ET ILS PARTIRENT VERS LA TERRE PROMISE...
par José Castano (lu sur le site l'inivers)
ndlr : Ce rappel
historique est bien utile à quelques mois du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie et alors que les harkis manifestent leur désespoir par une « Longue Marche » (voir les trois
articles déjà écrits à ce sujet).
José Castano ajoute en fin d'article, quelques citations, chant et vidéo qui montrent la turpitude de nos dirigeants
actuels.
Oui, les harkis ont raison de manifester : rejoignons les dans leur « longue marche » de Montpellier à
Paris.
* * * * * * * * *
« Quel enthousiasme enfin, mêlé de fierté, devant un bilan de
réussites brillantes dans tous les domaines, culturel, scientifique, journalistique, politique, économique ! ... Comment ne pas voir dans ces réussites une manifestation des traits propres aux
hommes et aux femmes originaires de ces pays: une joie de vivre associée à une grande chaleur humaine, une résistance devant l'épreuve et une remarquable capacité à rebondir, une générosité
naturelle, une grande ouverture aux autres cultures ? Comment ne pas y voir aussi une preuve de la qualité de l'enseignement qui a été dispensé par la France dans ces pays avant leur
indépendance, l'enseignement de la République? » (Préface du Professeur Claude Cohen-Tanoudji, Prix Nobel de Physique pour l'ouvrage de René Mayer : « Français d'Afrique du
Nord, ce qu'ils sont devenus »)
« L'exploration scientifique de l'Algérie, sera l'un des titres de gloire de la France au XIXe
et au XXe siècle » (Renan)
Lorsque, en 1830, la France aborda les côtes algériennes, les
autochtones en étaient à s'ignorer ou à se combattre entre eux et représentaient alors ce qu'on a appelé : « une poussière de tribus ».
L'Algérie n'était à cette époque pas un territoire indépendant mais une possession turque ; l'occupation par la France
n'eut donc pour résultat que de substituer à une occupation étrangère celle d'un autre pays.
Cette Algérie là ne constituait pas un Etat, encore moins une nation. Elle fit toujours partie d'un empire dont elle
était une province ; comme elle allait devenir colonie française, elle fut province de l'empire musulman, de l'empire byzantin, de l'empire romain... Elle n'avait pas de frontières. Elle
constituait une mosaïque de tribus qu'aucun lien, sauf le religieux, n'unissait entre elles, encore que d'une façon très fragmentaire.
En 1848, après les sanglantes journées de juin, le gouvernement français choisit de faire de l'Algérie un lieu de
déportations et c'est pour éviter une nouvelle révolution que, le 19 septembre 1848, l'assemblée nationale vota 50 millions pour la création en Algérie de 42 « colonies de peuplement »
ou « centres agricoles » pour établir 13500 « colons » français dans le but « d'occuper » ces Parisiens jeûneurs malgré eux et qu'on devinait prêts à se
faire turbulents.
Les premiers déportés furent les « communalistes » qui devaient être rejoints en 1852 par ceux qui avaient osé
répondre « NON » au plébiscite. Que savaient les uns et les autres de l'Afrique ? Pas grand-chose... si ce n'était que le pays était chaud, où les soldats enjuponnés de
rouge qu'on appelait zouaves se battaient six jours sur sept contre les « Mahoms » dont le péché mignon était de couper la tête aux chrétiens et que certains
civils, dont on avait dit qu'ils étaient allés chercher fortune par là-bas, n'étaient plus reparu.
Ils retrouvèrent sur place ceux qui, depuis une dizaine d'années déjà, pataugeaient dans les boues des marécages infectés
de miasmes, rongés par le paludisme et la malaria, la cervelle à moitié cuite sous l'aveuglant et lourd glissement du sirocco et qui étaient partis vers l'Afrique, comme on se met en marche vers
la terre promise...
On avait promis à ces malheureux des merveilles... ils découvrirent un désert, une lande hérissée de broussailles au bord
d'un marais pestilentiel où pullulaient les moustiques. Mais ils ne pouvaient pas repartir ! Ils étaient pris au piège de leur propre rêve, prisonniers de l'Afrique... et déjà promis à la
malédiction qui allait s'abattre sur elle...
