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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 08:36
Qui a marié Alassane et Dominique Ouattara ?

Réponse : Nicolas Sarkozy en 1990 lorsqu'il était maire de Neuilly.

Suite du portrait de Dominique Ouattara dans le quotidien belge Le Soir :

Dominique-ouattara-2 " (...) Alors qu’elle était encore Dominique Folloroux, épouse d’un Français, l’ambitieuse et ravissante jeune femme prit, en 1979, les rênes de la société immobilière Aici, gérant les propriétés immobilières du vieux président Houphouët-Boigny et de son collègue Omar Bongo du Gabon (...)

C’est à Neuilly, en 1990, que le maire de l’époque, un certain Nicolas Sarkozy, célèbre leur mariage et le couple aura deux enfants. Par la suite, Dominique Ouattara, qui est aussi très proche des milieux israéliens, progresse dans le monde des affaires : en 1996, la PDG du groupe Aici devient présidente de la société qui gère l’Institut Jacques Dessange, basé à Washington ; et deux ans plus tard, elle acquiert les franchises de « Jacques Dessange » aux Etats-Unis. Salons de coiffure, instituts de beauté, le groupe acquiert une envergure internationale.

Villa à Neuilly et dans le Midi, relations dans la jet-set internationale, le couple Ouattara est riche, très riche (...)

La situation en Côte d'Ivoire semble donc peut-être plus compliquée qu'elle n'y paraît... 

Philippe Carhon

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 18:32

L’incroyable dérive financière de la mairie de Paris

 
Capital.fr

Au fil des ans, Bertrand Delanoë est parvenu à se ciseler une réputation de gestionnaire avisé. Pourtant, derrière la façade, les gaspillages s’amoncellent.

A Paris, les emplois fictifs sont un peu comme les bateaux-mouches : ils font partie du paysage. Lorsqu’il régnait sur l’Hôtel de Ville, on le sait, Jacques Chirac y appointait discrètement 21 camarades, qui travaillaient en réalité pour le RPR – il vient d’ailleurs de rembourser (avec l’UMP) 2,2 millions d’euros à la mairie, ce qui est la moindre des choses. Eh bien, selon nos informations, Bertrand Delanoë fait mieux encore.

Voilà neuf ans que ce cachottier salarie avec l’argent du contribuable une bonne trentaine de permanents CGT, planqués dans l’une des mutuelles de la ville, la MCVAP. Dans un rapport au vitriol, l’Inspection générale de la capitale chiffre à 1,2 million par an le coût de ce petit cadeau, consenti «sans aucun fondement juridique» à l’organisation de Bernard Thibault. On peut donc estimer que plus de 10 millions d’euros ont été consacrés depuis 2001 à cette œuvre charitable. Cinq fois plus que les frasques de Jacques Chirac.

Ne dramatisons pas : au regard des 7,4 milliards d’euros du budget annuel de la capitale (à la fois ville et département, Paris est la plus importante collectivité locale de France), cette petite entourloupe ne pèse pas bien lourd. Mais elle suffit à éclairer d’un jour nouveau l’image de transparence et de rigueur qu’était jusqu’à présent parvenu à se polir le premier magistrat socialiste de la Ville lumière. «Si l’argent public est gaspillé, ce sont les plus modestes qui en pâtissent les premiers», aime-t-il à répéter.

A l’entendre, lui, donc, ne gaspille pas : il gère au plus serré, fait la guerre aux petits-fours, garrotte les dépenses, reste intraitable sur les embauches. Grâce à quoi, en dépit d’un ambitieux programme d’investissements (1,5 milliard par an) et de dépenses sociales généreuses, il serait parvenu à tenir la maison «sans augmenter les impôts» durant sa première mandature (2001-2008). Et en ne les ajustant que «modérément» depuis. Chapeau l’artiste !

Le problème, c’est que ce discours huilé comme un Vélib’ ne reflète pas la réalité : en fait de gestion rigoureuse et de modestie budgétaire, Bertrand Delanoë fait chauffer depuis neuf ans les finances de la ville comme jamais dans son histoire. «Jean Tiberi nous a laissé une situation financière tellement exceptionnelle que, pendant des années, nous n’avons eu qu’à nous baisser pour ramasser l’argent», reconnaît un ancien hiérarque en rupture de mairie.

De fait, jusqu’en 2008, la municipalité s’en est sortie en dévorant discrètement une bonne partie des 600 millions d’euros de réserves, en s’endettant massivement (l’ardoise municipale a gonflé de 1 à 2,8 milliards d’euros) et en happant au passage les monstrueuses plus-values des droits de mutation (passés de 350 millions en 2001 à 939 millions en 2008, du fait de l’envol de l’immobilier). Du billard.

Seulement, une fois ces rentrées épongées, Bertrand Delanoë a dû se résoudre à faire cracher les bonnes vieilles taxes d’habitation et foncière. Entre 2008 et 2010, il a réajusté le taux de la première de 17,74%, ce qui reste raisonnable après huit ans de stabilité, et celui de la seconde de 63,3% (et non de 38%, comme il veut le laisser croire), ce qui est nettement moins «modéré». «Ces hausses seront les dernières jusqu’en 2014. Et, comme nous partions de très bas, elles ne représentent en moyenne que 89 euros pour les ménages locataires et 295 euros pour les propriétaires», se défend-on à l’Hôtel de Ville, en assurant que, «même après ce réajustement, les contribuables parisiens resteront, de loin, les moins taxés de France».

C’est oublier que ces deux prélèvements emblématiques ne représentent qu’une faible part (27%) du budget local. La ville ponctionne aussi, on l’a dit, des droits de mutation immobiliers mirobolants (800 millions d’euros cette année, en dépit de la crise), une taxe professionnelle colossale (800 millions d’euros par an) et toute une litanie de droits (taxe de séjour, taxe de balayage, redevance sur les terrasses ou les colonnes Morris…), qu’elle a parfois discrètement fait flamber depuis le premier jour, et dont le produit est loin d’être symbolique : à elle seule, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères devrait rapporter 425 millions d’euros en 2010, presque autant que la taxe d’habitation ! En dépit des apparences, le fardeau des Parisiens est donc loin d’être léger. Et il s’alourdit à une vitesse effrayante : depuis l’arrivée aux affaires du «manager» Delanoë (comme il se qualifie lui-même), la facture des ménages de la capitale a gonflé de 56,7%.

Il faut dire que la machine municipale dévore les crédits avec un appétit d’ogre. Selon nos calculs, réalisés à partir des statistiques de Bercy, elle a dépensé l’an dernier 3 346 euros par habitant, contre 3 299 à Lille, 3 094 à Marseille, 3 025 à Toulouse et à peine 2 749 à Lyon (en incluant les communautés urbaines). Pas toujours à mauvais escient, bien sûr : depuis 2001, 5 500 places de crèche ont été ouvertes, 28 écoles et 4 collèges construits, 35 hectares de jardin plantés, 20 000 logements insalubres réhabilités, et 48 000 HLM offertes à la population – et sans favoritisme, cette fois. Mais, à côté de ces vertueuses actions, que de dépenses inutiles ! Que d’opérations absurdes ou surdimensionnées !

