Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 14:42

 

Par Hervé Rysen et Franck Abed *

 

Mohamed Merah était un soldat politique de l’islam combattant, en guerre contre l’État d’Israël et les juifs du monde entier. Ses victimes n’ont pas été choisies au hasard. Dans sa logique, il avait décidé de  frapper d’abord ceux qu’il estimait être des “collabos”, des traîtres à la cause islamique : des militaires maghrébins  enrôlés dans l’armée républicaine. C’est ainsi que le 11  mars,  il a assassiné Imad Ibn Ziaten, un militaire d’un régiment de parachutistes, puis, le 15 mars, à Montauban, Mohamed Legouad et Abel Chenoulf, tous deux appartenant au  17e régiment du génie parachutiste. Cette première série de meurtres n'occupera  qu'une place toute relative dans les médias français, plus préoccupés, à ce moment-là, à évoquer la liste des candidats parrainés à  l'élection présidentielle de 2012.

 

Dans un deuxième temps, le « tueur au scooter » a ciblé ceux qu’il estimait être ses vrais ennemis : les juifs. Le lundi 19 mars au matin, devant l’école juive Ozar Hatorah de Toulouse, il a tué froidement le rabbin Jonathan Sandler, 30 ans - venu en France dispenser des cours de judaïsme - ses deux fils Arieh et Gabriel, âgés de 3 et 6 ans, ainsi que la fille du proviseur, la petite Myriam 8 ans. C’est cet acte qui a provoqué la “grande émotion” nationale que l’on sait, et qui est habituelle chaque fois qu’un juif est victime d’un attentat. L’ensemble du personnel de la classe politique française a alors rivalisé dans l’expression de son indignation et de sa douleur. Ce n’était plus les juifs qui étaient frappés, mais la “République”, la France, et l’humanité tout entière (on connaît la musique). Ajoutons  à cela, faits exceptionnels, les multiples interventions internationales, et en particulier,  celles  de  Barack  Obama, président des Etats-Unis d'Amérique, et Ban Ki-Moon, secrétaire général de l'O.N.U ! Une minute de silence, au minimum, était décrétée pour le lendemain dans toutes les écoles, tous les collèges et lycées du pays. L’antisémitisme, et accessoirement le racisme, étaient pointés du doigt et voués aux gémonies.

 

Surce, on apprit, toujours selon la version officielle, que le tueur se nommait Mohamed Merah, Toulousain  d’origine algérienne, se revendiquant d’Al-Qaïda, et qu’il était parti s’entraîner dans des camps militaires en Afghanistan. Cette action n’était donc pas de l’œuvre d’un psychopathe proche de l’extrême droite ou du camp français, mais celle d’un soldat politique fanatisé. Mohamed Merah avait voulu « venger les enfants palestiniens » assassinés depuis des années par l’armée israélienne et punir les traîtres engagés dans l’armée républicaine présente en Libye, en Syrie et en Afghanistan au service des intérêts sionistes.

 

On sait que tous les ans, la quasi-totalité de la classe politique française se rend au dîner du CRIF (le Conseil  représentatif des institutions juives de France). Cette année, au début du mois de février, Nicolas Sarkozy et  François Hollande, entre autres, s’y étaient croisés, faisant ostensiblement une démonstration de complaisance et d’obséquiosité auprès des responsables de cette puissante organisation républicaine. En frappant des  juifs israéliens, Mohamed Merah ne s’était donc pas trompé. Le fait que, aussitôt mortes  les quatre victimes furent immédiatement transportées... à Jérusalem, conforte bien l’idée que l’acte de Mohamed Merah est à  placer dans le cadre de l’affrontement mondial entre Israël et l’islam combattant préparé  par  les mondialistes pour plonger le monde dans une troisième guerre mondiale.

 

Certains - toujours les mêmes - aimeraient profiter de l’occasion pour entraîner la France dans une guerre contre l’Iran. Après nous avoir entraînés dans une guerre contre l’Irak en 1991, contre la Serbie nationaliste en 1999, contre l’Afghanistan en 2001, contre la Libye en 2011, la clique mondialiste judéo-sioniste voudrait maintenant nous entraîner dans une nouvelle étoilade militaire, pour les “droits de l’homme” et la “démocratie”, et aussi, surtout, pour protéger Israël menacé. Pour notre part, en tant que Français, nous dénonçons par avance toute idée d’exploiter cette tuerie, pour engager la France dans une nouvelle guerre qui ne serait pas la sienne. Si des juifs veulent faire la guerre à l’Iran, qu’ils la fassent eux-mêmes cette fois-ci ! Nous ne voulons être les supplétifs de personne…

 

Aussi regrettable que l'on puisse juger ces faits - indépendamment des incohérences majeurs délivrées par les autorités officielles et reprises abondamment par les médias - la mort de civils israéliens sur notre sol n'a pas plus d'importance, que celle de Népalais, de Colombiens ou de Néo-zélandais. La découverte ce même 19 mars, d'une jeune française de 14 ans, assassinée et déposée dans des toilettes publiques de Nantes, aurait du susciter une vive indignation à cette classe médiatico-politique "française". Or nul n'en n'a parlé car le deux  poids deux mesures règne dans notre pays sous occupation sioniste. Mais reconnaissons qu'il lui manquait une chose à cette pauvre fille... elle n'était pas israélienne, seulement française !

 

* Ecrivains

 

 

 



Partager cet article
Repost0
30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 14:23

Regardez vite cette nouvelle vidéo.
De quoi faire réagir sérieusement les candidats sur l'école !

