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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 15:54

A quelques jours de la Journée Internationale de l’Abolition de l’Esclavage, le 2 décembre, la Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs appelle les « pays arabes » à reconnaître leur rôle dans la traite des Noirs et l’esclavage.

« Les Etats Arabes doivent, aussi, assumer la traite des noirs ». C’est le titre d’une pétition en ligne et de la lettre adressée par la Fondation, à toutes les ambassades de « pays arabes » en France (Maroc, Koweit, Egypte, Liban, Algérie, Tunisie, Yemen…).

« Inévitablement associée à son aspect occidental, la traite d’esclaves africains a aussi concerné le Maghreb et le monde arabe. Le plus grand commerce négrier de l’Histoire a permis la déportation de 40% des 42 millions de personnes vers le Maroc, en Algérie, en Arabie Saoudite, en Égypte, etc. », rappelle la Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs dans sa lettre ouverte.

L’association appelle à un rassemblement le 2 décembre devant l’ambassade du Maroc à Paris à midi et invite les citoyens à signer la pétition en ligne et/ou envoyer un courrier aux ambassadeurs des « pays arabes » à Paris.

Respect Mag

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 08:00

                                 

                                                   PRIX:39,60

L'histoire passionne et divise les Français. Le projet d'une "Maison de l'histoire de France" suscite des polémiques enflammées, qui ne sont pas près de cesser... Peut-être parce qu'aucun musée ne pourra jamais proposer une vision d'ensemble de cette histoire ? Dans son exil de Sainte-Hélène, Napoléon Bonaparte désignait Fontainebleau, château de pièces et de morceaux, sans cesse remanié du Moyen Age à l'Empire, comme "la maison des siècles".
L'expression peut s'appliquer à la France tout entière, façonnée sur deux millénaires par des influences multiples. C'est bien pourquoi ce "livre musée" de l'histoire de France rassemble des lieux, des objets et des documents de toutes époques et de toutes provenances, parfois fort loin du territoire de l'actuel Hexagone. En le parcourant, le lecteur découvrira une histoire surprenante, largement déployée dans le temps et l'espace, une histoire aux dimensions du monde, rendue vivante et tangible par la magie de trésors fabuleux qui ont traversé les âges.
Entrez dans l'histoire de France, dans son musée idéal, à la découverte de 300 objets d'exception qui l'ont façonnée.

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 06:40

      La France alloue 1,2 million d'euros à la coalition de l'opposition syrienne.

Des "pickpockets de la générosité", comme disait Gilbert Collard.

http://www.alterinfo.net/notes/La-France-alloue-a-l-opposition-syrienne-une-aide-d-urgence-de-12-millions-d-euros_b4963717.html

 

ou encore pour Amazon qui paie si peu d'impôts en France:http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/amazon-va-toucher-1-1-million-d-euros-d-aides-publiques-en-france-26-11-2012-1533964_47.php

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 09:52

 