Le croira-t-on ? En neuf ans à peine, la masse salariale de la maison a gonflé de 42%, soit 26% de plus que l’inflation. Certes, l’octroi de primes plantureuses hors de toute grille indiciaire (jusqu’à 40 000 euros par an) aux hauts dirigeants de l’Hôtel de Ville, récemment dénoncé par la Cour des comptes, n’a rien fait pour arranger les choses. Mais l’essentiel de cette dérive tient à l’augmentation des effectifs : l’armée des fonctionnaires de la ville et du département, qui n’était déjà pas maigrichonne, est passée de 40 000 à 50 000 personnes.

Sans doute une bonne partie de ces embauches se justifie-t-elle par la création de nouveaux équipements (il faut bien des puéricultrices pour faire tourner les crèches) et par la titularisation de milliers de travailleurs précaires. Mais l’accord RTT signé par Bertrand Delanoë en 2001 y est aussi pour beaucoup : il était tellement favorable aux salariés (il leur octroie jusqu’à 58 jours de congés, bien plus que ne l’autorise la loi), qu’il aurait dû être annulé séance tenante pour illégalité par le préfet de l’époque, Jean-Pierre Duport.

Hélas ! Le supérieur hiérarchique de ce dernier – le ministre de l’Intérieur, Daniel Vaillant – se trouvant être aussi le maire du XVIII arrondissement, cet homme avisé a préféré fermer les yeux. Résultat : de l’aveu même de l’Hôtel de Ville, 2 300 personnes ont été recrutées rien que pour compenser les réductions d’horaires. Et comme il a bien fallu offrir des bureaux à ces nouveaux travailleurs, les frais de location de la mairie ont explosé de 155%, pour atteindre 47 millions cette année.

C’est comme ça pour tout, ou presque. En neuf ans, les charges générales de la ville ont bondi de 24,5%, les subventions aux associations de 48,5%, les crédits du parc automobile (qu’on avait promis de laminer) de 12,5%. Même le budget «timbres-poste» a pris de l’embonpoint (+ 15%), alors qu’il aurait dû s’effondrer avec le courrier électronique… Mais, soyons justes. Après des années de gabegie, la mairie semble vouloir enfin reprendre en main les frais de fonctionnement. Depuis deux ans, les effectifs ont été gelés et les services priés de faire des économies, à hauteur de 50 millions d’euros, par exemple, l’an prochain, ce qui n’est pas rien. Preuve que l’affaire est sérieuse, le cabinet du maire va devoir lui-même en rabattre de 40 000 euros sur ses fournitures et ses frais de formation. Bertrand Delanoë aurait-il enfin rompu avec la culture de la dépense ?

Bien au contraire ! S’il économise ici, c’est pour pouvoir mieux flamber ailleurs, dans les deux seuls secteurs qui semblent vraiment l’intéresser : les chantiers pharaoniques et le remodelage de l’espace urbain. Que n’a-t-il gaspillé dans la capitale pour tenter d’y laisser sa trace indé­lébile ! La transformation du «104» rue d’Aubervilliers en espace culturel branché – et totalement déserté ? Elle a coûté 108 millions d’euros, une somme démentielle, pour seulement 25 000 mètres carrés utiles. Et l’exploitation de cette cathédrale engloutit 8 millions d’euros par an. Le monstrueux projet de reconstruction du Forum des Halles ? Les premiers devis l’établissent à 750 millions d’euros. Quant aux aménagements de voirie, voilà neuf ans qu’ils sont menés pratiquement à guichets ouverts, hors de toute logique économique.

Prenons la place de Clichy, l’un des principaux nœuds de circulation du nord parisien. Pendant près d’un an, au milieu d’embouteillages inextricables et de riverains excédés, les pelleteuses y ont fait leur œuvre, arrachant au passage des dizaines d’arbres (on en a replanté d’autres depuis). Pour quoi ? Pour rien : à quelques détails près, la place a repris sa physionomie antérieure. «Comme les maires des quatre arrondissements concernés n’ont pas réussi à se mettre d’accord (d’eux d’entre eux sont UMP, NDLR), on s’est rabattus sur un projet a minima», concède Sylvain Garel, le patron des Verts au conseil de Paris. Selon nos sources, 7,5 millions d’euros ont été engloutis dans ce chantier…

Réaménagement du boulevard Magenta (23 millions d’euros), reprofilage de la place de la République (17,5 millions prévus), transformation des voies sur berges (40 millions), sans parler de l’épique construction du tramway des Maréchaux, à 61 millions d’euros le kilomètre, et même 74 millions pour le dernier tronçon prévu, sans doute un record du monde… En tout, les aménagements urbains de Bertrand Delanoë, devraient coûter plus de 2,5 milliards d’euros aux Parisiens.

Plutôt lourd pour des travaux généralement décidés en l’absence de réelle concertation, comme l’a fait remarquer la Cour des comptes à propos du tramway. Et dont le résultat est souvent contesté par les riverains. Devant les levées de boucliers, le plan de circulation du boulevard Saint-Marcel a dû être modifié trois fois. Et l’aménagement dangereux et malpratique du boulevard Magenta fait l’unanimité contre lui : la mairie elle-même reconnaît que la piste cyclable a été mal placée !

Mais c’est encore sous les frondaisons du bois de Boulogne que Bertrand Delanoë fait valser les deniers publics avec le plus d’allégresse. La nouvelle arène de 20 000 places qu’il a décidé d’y construire pour accueillir le Stade français n’apportera pas grand-chose à la capitale : pour ses dix matchs par an, le club de rugby pouvait parfaitement partager le Parc des Princes avec le PSG, ou prendre ses aises à Charlety. Mais son patron, Max Guazzini, grand ami de monsieur le maire, tenait absolument à avoir son stade à lui. Dont acte ! Selon les devis initiaux, cette babiole coûtera 157 millions d’euros aux contribuables parisiens. Coïncidence : c’est à peu près ce que rapporteront les augmentations d’impôts décidées cette année…

Philippe Eliakim

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 08:46
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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 16:45
"il est à propos que le peuple soit guidé et non pas qu'il soit instruit"

François Marie Arouet dit Voltaire dans sa correspondance à Mr Damilaville (19 mars 1766).....Et la boucle sera bientôt bouclée!

PISA 2010

Le PISA (*) nouveau est arrivé.

Etablie tous les 3 ans, il s'agit d'une étude comparative du niveau scolaire des jeunes de 15 ans issus des 65 pays membres de l'OCDE.

En ce qui concerne les résultats obtenus par la France, pas de quoi pavoiser! De la "meilleure Ecole au monde" il y a 50 ans, l'Ecole française n'a eu de cesse de dégringoler dans tous les domaines : langue maternelle, mathématiques, sciences.

