruction du tissu commercial traditionnel au profit des commerces ethniques et des enseignes déracinantes. Le bazar et le bidonville s’imposent comme nouvelle forme urbaine dans des pans entiers de plusieurs départements jusqu’ici français.

La perte des repères débouche souvent sur une dégradation des comportements : agressivité gratuite, violence camouflée sous capuche ou simples crachats devenus une pratique courante ; des signes indiscutables d’un recul de la civilité et de la civilisation.

La progression de l’islam dans les banlieues – et la crainte de toute attitude susceptible d’être qualifiée « d’islamophobe » – remet en cause les valeurs mêmes de notre civilisation : la liberté de penser par soi-même, l’esprit de libre examen, le respect de la personne, y compris de la femme.

Dans ces conditions, parler « d’apport de l’immigration à l’identité française » relève, intellectuellement, de la novlangue et, politiquement, de l’imposture.

Jean-Yves Ménébrez (source)

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 07:05

La pression des islamistes est telle dans le nord du Mali, que tous les chrétiens ont fui vers le sud selon un missionnaire français sur place. Voici une synthèse de ses déclarations, composée par l’Agence Fides, et vous pourrez trouver ici l’entretien complet et documenté accordé par ce missionnaire à Aide à l’Église en Détresse (AED). D.H.

« Dans le nord du Mali, tous les chrétiens ont été contraints à la fuite » dénonce dans un entretien à l’Aide à l’Église en Détresse le PèreLaurent Balas, missionnaire des Pères Blancs qui a passé six ans à Gao, dans le nord du Mali avant d’être nommé curé de la paroisse des Saints Martyrs de l’Ouganda de Bamako. « Mes successeurs à Gao ont été contraints à s’enfuir » déclare le Père Balas, décrivant la conquête du nord du pays au printemps de cette année par les milices islamiques.

Les chrétiens du nord en fuite sont accueillis par les familles du sud dans des conditions de grande précarité après avoir abandonné tous leurs biens. « Il n’existe pas de camps pour les évacués dans le pays mais seulement dans les pays limitrophes. Les évacués ont été « absorbés » par la population. Il est très difficile d’évaluer leur nombre » raconte le missionnaire.

Dans le nord du pays, les groupes islamistes ont imposé leur interprétation radicale de la charia, arrivant même à faire irruption dans les maisons à la recherche de femmes non voilées. Dans ce cas, les malheureuses se voient trancher une oreille. « Face à cette situation, les musulmans eux-mêmes fuient en masse sauf que maintenant, ils finissent par peser, dans le sud, sur d’autres familles déjà exsangues. Ils retournent alors dans le nord, en déclarant préférer mourir sur leur terre » déclare le missionnaire.

Mais l’extrémisme religieux n’est pas le seul à être à l’œuvre dans le nord du Mali. Le Père Balas remarque en effet que les groupes islamistes ont des liens avec les trafiquants de drogue, ainsi que cela a été démontré par un avion chargé de cocaïne qui s’est récemment écrasé sur un aéroport contrôlé par les islamistes. « L’islamisme est un écran qui cache les trafics de drogue et des possibles recherches d’or et de pétrole » conclut le missionnaire.

Source : Agence Fides

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 14:19
La Libye un an plus tard… Point de situation

Un an après la fin du régime du colonel Kadhafi, la Libye est coupée en trois :

 

- En Cyrénaïque où deux guerres se déroulent, les fondamentalistes musulmans dont le fief est la ville de Derna s’opposent aux « traditionalistes » rassemblés derrière les confréries soufi cependant que les partisans d’une Libye bicéphale, fédérale ou confédérale refusent l’autorité de Tripoli.

- En Tripolitaine, la ville de Misrata dont est originaire le général Youssef al-Mangouch, à la fois chef de l’armée et coordinateur des milices « ralliées » au pouvoir de Tripoli, tente de prendre le contrôle de toute la région. Auréolées par la capture de l’ancien guide, ses forces viennent de s’emparer de la ville de Bani Walid, « capitale » de la tribu des Warfalla[1]. Dans la lutte traditionnelle contre ses rivaux du sud, Misrata a donc marqué un point.

Dans l’ouest de la Tripolitaine, les milices berbères (berbérophones ou arabophones) du jebel Nefusa jouent une carte clairement régionale cependant que le « pouvoir central » de Tripoli doit négocier avec les diverses milices pour tenter d’exister. [...]

La suite sur Afrique réelle

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