 

Eric Galland
Responsable des relations parents - professeurs
SOS Éducation

>

> SOS Éducation
> Association Loi 1901 sans but lucratif
> 120 boulevard Raspail - 75006 Paris
> Tél. : 01 45 81 22 67 - Fax : 01 45 89 67 17

http://vimeo.com/38916110

Partager cet article
Repost0
30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 08:53

Extrait d'un message de l'évêque de Fréjus-Toulon :

Rey"Chacun d’entre nous a «un devoir moral de cohérence» entre sa foi et son engagement civil et politique . En 2002, dans une Note adressée spécialement aux catholiques engagés en politique, le Cardinal Ratzinger soulignait « que la conscience chrétienne bien formée ne permet à personne d’encourager par son vote la mise en œuvre d’un programme politique ou d’une loi dans lesquels le contenu fondamental de la foi et de la morale serait évincé » . Il n’est permis à personne de « soutenir par son vote » des programmes ou des lois qui contreviennent gravement à la dignité de la personne humaine créée à l’image de Dieu.

Dans leur déclaration d’octobre 2011, les évêques de France ont identifié plusieurs points de discernement. Parmi eux, il y en a trois que le Pape Benoît XVI a déclaré être des « principes non-négociables ». Je le cite :

  • la protection de la vie à toutes ses étapes, du premier moment de sa conception jusqu’à sa mort naturelle ; 
  • la reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille - comme union entre un homme et une femme fondée sur le mariage - et sa défense contre des tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes d’union radicalement différentes qui, en réalité, lui portent préjudice et contribuent à sa déstabilisation, en obscurcissant son caractère spécifique et son rôle social irremplaçable ; 
  • la protection du droit des parents d’éduquer leurs enfants.
Comme pasteur de ce diocèse et au moment où vous vous apprêtez à exercer votre devoir de citoyen, j’invite chacun à honorer ces principes d’humanité, que nous rappellent le Christ et son Eglise. L’Eglise n’a pas à donner des consignes de vote ni à se prononcer en faveur de tel ou tel candidat, mais la responsabilité morale et spirituelle inaliénable qui lui revient, est d’éclairer les consciences sur ce qui porte gravement atteinte aux fondements éthiques et anthropologiques de la vie, de la famille et de l’éducation."
Partager cet article
Repost0
30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 08:32

De nombreux observateurs s’étonnent de ce que, malgré le fait que la Federal Reserve américaine et notre BCE aient injecté des montagnes de dollars et d’euros dans nos économies, l’inflation reste modérée à 3-4% aux États-Unis et à 2-3% en France.

Un bref rappel des faits s’impose : au 21 mars 2012 le total du bilan de la Fed, par exemple, atteignait 2 895 millions de dollars contre 924 milliards au 10 septembre 2008 ; soit une multiplication par 3,13 (+213%) en 3 ans et demi. Autrement dit, la banque centrale des États-Unis a émis trois fois plus de dollars au cours des 42 derniers mois qu’elle n’en avait émis entre sa création en 1913 et la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008. Par quel miracle, donc, ne subissons-nous pas une hyperinflation digne d’un Robert Mugabe [1] ?

Il s’en trouve, bien sûr, qui s’imaginent naïvement que les planificateurs monétaires ont enfin découvert la pierre philosophale – où comment user et abuser de la planche à billet sans impacter la valeur de la monnaie. Formidable nouvelle ! Rendez-vous compte : nous pourrions donc financer toutes les dépenses publiques possibles et imaginables, distribuer des billets de banque à quiconque le demande et résorber enfin l’endettement de nos États-providence sans que cela n’est le moindre impact pour personne. Laissons-les à leurs doux rêves alchimiques et souhaitons leur un réveil aussi peu brutal que possible.

Plus intéressantes sont les analyses de ceux, comme le toujours excellent Vincent Benard (voir Fed, BCE : L’inflation qu’on voit et celle qu’on ne voit pas, Contrepoints le 29 mars 2012), qui nous expliquent les failles des instruments de mesure de l’inflation – les indices des prix à la consommation et autres Consumer Price Index - et démontrent, chiffres à l’appui, que les chiffres officiels sont certainement sous-estimés [2]. Néanmoins, je crains que nous ne passions là à coté de l’essentiel.

Explication en un graphique.

Ci-dessous, en bleue, la masse monétaire M2 telle qu’elle est effectivement mesurée par la Federal Reserve chaque mercredi (en milliards de dollars, échelle logarithmique). En rouge, la « masse monétaire potentielle » calculée par mes soins ; c’est-à-dire la base monétaire (M0) démultipliée par un multiplicateur de 8,3 (ce qui correspond à un ratio de réserve de l’ordre de 12% [3]).

En d’autres termes, si l’on utilise M2 comme étalon de la masse monétaire, son rythme de croissance n’a pour ainsi dire pas changé d’un iota alors que la Fed déversait des milliers de milliards de dollars dans l’économie américaine. Comme si rien ne s’était passé. En revanche, si le multiplicateur M2/M0 devait revenir à ces niveaux de la période 1995-2005, nous assisterions à un doublement de M2 (+122,61% au 21 mars 2012). Où est l’argent ?

Là encore, en un graphique : les réserves excédentaires des banques américaines – qui sont, comme vous le savez, désormais rémunérées – exprimées en pourcentage de la base monétaire.

Est-ce assez clair ?

L’argent n’a jamais quitté la Fed. Il est aujourd’hui stocké par les banques sous forme de réserves excédentaires : sur les 1 971 milliards de dollars imprimés par la Fed depuis septembre 2008, plus de 76% (1 506 milliards) n’ont jamais circulé dans l’économie. Mais lorsque la croissance se stabilisera, lorsque les entreprises se remettront en quête de financement, quand les banques se remettront à prêter, cet argent circulera et nous allons le sentir passer.

Bonne chance à tous et à toutes…


[1] En novembre 2008, le dollar Zimbabwéen subissait une inflation de 98,01% par jour ; c’est-à-dire que les prix doublaient toutes les 25 heures environ.
[2] Comment pourrait-il en être autrement lorsqu’un même État monopolise la mesure officielle de l’inflation et émet des obligations dont le taux est indexé sur cette même mesure ?
[3] Il ne s’agit pas du véritable ratio de réserves obligatoires en vigueur aux États-Unis (qui est de 10%) mais d’un chiffre purement empirique qui correspond à la valeur moyenne du ratio M0/M2 de 1995 à 2005.