En 10 ans, date de la première édition du PISA, les Français ont chuté du 13e au 22e rang du classement pour la compréhension de l'écrit, du 16e au 22e rang en mathématiques et du 25e au 27e rang en sciences, pendant que l'Allemagne, l'Italie et le Portugal connaissent des évolutions inverses, et les pays arrivant en tête étant la Finlande, la Chine et la Corée du Sud.

La France est donc largement devancée par les autres pays et se situe même au-dessous de la moyenne internationale.

Pourtant, l'étude PISA instituée par L'OCDE n'évalue pas de hauts de niveaux de compétences

Elle n'évalue par des programmes scolaires pas plus que des méthodes, mais des résultats, ces résultats consistant à apprécier les compétences des élèves de cette classe d'âge dans les domaines de la langue maternelle, des mathématiques et des sciences, compétences définies de façon très basique.

En langue maternelle, par exemple, il ne s'agit pas d'apprécier une culture littéraire, mais simplement une capacité à comprendre un écrit, à extraire des informations d'un texte, à comprendre les liens entre les personnages, voire à dégager l'idée forte d'un écrit, capacité qui peut et était acquise largement avant - à l'école primaire - quand notre système éducatif « tournait rond ».

Les exigences en mathématiques et en sciences relèvent également du même esprit.

Dégringolant aussi bas, les Français doivent donc savoir que nos enfants ne possèdent pas plus les savoirs de base que le minimum de formation intellectuelle, obérant ainsi leur faculté d'appréhender la compréhension des situations les plus courantes de la vie de tous les jours.

La situation est donc catastrophique, bien que le pire soit encore devant nous. Par ailleurs, il apparaît que les écarts sociaux se creusent, l'impact du milieu socio-économique sur la performance des élèves est de plus en plus élevé. Rien d'étonnant.

Dans un système performant, peu importe - quasiment - le milieu socio-économique, dans la mesure où l'enfant est scolarisé : le milieu n'a rien à voir avec l'intelligence, et un enfant issu de milieu modeste peut disposer de la faculté d'apprendre s'il en a les aptitudes et la volonté . Rien n'empêche qu'il puisse monter dans la hiérarchie sociale grâce à ses mérites acquis par une scolarité studieuse et structurante, ce qui apparaît clairement dans cette étude : dans les pays qui arrivent en tête du classement, les écarts entre milieux socio-économiques ne sont pas significatifs.

Dans un système qui se délite, au contraire, les écarts se creusent forcément entre les enfants issus de milieux socio-économiques différents dans la mesure où ceux issus des milieux socio-économiques élevés - pas plus doués que les autres - ont des parents qui ont les moyens de financer des cours de soutien et de remédiation.

Toute la différence est là et nous conduit à considérer que les résultats de l'étude PISA seraient même encore bien pire pour la France sans les remédiations extérieures - songeons aux cours Acadomia côtés en bourse - et qui marquent la différence d'un milieu à l'autre.

Alors, en réaction à ces résultats catastrophiques de l'étude PISA mise à jour le 08 décembre 2010, comment réagit le « Père Chatel »?

Ayant repéré deux « fléaux » - un nombre accru d'élèves en difficulté et un déterminisme social - le « Père Chatel » a dans sa hotte :

  • - l'autonomie des établissements,
  • - le renforcement du travail en équipe pour les « enseignants » (qui n'en sont plus) et en réseau...(foin de la liberté pédagogique),
  • - le recentrage sur les fondamentaux - dont il ne nous est toujours pas dit de quoi il sont faits - grâce à la refonte des programmes du primaire, au socle commun de connaissances et de compétences...lesquelles?
  • - et puis, et puis...la personnalisation de l'enseignement via l'aide personnalisée tout au long de la scolarité.

Rien de nouveau donc : le parcours se poursuit sur la pente savonneuse et descendante de l'Ecole lieu de vie qui rendra nos enfants inaptes à concourir au prochain PISA.

Par ailleurs, pour combattre le « déterminisme social », le « Père Chatel » poursuit la politique des « internats dits d'excellence » pour les enfants des banlieues uniquement, internats où les enfants - pour la plupart étrangers - bénéficient de conditiopns d'enseignement privilégiées, refusées aux Français tant au niveau des méthodes d'enseignement que des effectifs réduits des classes, de la qualité du corps professoral - trié sur le volet - et de ses exigences, système dans lequel se profile nettement la philosophie du système : permettre aux immigrés d'être l'élite de la Nation et fabriquer des crétins français.

Voilà l'avenir de notre Nation, via « notre » Ecole.

Alors, non
Dans les pays asiatiques arrivant en tête, le recours aux cours privés est beaucoup plus fréquent, quel que soit le niveau économique des familles, c'est ce qui explique que ces pays-là réussissent bien.

Alors, « Père Chatel », si vous mettiez un « chèque-éducation » dans votre hotte pour le déposer dans les souliers de chaque élève de France, nous pourrions l'avoir, nous aussi, notre Ecole performante et l'éradication de notre fléau national : la fabrication des crétins

Claude MB

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 08:56
Une nouvelle preuve que le climat mondial est gravement perturbé : il neige à Noël !...

Voici qu'il neige sur les capitales européennes. C'est la catastrophe, la « pagaille » imprévisible. Les voitures ne roulent plus ; les avions sont bloqués, les trains en retard, les écoles ferment. Pour quelques centimètres de neige.

Les Européens n'ont vraiment pas de chance avec le climat. En été il ferait trop chaud : c'est la canicule qui tuerait les électeurs âgés. C'est la sécheresse qui nous fait rationner l'eau. En hiver il neige : c'est « la marée blanche ». On se rue sur les magasins d'articles de sports d'hiver. On ouvre des centres d'accueil dans les mairies.

Qui a dit que l'Europe de l'Ouest en général et la France en particulier bénéficiaient d'un climat tempéré ? A chaque fois les emballements médiatiques mettent en scène tantôt un réchauffement climatique, tantôt une nouvelle période glaciaire, tantôt un manque d'eau, des vents violents ou bien encore de fortes marées. Les températures ne sont-elles pas « anormalement douces pour la saison » ?

Ce délire orchestré n'est pas seulement ridicule. Il reflète autre chose de plus grave.

Il reflète d'abord la sénilité collective qui fait que les Européens ont de plus en plus de mal à supporter les aléas de la vie, climatiques ou autres. Les médias nous montrent à l'envi cet automobiliste qui a du mal à rouler dans la neige… sans chaînes. Ce n'est pourtant pas une surprise ! L'adhérence sur la neige est moins bonne :  on le sait depuis que l'on a inventé la roue… Ou cette dame qui nous explique gravement qu'elle a dû marcher pour se rendre à son travail. Quel scandale en effet !

