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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 16:29

La banque - Comment Goldman Sachs dirige le monde                                                                                prix:19,50 euros -5%

 

Présentation de l'éditeur
Une nouvelle puissance a surgi sur la scène mondiale. C'est celle d'une banque privée ultrasecrète.
Créé en 1869 cet établissement s'est longtemps contenté d'exercer son métier de banque d'affaires, avant de spéculer sur tous les marchés (boursiers, matières premières, or, produits dérivés...).
Depuis une dizaine d'années ses dirigeants ont pénétré les cercles les plus fermés de Washington. Et le krach de septembre 2008 est arrivé, faisant disparaître leur principal concurrent, Lehman Brothers. La « maison Goldman » est alors devenue à ce jour la banque la plus prospère de l'histoire.
Conseiller des Etats on l'a vu récemment avec la Grèce mais il y a d'autres pays concernés recruteur du staff du président des Etats-Unis Bush hier, Obama aujourd'hui , interlocuteur des grandes organisations internationales et du FMI, Goldman Sachs est au centre d'une gigantesque toile d'araignée. Aujourd'hui mise en cause pour avoir trahi ses clients, la banque reste une puissance, une pieuvre tentaculaire disent ses détracteurs.
Pour la première fois cette passionnante enquête livre un récit riche d'anecdotes sur les rapports de force entre le capitalisme et les gouvernements du monde entier et dresse le portrait de ses redoutables dirigeants, et notamment celui de son président, Lloyd Blankfein.
Biographie de l'auteur
Marc Roche, 58 ans, est correspondant du Monde à Londres depuis vingt ans. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier paru chez Albin Michel en 2009, Un ménage à trois.
UNE VIDEO DE L'AUTEUR:
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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 15:27

Sortir de l'euro ou mourir à petit feu

                                                                               prix:14,90 -5%

Présentation de l'éditeur
Les mirobolantes promesses faites par les partisans de l'euro en 1997 n'ont pas été tenues. Au contraire. La situation actuelle révèle l'absence de solidarité des nations européennes, l'opposition entre les conceptions allemande et française de l'avenir de l'euro, les déficits publics qui dépassent prévisions et raison, l'inaction, autre que réglementaire, de la bureaucratie bruxelloise accompagnant le nombre et la qualité de ses fonctionnaires, l'enfermement de la classe politique dans des dogmes de moins en moins crédibles : l'Europe c'est l'euro. La France peut-elle et doit-elle continuer à défendre l'existence de l'euro pour l'Europe et pour elle-même ? Doit-on lui substituer au plus vite un système plus accommodant et conforme à la diversité des nations : une monnaie commune et non unique comme le fut l'écu ? Faute de dénoncer l'existence de l'euro, l'Europe elle-même en souffrirait et d'abord la France qui s'enfoncerait dans un vulgaire destin qu'elle ne mérite pas.
Biographie de l'auteur
Alain Cotta est agrégé des Facultés de droit et des Sciences Economiques, professeur à HEC et à Dauphine, et membre de la Commission Trilatérale. Il est l'auteur d'un ouvrage d'anticipation, Pour l'Europe et contre Maastricht (1992, Fayard), dans lequel il faisait déjà part à l'époque de  scepticisme envers le traité de Maastricht. Il est également à l'origine de nombreux essais comme Le corporatisme, stade ultime du capitalisme (2008, Fayard) ou Le Rose ou le noir (2006, Fayard).
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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 15:08

Le coût de la politique migratoire

 

Présentation

Cette monographie rédigée par Jean-Paul Gourévitch, expert international en ressources humaines, spécialiste de l’Afrique et des migrations, actualise, prolonge et approfondit les monographies n° 14 sur « le coût réel de l’immigration en France » (mars 2008) et n° 21 sur « le coût de l’émigration : ces Français qui quittent la France » (mars 2009).

Le coût de la politique migratoire de la France met en perspective les dépenses et recettes de l’Etat, mais aussi les investissements consentis, et les retombées économiques de l’immigration et de l’expatriation sur la productivité nationale.

Au total un déficit dépenses/recettes de 30,4 milliards d’euros pour l’immigration et de 7,9 milliards d’euros pour l’émigration,  soit près de 2 points de PIB à la charge des contribuables,  au moment où le pays s’interroge sur les moyens de sortir de la crise et de réduire sa dette.

La plus-value annuelle apportée par le travail des immigrés n’est pas négligeable (5 milliards d’euros) et équilibre presque les dépenses  consenties par l’Etat pour l’ « intégration » des immigrés et de leurs enfants (5,70 milliards d’euros). En revanche, la part de l’aide  au développement visant, entre autres, à freiner les flux migratoires (4,26 milliards d’euros) n’a généré que des résultats médiocres. La stabilisation relative de ces flux est davantage liée à la politique française et européenne de rééquilibrage entre migrations de main d’œuvre et migrations de peuplement.