> le blog de Georges Kaplan

Partager cet article
Repost0
30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 07:39

                                                                    Requiem pour les Français : 30 ans de lâcheté politique

                                                                                                  prix:10,00 euros

Sous ce titre Jean Bothorel a publié un intéressant petit livre de 130 pages consacré au problème de l'immigration, ou plutôt à la manière dont nos gouvernants ne le traitent pas et le laissent s'aggraver d'année en année.

Jean Bothorel commence par souligner à quel point les courants migratoires contemporains sont différents de ceux qu'a connus la France dans le passé : les effectifs en sont incomparablement supérieurs et l'éloignement culturel, ethnique, religieux des populations en cause rend leur accueil beaucoup plus difficile. Or nos dirigeants refusent de prendre ces particularités en considération.

Et cette attitude les conduit tout naturellement à ne pas affronter le problème. Ils vont, certes, prendre des mesures propres à limiter un peu l'ampleur de l'immigration mais jamais des dispositions aptes à apporter une solution globale et décisive : encore faut-il ajouter que ces mesures sont de sens très variables sinon contradictoires au long des années et soufflent sans discontinuer « le chaud et le froid ».

Ou alors, et c'est une autre manière de ne pas affronter la réalité, nos gouvernants vont accepter le phénomène migratoire.

Nombre d'entre eux justifient leur attitude en jugeant que le phénomène ne constitue en aucune façon une rupture dans le cours de l'histoire de France. MM. Sarkozy et Chevènement voient, par exemple, dans l'afflux d'étrangers le prolongement d'une situation que la France aurait toujours connue. Pour eux, notre pays est le fruit d'un métissage quasi permanent. Jean Bothorel cite des phrases de l'un et de l'autre politiciens : « Le défi du métissage, la France l'a toujours connu » ou « La France marche depuis toujours aux mélanges ». Et Jean Bothorel n'a aucune peine à réfuter ces affirmations, qui ne s'appuient sur aucune analyse historique mais qui, à force d'être répétées comme un article de foi, finissent par acquérir un semblant d'autorité.

Autre manière d'accepter le phénomène migratoire : la discrimination positive « adoptée par le chef de l'Etat » (il s'agit de M. Sarkozy), sorte de compensation offerte aux populations victimes d'une « domination discriminatoire », bientôt suivie par une lutte contre les discriminations fondées sur tous critères et qui tourne, nous dit l'auteur de façon fort convaincante, à la « guignolerie ».

Mais la discrimination positive engendre des conséquences collatérales particulièrement nocives. Elle paraît justifier et suscite les revendications toujours renouvelées des « victimes » et de leurs descendants. Bientôt obligation est faite à la France de se repentir et de rendre compte de sa culpabilité passée. Les politiques « se couchent », écrit Jean Bothorel qui consacre un chapitre bien enlevé à « la repentance » : on y voit des historiens politiquement incorrects, en butte à des procédés « inquisitoriaux » de « Collectifs », pratiquement abandonnés par nos gouvernants qui préfèrent récompenser les plus acharnés des inquisiteurs.

De la même façon Jean Bothorel montre comment, toujours dans la même ligne d'hésitations et d'accommodements, les pouvoirs publics essaient non pas ouvertement mais discrètement d'adapter la règle de la laïcité à l'islam, dont la présence devient de plus en plus prégnante sur le territoire. Et il montre aussi comment la République se trouve progressivement fragmentée en communautés.

Quant aux motivations des hommes politiques, Jean Bothorel semble partagé entre deux explications. D'un côté les détenteurs du pouvoir, dit-il, ont été guidés « par le laxisme, l'émotionnel ou la mauvaise foi mais jamais par la fermeté, la lucidité ou le courage ». Mais, d'un autre côté, il note aussi que pour tel ministre « lutter contre l'immigration c'est lutter contre la France », il attribue au président Chirac le souhait d'une France métissée, il relève la mise sur pied d'une politique d'accueil, autant d'attitudes favorisant les flux migratoires.

Mais peut-être après tout n'y a-t-il pas contradiction entre tous ces comportements…

Pierre Milloz
24/03/2012

Jean Bothorel, Requiem pour les Français : 30 ans de lâcheté politique, Bourin éditeur,collection Politique, 2011, 120 pages

Correspondance Polémia – 27/03/2012

Image : 1re de couverture

 

Pierre Milloz

 Imprimer ce document

Partager cet article
Repost0
30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 06:45

Réfugiés,immigrés un même mot pour désigner une invasion et à terme un changement de population.Nos politiques promettent d'arrêter voir de réduire cette immigation mais le "soviet central européen"leur dictera la voie à suivre et ils la suivront!

 

Les pays européens bénéficieront d’un plus grand soutien de l’UE en vue d’accueillir des réfugiés grâce à un nouveau programme commun de réinstallation adopté par le Parlement, le jeudi 29 mars. Le programme vise à renforcer le rôle de l’UE en termes de protection internationale, en particulier pour les groupes vulnérables tels que les femmes exposées à des risques et les mineurs d’âge non accompagnés, en coopération avec le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

Le programme, mis en œuvre par les États membres sur une base volontaire, a pour but de réinstaller dans l’UE les personnes qui ont reçu le statut de réfugié dans des pays tiers (par exemple, les réfugiés libyens en Tunisie). Les pays d’accueil, étant généralement en développement et ayant des ressources limitées, ne peuvent intégrer et protéger un grand nombre de réfugiés.

Selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés, plus de 172 000 personnes devront être réinstallées en 2012, alors que le nombre total de places pour la réinstallation ne s’élève qu’à environ 80 000. En 2010, l’UE a réinstallé quelque 4700 personnes, à savoir 4,4 % seulement de l’ensemble des réinstallations dans le monde en 2010, loin derrière des pays tels que les États-Unis (80 000 réfugiés réinstallés chaque année) et le Canada.