Droits des homosexuels comme priorité de la politique étrangère américaine
Allocution de Mme Clinton à Genève à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’homme 06 décembre 2011 
Département d’État Allocution de la secrétaire d’État Hillary Rodham Clinton Palais des Nations Genève (Suisse) Le 6 décembre 2011 
Allocution à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’homme 
Mme Clinton - Bonsoir. C’est pour moi un grand honneur et un vif plaisir que d’être parmi vous. Je tiens à remercier le directeur général Tokayev et Mme Wyden ainsi que d’autres ministres, ambassadeurs, excellences et partenaires de l’ONU. 
Ce week-end, nous célébrerons la Journée des droits de l’homme, l’anniversaire de l’une des grandes réalisations du siècle dernier. À partir de 1947, des délégués de six continents se consacrèrent à la rédaction d’une déclaration devant incarner les libertés et droits fondamentaux des peuples, en tous lieux. Dans le sillage de la Deuxième Guerre mondiale, beaucoup de pays plaidèrent pour l’adoption d’un texte de cette nature, soucieux qu’ils étaient tant de prévenir la perpétration de futures atrocités que de protéger l’humanité et la dignité inhérentes à tous les peuples. 
Les délégués se mirent donc au travail. Ils passèrent des milliers d’heures à discuter, à rédiger, à relire, à réviser, à réécrire. 
Ils incorporèrent les suggestions et les révisions émanant de gouvernements, d’organisations et de particuliers du monde entier. 
Et à trois heures du matin le 10 décembre 1948, au bout de près de deux années passées à rédiger et d’une dernière longue nuit à discuter, le président de l’Assemblée générale de l’ONU soumit le texte final à un vote. Quarante-huit pays votèrent pour, huit s’abstinrent, aucun ne vota contre, et ainsi naquit la Déclaration universelle des droits de l’homme. Elle proclame une idée simple et puissante, à savoir que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. 
Cette Déclaration fait clairement ressortir que ce ne sont pas les gouvernements qui confèrent ces droits. Tout le monde les acquiert à la naissance. Peu importe le pays où l’on vive, l’identité de ceux qui nous dirigent ou même notre identité personnelle. Parce que nous sommes des êtres humains, nous avons des droits. Et parce que nous avons des droits, les gouvernements sont tenus de les protéger. 
Au cours des 63 années qui se sont écoulées depuis l’adoption de la Déclaration, beaucoup de pays ont réalisé de gros progrès pour ce qui est de faire des droits de l’homme une réalité de l’humanité. Petit à petit, on a vu tomber les barrières qui empêchaient les individus de jouir de la pleine mesure de la liberté, de la pleine mesure de la dignité et de la pleine mesure des bienfaits qui appartiennent à l’humanité. 
Dans bien des endroits, les lois racistes ont été abrogées. Les pratiques juridiques et sociales qui reléguaient les femmes au rang de citoyennes de seconde classe ont été abolies. Les minorités religieuses ont obtenu de pratiquer librement leur foi. 
Dans la plupart des cas, ces acquis n’ont pas été faciles à obtenir. Des gens se sont battus, ils se sont organisés, ils ont fait campagne sur les places publiques et dans des espaces privés pour changer non seulement les lois, mais aussi les cœurs et les esprits. Et grâce à l’action de générations entières, des millions d’individus dont le quotidien était naguère limité par l’injustice sont aujourd’hui en mesure de vivre plus librement et de participer plus pleinement à la vie politique, économique et sociale de leur pays. 
Comme vous le savez tous, il reste encore beaucoup à faire pour concrétiser cet engagement, cette réalité et ces progrès pour tout le monde. Aujourd’hui, je voudrais vous parler du travail qui nous reste à accomplir pour protéger une catégorie de personnes encore privées de leurs droits fondamentaux dans trop d’endroits à travers le monde d’aujourd’hui. 
À bien des égards, elles forment une minorité invisible. Elles sont arrêtées, tabassées, terrorisées, exécutées même. Beaucoup sont traitées avec mépris et violence par leurs compatriotes, tandis que les autorités chargées de les protéger détournent leur regard ou, trop souvent, participent aux mauvais traitements qui leur sont infligés. Elles se voient privées des possibilités de travail et d’éducation, chassées de leur foyer et de leur pays et contraintes de dissimuler leur nature, voire de la nier, pour se protéger. 
Je parle des homosexuels, des lesbiennes, des bisexuels et des transsexuels - des êtres humains nés libres et qui se sont vu donner, conférer l’égalité et la dignité, et qui ont le droit de les revendiquer.C’est bien l’un des derniers défis de notre époque en matière de droits de l’homme. 
J’aborde ce sujet sachant pleinement que le bilan de mon propre pays sur ce thème est loin d’être parfait. Jusqu’en 2003, c’était encore un crime dans certains endroits. Beaucoup d’Américains LGBT ont été en butte à des violences et au harcèlement. Pour certains d’entre eux, y compris beaucoup de jeunes, le harcèlement psychologique et l’exclusion font partie de leur quotidien. Les États-Unis, comme tous les pays, ont encore du pain sur la planche pour protéger les droits de l’homme sur leur territoire. 
Je sais bien que cette question est délicate pour beaucoup de gens et que les obstacles à la protection des droits de l’homme de la communauté LGBT sont ancrés dans des convictions personnelles, politiques, culturelles et religieuses profondes. Je m’adresse donc à vous avec respect, compréhension et humilité. Même s’il n’est pas facile de progresser dans cette voie, nous ne pouvons pas pour autant tarder à agir. 
Dans cet esprit, donc, je veux soulever les questions difficiles et importantes auxquelles nous devons nous attaquer ensemble pour parvenir à un consensus mondial qui tienne compte des droits fondamentaux de tous les membres de la communauté LGBT, en tous lieux. 
La première question touche le cœur du sujet. D’aucuns avancent que les droits des homosexuels et les droits de l’homme sont deux affaires séparées et distinctes. En fait, ils ne font qu’un. 
Évidemment, il y a 60 ans, les gouvernements qui rédigèrent et adoptèrent la Déclaration universelle des droits de l’homme n’avaient pas réfléchi à la manière dont elle s’appliquait à la communauté LGBT. 
Ils n’avaient pas pensé non plus à la manière dont elle s’appliquait aux populations autochtones ou aux enfants ou aux handicapés ou aux autres groupes marginalisés. 
Or au cours des 60 dernières années, nous avons fini par comprendre que les membres de ces groupes avaient droit à la pleine mesure de la dignité et des droits parce que, au même titre que tout le monde, ils partagent une humanité commune. 
Cette prise de conscience ne s’est pas produite du jour au lendemain. Elle a évolué au fil du temps et, ce faisant, nous avons compris que nous honorions des droits qui avaient toujours existé, au lieu d’en créer de nouveaux ou spécialement pour ces personnes. Tout comme le fait d’être une femme ou d’appartenir à une minorité raciale, religieuse, tribale ou ethnique, le fait d’être LGBT ne vous rend pas moins humain. Voilà pourquoi les droits des homosexuels sont des droits de l’homme, et les droits de l’homme ceux des homosexuels. 
Les droits de l’homme sont bafoués quand des gens sont battus ou tués en raison de leur orientation sexuelle, ou parce qu’ils ne se conforment pas aux normes culturelles imposant ce à quoi les hommes et les femmes doivent ressembler ou comment ils doivent se comporter. Les droits de l’homme sont bafoués quand des gouvernements déclarent l’homosexualité illégale ou laissent impunis ceux qui font du mal aux homosexuels. Les droits de l’homme sont bafoués quand des lesbiennes ou des transsexuelles sont soumises à des viols dits de correction ou qu’elles se font infliger des traitements hormonaux, quand des homosexuels se font assassiner après des appels publics à la violence contre eux ou quand ils sont contraints de fuir leur pays et de demander l’asile ailleurs pour avoir la vie sauve. 
Et les droits de l’homme sont bafoués quand des soins d’importance vitale sont refusés à des personnes parce qu’elles sont homosexuelles, ou quand l’accès égal à la justice leur est refusé parce qu’elles sont homosexuelles ou quand la place publique leur est interdite parce qu’elles sont homosexuelles. Peu importe notre aspect, nos origines ou notre identité : nos droits fondamentaux et la dignité humaine nous appartiennent à tous. 
La seconde question est celle de savoir si l’homosexualité est le fait d’une région particulière du monde. Certaines personnes semblent penser qu’il s’agit d’un phénomène occidental et que, partant, ceux qui vivent en dehors de l’Occident ont un motif pour le rejeter. En réalité, les homosexuels naissent et ont leur place dans toutes les sociétés du monde. Ce sont des gens de tous âges, de toutes races et de toutes religions. Ils sont médecins et enseignants, agriculteurs et banquiers, soldats et athlètes. Que nous le sachions ou non ou que nous le reconnaissions ou non, ce sont des membres de notre famille, nos amis et nos voisins. Être gay n’est pas une invention occidentale. C’est une réalité de l’humanité. 
Et protéger les droits de l’homme de tous les gens, gays et hétérosexuels, n’est pas le seul fait des gouvernements occidentaux. La constitution de l’Afrique du Sud, rédigée après le démantèlement de l’apartheid, protège l’égalité de tous les citoyens, y compris des homosexuels. En Colombie et en Argentine, les droits des gays bénéficient également de la protection de la loi. Au Népal, la Cour suprême a décrété que l’égalité des droits s’appliquait aux citoyens LGBT. Le gouvernement de la Mongolie s’est engagé à faire adopter de nouvelles lois contre la discrimination envers les homosexuels.
D’aucuns s’inquiètent que la protection des droits de l’homme de la communauté LGBT ne soit un luxe que seules les nations riches peuvent se permettre. Mais en fait, quel que soit le pays, il y a un prix à payer quand on ne protège pas ces droits, quand la maladie et la violence coûtent la vie à des individus tant gays qu’hétérosexuels, quand des voix et des opinions sont réduites au silence alors qu’elles pourraient enrichir les communautés, et quand des projets d’entreprise ne se concrétisent jamais parce que le hasard veut que leurs auteurs soient gays. 
Des coûts sont assumés chaque fois qu’un groupe est traité en inférieur, qu’il s’agisse de femmes, de minorités raciales ou religieuses, ou de gays, de lesbiennes, de bisexuels ou de transgenres. L’ancien président Mogae du Botswana a récemment noté qu’aussi longtemps que les individus LGBT seraient relégués dans l’ombre, il ne saurait y avoir de programme de santé publique efficace contre le VIH et le sida. Et cela est tout aussi vrai par rapport aux autres défis. 
Le troisième problème, et peut-être celui qui est le plus difficile, est celui des valeurs religieuses ou culturelles dans lesquelles certains se drapent pour bafouer ou pour ne pas protéger les droits des LGBT. Cela n’est guère différent de la justification invoquée pour les pratiques violentes exercées à l’égard des femmes telles que les crimes d’honneur, l’immolation des veuves ou la mutilation génitale féminine. Certains défendent encore ces pratiques dans le cadre des traditions culturelles, mais la violence contre les femmes n’est pas culturelle : elle est criminelle - de même, l’esclavage qui autrefois était justifié au nom de Dieu est maintenant honni comme il se doit en tant que violation immorale des droits de l’homme. 
Dans chacun de ces cas, nous avons appris qu’aucune pratique ou tradition ne peut éclipser les droits de l’homme qui nous appartiennent à tous. 
Et cela s’applique aussi aux LGBT, qu’il s’agisse de la violence qui leur est infligée, de la criminalisation de leur statut ou comportement, de leur expulsion de leur famille et de leur communauté, ou de l’acceptation tacite ou explicite de leur exécution. 
Il est bon de noter évidemment qu’il est rare qu’une tradition culturelle ou un enseignement religieux s’avère incompatible avec la protection des droits de l’homme. En effet, notre religion et notre culture sont sources de compassion et d’inspiration à l’égard de nos concitoyens de toute la planète. Ceux qui ont invoqué la religion pour justifier l’esclavage n’étaient pas les seuls à l’invoquer : ceux qui ont voulu abolir l’esclavage l’ont invoquée aussi. 
Et gardons à l’esprit le fait que notre engagement à protéger la liberté de religion et à défendre la dignité de la communauté LGBT émane d’une même source. Pour la plupart d’entre nous, la foi et la pratique religieuses nous donnent un sens et une identité, et sont fondamentales à notre personne. De même, pour la plupart d’entre nous, les liens d’affection et de famille que nous forgeons nous donnent également un sens et une identité, et notre attachement à d’autres reflète notre pleine nature humaine. Car cette expérience humaine est universelle et les droits de l’homme sont universels et identiques dans toutes les religions et toutes les cultures. 
Le quatrième aspect est la leçon que l’histoire nous a apprise eu égard à la réalisation de progrès pour garantir les droits de tous. Le progrès commence par un débat honnête. D’aucuns diraient, et pensent, que tous les gays sont des pédophiles, que l’homosexualité est une maladie que l’on peut attraper ou qui peut être guérie, ou encore que les gays peuvent recruter d’autres personnes pour devenir gays à leur tour. 