Habitués à se reposer en tout sur l'Etat big mother les Européens rééduqués sont désemparés quand ils doivent se prendre en charge tout seuls dans des conditions difficiles. Mais où sont donc les descendants de ceux qui sont entrés dans Moscou avec des chaussures en carton ou qui ont conquis les plaines de la Russie centrale avec des capotes en ersatz de coton ? Où sont ceux qui ont mis à genoux l'Empire perse à une époque où il n'y avait ni eau minérale, ni air conditionné, ni lunettes de soleil ? Manifestement , ils sont en hibernation…

Ensuite ce sont moins les intempéries qui sont en cause que les mesures prises par les autorités au nom du principe de précaution. Aujourd'hui on a plus peur du risque que quelque chose advienne que de ce qui advient vraiment. Le risque : voilà le mot sidérant qui résume à lui seul la décadence européenne. « Risque de verglas », « risque de neige » avertissent les panneaux d'information routière ou les ordinateurs de bord des autos… Risque de tout.

Il y a un risque de quelque chose ? alors on ferme, on bloque, on empêche.

On ferme les autoroutes aux poids lourds (car ils pourraient déraper), on bloque les ponts (car il y a trop de voitures), on déroute les avions (car ils pourraient avoir du mal à atterrir), on ferme les écoles (car il n'y a pas assez d'enseignants par rapport au nombre d'élèves). L'objet de ces mesures est en réalité de protéger avant tout les autorités contre d'éventuels contentieux. Tant pis pour les automobilistes : ils n'ont qu'à ne pas prendre leur voiture. Il faut « changer les mentalités » en la matière, n'est-ce pas ? Car aujourd'hui on craint par-dessus tout en Europe les avocats et les juges qui sont les seuls maîtres du bon emploi de ce fameux principe de précaution.

Les intempéries dues à la neige dans les centres urbains ont enfin révélé les conséquences catastrophiques de l'idéologie anti-voitures qui a saisi les élus locaux dans les années 1990, aux bons soins des écologistes et de leurs sponsors patrons des entreprises de travaux publics. Aux portes de Paris des flux importants de véhicules n'ont pu s'écouler - ce qui a provoqué des bouchons gigantesques - pour la simple raison que la plupart des communes avoisinantes ont réduit les voies de circulation : une seule voie, des feux tricolores et des ronds-points partout, un peu de neige : c'est la recette de la trombose assurée.

Mais que Nicolas Hulot se rassure : les pistes cyclables, elles, sont restées fluides.

Michel Geoffroy

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 08:55
Petite histoire des campagnes de diabolisation

La « diabolisation » est une technique de manipulation des esprits. Elle vise à interdire la description des faits ou l’expression de certaines idées en disqualifiant celui qui les rapporte, en l’accusant d’ « extrémisme », de « dérapage » ou de « provocation ». La diabolisation est l’arme majeure du terrorisme intellectuel. Arme régulièrement utilisée en France depuis quarante ans mais qui a aussi été employée avec succès ailleurs.

Petit rappel historique en forme d’explications :

1968 : Enoch Powell

Helléniste, latiniste, poète anglais, ancien de Cambridge, le député conservateur Enoch Powell était promis aux plus hautes destinées britanniques. Mais, élu d’une banlieue de Birmingham, il jugea de son devoir de s’inquiéter de l’immigration massive qui affectait alors sa circonscription. Son discours du 20 avril 1968 reste prophétique. Mais une campagne de diabolisation s’abattit sur lui. Pour évoquer les risques des sociétés multiculturelles il avait cité un vers de Virgile : celui évoquant la vision de la sibylle décrivant le « Tibre tout écumant de sang ». Le peuple britannique apporta son soutien à Enoch Powell mais les médias ne retinrent de son discours qu’une expression, celle des « fleuves de sang ». Enoch Powell fut brisé par le Système qui lui préféra le pâle Edward Heath. Plus tard, la leçon fut retenue par Margaret Thatcher : pour conserver le pouvoir et imposer des réformes libérales, la « Dame de fer » sut mobiliser l’esprit national pour reconquérir les Malouines mais laissa des pans entiers du Royaume-Uni s’islamiser et s’africaniser.
http://www.youtube.com/watch?v=7wGtcloE0i8&feature=related

1979 : la campagne de presse contre la « Nouvelle Droite »

Durant l’été 1979, les grands médias lancèrent une campagne de presse massive visant à disqualifier des clubs de réflexion (GRECE et Club de l’Horloge) et un journal en plein essor, le Figaro Magazine, tout en « compromettant » le RPR et l’UDF. Sans qu’il y ait eu une seule phrase à reprocher aux mis en cause, l’objectif était de frapper d’interdit certaines idées : celles qui valorisaient les origines européennes de la civilisation française, celles qui prenaient en compte la diversité et l’originalité des cultures, celles qui relativisaient le rôle de l’acquis par rapport à l’inné. Toutes idées jugées non « correctes » tant par les tenants d’un marxisme finissant que par les partisans de la nouvelle idéologie des droits de l’homme en train de se constituer autour de Bernard-Henri Lévy.
http://www.polemia.com/article.php?id=2737

1980 : l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic

Le 3 octobre 1980, une bombe explosa devant la synagogue de la rue Copernic à Paris. Immédiatement « l’extrême droite » fut accusée. Et le président de la LICRA, Jean Pierre-Bloch affirma : « Les assassins, ce sont aussi ceux qui ont créé le climat » ; il visait là les journalistes du Figaro Magazine, ciblés aussi par BHL. Quant au pouvoir exécutif de Giscard, Barre et Bonnet (ministre de l’Intérieur), il fut accusé de complaisance avec l’ « extrême droite ». On sut très vite pourtant que l’attentat était d’origine proche-orientale mais l’effet politique des accusations mensongères fut redoutablement efficace : la direction du Figaro Magazine fut épurée et Valéry Giscard d’Estaing battu à l’élection présidentielle de mai 1981.
http://www.polemia.com/article.php?id=2735

1980 : le parti communiste et le bulldozer de Vitry

Le 24 décembre 1980, la municipalité de Vitry, conduite par son maire, bloque au bulldozer la construction d'un foyer de travailleurs immigrés devant abriter 300 travailleurs maliens. Le maire Paul Mercieca est soutenu par Georges Marchais puis par une résolution du Comité central du parti. Georges Marchais affirme alors qu’ « il faut stopper l’immigration officielle et clandestine ».

Une campagne médiatique se déclenche alors contre le parti communiste. Etre allié de l’Union soviétique et défendre le goulag ne l’empêchait pas du tout de disposer d’un accueil favorable dans les médias ; en revanche, refuser l’immigration l’expose à la diabolisation. Pour y échapper, et malgré le soutien des populations locales, le parti communiste plie et se soumet aux dogmes de « l’antiracisme ». Il y perdra progressivement la totalité de son électorat populaire aujourd’hui partiellement remplacé par l’électorat immigré.
http://www.dailymotion.com/video/xctabd_le-communisme-a-la-papa_news

1983 : Dreux et le Front national

Aux élections municipales de 1983, le thème de l’immigration, abandonné par le parti communiste, revient sur le devant de la scène, notamment dans le XIXe arrondissement de Paris où Jean-Marie Le Pen est candidat et à Dreux où Jean-Pierre Stirbois conduit la liste du Front national. La socialiste Françoise Gaspard ayant fraudé pour être réélue en mars 1983, les élections de Dreux sont annulées ; de nouvelles élections ont lieu en septembre : pour emporter la ville, la liste RPR/UDF fusionne au deuxième tour avec celle de Jean-Pierre Stirbois. La gauche lance alors une campagne de diabolisation du Front national et reçoit pour la circonstance le soutien de Simone Veil que ce choix isole au sein du RPR et de l’UDF.