Après un si vif et bref rêve, voici déjà la résistance des hommes et des choses, l'adversité, les premiers revers, les
épreuves et l'infortune. Pourtant cette poignée d'immigrants s'entêta contre moustiques, paludisme, dysenterie, typhus, choléra, misère, canicule, froid et faim. Elle s'organisa et pendant des
jours, des mois, des années, mena un combat de titan contre le défrichage et les maladies.
Dans un pays où certaines régions de colonisation étaient en majeure partie des marécages, le paludisme faisait des ravages
effrayants. En 1841, dans son étude « Solution de la question d'Algérie », le général Duvivier écrivait : « Les plaines telles celles de la Mitidja, de Bône et
tant d'autres ne sont que des foyers de maladies et morts. Les assainir, on n'y parviendra jamais... Les plaines pour les Européens, sont et seront toujours longtemps de vastes tombeaux. Qu'on
abandonne ces fétides fosses ! »
Fosses fétides ! Vastes tombeaux ! Quel programme engageant ! Et le général Berthezène d'affirmer,
menaçant : «La Mitidja n'est qu'un immense cloaque. Elle sera le tombeau de tous ceux qui oseront l'exploiter ! ».
Tous payèrent de leur santé sinon de leur vie une implantation prématurée dans des secteurs du pays insalubres et
pestilentiels dont cette description de Boufarik en 1842 résumait les inconvénients : « Boufarik était la localité la plus mortelle d'Algérie. Les visages des rares habitants
échappés à la fièvre pernicieuse étaient verts et bouffis. Bien que la paroisse eût changé de prêtre trois fois en un an, l'église était fermée ; le juge de paix était mort ; tout le
personnel de l'administration civile et militaire avait dû être renouvelé et le chef du district resté seul debout, avait été investi de toutes les fonctions par le décès ou la maladie de tous
ses titulaires. »
Pourtant, quelques années plus tard, à force de courage, de patience, de persévérance, d'abnégation, mais aussi de
privations, de souffrance, de misère et de centaines de morts usés à la tâche, Boufarik « ce marais pestilentiel », devint la perle de la Mitidja et la plus riche contrée
agricole de l'Algérie : « la première victoire de la quinine », « la plus belle réalisation du génie colonisateur de la France », « l'émeraude pêchée dans la
vase », écrira le colonel Trumelet.
Typhus, choléra frappèrent inexorablement. Bugeaud, rentré en France, mourra du choléra en 1849. Dans les Centres de
colonisation, où l'hygiène était rudimentaire, ce mal surtout faisait des ravages terribles. Des villages entiers furent décimés.
Forts de leur idéal, mais dénués de l'expérience qui nous arme, ces hommes s'immolèrent, imprudents héroïques, en se
riant des maux les plus cruels et de leurs implacables ennemis. De l'anarchiste au militaire, du paysan au marin, de l'ouvrier au fonctionnaire, tous s'étonnaient et s'émerveillaient d'un monde
encore plein de secrets et de prodiges : ils en aimaient jusqu'à l'amertume, jusqu'à la souffrance infinie, jusqu'aux dernières cruautés. C'est que réussir à survivre, c'est choisir de
souffrir !...
Chacun était désormais lié au sol, au ciel, aux périls de toujours et devait se défendre, à la fois, contre les éléments et
les bandes armées qui parcouraient le pays. Elles le ravageaient au jour le jour, sans plan arrêté. L'insécurité régnait partout. Les cavaliers en burnous, les yatagans, les Hadjouths et les
pillards se chargeaient de trancher les gorges et d'enlever les femmes pendant que les hommes tentaient de maîtriser les meules de fourrage en flammes, produit de leur labeur de forçat.
Des fermes qui, pierre à pierre, s'étaient exhaussées au-dessus des pestilences et avaient réussi à étendre autour d'elles
un peu de fécondité, commencèrent à chanceler sous l'assaut. Le souci de la survie quotidienne l'emportait parfois sur tout autre projet et mettait un frein brutal à l'imagination de
l'avenir.