Eh bien, ces notions sont tout simplement erronées. Mais elles ne disparaîtront pas si on feint d’ignorer ceux qui les avancent ou les acceptent sans les inviter à parler de leurs craintes et de leurs inquiétudes. Personne n’a jamais cessé d’être convaincu d’une chose parce qu’on l’y contraignait. Les droits de l’homme universels comprennent la liberté d’expression et la liberté de conviction, même si par nos paroles et nos croyances nous dénigrons l’humanité des autres. Cependant, bien que nous soyons tous libres de croire en tout ce que nous voulons, nous ne pouvons pas faire tout ce que nous voulons - pas dans un monde où nous protégeons les droits de l’homme de tout un chacun. 
Il faudra plus qu’un discours pour parvenir à une entente sur toutes ces questions. Il faudra une conversation. En fait, il faudra toute une suite de conservations, qui se tiendront dans des forums grands et petits, et il faudra faire preuve de bonne volonté pour lancer un dialogue sur la base des différences profondes entre les croyances, au lieu de d’éviter de l’entamer. Mais le progrès provient aussi des changements dans les lois. Dans de nombreux endroits, y compris dans mon pays, les protections juridiques ont précédé, et non suivi, le respect généralisé des droits. Les lois nous enseignent certaines choses. Les lois qui sont discriminatoires valident d’autres discriminations ; les lois qui exigent des protections égales renforcent l’impératif moral de l’égalité. Et souvent, dans la pratique, il faut que les lois changent avant que la crainte du changement ne se dissipe. 
Un grand nombre de mes concitoyens ont cru que le président Truman avait eu tort d’ordonner la déségrégation raciale de nos forces armées. Ils soutenaient qu’elle minerait la cohésion de nos unités militaires. 
Et ce n’est qu’après qu’il l’eut mise en œuvre que nous avons vu comment cette déségrégation a renforcé le tissu de notre société de nombre de façons que même les partisans de cette initiative n’avaient pas envisagées. 
De la même manière, certains dans mon pays s’inquiétaient de l’abrogation de la politique de l’armée de « ne rien demander, ne rien dévoiler » [« Don’t ask, don’t tell »], craignant un effet négatif sur nos forces armées. Aujourd’hui, le commandant du Corps des marines, qui était l’un des adversaires les plus farouches de cette abrogation, a reconnu que ses craintes étaient sans fondement et les marines ont adopté le changement. 
Enfin, le progrès découle de notre volonté de nous mettre à la place de quelqu’un d’autre. Nous devons nous demander : Que ressentirais-je si c’était un délit d’aimer la personne que j’aime ? Que ressentirais-je si je faisais l’objet de discrimination pour un aspect de ma personne que je ne peux pas changer ? Le défi de répondre à ces questions s’impose à nous tous alors que nous nous penchons sur nos croyances les plus profondes, alors que nous cherchons à faire preuve de tolérance et de respect pour la dignité de toutes les personnes et que nous tendons la main avec humilité à ceux avec lesquels nous sommes en désaccord dans l’espoir d’arriver à une meilleure entente. 
Et la cinquième et dernière question est de savoir comment nous pouvons faire notre part pour encourager le monde à respecter les droits de l’homme de toutes les personnes, y compris les LGBT. Il est vrai que les individus LGBT doivent prendre la tête de ces efforts, comme un grand nombre d’entre vous l’ont déjà fait. Leur savoir et leurs expériences sont inestimables, et leur courage, une inspiration. Nous connaissons les noms de ces militants et militantes gays, lesbiennes, bisexuels et transgenres courageux qui ont littéralement sacrifié leur vie à cette cause, et il y a beaucoup d’autres dont les noms ne seront jamais connus. 
Mais souvent, ceux qui sont privés de leurs droits sont les moins capables de réaliser les changements qu’ils souhaitent. En agissant seules, les minorités ne peuvent jamais devenir la majorité qui peut apporter le changement politique. 
Donc, quand n’importe quelle catégorie humaine est mise en marge de la société, nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Chaque fois qu’un obstacle au progrès a été éliminé, il l’a été grâce à la coopération de gens situés des deux côtés de la barrière. Dans la lutte pour les droits des femmes, le soutien des hommes demeure crucial. La lutte pour l’égalité raciale a compté sur les contributions des peuples de toutes les races. Combattre l’islamophobie ou l’antisémitisme est une tâche qui incombe aux adeptes de toutes les confessions. Et cela est vrai aussi, s’agissant de cette lutte pour l’égalité. 
En revanche, lorsque nous voyons les droits de l’homme refusés ou bafoués et que nous n’agissons pas, nous transmettons le message à ceux qui les refusent ou les bafouent qu’ils n’ont pas à subir les conséquences de leurs actes, et ils persévèrent. 
Mais lorsque nous passons à l’action, nous transmettons un message moral puissant. Ici, à Genève, la communauté internationale a agi cette année pour renforcer le consensus sur les droits de l’homme des gays, lesbiennes, bisexuels et transgenres. Au Conseil des droits de l’homme, en mars, 85 pays de toutes les régions du monde ont appuyé une déclaration appelant à mettre fin à la criminalisation (des LGBT) et à la violence contre les personnes en raison de leur orientation et leur identité sexuelles. Aux sessions suivantes du conseil en juin, l’Afrique du Sud a parrainé un projet de résolution sur la violence à l’égard des LGBT. Sa délégation s’est exprimée éloquemment sur l’expérience de la lutte pour l’égalité et l’indivisibilité humaines en Afrique du Sud. Lorsque la mesure fut adoptée, elle devint la toute première résolution des Nations unies à reconnaître les droits de l’homme des gays dans le monde entier. 
À l’Organisation des États américains cette année, la Commission interaméricaine des droits de l’homme a créé une unité sur les droits des personnes LGBT - une étape qui conduira, du moins nous l’espérons, à la création d’un rapporteur spécial. Maintenant, nous devons aller plus loin et travailler ici et dans chaque région du monde en vue de mobiliser davantage de soutien en faveur des droits de la communauté LGBT. 
Aux dirigeants des pays où des gens se font emprisonner, battre, voire exécuter parce qu’ils sont gays, je vous demande de considérer ceci : le leadership, par définition, signifie que l’on doit guider son peuple lorsque les circonstances le veulent. Cela signifie que l’on doit monter au créneau pour défendre la dignité de tous les citoyens et pour persuader son peuple de faire de même. Cela signifie que l’on doit faire en sorte que tous les citoyens soient traités comme des égaux devant la loi, parce que - soyons clairs - je ne dis pas que les homosexuels ne peuvent pas commettre ou ne commettent pas de crimes, ils le peuvent et ils le font, tout comme les hétérosexuels. Et quand ils le font, ils doivent en répondre devant la justice. Mais cela ne devrait jamais être un crime d’être gay. 
Aux peuples de toutes les nations, je dis que la défense des droits de l’homme est l’une des responsabilités qui vous incombent à vous également. La vie des gays est façonnée non seulement par des lois, mais aussi par la manière dont les traitent, chaque jour, leur famille et leurs voisins. 
Eleanor Roosevelt, qui a tant fait pour promouvoir les droits de l’homme dans le monde entier, a déclaré que ces droits commencent dans des lieux familiers, près de chez soi : dans les rues où les gens vivent ; dans les écoles qu’ils fréquentent, dans les usines, dans les fermes et dans les bureaux où ils travaillent. Ces lieux constituent votre domaine. Par la façon dont vous y agirez, par les idéaux que vous y défendrez, vous pourrez déterminer si les droits de l’homme y régneront. 
Enfin, aux hommes et aux femmes LGBT de par le monde, je voudrais dire ceci : partout où vous vivez et quelles que soient les circonstances de votre vie, que vous soyez connectés à un réseau ou à un groupe de soutien ou que vous vous sentiez isolés et vulnérables, sachez que vous n’êtes pas seuls. Dans le monde entier, il y a des gens résolus à vous soutenir et à mettre un terme aux injustices et aux dangers que vous rencontrez. 
C’est certainement vrai pour mon pays. Vous avez un allié dans les États-Unis d’Amérique, et il y a des millions d’Américains que vous pouvez compter parmi vos amis. 
Le gouvernement Obama défend les droits des personnes LGBT dans le cadre de sa politique globale des droits de l’homme : c’est une priorité de notre politique étrangère. Dans nos ambassades, nos diplomates expriment leur préoccupation au sujet de lois et de cas particuliers et s’emploient avec divers partenaires à renforcer la protection des droits universels de toute l’humanité. 
À Washington, nous avons créé un groupe de travail au département d’État pour soutenir et coordonner ce travail et, dans les mois à venir, nous allons fournir à chaque ambassade une panoplie d’outils qui l’aideront à renforcer son action. En outre, nous avons créé un programme qui offre un soutien d’urgence aux défenseurs des droits des personnes LGBT. 
Ce matin, à Washington, le président Obama a mis en place la première stratégie conçue par un gouvernement des États-Unis pour lutter contre les atteintes aux droits des personnes LGBT à l’étranger. S’appuyant sur les efforts en cours au département d’État et dans l’ensemble du gouvernement, le président a demandé à tous les organismes fédéraux engagés à l’étranger de lutter contre la criminalisation du statut et du comportement LGBT, de redoubler d’efforts afin de protéger les réfugiés et demandeurs d’asile LGBT vulnérables, de s’assurer que notre aide étrangère favorise la protection des droits des LGBT, d’enrôler des organisations internationales dans la lutte contre les discriminations et de réagir rapidement aux abus commis contre les personnes LGBT. 
Je suis également heureuse d’annoncer que nous lançons un nouveau fonds mondial pour l’égalité, qui appuiera l’œuvre des organisations de la société civile qui travaillent sur ces questions à travers le monde. Ce fonds les aidera à recueillir des informations qui leur permettront de mieux cibler leurs activités de sensibilisation, à apprendre à se servir des lois existantes, à gérer leur budget, à former leur personnel et à créer des partenariats avec des associations féminines et d’autres groupes de défense des droits de la personne. Nous avons versé plus de 3 millions de dollars dans le démarrage de ce fonds, et nous avons bon espoir que d’autres se joindront à nous pour le soutenir. 
Les hommes et les femmes - dont certains sont ici aujourd’hui avec nous - qui défendent les droits de la communauté LGBT dans des endroits hostiles, sont des êtres courageux et dévoués, qui méritent toute l’aide que nous pouvons leur donner. Nous savons que le chemin à parcourir ne sera pas facile. Une grande partie du travail reste à faire. 
Mais beaucoup d’entre nous ont vu de première main comment le changement peut survenir rapidement. Dans notre vie, les attitudes envers les homosexuels dans de nombreux endroits ont été transformées. Beaucoup de gens, et j’en suis, ont approfondi leurs propres convictions sur ce sujet, au cours des années où nous y avons réfléchi davantage, engagé des dialogues et des débats, et établi des relations personnelles et professionnelles avec des personnes qui sont homosexuelles. 
Cette évolution est manifeste dans de nombreux endroits. Pour en citer un exemple, la Haute Cour de Delhi a dépénalisé l’homosexualité en Inde il y a deux ans, déclarant, et je cite : « S’il existe un principe dont on peut dire qu’il apparaît en filigrane dans la Constitution indienne, c’est celui de l’inclusion. » 
Je suis persuadée que l’appui aux droits des LGBT ne cessera de croître car, pour de nombreux jeunes, l’affaire est simple : toute personne mérite qu’on la traite avec dignité et que ses droits de l’homme soient respectés, peu importe qui elle est et qui elle aime. 
Il y a une expression qu’on emploie aux États-Unis pour exhorter les autres à soutenir les droits de l’homme : soyez du bon côté de l’histoire. L’histoire des États-Unis est celle d’une nation qui a maintes fois dû faire face à l’intolérance et à l’inégalité. Nous avons eu une guerre civile brutale au sujet de l’esclavage. D’un bout du pays à l’autre, des citoyens ont organisé des campagnes visant à faire reconnaître les droits des femmes, des peuples autochtones, des minorités raciales, des enfants, des handicapés, des immigrés, des travailleurs, et de bien d’autres encore. Et la marche vers l’égalité et la justice s’est poursuivie. Ceux qui préconisent d’élargir le cercle des droits de l’homme ont toujours été du bon côté de l’histoire, et l’histoire leur rend hommage. Ceux qui ont essayé de restreindre les droits de l’homme ont eu tort, et l’histoire reflète cela également. 
Je sais que les idées que j’ai partagées aujourd’hui se rapportent à des questions sur lesquelles les opinions sont encore en évolution. Comme il est arrivé tant de fois auparavant, l’opinion va converger, une fois de plus, avec la vérité, la vérité immuable selon laquelle tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. 
Nous sommes appelés, une fois de plus, à concrétiser les préceptes de la Déclaration universelle. Répondons à cet appel. Soyons du bon côté de l’histoire - pour notre peuple, pour notre nation et pour les générations futures dont l’existence sera façonnée par le travail que nous faisons aujourd’hui. 
Je m’adresse à vous pleine d’espoir et de confiance qu’aussi longue que soit la route, nous allons la parcourir ensemble, et aboutir. 
Je vous remercie. 
Source : http://translations.state.gov/st/fr... 