Ce travail  a été conduit selon une méthodologie rigoureuse à partir des données des organismes nationaux (INED, INSEE, Cour des comptes, Sénat, ministères…) et internationaux (OCDE, ONU, Eurostat, UNESCO, Conseil de l’Europe, Migrations Watch…) croisées avec des monographies régionales et locales.

Il devrait permettre à l’opinion publique de disposer d’une information précise et loyale sur l’importance de la communauté d’origine étrangère présente sur le territoire métropolitain (7,7 millions de personnes), sur le nombre d’expatriés (2,39 millions de personnes), sur les flux migratoires et leurs coûts.

Il se clôt par des hypothèses de travail chiffrées sur les moyens de réduire ces déficits et par une analyse de la lisibilité, de la cohérence et de l’efficacité de la politique migratoire conduite par  ceux qui gouvernent aujourd’hui la France.

Le coût de l’immigration en France est de 30,4 milliards d’euros par an. Le coût de l’émigration : 7,9 milliards d’euros, qui ne rentrent pas dans les caisses de l’État du fait de l’expatriation annuelle des Français. La politique migratoire de la France nous coûte au total 38,3 milliards soit près de 2 points de PIB.

mono-gourevitchDépenses d’immigration pour l’État : 79,4 milliards d’euros par an dont

  • Coûts sociaux : 58,64 Md €
  • Coûts sociétaux : 13,65 Md €
  • Coûts sécuritaires : 5,24 Md €
  • Coûts éducatifs : 1,87 Md €

Contribution des immigrés aux recettes de l’État : 49 milliards euros par an dont

  • Cotisations sociales : 12,754 Md €
  • Fiscalité État : 28,303 Md €
  • Fiscalité locale : 7,794 Md €

 

Déficit annuel de la politique d’immigration : 30,4 milliards d’euros

Coût de l’expatriation pour l’État : 11,117 milliards d’euros par an dont

  • Coûts de formation : 4,914 Md €
  • Coûts de structure : 0,365 Md €
  • Manque à gagner fiscal pour l’État : 3,182 Md €
  • Manque à gagner pour les collectivités locales : 0,306 Md €
  • Manque à gagner social : 0,490 Md €
  • Equivalent perte de PIB : 1,860 Md €

Recettes et économies dues à l’expatriation : 3,239 milliards d’euros
 

Déficit annuel de l’expatriation pour l’État : 7, 878 milliards d’euros

Déficit de la politique migratoire de la France : 38,278 milliards d’euros

Investissements de l’État concernant les migrations : 10 milliards d’euros
Dont aide publique au développement (aide directe) : 4, 259 milliards
Dont politiques d’intégration : 5,70 milliards

Plus-value productivité des immigrés : 5 milliards d’euros

Population française métropolitaine au 1/1/09 : 62,9 millions de résidents
Population d’origine étrangère : 7,7 millions de résidents dont
plus de 18 ans : 5,4 millions de résidents
moins de 18 ans : 2,3 millions de résidents
Population en situation irrégulière : environ 550 000 résidents
Population immigrée active : 3 millions de résidents
Population immigrée occupée : 2,6 millions de résidents
Nombre d’arrivée de migrants légaux par an : 215 000
Nombre de départs de ces migrants par an : 90 000
Solde migratoire immigration : + 125 000 par an

Transferts de fonds annuels des immigrés : 4,82 milliards d’euros
Salaire but mensuel (moyenne nationale) : 1971 euros
Salaire brut immigré mensuel : 1 800 euros
Salaire brut non immigré : 2 000 euros

Population française expatriée : 2,39 millions de personnes
Nombre de départs par an : 233 000 émigrants
Nombre de retour par an : 168 000 « rentrants »
Solde migratoire expatriation : – 65 000 personnes par an
Salaire moyen annuel d’un candidat à l’expatriation : 29 000 euros
Salaire moyen d’un expatrié dans le pays d’accueil : 48 000 euros
Salaire moyen à son retour en France : 35 000 euros

Budget ministère de l’Immigration 2009 : 513,8 millions d’euros

 

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 07:41

La Chine va-t-elle nous bouffer ? 

Philippe Cohen et Luc Richard livrent dans « Le Vampire du Milieu », une enquête saisissante sur l’envers du décor du modèle chinois. Non seulement l’économie de marché n’a pas converti la deuxième puissance mondiale à la démocratie, mais elle n’a pas amélioré la vie des Chinois…

PRIX:18,50 -5%

 