En 1840, déjà, las de voir des pères égorgés, des mères violées puis éventrées et des enfants écrasés contre les murs, un
chant de guerre monta du fond de la plaine. Quelques colons commencèrent à résister aux assauts des cavaliers hurlants, se faisant tuer sur place, refusant d'exécuter l'ordre officiel
d'abandonner leurs cultures. Oh ! Cruel et perpétuel renouvellement de l'Histoire !...
Dans les cimetières, les rangées s'ajoutaient aux rangées où s'affirmait ainsi le commencement d'un peuple. L'Afrique
devenait une « terre à sépultures »...
Rien de ce qu'ils avaient rêvé ne s'était accompli comme ils l'avaient espéré. Tout s'était passé autrement, avec
plus de dureté et de cruauté, mais à force d'énergie à travers les échecs, les souffrances, les malheurs, à force de volonté, de patience et de génie, ils avaient donné un sens à ce que le destin
et l'Histoire leur avaient confié.
Alors arrivèrent pour essayer de vivre à côté de ces Français têtus, des frères latins, tout aussi miséreux :
Espagnols, Italiens, Maltais, Génois, Siciliens... Un point commun les unissait : l'extrême misère ! L'Algérie -leur avait-on déclaré- c'était l'eldorado ! Et puis, ce pays était
plus proche de l'Europe que la Californie...
Comme il y eut un rêve américain après la seconde guerre mondiale, il y eut à partir de 1840, un rêve algérien...
« Français de France », les fils de cette France qui les avait exilés protestèrent de l'intrusion de ces nouveaux
défricheurs :
« Ne sommes-nous pas capables d'arriver nous-mêmes à nos fins ? Ne l'avons-nous pas suffisamment
prouvé ? »
La mère-patrie leur répondit doucement :
« Ces étrangers sont là pour vous aider dans votre tâche. Ils auront des terres qui auraient fini par vous tuer. Ils
réussiront à n'y pas mourir, habitués qu'ils sont déjà à la grande misère, à l'extrême fatigue. Ne les renvoyez pas ! Accueillez-les au contraire en associés ».
Tous, étaient des déportés de la politique et de la misère, des réfractaires, des exilés, mais ils portaient en eux ce
germe qui s'appelle l'audace et que leurs parents demeurés dans les vieux pays d'Europe allaient inexorablement laisser mourir comme des semailles gelées.
Ensemble ils édifièrent cette Afrique latine qui, en bonne justice, se fondit, s'harmonisa en une seconde France. C'est
ainsi que la grande famille européenne se forma et à côté d'elle, la famille musulmane commença à concevoir que ces roumis n'étaient -tout compte fait- ni des adversaires, ni des parasites, et
que par conséquent nul besoin était de leur couper la tête, d'autant qu'ils étaient habités d'un formidable appétit d'exister et qu'ils semblaient avoir soif de souffrir encore. Elle se risqua,
se rapprocha, écouta, puis accepta l'invitation à l'initiation. Les étrangers poussaient la charrue un peu plus loin que les Français. Les Arabes consentaient à venir à la rescousse de l'effort
des uns et des autres. L'Afrique du Nord toute entière devenait un musée ethnographique où allaient commencer à se désintégrer dans le silence baignant des paysages vitrifiés, les débris de
toutes les races du monde méditerranéen donnant naissance à une nouvelle race : Les Pieds-Noirs.
Ces Européens d'Algérie -surtout ceux des classes
populaires- même s'ils étaient citoyens français, étaient différents des métropolitains. Leur français, émaillé de tournures espagnoles ou italiennes, parfois arabes, avaient donné naissance à un
langage nouveau : le patahouet ou sabir ; l'accent avec lequel ils le prononçaient, leurs mœurs, leur mentalité n'étaient pas ceux de la Métropole. Ils étaient
Français, certes ; ils le revendiquaient... mais différents, voilà tout. En réalité ils se nommaient eux-mêmes « franco-algérien ».
La foi, l'amour, la bonne volonté, la ténacité, les sacrifices, la confiance, les chagrins n'avaient pas manqué. Et tout
cela, avec les morts et avec les vivants, avec ceux qui creusaient, ceux qui labouraient, ceux qui conseillaient, tout cela, ensemble, avait contribué à écrire l'histoire de l'Afrique du
Nord.