1986 : la mort de Malik Oussekine et le sida mental

En 1986, le gouvernement Chirac cherche à réintroduire la sélection à l’université et à réformer le code de la nationalité. La gauche et les organisations antiracistes subventionnées organisent alors des manifestations violentes de protestation.

Dans le Figaro Magazine du 6 décembre, Louis Pauwels dénonce « le monôme des zombies » : « Ce sont les enfants du rock débile, les écoliers de la vulgarité pédagogique, les béats nourris de soupe infra-idéologique cuite au show-biz, ahuris par les saturnales de “Touche pas à mon pote”. (…) L’ensemble des mesures que prend la société pour ne pas achever de se dissoudre : sélection, promotion de l’effort personnel et de la responsabilité individuelle, code de la nationalité, lutte contre la drogue, etc., les hérisse. (…) C’est une jeunesse atteinte d’un sida mental. »

Le même 6 décembre, à l’issue de la destruction d’une barricade par la police, un immigré sous dialyse rénale, Malik Oussekine, trouve la mort. Une puissante campagne de sidération de l’opinion s’engage et débouche finalement sur le retrait des lois sur l’université et la nationalité. Formule choc qui illustre bien la baisse des capacités immunitaires et de défense de la société, le « sida mental » est au cœur du scandale médiatique. Mais l’enchaînement des événements montre sa réalité. Aujourd’hui encore c’est le « sida mental » qui rend impossible la répression des émeutes ethniques dans les banlieues de l’immigration.

1987 : le « détail » de Jean-Marie Le Pen

Le « détail » de Jean-Marie Le Pen est souvent considéré – par ses partisans comme par ses adversaires – comme l’explication majeure de la diabolisation du Front national (le mot « détail » a lui-même été diabolisé !). Ce point de vue mérite d’être fortement nuancé voire corrigé :

  • - d’abord, parce que l’affaire du « détail » ne fut qu’une opération de diabolisation parmi beaucoup d’autres ; il est d’ailleurs intéressant de constater que la campagne de presse contre le « détail » de Jean-Marie Le Pen ne se déclencha pas immédiatement après l’émission « RTL/Le Monde » mais… 48 heures plus tard ; émotion et indignation ne furent pas instantanées mais programmées ;
  • - ensuite, le « détail » survenu en septembre 1987 n’empêcha pas Jean-Marie Le Pen d’obtenir les 500 parrainages de maire nécessaires à sa candidature à l’élection présidentielle, ni de rassembler, au 1er tour, 14,5% des suffrages, doublant quasiment le nombre de ses voix par rapport aux élections législatives précédentes.

1990 : la profanation de Carpentras

Il y a chaque année – ce qui est déplorable – plusieurs centaines de profanations de cimetières. Dans plus de 90% des cas il s’agit de cimetières catholiques et cela n’émeut personne dans la classe politico-médiatique. Il n’en va pas de même lorsqu’il s’agit de profanations de sites musulmans ou juifs.

A l’origine, la profanation du cimetière de Carpentras ne fit l’objet que d’une simple dépêche de quelques lignes sur l’AFP ; puis elle fut mise en scène par le ministre de l’Intérieur, Pierre Joxe, et devint un événement national de première ampleur. L’ensemble fut couronné par une grande manifestation PS/RPR/PC/UDF/LCR/SOS-Racisme/LICRA conduite par François Mitterrand.

L’ancien directeur des RG, Yves Bertrand, a décrit l’affaire dans un livre de mémoires, n’hésitant pas à la qualifier de manipulation médiatique, sans se prononcer sur l’origine de l’acte lui-même si ce n’est sur la parfaite innocence du Front national. Parfaite innocence qui n’empêcha pas que soit brisée l’ascension du Front national qui venait pourtant d’obtenir l’élection d’un député au scrutin majoritaire (Marie-France Stirbois).

L’affaire de Carpentras reste dans les mémoires car c’est la plus forte opération de sidération des esprits des quarante dernières années. Sidération qui s’opéra donc sur la base, sinon d’un mensonge, du moins d’un fait fantasmé et qui permit, quelques semaines plus tard, le vote de la loi mémorielle qui porte le nom du député communiste Jean-Claude Gayssot : loi liberticide qui crée le délit d’opinion historique. http://www.polemia.com/article.php?id=1573

2004 : l’affaire Vanneste, la diabolisation au nom de l’homophobie

Le député UMP Christian Vanneste a déclaré, le 26 janvier 2005, dans des interviews à La Voix du Nord et à Nord Eclair : « L’homosexualité est une menace pour la survie de l’humanité […]. Je n’ai pas dit que l’homosexualité était dangereuse. J’ai dit qu’elle était inférieure à l’hétérosexualité. Si on la poussait à l’universel, ce serait dangereux pour l’humanité […]. Pour moi leur comportement est un comportement sectaire. Je critique les comportements, je dis qu’ils sont inférieurs moralement […]. »

Propos normaux pour un député conservateur et un philosophe catholique mais qui valurent à Christian Vanneste une puissante campagne de diabolisation. Il fut d’ailleurs poursuivi devant les tribunaux pour « homophobie », un délit créé sur le modèle des précédentes lois liberticides à la suite d’un montage médiatique. Un homme agressé avait médiatisé les coups dont il avait été victime en prétendant que ses agresseurs l’avaient frappé en raison de son orientation sexuelle. En fait, son agression était le fait de son « compagnon ». Mais l’émotion suscitée par le montage médiatique permit la création par la loi du 31 décembre 2004 du délit d’ « homophobie ».
http://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Vanneste

2006/2009 : la diabolisation de Benoît XVI

Il n’y a pas que les hommes politiques ou les intellectuels qui soient exposés à la diabolisation. Les hommes de Dieu aussi. Lorsque Jean-Paul II mourut, les médias mondiaux dressèrent le portrait robot du futur pape idéal : un Sud-Américain ou un Africain, progressiste, tourné vers les médias et attaché à une expression émotionnelle de la foi. Le Sacré Collège élut un cardinal allemand, intellectuel et philosophe, attaché à la raison et à la tradition. A partir de là toutes les occasions furent bonnes pour diaboliser le « pape allemand » :

  • - son discours de Ratisbonne, où il s’interrogeait sur la religion et la raison (et soulignait les différences entre le catholicisme et l’islam) ;
  • - ses propos africains sur le préservatif dont l’Eglise catholique peut pourtant difficilement… recommander l’usage.