« Chaque année, 200 000 personnes doivent quitter leur patrie, mais elles arrivent dans des pays qui n’ont pas nécessairement signé la Convention de Genève. Nous devons faire en sorte qu’elles restent dans une zone pacifique. Les pays européens devraient apporter leur pierre à l’édifice, en particulier en prenant en compte notre histoire, et nous avons la responsabilité de soutenir ces personnes« , a déclaré le rapporteur Rui Tavares (Verts/ALE, PT) lors d’un débat précédant le vote.

L’objectif principal du programme est d’encourager les États membres à accueillir des réfugiés en allongeant la liste des personnes dont la réinstallation sera financée par le Fonds européen pour les réfugiés, telles que les personnes vulnérables (les enfants et les femmes exposés à des risques, les mineurs non accompagnés, les personnes ayant d’importants besoins médicaux, et les réfugiés devant être réinstallés de manière urgente pour des raisons juridiques ou physiques).

En outre, le programme fixera une série de priorités géographiques sur une base annuelle. En 2013, elles couvriront les réfugiés irakiens en Turquie, en Syrie, au Liban et en Jordanie, les réfugiés afghans en Turquie, au Pakistan et en Iran, les réfugiés congolais au Burundi, au Malawi, au Rwanda et en Zambie, les réfugiés somaliens en Éthiopie, les réfugiés birmans au Bangladesh, en Malaisie et en Thaïlande, ainsi que les réfugiés érythréens dans l’est du Soudan.

Les personnes provenant de pays ou régions désignés pour participer à des programmes de protection régionaux, tels que l’Europe orientale (Biélorussie, République de Moldavie et Ukraine), la Corne de l’Afrique (Djibouti, Kenya et Yémen) et l’Afrique du Nord (Égypte, Libye et Tunisie), feront également partie du programme.

Un financement européen plus conséquent pour les réinstallations

Le soutien financier de l’UE pour réinstaller les réfugiés appartenant aux groupes mentionnés ci-dessus sera plus important. Les États membres reçoivent actuellement 4000€ par personne réinstallée sur leur territoire. Afin d’encourager davantage de pays de l’UE à participer à la réinstallation, les États membres qui réinstallent des réfugiés pour la première fois recevront 6000€ par personne lors de la première année, 5000€ par personne lors de la deuxième année, et 4000€ les années suivantes.

À ce jour, 13 États membres ont mis sur pied des programmes de réinstallation annuels. Il s’agit de la Suède, du Danemark, de la Finlande, des Pays-Bas, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Irlande, du Portugal, de la France, de la Roumanie, de la République tchèque, de l’Espagne, et de la Hongrie. La Bulgarie s’est également engagée à accueillir des réfugiés à partir de 2013.

Prochaines étapes

Le programme sera d’application en 2013. Les États membres auront jusqu’au 1er mai 2012 pour envoyer à la Commission une estimation du nombre de personnes qu’ils réinstalleront l’année prochaine. L’avenir de la politique européenne de réinstallation fera l’objet de négociations dans le cadre des prochaines perspectives financières 2014-2020.

Europar1

Partager cet article
Repost0
30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 06:33

Vu sur l'excellent site: LA QUESTION

lire:Mahomet contre-enquête à nouveau disponible!

       DIEU et les hommes dans le coran - Bernard Antony

       LES CONTRADICTIONS DU CORAN,par le Père Zakaria Boutros

       Joseph Fadelle : « J’ai tout gagné avec le Christ! »

  Coran.jpg

 

 

 

“Le Coran, la loi de l’islam, provoque à la haine et à la violence !”

- Mgr Marcel Lefebvre, le 12 mai 1990 -

  

Alors que toutes les voix de la bonne pensée politico-médiatique s’élèvent pour prévenir qu’il ne faut surtout pas créer des amalgames entre les crimes commis par le djihadiste Mohammed Merah et l’islam, il est bon de rappeler, car nous le devons à la vérité – alors que nous partageons néanmoins nombre de critiques à l’encontre du monde moderne et sa désorientation avec nos frères musulmans, et que par ailleurs nous sommes conscients de l’identité et des intentions de ceux qui cherchent à opposer les communautés les unes contre les autres - que l’essence de la haine et de la violence aveugle se trouve cependant au coeur même du Coran.


Il n’est pas besoin d’aller chercher des causes externes au geste fou du jeune “français” (sic) d’origine algérienne, le logiciel pervers ne se trouve nulle part ailleurs que dans la doctrine de Mahomet ; doctrine hérétique, mensongère et antichrétienne forgée par des juifs ébionites et diffusée auprès des populations arabes que les rabbins souhaitaient “préserver” du christianisme.


I. Les racines du Coran


Si dès 1874, Adolph von Harnack, découvrait que « le mahométisme n’était probablement qu’une lointaine dérivation de la « gnose judéo-chrétienne », et non comme il le prétendait une « religion nouvelle », ce sont pourtant les travaux d’Hanna Zakarias (+1959), fondateur de l’Institut Sainte-Sabine à Rome, membre de la section historique de la Sacrée Congrégation des Rites, qui à la suite de trente années d’un considérable travail érudit et minutieux, révéla que Mahomet (Mohamed) ne pouvait en aucun cas être l’auteur du Coran, ce dernier provenant en réalité d’un  religieux,  en l’occurrence sans doute, un judéo-chrétien appartenant à une communauté juive ébionite niant la divinité du Christ et farouchement antitrinitaire.