Ils fondèrent une colonie à l'image de la France, offrirent aux indigènes les premiers enseignements de notre culture,
débrouillèrent à notre intention l'écheveau des connaissances locales indispensables. Puis, satisfaits de leur effort, ils demandèrent à cette terre qu'ils avaient prise de les accueillir dans
son sein pour l'éternité et ils s'éteignirent, loin des doux réconforts de la mère patrie.
La France, du reste, n'avait pas attendu leur décès pour les rayer du nombre de ses enfants ; dès leur départ, souvent
définitif, elle avait considéré comme perdus ceux qui allaient porter au loin son renom et son drapeau. Elle avait revu sans gratitude ceux d'entre eux qui revenaient consacrer leur vieillesse,
alors que d'autres ne purent même pas atteindre le port et succombèrent en mer.
C'est ainsi que naquit, grandit puis se dissipa dans des vapeurs de sang, de larmes et de passions, un miroir épique vers
quoi des millions d'hommes et de femmes ont marché en portant les douleurs et les enchantements de l'amour. Si les pierres de gloire ne gardent pas leurs noms, si leur sacrifice est demeuré
anonyme, nous n'en devons que davantage apporter l'hommage de notre piété reconnaissante à ces rudes artisans de la plus splendide entreprise française qui ait jamais été tentée.
En deux siècles, sous deux Empires et quatre Républiques, ces hommes allaient servir dans les Armées françaises. Officiers
ou simples soldats, la plupart du temps, volontaires, ils allaient être de tous les combats mais aussi de toutes les tâches quotidiennes même les plus modestes. Pour les morts et pour les
blessures du corps et de l'âme, la France leur décerna des croix... puis elle les combattit, les chassa de cette terre ingrate qu'ils avaient arrosée de leur sueur et de leur sang et les effaça
de sa mémoire.
En politique, c'est peut-être la foi qui sauve, mais ce sont les œuvres qui comptent. C'est par ses œuvres que
l'Algérie, fille de la force française, a montré au monde qu'elle n'a pas démérité des magnifiques énergies qui se sont, aux temps héroïques, inclinées sur son berceau. Ce rêve de misère
ensoleillé dura 132 ans et il durerait encore si les forces du mal n'avaient pas en ce monde souvent l'avantage sur les apôtres du bien.
José CASTANO
e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
Cet article a fait l'objet d'un ouvrage
intitulé « Et l'Algérie
devint française... ».
Cliquez sur : - Ma Biographie -
- Dans une lettre prémonitoire adressée en 1912 au duc de Fitz-James, le Père de Foucauld s'exprimait de la
sorte : « Ma pensée est que si petit à petit, doucement,
les musulmans de notre empire colonial de l'Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie » ... « Si nous n'avons pas su faire
des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu'ils deviennent Français est qu'ils deviennent chrétiens ».
- « L'œuvre de la France ici est admirable. Si elle était restée vingt ans de
plus elle aurait fait de l'Algérie l'équivalent d'un pays européen » (Ministre syrien en visite à Alger. Propos rapporté par Ferhat Abbas)
- « Le colonialisme français a occupé l'Algérie et l'a annexée à la France, mais il n'a pas
nui à la population locale » (cheikh Youssouf Al-Qaradhawi, le 17
décembre 2010, sur la chaîne égyptienne Al-Hayat 2 TV)
... et cet aveu tardif d'un chef historique du
FLN
Un homme qui reconnaît le rôle positif de la
colonisation, c'est HOCINE AIT AHMED, l'un des chefs historiques du F.L.N algérien, actuellement réfugié en Suisse. Il déclare dans le numéro de juin 2005 de la revue
Ensemble, organe de l'Association Culturelle d'Education Populaire que, « Chasser les Pieds-Noirs, a été plus qu'un
crime, une faute car notre chère patrie a perdu son identité sociale ». Il ajoute :
« N'oublions pas que les religions, les cultures juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique bien avant
les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd'hui hégémonistes. Avec les Pieds-Noirs et leur dynamisme -je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français- l'Algérie serait aujourd'hui une
grande puissance africaine méditerranéenne. Hélas ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques et stratégiques. Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des
crimes de guerre envers des civils innocents et dont l'Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens ». « Du temps de la France, l'Algérie c'était le
paradis ! »
- A l'inverse, un homme politique français, François Hollande, présidentiable, ancien premier secrétaire du PS, a
déclaré le 8 décembre 2010 lors de sa visite en Algérie devant ses hôtes du FLN, qui n'en demandaient pas tant : « La colonisation est une erreur
tragique »... « Le fait colonial doit être condamné sans réserve. »
- François HOLLANDE à propos du passé colonial en Algérie : « La France doit formuler des excuses » - Cliquer sur : http://www.lexpressiondz.com/actualite/137107-la-france-doit-formuler-des-excuses.html
... Et d'aucuns voudraient que la France fasse acte de repentance ?