Dans ces deux cas la technique de diabolisation fut la même : la mise en exergue d’une phrase sortie de son contexte. La même technique que celle utilisée en 1968 contre Enoch Powell.

Enfin la reductio ad Hitlerum fut aussi utilisée lors du rapprochement de Rome avec les évêques traditionalistes, l’un d’entre eux, Monseigneur Williamson, ayant tenu des propos révisionnistes, propos, certes, condamnables au regard du droit français (mais non du droit britannique) mais propos ne relevant en rien du droit canon (à moins de changer les dogmes de l’Eglise catholique).

Bien entendu ces campagnes médiatiques ne sont que des prétextes utilisés par l’oligarchie médiatique dominante pour s’opposer à toute forme de retour vers la tradition catholique dont l’Eglise s’est éloignée à la suite de Vatican II. http://www.polemia.com/article.php?id=2002

Les diabolisés : les nouveaux dissidents

Les diabolisateurs sont les hommes d’influence qui tiennent le « manche ». Ce sont des hommes de pouvoir médiatique, politique ou financier, souvent défenseurs de groupes de pression communautaristes.

Les diabolisés sont, eux, très divers : on y trouve des intellectuels, des hommes politiques, des hommes d’Eglise. Par-delà leurs différences, on trouve quelques points communs : souvent une grande culture, un attachement à des traditions, toujours du courage et de la lucidité et des convictions fermes qui les amènent à s’opposer au « politiquement correct », au « moralement correct », à « l’historiquement correct ».

Le club des « diabolisés » fait penser aux clubs des dissidents des régimes totalitaires, ces régimes si bien décrits par George Orwell dans 1984. Des dissidents que le pouvoir soviétique qualifiait de « hooligans » !

Ce qui prouve qu’être diabolisé, c’est plus qu’honorable, même si cela peut coûter cher : Louis Pauwels n’entra pas à l’Académie française, Enoch Powell se vit barrer la route de Downing street, Christian Vanneste ne deviendra jamais ministre et Benoît XVI aura toujours du mal à être aimé des grands médias !

Comment combattre la diabolisation ?

Une précision d’abord : la diabolisation ne s’évite pas, sauf par le silence, la repentance et le reniement de convictions non conformes. Il ne sert à rien, non plus, de « hurler avec les loups » et de tenter de dénoncer ceux qui seraient encore plus diabolisables que soi. Là aussi c’est aller contre l’honneur et contre ses propres intérêts car cela revient à s’inscrire dans la logique des diabolisateurs.

Alors, quand on refuse de suivre la pente dominante – à quelque niveau que l’on se trouve – il faut s’apprêter à faire face à la diabolisation.

Avec lucidité et courage. Il n’est pas toutefois interdit d’être habile : défendre des idées non conformistes c’est comme une course d’arêtes, cela implique de ne tomber ni d’un côté ni de l’autre ; il ne faut céder ni à la facilité ni à l’excès.

Mais il faut aussi faire face aux diabolisateurs : dévoiler leurs arrière-pensées et les intérêts qu’ils servent ; effectuer les rappels historiques nécessaires ; et se poser une bonne question : Qui dans l’histoire a laissé sa marque sans avoir, à un moment ou à un autre, été diabolisé par les intérêts du moment ?

Polémia
20/12/2010

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 18:09
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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 18:03
Le lobbying américain en France auprès des minorités

F "Quel est le point commun entre : Hakim El Karoui, fondateur du Club XXIe siècle, Amirouche Laïdi, adjoint au maire UMP de Suresnes et président du club Averroes, Karim Zeribi, président de la Régie des transports de Marseille ou Sihem Habchi, la présidente de Ni putes ni soumises ? Ils ont tous participé à des programmes américains destinés à former les futurs «leaders» français issus des minorités ! [...] Le 2 décembre dernier, le consulat américain de Lyon a lancé l’association «Confluence pour le Respect et la Diversité». Pour la première fois, un consulat américain est à l’initiative de la création d’une association de promotion de la «diversité» en France et siège au sein de son conseil d’administration, à travers son attaché culturel, Victor Vitelli. Car depuis les attentats du 11 septembre 2001, les différentes minorités – notamment musulmanes – vivant en Europe sont sous surveillance américaine. Avec une population musulmane estimée à 5 à 6 millions par le ministère de l’Intérieur, la France fait l’objet d’une vigilance particulière de la part des Etats-Unis.

[...] les personnalités afro-maghrébines sont formées par l’une des fondations privées américaines les plus puissantes en France, la French American Foundation [qui] a pour but «d’améliorer les relations, promouvoir le dialogue et renforcer les liens entre la France et les Etats-Unis». [...] La French American Fondation peut s’enorgueillir d’avoir formé au cours de ses séminaires «de nombreux ministres du gouvernement actuel et des précédents» comme Nathalie Kosciusko-Morizet (2005), Jacques Toubon (1983), Arnaud Montebourg (2000), Pierre Moscovici (1996) et «plusieurs hauts responsables de la presse écrite ou parlée, des présidents d’entreprises cotées au CAC 40 ou des secteurs de services et de haute technologie, mais aussi des artistes, écrivains, scientifiques». [...] Après les émeutes de 2005, le programme «Young leaders» a cherché à recruter prioritairement des membres des minorités visibles. Ainsi, Lynda Asmani, membre du Nouveau Centre et ancienne responsable UMP, Hakim El Karoui, fondateur du Club XXIe siècle ou Najat Belkacem, porte-parole de Ségolène Royal, ont fait partie de ses dernières promotions. Ils deviennent pour les Etats-Unis de précieux relais d’opinion auprès des communautés afro-maghrébines en France."

Michel Janva

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 18:00
La triple imposture des « réchauffistes »

 

A l’occasion de l’attribution par le Club de l’Horloge du prix Lyssenko à Jean Jouzel et Nicolas Hulot, Henry de Lesquen et le professeur Paul Deheuvels ont prononcé une critique très solidement argumentée des thèses réchauffistes. Les lecteurs de Polémia  trouveront ici la conclusion de Henry de Lesquin. Mais ils gagneront aussi à se reporter au texte intégral disponible en PDF. (voir à la suite de ce premier texte)
Polémia.

 

 

Le professeur Claude Allègre a eu raison de parler d'une « imposture climatique » dans l'ouvrage qu'il a publié en février 2010.