http://www.geopolintel.fr http://www.geopolintel.fr 

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 06:46
SOURCE:alter-info
Lire également le livre de Benoist-Méchin:
                                    
Document de l'Assemblée Constituante : l'étoile de David sur le drapeau tunisien
Document de l'Assemblée Constituante : l'étoile de David sur le drapeau tunisien
Vers la fin du dix huitième siècle, au summum des conquêtes coloniales, les impérialistes anglais ont créé deux forces destructrices apparemment antagonistes, le Sionisme d’un côté, le Wahhabisme ou Salafisme de l’autre. Ils appliquent en cela la devise : "diviser pour régner". Si les sionistes sont le glaive de l’impérialisme, les islamistes en sont les supplétifs, les harkis. Le sionisme est une calamité extérieure imposée au monde arabe. Le wahhabisme, est une maladie dégénérative endogène inoculée aux Arabes afin qu'ils s'attaquent d'abord à d'autres musulmans sunnites : les Turcs, et ensuite aux autres Arabes. Rached Ghannouchi ayant déclaré que les Salafistes étaient "ses fils", il est donc le père du Salafisme en Tunisie. Inutile alors de distinguer entre Salafisme, Wahhabisme ou Islamisme : c'est la même engeance. 
L'islamisme est à l'islam ce que le sionisme est au judaïsme : une idéologie de conquête du pouvoir au nom de la religion et au détriment des peuples. 
De la même manière qu’il ne faut pas confondre islam et islamisme, il ne faut pas non plus confondre judaïsme et sionisme. Mais quand on se prétend être le protecteur des lieux saints de l'islam, comme la dynastie saoudienne, quand on finance et dirige des groupes islamistes, souvent terroristes, et qu'on cache ses origines juives, c'est qu'on est, en réalité, un "sous-marin" sioniste. D'après les documents historiques publiés récemment, ce serait le cas du wahhabisme et de la dynastie saoudienne. 
Rappel historique 
En 1914 commence la Première Guerre mondiale. Elle aura un impact décisif sur le succès du sionisme et du wahhabisme. Les Ottomans entrent en guerre aux côtés de l'Allemagne et de l'Autriche, face à la France, au Royaume-Uni, à l'Italie et à la Russie tsariste.Chacune de ces quatre puissances a des visées territoriales sur l'empire ottoman pour le démanteler et s'en partager les dépouilles. 
Dès 1915, le leader sioniste britannique, Haïm Weizmann, entreprend de convaincre la direction britannique de l'intérêt pour elle de soutenir la cause sioniste. En 1916, les accords secrets Sykes-Picot entre la France et le Royaume-Uni divisent l'empire ottoman en cas de victoire, et accordent au Royaume-Uni les zones qu'il convoite. En 1917, Lord Balfour, représentant le gouvernement britannique, adresse à Lord Lionel Walter Rothschild une lettre, la « déclaration Balfour », par laquelle il indique que le Royaume-Uni est favorable à l'établissement d'un « Foyer national juif » en Palestine.