Se repentir de quoi ? Ah,
Monsieur Hollande, que vous êtes ridicule ! Que vous êtes
stupide !
-o-o-o-o-o-o-o-
Pour illustrer ce texte, les photos de cette vidéo en forme de témoignage, sont édifiantes
et se passent de commentaires... ORAN, si belle autrefois, qu'es-tu devenue ? Vidéo réalisée par
« popodoran » Cliquez sur l'image :
3:39Oran pourquoi ça (chant de jean-pax Meffret)
-o-o-o-o-o-o-o-
"L'islam, c'est le progrès, la science, la finesse, la modernité"
(Nicolas SARKOZY, le 17 juillet 2008 lors de la pose de la première pierre des nouvelles salles des arts de l'islam au
Louvre)
Copé en Algérie :
le double discours sur l'immigration
continue
- Cliquez sur : http://fr.novopress.info/92156/cope-en-algerie-le-double-discours-sur-limmigration-continue/
ALGER (NOVOpress) - Lors de
son voyage du 10 juillet en Algérie, Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a montré une nouvelle fois le double discours de la classe politique
vis-à-vis de l'immigration : ferme en apparence mais très mou dans les faits. Dans un entretien au magazine “Tout sur l'Algérie” (http://www.tsa-algerie.com/diplomatie/entretien-avec-jean-francois-cope-secretaire-general-de-l-ump_16456.html), Copé a tenu à rassurer la population algérienne : “La France délivre près de 140 000 visas par an, pour environ 200.000
demandes.” Des chiffres qui sont appelés à évoluer puisque “le taux de refus diminue”, la France délivrant de “plus en plus de visas
de circulation” ! En outre, les candidats algériens à l'immigration en France peuvent être rassurés, l'Algérie continuera à bénéficier “d'un régime favorable pour les
visas de longue durée et pour le séjour, conformément aux accords de 1968″. Un accord déjà très souple mais que Jean-François Copé et les instances dirigeantes de l'UMP sont
“prêts à améliorer”.
En tout cas, cette visite du secrétaire général de l'UMP a été interprété selon le journal “Le Temps d'Algérie” (http://www.letempsdz.com/content/view/59902/1/) comme
« intimement lié avec les présidentielles de 2012 en France ».Paris souhaiterait donc s'assurer du soutien d'Alger pour la réélection de Nicolas Sarkozy à la
tête de l'Elysée. En effet, lors d'une conférence sur le thème des “valeurs de la République française dans la mondialisation”, à l'Ecole nationale supérieure des Sciences politiques
d'Alger, Copé a appelé les expatriés et les Algériens qui le peuvent à voter pour Sarkozy.
Vers plus de diversité à l'UMP : Une phrase que peu d'observateurs ont
relevé mais qui en dit long sur la volonté au sein du parti de la majorité d'utiliser la discrimination positive en faveur de la “diversité” (ce qui est fatalement une discrimination négative
pour les autres).
Pour Jean-François Copé, l'UMP “est ouverte” aux Français issus de l'immigration
“comme à tous les Français, sans exception” mais “en revanche, il est clair que quand un Français issu de l'immigration s'impose naturellement comme un
leader, nous allons tout faire pour l'aider !”
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- Elle aussi, est une terroriste! Et pourtant, elle a les honneurs ! : Le Maire de Marseille, J-C
Gaudin, a reçu en grande pompe la poseuse de bombe du Milk Bar à ALGER, Zohra Driff. Pour lire la suite, cliquez ici