Il y a même une triple imposture :

- (1) dans la présentation des faits : l'évolution de la température moyenne de la planète, qui n'a augmenté que de quelques dixièmes de degré depuis un siècle (0,74° C de 1906 à 2005 selon le GIEC), n'a rien d'exceptionnel ni d'alarmant, d'autant qu'elle stagne depuis plus de dix ans, après avoir atteint un maximum en 1998 (on peut en dire autant de l'évolution du niveau de la mer, qui n'est monté que de quelques centimètres, ou de celle de la masse des glaciers, qui s'accroît en Scandinavie) ;

- (2) dans la présentation des prévisions : les modèles numériques utilisés par le GIEC, fondés sur une accumulation de données incertaines et d'hypothèses hasardeuses, ont déjà le plus grand mal à rendre compte du passé ; hautement spéculatifs, ils n'ont pas encore fait leurs preuves lorsqu'il s'agit de l'avenir, au contraire, puisqu'ils n'ont pas prévu la stagnation de la température moyenne observée depuis 1998 ; rien ne prouve en particulier que les émissions de dioxyde de carbone dues à l'homme aient sur le climat une influence autre que négligeable ;

- (3) dans la présentation des conséquences : si la température moyenne devait augmenter dans l'avenir, il faudrait s'en féliciter, quelle qu'en soit la raison, car tout porte à croire que les effets du réchauffement seraient globalement bénéfiques et que nous entrerions alors dans un nouvel « optimum climatique » semblable à celui que le monde a connu autour de l'an mil. Selon Marcel Leroux, « s'il arrivait, ce réchauffement serait plutôt un bienfait : il s'accompagnerait d'un plus grand confort de vie dans les régions froides, d'une diminution des budgets de chauffage, d'une plus grande clémence du temps et d'une extension des terres cultivables. Ainsi, dans les années 1930 à 1960, une élévation régionale de la température a permis aux forêts canadiennes et scandinaves de s'étendre vers le nord. Et au Sahel d'accroître la pluviométrie, permettant aux populations d'empiéter sur un Sahara devenu plus fertile ».(1)

Les faits admis par les réchauffistes eux-mêmes suffisent à renverser leur théorie ou tout au moins à la rendre fortement suspecte :

(1) il n'y a pas de réchauffement depuis 1998 ;
(2) c'est la température qui précède le gaz, et non l'inverse ;
(3) la crosse de hockey s'est brisée, et la courbe de Mann est retombée dans le néant des artefacts statistiques.

Nous n'avons même pas eu besoin de nous appuyer sur des critiques radicales qui sont pourtant fort sérieuses, notamment celles qui portent sur la qualité des données du GIEC. Ces données viennent essentiellement de trois sources, toutes anglo-saxonnes.

  • (1) Le Climate Research Unit (CRU) [Unité de recherche sur le climat] de Phil Jones, organisme britannique ;
  • (2) le Goddard Institute for Space Studies [Institut Goddard des études spatiales] de James Hansen, organisme américain rattaché à la NASA (National Aeronautics and Space Administration, Administration nationale de l'aéronautique et de l'espace) ;
  • (3) le National Climatic Center [Centre climatique national], organisme américain rattaché à la NOOA (National Oceanic and Atmospheric Administration, Administration nationale de l'océan et de l'atmosphère). Or, Phil Jones a été compromis dans le « Climategate » à la fin 2009, quand il est apparu qu'il manipulait les chiffres et qu'il refusait de communiquer les données brutes. Quant à James Hansen, c'est un militant fanatique qui n'a cessé de lancer les alarmes les plus ébouriffantes pour impressionner l'opinion, avec Al Gore, dont il a été le conseiller scientifique en 2006 pour le film Une vérité qui dérange. Faut-il faire confiance à des scientifiques qui manquent à ce point d'objectivité ?

Les fausses alertes mondialisées

L'alerte climatique est une imposture qu'il faut rapprocher de toutes ces fausses alertes mondialisées qui se multiplient. Rappelez-vous. On nous a fait peur avec le « bug de l'an 2000 », avec les pluies acides. Et n'oublions pas les fausses alertes sanitaires, en dernier lieu la grippe A. A cet égard, un parallèle s'impose entre l'OMS (organisation mondiale de la santé) et l'OMM (organisation météorologique mondiale), dont dépend le GIEC. Ce sont deux organismes des Nations-Unies installés à Genève à quelques encablures l'un de l'autre. La panique que l'OMS a déclenchée à propos de la grippe A en 2009, sur la foi des modèles épidémiologiques, ressemble beaucoup à celle que l'OMM et le GIEC organisent sur la base des modèles climatiques. La différence essentielle est que l'échéance du climat est beaucoup plus lointaine. L'OMS a sombré dans le ridicule en quelques mois. Combien d'années pour le GIEC ?

La climatocratie

« La climatocratie est une machine plus complexe que le public ne peut l'imaginer » écrit Yves Lenoir. (...) « L'ensemble ne pourrait fonctionner sans un consensus de marbre sur la réalité de la menace climatique. Le processus ne laisse donc pas la moindre place effective pour l'exercice du doute scientifique. Vue sous l'angle de la psychologie des masses, cette communauté d'intérêt obéit à une logique religieuse, avec un corps de doctrine incontestable, dont tout découle. Le contenu de cette doctrine a été présenté dans la déclaration finale de la Conférence de Villach d'octobre 1985. Il n'a pas varié depuis, à quelques détails près dans les chiffrages ».(2)

Le GIEC est un hybride stérile de la science et de la politique. La meilleure critique de cet organisme se trouve sans doute dans les deux beaux ouvrages de Christian Gerondeau, Ecologie, la grande arnaque (2007) et CO2, un mythe planétaire (2009) (3) Il est urgent de dissoudre le GIEC pour rétablir la liberté de recherche et d'expression dans le domaine des sciences du climat.

Une grande conférence internationale sur le changement climatique est réunie à Cancún (Mexique) du 29 novembre au 10 décembre 2010. C'est l'occasion pour le Club de l'Horloge, maître d’œuvre du prix Lyssenko, de « récompenser » dignement, en la personne de Jean Jouzel, tous les émules de Lyssenko qui sont parvenus à intoxiquer l'opinion mondiale à propos du climat et qui seront présents en nombre à Cancún. Après avoir partagé le prix Nobel de la paix avec ses collègues du GIEC en 2007, M. Jean Jouzel, chef de file en France de la secte des « réchauffistes », ne pouvait manquer de recevoir le prix Lyssenko en 2010, tant il a contribué à l'imposture climatique.

Pour sa part, M. Nicolas Hulot a rendu d'éminents services au GIEC en relayant sa propagande en France. Il a notamment réussi un coup d'éclat en faisant signer un « pacte écologique » à plusieurs candidats à l'élection présidentielle de 2007, dont Nicolas Sarkozy. Le nom de Nicolas Hulot, qui a bien mérité de la désinformation scientifique, devait être associé à celui de Jean Jouzel pour le prix Lyssenko 2010. Espérons que cette distinction consolera M. Hulot de l'échec de la taxe carbone, dont il avait fait la promotion et qui figurait en bonne place dans son « pacte ».