 De son côté, si Mgr Lefebvre, qui connaissait bien la question musulmane et des sources de Mahomet, s’éleva très souvent contre la complaisance vis-à-vis du judaïsme et les faiblesses de l’Eglise conciliaire à l’égard des religions non chrétiennes  considérées de façon irréalistes par Vatican II - religions non chrétiennes dont on sait d’ailleurs l’énorme pénétration qu’elles ont réalisée en Occident depuis plusieurs décennies à la faveur d’un grande trouble des esprits conséquence d’une perte terrifiante des fondements essentiels de la Foi - il insista tout particulièrement en raison de sa longue expérience sur le danger très important que représentait l’islam sur le plan social et politique pour une chrétienté aujourd’hui si éloignée vis-à-vis de la Tradition catholique.

 

“Tant que les Musulmans sont une minorité dans un pays chrétien, ils peuvent vivre amicalement parce qu’ils acceptent les lois et les coutumes du pays qui les reçoit. Mais dès qu’ils sont nombreux et organisés, ils deviennent agressifs et veulent imposer leurs lois hostiles à la civilisation européenne.”

- Mgr Marcel Lefebvre -

  

II. Le danger de l’islam selon Mgr Lefebvre


A cause de l’affirmation de ses positions en la matière, qu’il soutint avec une certaine vive fermeté, la LICRA, indignement et de façon totalement scandaleuse, traîna Mgr Lefebvre en 1990 devant la justice, alors qu’il mettait sévèrement en garde contre l’érection, soutenue par l’Etat républicain et laïc, de nombreuses mosquées, et qui, dans ce domaine comme dans bien d’autres, oeuvrait à contribuer, plus encore et comme s’il en était besoin, à la lente disparition du tissu spirituel chrétien en France.


 Le 12 Mai 1990, suite à ces poursuites infâmes, Mgr Lefebvre déclarait :

  « Le Coran, qui est la loi de l’Islam, provoque à la discrimination, à la haine et à la violence. Ne m’attribuez pas ce que je dénonce. Les preuves de cette haine et de cette violence sont légions dans le passé et dans le présent. Tant que les Musulmans sont une minorité insignifiante dans un pays chrétien, ils peuvent vivre amicalement parce qu’ils acceptent les lois et les coutumes du pays qui les reçoit. Mais dès qu’ils sont nombreux et organisés, ils deviennent agressifs et veulent imposer leurs lois hostiles à la civilisation européenne. Les exemples abondent. Demain ils seront maires de nos communes et transformeront nos églises en mosquées […] Me condamner comme raciste parce que je cherche à protéger ma patrie menacée dans son existence et ses traditions chrétiennes, ce serait se servir de la justice pour l’injustice, ce serait la justice au service des bourreaux contre les victimes qui ont tout juste droit de périr en se taisant. Ce serait le comble de l’injustice. »

 Admirable plaidoyer évidemment, pertinente analyse, quasi visionnaire de l’ancien évêque de Tulle qui avait parfaitement compris la menace que représentait l’islam.


Mecque.JPG

“En inspirant la religion islamique, le démon a véritablement empêché la conversion de millions d’hommes”

 

 

III. Nature réelle de l’islam


Mais pour mieux s’imprégner de la pensée de Mgr Lefebvre, qui fut tout de même Archevêque de Dakar et vicaire apostolique pour l’Afrique Française et qui donc savait de quoi il parlait pour avoir vu de près ce que signifiait la domination de la loi du Coran, rien n’est plus utile que de relire les retranscriptions des cours qu’il donna en 1980 et 1981 à Ecône auprès des séminaristes qui se destinaient à la prêtrise.


Ces textes, réunis dans une ouvrage posthume : C’est moi l’accusé qui devrait vous juger, montrent en quoi les thèses modernistes du Concile de Vatican II, décelables en particulier dans la Déclaration Nostra Aetate, sont absolument ignorantes de ce qu’est véritablement l’islam sur le plan concret, et profèrent des absurdités considérables au sujet de la nature de la religion de Mahomet.


Voici donc quelques passages significatifs de Mgr Lefebvre qu’on lira avec attention :

 « Je me suis trouvé pendant quinze ans à Dakar  avec trois millions de musulmans, cent mille catholiques et quatre cent mille animistes, et si pendant ces quinze ans on a pu convertir dix musulmans, c’est un maximum. Je veux dire les convertir vraiment, les faire passer de l’islam au catholicisme. Je ne dis pas qu’il n’y ait pas eu une certaine influence catholique grâce à nos écoles où nous avions jusqu’à 10 à 15% de musulmans. Je n’en voulais pas davantage, sinon ils auraient imposé l’islam dans nos écoles. Une fois qu’ils sont forts, ils s’imposent, prennent la tête du mouvement et essayent de convertir les autres. Quand ils sont faibles, ils écoutent et se taisent. Les jeunes gens qui ont été dans nos écoles ont certainement été influencés, peut être certains d’entre eux ont-ils désiré le baptême c’est très possible. Mais c’est très difficile pour un jeune homme de se convertir au catholicisme, car il est chassé de sa famille, il sait qu’il risque même d’être empoisonné. […] Il n’y a que ceux qui sont étudiants en université qui arrivent à se convertir parce qu’ils sont indépendants. Ils savent que leur avenir est assuré; dont ils n’ont plus besoin de leur famille et partiront en Europe, ils peuvent se convertir. Mais convertir quelqu’un qui est dans sa famille, c’est pratiquement impossible. En inspirant la religion islamique; le démon a véritablement empêché la conversion de millions d’hommes »


ecoute_coran21_1222597708.jpg

“Si les libertés étaient accordées aux musulmans, c ’est la polygamie qu’il faudrait admettre dans les Etats. L’islam, (…) c’est la menace de la soumission, c’est à dire de « Dhimmi »”

 

 

IV. L’islam c’est la soumission


 Mre Lefebvre précisait s’agissant de la croissance dangereuse de l’islam sur le sol français :

« Et si toutes les libertés étaient accordées aux musulmans, c ’est la polygamie qu’il faudrait admettre dans les Etats. L’islam, ce n’est pas seulement les prosternations à genoux que les musulmans font dans les rues au moment de la prière; c’est aussi la menace de la soumission, c’est à dire de « Dhimmi » pour tous ceux qui ne sont pas comme eux. Peut-on admettre cela dans les Etats catholiques? Peut-on admettre que ces Etats ne se défendent pas ? » 


Conclusion


 Il ne convient pas de mésestimer le problème, et les aveugles qui nous gouvernent, ayant encouragé, oeuvré et favorisé une immigration massive de populations musulmanes, sont aujourd’hui totalement dépassés par un phénomène qui se retourne contre eux et qu’ils sont incapables de maîtriser. Lorsqu’on voit qu’un seul fanatique peut, en quelques jours, en effet mettre l’Etat français à genoux et en situation de crise extrême, on mesure ce que pourrait donner une action coordonnée ne serait-ce que d’une poignée d’individus déterminés aux quatre coins de l’hexagone.