Fayçal - Weizmann
Fayçal - Weizmann
Les Saoudiens acceptent la création d’Israël 
À l'occasion de la conférence de paix de Paris de 1919, l’accord Fayçal-Weizmann fut signé le 3 janvier 1919 entre l'émir Faysal ibn Hussein (chérif de la Mecque et roi du Hedjaz) et Haïm Weizmann (qui deviendra en 1949 le premier Président d'Israël). Par cet accord, Fayçal ibn Hussein accepte, au nom des Arabes, les termes de la déclaration Balfour . Cette déclaration est considérée de facto une des premières étapes dans la création de l'État d'Israël. 


En Mars 1919, l’Émir Fayçal envoie le courrier suivant à Félix Frankfurter, juge américain, sioniste de choc, siégeant à la Cour suprême des États-Unis. "... Le mouvement juif est national et non impérialiste et notre mouvement (le wahhabisme) également est national et non impérialiste. Il y a en Palestine assez de place pour les deux peuples. Je crois que chacun des deux peuples a besoin du soutien de l'autre pour arriver à un véritable succès (...). J'envisage avec confiance un avenir dans lequel nous nous aiderons mutuellement, afin que les pays auxquels nous portons chacun un vif intérêt puissent à nouveau reprendre leur place au sein de la communauté des nations civilisées du monde". Cf Renée Neher-Bernheim, La déclaration Balfour, Julliard 1969. 
Plus récemment, après les accords de Camp David, l'Arabie saoudite a été l'un des premiers pays arabes à avoir importé des marchandises israéliennes. Selon Al-Alam, l'Arabie saoudite, en important d'Israël des équipements nécessaires à l'extraction du pétrole, ainsi que des pièces détachées de machines agricoles, des fruits et des légumes, est l'un des premier pays arabes à avoir noué des liens économiques et commerciaux avec le régime sioniste. Et comme le savent très bien les ouvriers de la compagnie «Aramco», qui est le principal exploitant de pétrole saoudien, sur la plupart des pièces détachées, qu’utilise la compagnie, il est écrit « Made in Israël ». 
Les services secrets irakiens révèlent les origines juives des wahhabites et des saoudiens 
Le Département de la Défense des États-Unis a publié, récemment, des traductions de plusieurs documents de renseignement irakiens datant du règne de Saddam. Le rapport s'appuie sur ​​les Mémoires de M. Hempher , qui décrivent en détail comment cet espion britannique au Moyen-Orient, au milieu du XVIIIe siècle, a pris contact avec Abdul Wahhab, pour créer une version subversive de l'Islam, la secte du wahhabisme, qui est devenue le culte fondateur du régime saoudien. Ces « Mémoires de M. Hempher », ont été publiées sous forme d’épisodes dans le journal allemand Spiegel. 

Parmi les vices que les britanniques devaient promouvoir chez les musulmans, à travers la secte wahhabite, figuraient le racisme et le nationalisme, l’alcool, le jeu, la luxure (vices qu’on retrouvera chez les émirs actuels). Mais la stratégie la plus importante reposait sur « la propagation d’hérésies chez les croyants pour ensuite critiquer l’Islam comme étant une religion de terroristes. ». A cet effet, Hempher trouva en Mohammed Ibn Abdul Wahhab un individu particulièrement réceptif. 
Le mouvement wahhabite a été temporairement défait par les armées Ottomanes au milieu du XIXe siècle. Mais avec l'aide des Britanniques, les wahhabites saoudiens sont de retour au pouvoir en 1932. Depuis lors, les Saoudiens ont collaboré étroitement avec les Américains, à qui ils doivent leur richesse pétrolière considérable, dans le financement de diverses organisations islamiques fondamentalistes américaines et arabes. Simultanément, les Saoudiens vont utiliser leur immense richesse pour diffuser cette vision déviante et perturbatrice de l'Islam dans diverses parties du monde. Cette opération de propagande est considérée par les spécialistes comme étant la plus grande campagne de propagande dans l'histoire. Ces sectes wahhabites, allant des salafistes tunisiens aux talibans afghans, sèment terreur et horreur dans le monde islamique, et salissent l’Islam par leur comportement et par les fatwas scélérates qu’ils émettent. 
Par ailleurs, un écrivain célèbre, amiral de la marine ottomane, qui a servi dans la péninsule arabique, Ayoub Sabri Pacha, a écrit sa version de l’histoire, telle qu’il la vécue, en 1888. Parmi ses livres, « le début et la propagation du wahhabisme » raconte l’association entre Abdul Wahhab et l’espion britannique Hempher en vue de comploter ensemble contre l’État turc ottoman afin de le dépecer au profit des Britanniques et de la secte wahhabite. Le fait que l’espion britannique Hempher ait été responsable du façonnement des préceptes extrêmes du Wahhabisme est mentionné aussi dans « Mir’at al-Haramain » un ouvrage du même Ayoub Sabri Pacha entre 1933-1938. 
Abdul Wahhab fut l’instrument par lequel les britanniques parvinrent à insinuer cette vile idée parmi les musulmans de la péninsule arabique : il est licite de tuer d’autres musulmans, sous prétexte d’apostasie, il suffit de sortir une fatwa à cet effet. En fonction de cela, Wahhab défendait l’idée selon laquelle leurs frères musulmans Turcs, en offrant des prières aux saints, avaient trahis leur foi et qu’il était donc permis de les tuer, et de prendre pour esclaves leurs femmes et leurs enfants. 
Les Wahhabites détruisirent aussi toutes les tombes sacrées et les cimetières, y compris à la Mecque et à Médine. Ils volèrent les trésors du Prophète, qui comprenaient des livres sacrés, des œuvres d’art et d’innombrables présents envoyés aux villes saintes au cours du millier d’années précédentes. Le cuir reliant les livres islamiques sacrés qu’ils avaient détruit fut utilisé pour faire des sandales à l’usage des criminels wahhabites. 
En plus de révéler le contenu des Mémoires de Hempher, le rapport du renseignement irakien rapporte des révélations inédites, comme les origines juives à la fois d’Abdel Wahhab et de la famille Saoud. 
Les origines juives d’Abdel Wahhab 
Un autre écrivain, D. Mustafa Turan a écrit dans « Les Juifs Donmeh », que Muhammad ibn Abdul Wahhab était un descendant d'une famille de Juifs Donmeh de Turquie. Les Donmeh étaient les descendants des disciples du tristement célèbre faux-messie du judaïsme, Shabbataï Zevi, qui a choqué le monde juif en 1666 en se convertissant à l'islam. Considéré comme un mystère sacré, les adeptes de Zevi ont imité sa conversion à l'islam, bien que secrètement, ils soient restés juifs, avec leurs doctrines kabbalistiques. Turan soutient que le grand-père d’Abdul Wahhab, Sulayman était en fait Shulman, ayant appartenu à la communauté juive de Bursa en Turquie. De là, il s'est installé à Damas, où il a feint d’être musulman, mais il a apparemment été expulsé pour pratique de la sorcellerie kabbalistique. Il s'est alors enfui en Égypte et il a de nouveau à faire face à une autre condamnation. Il a alors émigré au Hedjaz, où il s'est marié et a eu son fils : Abdul Wahhab. Selon le rapport irakien, la même ascendance est confirmée dans un autre document intitulé « Les Juifs Donmeh et l'origine des wahhabites en Arabie », écrit par Rifaat Salim Kabar. 