Des accessits au Monde et à Libération

A titre exceptionnel, eu égard au nombre de candidats qui étaient susceptibles de recevoir le prix Lyssenko cette année, le jury a décerné des accessits à deux journalistes : M. Sylvestre Huet, de Libération (premier accessit) et M. Stéphane Foucart, du Monde (second accessit), dont les articles entretiennent quotidiennement la désinformation sur la question de l'évolution du climat. La palme revient incontestablement à Sylvestre Huet, qui, dans le pamphlet qu'il a commis contre le professeur Claude Allègre, L'imposteur, c'est lui, fait constamment preuve de la pire des malhonnêtetés intellectuelles et conclut par une remarque qui relève de la bêtise à front de taureau : « Diviser par deux nos émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. Donc de 80 % celles des actuels pays riches et industrialisés. Voilà la réponse, désagréable mais sincère, des climatologues. (...) un tel objectif (...) correspond à une autre exigence : économiser les ressources de gaz et de pétrole pour permettre à nos descendants de les utiliser eux aussi » (4) Nous ne gloserons pas sur la prétendue « sincérité »des climatologues du GIEC... Mais, si l'on croit celui-ci, il faut laisser le gaz et le pétrole en terre pour éviter la catastrophe, et si ce sont nos enfants qui les utilisent, le résultat sera à peu près le même, à quelques années près. M. Huet ignore le « paradoxe de Gerondeau » : « Quoi qu'on fasse, l'humanité aura recours aux sources d'énergie que recèle le sous-sol du globe et qui sont indispensables à son développement. Le pétrole, le gaz naturel et le charbon que les Français ne consommeront pas le sera par d'autres et le bilan restera strictement inchangé pour la planète en termes d'émissions de gaz à effet de serre et a fortiori d'éventuel impact sur le climat. » (5)

Henry de Lesquen

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 08:38
Saviez-vous que de jeunes musulmanes réclament d'être exemptées des
cours de sport et de biologie, sans être pénalisées pour leur examen ?
(Source : Nouvel Observateur)

 


• Saviez-vous que les musulmanes exigent et obtiennent de nos élus locauxdes horaires qui leur sont exclusivement réservés dans nos piscines municipales? (Source : Revue politique)
  
• Saviez-vous que des étudiantes musulmanes, lors de leur examen, exigentet obtiennent d'être accompagnées de leur mari et d'être jugées parune femme ? (Source : Nouvel Observateur)

 


• Saviez-vous qu'une association musulmane (“Unir” à l’Université Paris XIII) remet en cause le droit d'un professeur de culture occidentale de juger le travail d'un étudiant musulman? (Source l'Express)

  


• Saviez-vous que des musulmans réclament et obtiennent la suppression de la fête de Noël dans certaines écoles primaires ?

  


• Saviez-vous que des étudiants musulmans, prenant comme excuse la loi de la laïcité, réclament et obtiennent le retrait des sapins de Noël dans différents établissements scolaires, jusque dans les maternelles ? (Source : Le Parisien)

  


• Saviez-vous que des musulmans réclament et obtiennent l'interdiction de la viande non hallal dans les écoles françaises où ils sont majoritaires ?

  


• Saviez-vous que dans l'administration, des musulmans réclament des jours de congés supplémentaires pour leurs fêtes islamiques ?

  


• Saviez-vous que des musulmans réclament des salles de prières dans nos collèges, nos lycées et nos universités ?

  


• Saviez-vous que des musulmans demandent aux écoles, universités et lieux de travail des horaires aménagés pour leurs cinq prières quotidiennes ?

  


• Saviez-vous que des musulmans réclament une révision de nos livres d'histoire pour y intégrer l'histoire de leur pays et de leur religion ? (Source : Nouvel Observateur)

 


• Saviez-vous que dans nos manuels scolaires, vont être supprimées toutes références à Charles Martel ou autres Jeanne d'Arc, afin de ne pas froisser les Français musulmans ?

 


• Saviez-vous que des musulmanes exigent de pouvoir pratiquer des métiers publics (administration, hôpitaux, écoles, Justice) avec un tchador ?

 


• Saviez-vous que des musulmanes voilées et étudiantes en médecine exigent de ne soigner QUE des femmes ? (Source : Le Monde, Le Figaro)
• Saviez-vous que des médecins se sont fait tabasser pour avoir soigné des femmes sans le consentement de leurs maris musulmans ? (Source : Le Monde, Le Figaro)

 


Informations
• Saviez-vous que sur bon nombre de collèges français à majorité afro-maghrébine, on trouve les inscriptions «Morts aux Juifs», «Mort aux chrétiens» ou «Vive Ben Laden» ?

 


• Saviez-vous que lors des manifestations contre la guerre en Irak, certains «pacifistes»musulmans exhibaient des portraits de Ben Laden ou de Saddam ? (Source : Les 4 vérités)

 


• Saviez-vous que le sauvageon nommé Djamel qui a brûlé vive la jeune Sohane s'est vu acclamé dans sa cité du Val-de-Marne lors de sa venue à la reconstitution des faits ?
(Source : Journal télévisé JT de France 2)

 


• Saviez-vous que les jeunes noirs et musulmans ayant brûlé vif un vigile de race blanche d'un supermarché à Nantes (en 2002) n'éprouvent aucun remord et sont fiers d'eux ?
(Source : Témoignage de l'avocat)
• Saviez-vous qu'un manuel de bonne conduite «Le licite et l'illicite en Islam», vendu en France depuis 10 ans, explique comment un bon musulman doit frapper sa femme : avec la main, sans fouet ni morceau de bois et en épargnant le visage ? (Source : l'Express)

 


• Saviez-vous que des milices islamiques patrouillent dans les rues d'Anvers et d'ailleurs pour “surveiller les mauvais flics blancs racistes” et appliquer leur propre loi ?
(Source : Libération)
• Saviez-vous que des nouvelles lois vont obliger la police, l'armée et la fonction publique  en général à embaucher en priorité des jeunes issus de l'immigration et que 35 entreprises dont France Télévision, Peugeot ou encore le groupe alimentaire Casino ont signé un contrat de préférence étrangère pour l'embauche de leur personnel ?
(Source : Gouvernementale et syndicale)

 


• Saviez-vous que dans des lycées, des musulmanes enfilent leur manteau avant d'aller au tableau afin de n'éveiller aucune convoitise, que dans des écoles primaires des pères musulmans refusent que leurs fillettes soient laissées dans la classe d'un instituteur remplaçant l'institutrice, qu'une école a dû organiser un sas, sans fenêtres, pour reconnaître les mères, voilées de la tête aux pieds, avant de leur rendre leurs enfants ?
(Source : Le Monde 09/07/04)

 


• Saviez-vous que dans des écoles primaires, des élèves sont allés jusqu'à instituer l'usage séparé des deux robinets des toilettes, l'un réservé aux musulmans, l'autre aux autres ouqu'un responsable local du culte musulman a demandé de prévoir des vestiaires séparés dans les salles de sport car, selon lui,un circoncis ne peut se déshabiller à côté d'un impur ?
(Source : Le Monde 09/07/04)

• Saviez-vous que les autres communautés religieuses (juive, hindouiste, bouddhiste, etc..) n'ont pas de revendications équivalentes ?
 
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