La situation est inquiétante, il n’est pas besoin de se leurer ou de se bercer d’illusions. Faute d’un Etat catholique mettant ses efforts dans la conversion et la christianisation des populations issues de l’immigration, sans une volonté déterminé de Reconquista au nom de la chrétienté,  nous courrons droit à la catastrophe. Et il faudra peu de temps avant que les signes annonciateurs du péril se transforment en une réalité terrifiante.


Mgr Lefebvre nous avait mis clairement en garde, il convient de l’écouter :

  « Un proverbe musulman dit : « Baise la main que tu ne peux pas couper ». Oui, il n’y a que la force qui peut intervenir. Quand la force est présente, alors ils baisent la main. Mais quand ce sont eux qui disposent de la force: alors ils coupent la main. Cela a toujours été ainsi. Récemment, les journaux l’ont rapporté, les communautés musulmanes égyptiennes ont décrété que tout musulman qui se convertirait au catholicisme serait exécuté. Les représentants de ces communautés musulmanes voulaient absolument voir figurer cela dans la constitution, ou tout au moins voir cette décision consacrée par des accords officiels. C’est ainsi que les journaux l’ont publié, parce que c’était quelque chose d’officiel : tout musulman qui se convertirait à une autre religion subirait la peine de mort. Eh oui, on l’oublie, mais c’est cela l’islam. Pour les musulmans, il n’y a que l’islam et tout le monde devrait s’y soumettre, soit en devenant musulman, soit en étant esclave de l’islam. L’un ou l’autre. C’est ainsi qu’ils ont procédé en réduisant en esclavage tous ceux qui ne voulaient pas se soumettre. Souvenons-nous des ordres religieux : les Trinitaires et l’oeuvre de Notre-Dame de la Merci, qui ont été fondés pour aller délivrer les chrétiens captifs qui étaient retenus esclaves chez les musulmans. Ils razziaient les côtes de France, d’Espagne et de toute la Méditerranée, enlevaient des chrétiens dont ils faisaient chez eux des esclaves. Cela est encore dans leur esprit. Si on demande à un évêque de France s’il faut essayer de convertir les musulmans, qu’ils soient de France, ou qu’ils soient ailleurs, de convertir les animistes, les bouddhistes…Ah mais non! Il ne faut pas les convertir. Au contraire, il faut les affermir dans leur religion, leur faire comprendre les beauté de leur religion. C’est invraisemblable, mais c’est cependant la réalité. » (Mgr Lefebvre, C’est moi l’accusé qui devrait vous juger, Clovis, 1997)

 


Kaaba.jpg

Lire :

  

L’ISLAM : UNE HÉRÉSIE BLASPHÉMATOIRE

  

Note.


1. Notons qu’en 2003, la LICRA a également poursuivi un prêtre catholique, l’abbé Sulmont, âgé de 80 ans, qui avait la charge de huit églises de la Somme, et qui imprudemment publia dans son bulletin paroissial quelques propos plutôt sévères sur l’islam : « l’islam modéré n’existe pas. Toutes les populations infectées par la religion musulmane sont endoctrinées par le Coran (…) qui est le manuel pratique pour que s’étende le règne du démon au dépens du Royaume du Christ. […] si les familles occidentales se sont réduites en nombre d’enfants comme peau de chagrin […] les Asiatiques prolifèrent et nous envahissent, véhiculant une idéologie menaçante pour le monde entier. » Il est à remarquer que le vieux prêtre curé fut poursuivit par la LICRA avec l’assentiment de l’évêque d’Amiens, Mgr Noyer, qui le rappela à l’ordre pour cause d’islamophobie.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 16:52

DISPONIBLE AU 15,AVENUE FOCH NEUILLY-PLAISANCE.......LIBRAIRIE-PRESSE PNP............

 

 

Ce n’est visiblement pas la crise pour tout le monde. Le groupe Le Figaro a lancé hier publiquement un nouveau magazine,de périodicité mensuelle et de facture luxueuse, entièrement consacré à l’Histoire. 132 pages tout en couleur, associant le goût du beau à la volonté de transmettre une vision non idéologisée de l’Histoire.

Un magazine qui intéressera d’emblée les lecteurs de Riposte Catholique quand on sait que le directeur de la rédaction n’est autre que Michel De Jaeghere, assisté comme rédacteur en chef de Vincent Trémolet de Villers. Un comité scientifique accompagne la direction dans le choix des thèmes traités. On y retrouve, sous le présidence de Jean Tulard, des personnalités comme Jean-Christian Petitfils, Marie-François Baslez, Jean-Paul Bled ou Jean Sévillia qui tient également une rubrique intitulée « Historiquement incorrect ».

Dans son éditorial, Michel De Jaeghere fait une véritable déclaration de foi sur le rôle de l’Histoire et sur sa revue dans un monde de consommation, qui évite la beauté et la hiérarchie. Il termine par un clin d’œil maurrassien sur l’avenir de l’intelligence.

Au total, un très beau numéro, dont le dossier principal (60 pages !) est consacré à la campagne de Russie (mais le numéro aborde aussi la fin de l’Algérie française, les trésors d’Arles ou les appartements Borgia). Il est disponible en kiosque (6,90€) ou sur Ipad et Iphone. 