Les origines juives de la dynastie saoudienne 

Le fait que la famille saoudienne soit d'origine juive a été publié par un saoudien, Mohammad Sakher , qui a été ensuite liquidé par le régime saoudien pour avoir osé publier ses révélations. 
Par ailleurs, le rapport irakien fait référence à un compte-rendu similaire aux révélations de Mohammed Sakher, mais il cite des sources différentes. Selon « Le Mouvement wahhabite / La Vérité et Racines », par Ibrahim Abdul Wahhab Al-Shammari, ibn Saoud est réellement descendu de Mordechai Ben Ibrahim bin Mushi, un marchand juif de Bassorah. Celui-ci a fréquenté des membres de la tribu arabe de Aniza, puis il a voyagé avec eux dans le Najd, puis a prétendu être un membre de cette tribu. Il a alors changé son nom en Markhan bin Ibrahim bin Musa. Or, selon al Saïd Nasir, ambassadeur d'Arabie Saoudite au Caire, dans «l'histoire de la famille Saoud», Abdullah bin Ibrahim al Mufaddal a payé Muhammad Al-Tamimi 35000 jouneyh (Livres) en 1943, pour inventer deux arbres généalogiques (1) de la famille saoudienne et (2) d'Abdul Wahhab, et de les fusionner ensuite en un seul arbre remontant au prophète Mahomet. En 1960, la station « Sawt El Arabe » émettant du Caire, en Égypte et la station de radiodiffusion de Sanaa, au Yémen, ont confirmé les origines juives de la famille saoudienne. 
Enfin, le 17 septembre 1969, le roi Fayçal Al-SAOUD déclare au Washington Post : "Nous, la famille saoudienne, sommes cousins des Juifs: nous ne sommes absolument pas d'accord avec toute Autorité arabe ou musulmane qui montrerait un antagonisme quelconque envers les Juifs, mais nous devons vivre avec eux en paix. Notre pays (Arabie) est la première Fontaine, d'où sortit le premier Juif pour que ses descendants se répartissent dans le monde entier. "

Origines de la connivence wahhabisme-sionisme
Autres exemples récents 

1 ) Le héros du film anti-islam est Mossaab, le fils de Hassan Youssef, un dirigeant éminent du Hamas 

Le parti égyptien de la Libération a affirmé que le héros du film blasphématoire contre le Prophète, à lui bénédiction et salut, était Mossaab, le fils d’un dirigeant éminent du Hamas, Hassan Youssef. 

Deux ans plus tôt, Mossaab était un agent du Mossad et était à l’origine de l’assassinat et de l’arrestation de cadres dirigeants des factions, dont El-Rantissi, Yassine, Marwane El-Barghouthi, écrit le parti sur son site internet. Quand Mossaab s’est converti vers la chrétienté, le Hamas ne lui a appliqué ni le châtiment de la haute trahison ni celui de l’apostasie. Le mouvement l’a laissé immigrer vers les Etats-Unis et son frère a refusé de le condamner. Mossaab avait révélé les secrets de son père et du mouvement dans un livre intitulé « Le fils du Hamas ». 

Mossaab s’était rendu à El-Qods, quelques mois plus tôt, pour participer au film. Selon Wikipédia, Mossaab ibn Hassan ibn Youssef ibn Khalil, nommé Joseph, était un grand collaborateur du Shabak. Il a réussi a empêcher l’assassinat de grandes personnalités israéliennes. 


Origines de la connivence wahhabisme-sionisme
2) Rached Ghannouchi et le lobby sioniste 
La visite du leader du parti islamiste à Washington était organisée par le WINEP (Washington Institute for Near East Policy), un think thank dépendant d'AIPAC (The American Israel Public Affairs Committee : principal groupe de pression US œuvrant pour la défense des intérêts d'Israël). Rappelons que les deux grands piliers qui soutiennent les sionistes aux USA sont AIPAC et WINEP. Sur le site du groupe WINEP, le sujet de la visite de Rached Ghannouchi a été publié sous format PDF. Mais, ce qui paraît louche, il a été retiré 24 heures après sa mise en ligne. 
Lors de la cérémonie organisée par le magazine Foreign Policy, R. Ghannouchi a reçu la distinction de l’un des plus grands intellectuels de l’année 2011 décernée par ce prestigieux média américain. Il est à noter que parmi ces 100 plus "grands intellectuels" dont fait partie Rached Ghannouchi on retrouve les sinistres Dick Cheney, Condoleezza Rice, Hillary Clinton, Robert Gates, John McCain, Nicolas Sarkozy, Tayeb Erdogan et le sioniste de choc, Bernard Henri Lévy, plus une longue liste de valets "arabo-musulmans". Ainsi Ghannouchi se trouve dans le même sac que les assassins de millions d’Irakiens, de Palestiniens, de Libyens, d’Afghans, et d’autres encore. 
Devant un parterre composé de journalistes, de politiciens et décideurs, qui, dans leur majorité, sont plus soucieux des intérêts d’Israël que de ceux des Etats-Unis, et encore moins de ceux des Arabes, Rached Ghannouchi a exposé sa vision du futur et du rôle joué par les Frères Musulmans en Tunisie, en Afrique du Nord, dans le monde arabe et de leur collaboration avec les Etats-Unis. Non content de montrer son allégeance et sa soumission au gouvernement américain, Rached Ghannouchi a tenu à rassurer le lobby sioniste quant à l’article que lui-même avait proposé d’inclure dans la constitution tunisienne concernant le refus du gouvernement tunisien de collaborer avec Israël. Il ne sera jamais inscrit dans la Constitution tunisienne que la Tunisie n’établira jamais de relations de quelque nature que ce soit avec l’entité sioniste. Son passage au WINEP n’a pas été qu'un moment de plaisir. Croyant jouer au plus malin, notre Iznogoud national-islamiste s’est fait épingler avec vidéo à l’appui quand il a nié avoir traité les Etats-Unis de "Grand Satan" en 1989. La honte pour ce gros mensonge d'un supposé grand intellectuel arabe. Avec un minimum de fierté, n'importe qui d'autre aurait renoncé à la dite distinction. Pas lui. On est bien près de mépriser ce qu'on trouve ridicule. 


http://numidia-liberum.blogspot.fr/2012/08/pourquoi-les-islamismes-sont-ils-pro.html http://numidia-liberum.blogspot.fr/2012/08/pourquoi-les-islamismes-sont-ils-pro.html 


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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 06:45
C'était Serge de Beketch....

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Serge de Beketch

Source Zentropa cliquez ici

"Et l’on croit que je vais céder à cette nouvelle intimidation ? Je n’accepte pas la gestapo stalino-talmudique qui assimile à la haine raciste tout refus de la submersion démographique mais absout les insulteurs des Français, de la France et du catholicisme. Avec humilité, je me considère comme un Résistant dans mon pays occupé.

Pupille de la Nation, j’aime la France comme ma mère (pas la république, qui est sa caricature en putain). Pour défendre sa mère, on a tous les droits et si on ne les a pas, on les prend.