 

Mais le mieux est encore de laisser Michel De Jaeghere présenter lui-même ce nouveau venu dans le monde des médias :

Partager cet article
Repost0
29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 15:44

Attention ça rigole plus!

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné aujourd'hui le célèbre nez Jean-Paul Guerlain à une amende de 6000 euros pour injure raciale, pour sanctionner ses propos d'octobre 2010 sur les "nègres".

Interrogé sur la création du parfum Samsara sur France 2 le 15 octobre 2010, le descendant du fondateur de la célèbre maison Guerlain avait répondu: "Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin..." 

Le tribunal a relaxé Jean-Paul Guerlain sur la première phrase, mais l'a condamné sur la seconde. Outre son amende, il devra verser 2000 euros de dommages et intérêts à chacune des trois associations parties civiles: Mrap, Licra et SOS Racisme. L'avocat du parfumeur, Me Basile Ader, se disait "satisfait" sur la première phrase mais ignorait si son client, absent au délibéré, ferait ou non appel de sa condamnation.

"Une imbécilité", avait-il confessé

 

Pendant ce temps, Marion Rousset, 14 ans, est morte dans l’indifférence générale, dans la nuit du 18 au 19 Mars 2012,tuée d’une soixantaine de coups de couteau dans des toilettes publiques de Bouguenais, près de Nantes. Son corps était désarticulé et à moitié dénudé. Son meurtrier, un Angolais multirécidiviste qui était recherché après avoir arraché son bracelet électronique, n’a laissé aucune chance à cette jeune fille sans défense. Les  médias ont peu fait l’écho de ce crime particulièrement atroce et barbare.

 

Est-ce que, pour ceux qui n’auraient pas toujours compris, certains auraient aussi besoin d’un commentaire supplémentaire ou d’un dessin ?

 

 

Partager cet article
Repost0
29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 15:22

Lu sur: http://www.agoravox.fr/

La question du financement du régime de la sécurité sociale est étrangement absente du débat des présidentielles. Pourtant cela concerne l’avenir de notre santé et l’avenir de nos retraites. Questions toute de même plus importantes que la viande Hallal ou le débat sécuritaire.

Avant d’en retracer brièvement les grandes étapes historiques, passons en revues quelques approximations et erreurs qui circulent malheureusement :

- La Sécurité Sociale française (S.S.) est une organisation de droit privé avec une délégation de service public. Ce n’est pas une administration.

- Les salariés de la SS ne sont donc pas des fonctionnaires.

- La SS, ce n’est pas seulement l’assurance maladie, mais aussi les accidents du travail, la branche vieillesse et la branche famille.

- Son budget est autonome, il n’est pas géré par l’Etat.

- En aucune manière les impôts directs ne financent la S.S.

- Et enfin, malgré le rôle primordiale qu’il a pu y jouer, Pierre Laroque n’est pas le seul à avoir contribué à la création de la S.S., il faut associer à son nom celui d’Ambroise Croizat, député communiste et ministre du travail du général de Gaulle en 1945-46

Définition :

La sécurité sociale est un ensemble d'institutions qui ont pour fonction « de protéger les individus des conséquences de divers événements ou situations, généralement qualifiés de risques sociaux ».

Ce qui se traduit dans les faits par quatre types de protection qui correspondent à quatre branches de « risques » :

- La branche maladie (maladie, maternité, invalidité, décès)

- La branche accident du travail et maladies professionnelles*

- La branche vieillesse et veuvage (retraite)

- La branche famille (et handicap, logement …)

Un peu d’histoire :

Dès le Moyen Age, on assiste à la naissance d’un système de protections par corporation, qui prendront fin en 1791 avec leurs abolitions. Mais ils seront immédiatement remplacés par des sociétés de secours mutuels, reconnus et encouragés par la loi du 22 juin 1835 qui les encadre administrativement. En 1898, « la chartre de la mutualité » les libérera du contrôle administratif et édictera le code de la mutualité, tel qu’on le connait encore aujourd’hui.

Puis progressivement un ensemble de lois mettront en place un système de protection sociale pour tous :

- La loi du 15 juillet 1893 (assistance médicale gratuite pour tout français malade et privé de ressources),

- La loi du 9 avril 1898 (l’indemnisation des victimes d’un accident du travail,

- La loi du 27 juin 1904 (service départemental de l’aide sociale à l’enfance),

- La loi du 14 juillet 1905 (dispositif d’assistance aux personnes âgées, infirmes et incurables),

- Loi du 5 avril 1910 (Caisses retraites, avec un montant bas et un versement à partir de seulement 65 ans),

- Loi du 5 avril 1928 et 30 avril 1930 (assurance maladie, invalidité, vieillesse et décès),

- Loi du 11 mars 1932 (caisses d’allocations familiales financées par des versements patronaux).

C’est au Conseil National de la résistance que revient le mérite de formaliser un vaste plan de Sécurité Sociale « visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’Etat. ». Les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 concrétiseront le programme du CNR. La S.S. sera paritaire (Syndicat et patronat) et financée par des cotisations des employeurs et des salariés. Ce principe sera inscrit dans le préambule de la Constitution de la IVème République, puis de la Vième. Les régimes spéciaux (mineurs, marins, fonctionnaires, agriculteurs, artisans, commerçants, cadres) seront maintenus et le régime général concernera les salariés de l’industrie et du commerce.

La loi continuera à modifier le régime de S.S. :

- 14 mars 1947, régime complémentaire des cadres,

- 9 avril 1947, la S.S ; est étendue aux fonctionnaires,

- 12 avril 1949, régime d’assurance maladie pour les militaire set leurs familles,

- 10 juillet 1952, création de la mutualité sociale agricole,

- 4 juillet 1975, généralisation à toute la population active de l’assurance vieillesse,

- 28 juillet 1999, instauration de la couverture maladie universelle pour les plus démunis.

C’est à partir de 1960 que des reculs sur la protection mise en place vont prendre forme :

- Années 1960, réduction des remboursements dentaires et optiques,

- Puis le ticket modérateur (remboursement des soins courants pris en charge) passe de 80%à 60 %,

- Le gouvernement PS de Pierre Bérégovoy met en place un forfait hospitalier (partie non prise en charge par la S.S.) qui ne cessera plus d’augmenter jusqu’à atteindre aujourd’hui 18 €,

- Nombreux sont les médicaments, dits de « conforts » dont la part remboursée diminue,

- Création d’une « part forfaitaire » non remboursée pour chaque visite chez le médecin et chaque acte médical (radiologie ou biologie),

- Création d’une franchise pour le remboursement des médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires,

- Et enfin cerise sur le gâteau pour les retraites du privé le calcul prendra en compte les 25 meilleures années (avant : les 10 meilleures), et 160 trimestres, contre 150 précédemment, qui sont désormais revalorisés d’après l’indice des prix et non plus l’indice du salaire moyen (plus avantageux).

Depuis le 1er janvier 2007 l’ensemble des caisses nationales se sont vu infliger l’obligation de faire certifier leurs comptes par la Cour des Comptes.

Les régimes spéciaux instaurés en 1946 ont intégré peu à peu le régime général :

- La poste en 2004 au régime général des Allocations familiales,

- Puis les agents de France Télécom,

- En 2005 les fonctionnaires de l’Etat hors Education nationale pour la branche famille,

- Puis les personnels d’EDF/GDF.

Les parlementaires et certains élus locaux bénéficient encore de régimes spéciaux.

Le budget de la sécurité sociale.

En 2007 celui-ci atteint la somme astronomique de 295,6 milliards d’euros, assurée par deux cotisations en provenance des patrons et des salariés, mais aussi par la contribution sociale généralisée (CSG). Ces prélèvements ont fortement augmenté depuis 19778 passants de 16% du PIB à 22% en 2006.

Le régime de la S.S., malgré l’importante augmentation de ses prélèvements qui ont atteint un plafond, connait depuis plusieurs années un déficit croissant.

Ce déficit nécessite la mise en place d’un emprunt pour le couvrir et la mise en place de diverses mesures pour réduire les dépenses (voir plus haut) et de nouvelles contributions CRDS (Contribution pour le Remboursement de la Dette Sociale), CSG et plus récemment la TVA Sociale.

En 2011 avec un budget total (qui ne cesse d’augmenter) de 450 milliard d‘euros, il représente 1/4ièm du PIB de la France. Le déficit dit « trou de la sécu » est de 20 milliards d’euros en 2009 !

De déficit ne pourra pas indéfiniment continuer, il est anticipé à moins de 5 ans à 30 milliards d’euros si rien n’est fait d’ici là.

L’état n’est pas sans responsabilité dans cette dette, comme l’a souligné le dernier rapport de la cour des comptes. Il a une dette, non remboursée à ce jour, vis-à-vis des organismes sociaux de plusieurs milliards d’euros ! Le gouvernement, après plusieurs réformes de l’assurance maladie et du régime des retraites, annonce un retour à l’équilibre pour l’assurance maladie en 2015 et celle de la retraite en 2018. Pronostics contestés par l’ensemble des spécialistes.

Un silence outrageant pour la démocratie.

Que faire ? On aurait aimé que le débat des élections présidentielles s’empare de ce sujet et il n’en est rien. Ce silence est outrageant pour la démocratie. Les enjeux de ce déficit sont essentiels pour l’avenir de notre société, ils concernent la santé et la retraite.

Certes nous savons par les économistes que les dépenses de santé sont supérieures à la croissance économique depuis plusieurs décennies. Elles le sont, car la santé est considérée comme un bien « supérieur », les progrès de la médecine sont constants et l’espérance de vie croit d’un trimestre par année.

Le retour de la crise pèse sur l’activité économique, le chômage monte, le montant des cotisations diminue alors que les dépenses continuent d’augmenter.

Les syndicats, relayés en cela par certains partis de gauche, contestent l’ampleur du déficit en pointant la responsabilité de l’état pour une partie, et considèrent son montant pas si élevé que cela rapporté au budget général. Ils préconisent généralement un relèvement des cotisations pour augmenter les recettes et la mise en place d’une politique de relance afin de faire remonter le taux d’emplois dans le pays, donc de cotisants.

Ils accusent la majorité UMP en place d’instrumentaliser le « trou de la sécu » afin d’organiser le démantèlement des mécanismes de solidarité en place depuis l’après guerre.

Parmi les quelque proposition à gauche relevons la demande de fin des exonérations de charges accordées aux entreprises pour favoriser l’emploi et le relèvement des prélèvements de CSG et de CRDS. La lutte contre la fraude massive des employeurs est aussi mise en avant.

Sous le manteau des experts.

Des idées circulent, sous le manteau des experts. Nous serions au bout de toutes les « petites ficelles »inventées jusqu’ici, le trou est trop important il faut une mesure de poids : la fin du remboursement des indemnités journalières de maladie, à charge pour les entreprises de les prendre en compte ou pas. Ou encore une prise en charge limitée à une fois ou 1,2 ou 14 fois le SMIC.

La mesure n’est pas sans conséquence sur le « qui va payer ? » selon qu’on la module autour d’une fraction du SMIC. Qu’en pensent les candidats ?

 

lire:http://www.libres.org/francais/dossiers/protection_sociale/protection_p4_texte3.htm

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : lareinfodujour93.fr
  • : Informations et rèinformations.Des conseils de lecture.
  • Contact

La république n'égalera jamais la royauté.

Recherche

information

 

    

  

      SITE "faitdiversFrance":

  http://faitdiversfrance.wordpress.com

 

Des images contre l'avortement
 

 

 

 

Texte Libre