Au surplus, j’ai été élevé dans une famille et un milieu où l’on n’est pas très impressionnable. Mon père, sous-officier de Légion Etrangère, est mort pour la France il y a cinquante ans.

Quand les pourris qui livrent aujourd’hui notre pays apprenaient, à l’Ena, à Sciences Po ou à l’École de la Magistrature, à faire et à appliquer les lois dictées par leurs maîtres ténébreux, il donnait sa vie pour garder à la France un empire.

Et l’on prétend aujourd’hui m’interdire de défendre l’ultime pré-carré que n’ont pas bradé les Mendès, DeGueulle et autres salauds ?

Mes deux grands-pères ont versé leur sang au feu. L’un, jeune officier de l’Armée impériale, aide de camp du général Dénikine, a tout perdu dans une guerre sans merci contre le communisme : parents, frères et soeurs, propriétés, biens. Arrivé en France avec sa jeune épouse, ruinée elle aussi, et un enfant né pendant l’exil, il a poursuivi son combat jusqu’au jour où il est mort pauvre.

Et un Gauberg espère me bâillonner à coups d’amendes, comme il a juré de le faire pour toute la presse nationale ? Il n’y a que dans les contes talmudiques qu’on tire du lait en pressant une pierre.

Mon autre grand-père était à Verdun à vingt ans. A quarante-cinq ans, il participait à la Résistance. La vraie, pas celle des maquereaux qui ont mis leurs médailles usurpées au tapin.

Et l’on voudrait m’interdire d’appeler à libérer, aujourd’hui comme hier, notre pays envahi, occupé, humilié ?

Mon enfance a été peuplée de récits de batailles, de prises d’armes, de saluts aux couleurs, de défilés, de remises de médailles, de célébrations du 8-Mai, du 11-Novembre. En famille, nous vivions sous le regard de nos héros.

L’école militaire où j’ai passé mon adolescence porte le nom d’un ancien, tombé à 15 ans dans les combats de la Libération : Jacques Lorenzi. Aujourd’hui encore, j’écris entouré de photos de combattants de toutes les résistances. Aux occupants d’hier et d’aujourd’hui, mais aussi aux flics de la pensée, au lobby, au communisme et à la connerie.

Et on voudrait que j’obéisse aux gestapettes de la pensée ?

Jeanne d’Arc est omniprésente chez nous et l’on espère me forcer à aimer les étrangers chez moi plus que chez eux, et à respecter des cultes imbéciles qui sont autant de célébrations de la Mort ?

N’ayant ni l’argent, ni l’entregent des Imbert, éditorialiste auPoint, Houellebcq, écrivain couronné, ou Oriana Fallaci, journaliste internationale, fous islamophobes proclamés mais épargnés par une Justice aussi indulgente aux puissants que dure aux humbles, je suis, je le sais, condamné d’avance. Cela ne me fera pas taire. Je continuerai à dire et à écrire que l’immigration est une colonisation de peuplement et l’islamisme un totalitarisme dont les Français ont le droit de se libérer.” 

 

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 06:32

INTERVIEW - Pour monseigneur le duc d'Anjou, le prince Louis de Bourbon, prétendant au trône de France, la basilique de Saint-Denis est aussi un «lieu pédagogique».

 

LE FIGARO. - La rénovation de la basilique va-t-elle dans le bon sens?

 

http://www.institutducdanjou.fr/images/stories/portrait/portrait-prince-lefigaro-22-11-2012.jpgMgr le duc d'ANJOU. - Comme chef de la maison de Bourbon et aîné des capétiens, je suis très satisfait des travaux annoncés. Mon souhait le plus cher est que ce lieu de mémoire de la France soit à la fois un lieu de recueillement, puisque des morts y reposent, mais aussi un lieu pédagogique où chacun pourra aller à la rencontre de notre histoire. La nécropole permet d'être en contact direct avec ces grands noms de l'histoire que sont Dagobert, du Guesclin, Henri IV, Louis XIV, Louis XVI ou Marie-Antoinette. Quand vous pensez que Napoléon avait prévu d'en faire aussi sa dernière demeure! Au-delà de tout clivage politique, je désire que cette grande fresque de l'histoire de France puisse être valorisée comme il convient. Certains trouveront toujours à redire parce que ce sont les rois qui ont fait la France qui y reposent. Là, ce n'est pas seulement l'héritier de mille ans d'histoire de France qui parle, mais aussi le Français à qui l'histoire de ce lieu appartient. Je souhaite apporter plus encore mon concours pour que, tous ensemble, nous acceptions notre histoire, des moments les plus fastes aux plus sombres.

 

Les travaux actuels sont-ils suffisants?

 

Il faut aller encore plus loin. À l'image des autres nécropoles européennes où, sous chaque dalle, sous chaque gisant sont installés pour l'éternité des restes humains, je voudrais qu'à Saint-Denis, chaque reste identifiable puisse être replacé dans son tombeau. Pour l'instant, tout est entassé dans des caveaux, parfois de façon inconvenante, même si je sais que les services du ministère de la Culture ont déjà beaucoup fait pour y remédier.

 

Pédagogiquement, est-ce si important?

 

Savoir que Henri IV ou Dagobert est sous telle dalle ou dans tel tombeau, c'est du concret tant pour un enfant que pour un adulte. Chaque petit Français a besoin de comprendre, c'est-à-dire de s'approprier notre histoire de France pour construire l'histoire de demain. La basilique est un formidable livre ouvert. Chaque page, chaque tombeau relate une époque.

 

Quand la tête d'Henri IV sera-t-elle réinhumée?

 

Pour l'instant, la tête est dans un lieu sûr en France qui lui assure de bonnes conditions de conservation. Comme elle a disparu de la basilique, il y a plus de 200 ans, il est important que son retour se déroule dans le consensus hors de tout clivage. Le temps compte moins à mes yeux que l'apaisement qui peut en résulter. Henri IV est un roi apprécié par tous, patrimoine national, il appartient à la France. Il a pacifié le pays après les guerres de religion, pourquoi n'y contribuerait-il pas aujourd'hui, de façon symbolique? 

 

Source : http://www.lefigaro.fr/culture/2012/11/22/03004-20121122ARTFIG00390-la-basilique-de-saint-denis-est-un-livre-d-histoire.php

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/2c/Saint-Denis_-_Basilique_-_Ext%C3%A9rieur_fa%C3%A7ade_ouest.JPG/230px-Saint-Denis_-_Basilique_-_Ext%C3%A9rieur_fa%C3%A7ade_ouest.JPGDans son édition du 22 novembre 2012, le Figaro a publié un entretien avec Monseigneur le prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou, chef de la maison de Bourbon, à propos de la campagne de restauration dont va profiter la Basilique Saint Denis qui abrite la nécropole des rois et reines de France.

 

Unique en son genre, la nécropole royale de Saint Denis, a la particularité d'être à la fois la plus importante mais également la plus ancienne nécropole royale en Europe. La plupart des rois ayant régné en France y reposent depuis Dagobert Ier (629-639), à l'exception de Philippe Ier (1060-1108), Louis XI (1461-1483), ainsi que Charles X (1824-1830), Louis XIX (1775-1844) et Henri V (1820-1883) qui reposent aujourd'hui dans la crypte du couvent franciscain de Castagnavizza, à Goritz, en Italie.

 

Bien que saccagés pendant la révolution française, les caveaux des rois ont été restauré à la demande de Louis XVIII qui fut le dernier à y être inhumé. La Basilique a depuis bénéficié de nombreuses campagnes de restauration au cours du XIXe siècle. Celle lancée en 2009 concerne principalement la façade sud et sa rosace (il en coûtera près de 15 millions d'euros) et la façade principale (pour près de 3 millions d'euros). Le ministère de la Culture a pour sa part débloqué une aide de 1,8 million d'euros. Ainsi, depuis le mois d'août, un échafaudage habille la Basilique pour un gigantesque chantier de plus de trois ans, entièrement financé par l'Etat, à hauteur de 3 millions d'euros.

 

Les travaux entrepris pour la sauvegarde de la Basilique de Saint Denis, touchent tout particulièrement Monseigneur le duc d'Anjou dont les aïeux reposent dans la nécropole, témoins silencieux et immuables de la grandeur de la France.

 

Source: http://www.institutducdanjou.fr/fr/le-prince/212-l-la-basilique-de-saint-denis-est-un-livre-dhistoire-r.html

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 06:23
Les États-Unis en cours de désintégration

Alors que de nombreux textes dictatoriaux – et, certains l’oublient, applicables sans limite de durée (à la différence de l’article 16 de la Constitution de la Ve République) – sont prêts à fondre sur la tête des Américains (cf. De la dictature en Amérique), une nouvelle affaire se prépare aux États-Unis.

En effet, au lendemain de la victoire électorale de Barack Obama, qui a vu près de la moitié du corps électoral s’abstenir, on observe une floraison de pétitions de plus de 30 États fédérés demandant à faire sécession des États-Unis.

Selon les termes juridiques américains, chaque pétition de chaque État fédéré doit obtenir au moins 25 000 voix en l’espace de 30 jours pour obliger l’administration Obama à répondre. C’est déjà chose acquise pour le Texas qui a largement dépassé les chiffres requis. Une telle tendance est révélatrice des mouvements profonds lézardant la société américaine (crise économique et financière, conflits raciaux avec une hispanisation galopante du pays, etc.). Force est de reconnaître que les scores atteints par ces pétitions n’atteignent pas des chiffres mirobolants. Cependant, le fait de pouvoir consulter sur le site de la Maison Blanche la liste des États fédérés souhaitant faire sécession sous la bannière « We the people » n’est pas anodin 1. Pour le moment, nous sommes dans l’ordre du symbolique. Mais quel symbole ! [...]

Pierre Hillard - La suite sur Boulevard Voltaire

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 07:49

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José Antonio Primo de Rivera y Saénz de Heredia est né à Madrid le 24 avril 1903, mais ses racines familiales sont en Andalousie, plus précisément dans les terres de Jerez de la Frontera (Province de Cádiz). Il est l’aîné de cinq enfants qui, très tôt, perdront leur mère en 1908. Bien que sa famille soit de tradition militaire, il choisit la profession d’avocat après avoir étudié le droit à l’Université Centrale de Madrid, où il obtient sa licence en 1922.

Fils du général Miguel Primo de Rivera, dictateur qui gouverne l’Espagne de 1923 à 1930, il demeure résolument à l’écart de toute activité politique jusqu’au décès de son père. Celui-ci meurt en exil, à Paris, quelques semaines après avoir renoncé à sa charge. José Antonio hérite de lui le titre de marquis d’Estella. Dans le seul but de défendre la mémoire de son père, durement attaquée par ses adversaires après sa mort, il adhère à l’Union Monarchique Nationale, une organisation politique dont la vie est éphémère. Le respect filial conduit José Antonio à présenter sa candidature aux Cortés, à Madrid en 1931. Après avoir subi un échec, ses interventions publiques, pour revendiquer l’action de son père, se limitent à des plaidoiries dans une série de procès. En 1932, il est soupçonné d’avoir collaboré au soulèvement du général Sanjurjo. Arrêté, il est finalement relâché faute d’éléments à charge.

Son rejet des vieilles formules politiciennes l’amène à s’intéresser au phénomène fasciste. Il participe, en 1933, au seul numéro du journal El Fascio. Il y publie un article préconisant un nouveau modèle d’État social. Peu de temps après, avec le prestigieux aviateur Julio Ruiz de Alda, il fonde le Mouvement Espagnol Syndicaliste (MES). Son organisation entre immédiatement en contact avec plusieurs membres du Front Espagnol (FE), groupement qui a été créé par des disciples du philosophe José Ortega y Gasset. Le projet politique de José Antonio mûrit peu à peu au cours des mois suivants. Il est finalement présenté au public à l’occasion d’un meeting au Théâtre de la Comédie, à Madrid, le 29 octobre 1933. Quelques jours plus tard, le nouveau mouvement est enregistré sous le nom de Phalange Espagnole (FE).C’est le début d’une activité politique intense pendant laquelle José Antonio mène de front la consolidation du mouvement et la charge de député. Candidat indépendant aux élections de 1933, il obtient en effet un siège dans la circonscription de Cadiz. En février 1934, FE fusionne avec les Juntas de Ofensiva Nacional-Sindicalista (JONS) et devient FE de las JONS. L’organisation est alors dirigée par un Comité Directeur, qui prend la forme d’un triumvirat constitué par José Antonio Primo de Rivera, Ramiro Ledesma et Julio Ruiz de Alda ; ce dernier étant également le président. Mais la renommée attachée au nom de Primo de Rivera, la qualité de député et la personnalité hors du commun de José Antonio font immédiatement de lui le principal représentant de FE de las JONS dont il devient chef national en octobre 1934.

À mesure que le mouvement se développe, les rangs de la Phalange se libèrent de l’emprise des illustres personnalités monarchiques qui au début altèrent le projet politique de José Antonio. Mais c’est la défection de Ramiro Ledesma qui marque le point d’inflexion le plus important dans l’évolution politique de la pensée josé-antonienne. Celle-ci s’éloigne désormais tous les jours davantage du corporatisme fasciste.

Depuis son siège aux Cortés, José Antonio dénonce les véritables causes de la Révolution d’Octobre 1934, analyse le problème du sentimentalisme catalan, s’oppose à la contre-réforme agraire projetée par les conservateurs et critique durement la corruption des politiciens radicaux. Sa proposition de Front National, pour faire face au danger marxiste qui se profile en Espagne, reste sans écho parmi les partis de droite. Les candidats phalangistes sont alors conduits à se présenter seuls aux élections de février 1936 et n’obtiennent aucun siège.

José Antonio est arrêté, en même temps que la majeure partie du Comité Politique de la FE de las JONS, le 14 mars 1936, pour constitution et appartenance à « association illégale ». Cette accusation est finalement écartée par les tribunaux, mais José Antonio n’en reste pas moins incarcéré sur ordre des autorités gouvernementales du Front Populaire. Il ne recouvrera plus jamais la liberté. Alors que ses camarades sont poursuivis - emprisonnés ou assassinés -, il doit affronter plusieurs procès judiciaires. Le 5 juin 1936, José Antonio est transféré à la prison d’Alicante, lieu où il se trouve lors du soulèvement du 18 juillet. Désireux de mettre fin à la tragédie de la guerre civile, il offre sa médiation dans l’espoir de constituer un gouvernement de concentration nationale. Mais le Gouvernement républicain ne retient pas sa proposition. Jugé pour rébellion, il est condamné à mort et fusillé le matin du 20 novembre 1936. Quelques heures avant de mourir, il écrit dans son testament : « Dieu veuille que mon sang soit le dernier sang espagnol versé dans des discordes civiles ».

Dès la fin de la guerre, son corps est transféré au Monastère de Saint-Laurent de l’Escurial. Il y restera jusqu’au 30 mars 1959, date à laquelle il recevra une sépulture définitive devant l’autel majeur de la basilique de la Sainte Croix de la Vallée des Morts au Combat, après avoir été porté à dos d’hommes par des camarades qui souvent n’ont pas eu l’opportunité de le connaître de son vivant. Sur la simple pierre tombale de granit qui le recouvre figure le nom avec lequel il est entré dans l’Histoire :José Antonio.

Source Fondation Jose-Antonio cliquez ici



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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 06:58
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