Présentation de l'éditeur

Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera, avait averti Peyrefitte… La Chine s’est levée, et elle a endormi le reste du monde. Elle a pris un essor phénoménal en quelques années, assumant sans complexe une expansion internationale qui en fait un prédateur irrésistible. Aux mains du PCC, le pays de Confucius ne se contente plus d’être l’atelier du monde, ni même son laboratoire. Il est devenu le Vampire du Milieu. La Chine aspire à elle toutes les richesses, non seulement le travail et les sociétés à fort potentiel technologique, mais aussi les ressources énergétiques, les matières premières et même les terres agricoles. Pour succéder bientôt aux États-Unis à la tête de la planète, sa diplomatie est avant tout économique. La Chine entend vaincre sans combattre. Ses armes ? Ce ne sont pas forcément des fusées et des missiles, mais d’abord une main-d’œuvre sous-payée, une monnaie dévaluée, le doux commerce de ses produits low cost ; des centaines d’instituts Confucius, des médias sous influence ; et une diaspora de dizaines de millions de Chinois d’origine, très encadrée, qui défend ses intérêts sur tous les continents. Cerise sur le gâteau, elle peut compter sur la couardise des idiots utiles qui, à Paris, à Londres ou à Washington, s’agenouillent devant le nouveau maître du monde. Pour la première fois, le grand puzzle de l’ambition chinoise est reconstitué. Exemples et chiffres à l’appui, Philippe Cohen et Luc Richard racontent comment le régime chinois nous dicte sa loi.

Biographie de l'auteur
Luc Richard (32 ans) est parti s'installer à Pékin en 2002. Il parle désormais chinois couramment, et pige pour quelques journaux qui lui commande des articles sur la Chine. Il a circulé dans toute la Chine, tel un vagabond, à plusieurs reprises : il n'hésite jamais à aborder les gens et à discuter avec eux. Photo : DR

Philippe Cohen est journaliste à Marianne .

Philippe Cohen est également écrivain. Il est l'auteur de La Face cachée du Monde avec Pierre Péan (Mille et une nuits, 2003), de BHL, une biographie (Fayard, 2005), La Chine sera-t-elle notre cauchemar ?, avec Luc RIchard (Mille et une nuits, 2005). Philippe Cohen a également publié, avec Richard Malka et Riss, La Face karchée de Sarkozy (Vents d'ouest/Fayard, 2006) et Sarko Ier (Vents d'ouest/Fayard, 2007).

 

La naïveté vis-à-vis de la Chine est-elle une tradition des élites françaises ? Il y a quelques décennies, la fine fleur de l’intelligence revenait émerveillée de voyages très organisés dans quelques villages Potemkine du paradis maoïste. Depuis quelques années, le gratin des patrons français croyait avoir trouvé le paradis du capitalisme dans quelques mégalopoles côtières chinoises.

 

Alors que brille l’Exposition universelle de Shanghai et que la plupart des médias continuent de s’émerveiller de la réussite chinoise, l’enthousiasme retombe dans les milieux économiques français. Mais, comme chez nos ex-maos, le pressentiment de s’être fait piéger ne pousse pas nos entrepreneurs déçus à l’analyse publique.

Suite et commentaires sur Fortune

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 17:47

Alexandre Rougé : Le vin français, un chef-d'oeuvre en péril

 

PRIX:18,90 -5%


Le vin français est en danger ! Plusieurs menaces pèsent sur son avenir : les produits chimiques utilisés dans la vigne, et en vinification, provoquent une dénaturation du vin. De plus, ils sont dangereux pour la santé humaine. En même temps, sur fond de productivisme mondialisé et acharné, les produits chimiques ont dégradé la notion de terroir. Les AOC, basées sur celle-ci, ont donc été peu à peu dégradées. Le pire, c'est que 1'INAO a laissé faire !
Pendant ce temps à Bruxelles, a été mise en route une réforme, afin de redonner aux vins européens la prééminence au niveau mondial. Hélas, on s'aperçoit que le lien au terroir, qui est la base de toutes nos appellations, a été perdu de vue au fil des années.
Toutefois, il existe encore des vignerons qui ont su préserver la notion de terroir et ils produisent de véritables vins d'origine, authentiques et délicieux. Ce livre nous entraîne à leur rencontre et nous fait découvrir leur passion du vin.

L'auteur


Alexandre Rougé, journaliste vinicole indépendant, collabore ou a collaboré à plusieurs magazines ou guides sur le vin (La Revue culinaire, Vins & Gastronomie et l'Epicurien).

Revue de presse



  • Audrey Dubourdieu, Revue du Vin de France, 10/09/09
    L'ouvrage rappelle les dangers qui menacent le vin aujourd'hui : la mondialisation, les orientations idéologiques de l'Union Européenne, la chimie moderne et les hautes technologies dans la viticulture et la vinification, les techniques de commercialisation du vin avec comme impact l'uniformisation du goût, la passivité des organismes de surveillance comme l'INAO...
    Le texte insiste sur le déclin progressif de la notion de « terroir » au profit de marques et à la mise en avant abusive des « vins de cépages » pour faciliter la compréhension du vin par le consommateur anglo-saxon. Un constat désolant, d'autant que le vin a atteint ces dernières années des niveaux inégalés de qualité, de richesse et de finesse.
    Le lecteur appréciera la présence d'un lexique du vin, des comptes-rendus d'entretiens avec de grandes figures de la viticulture française, mais aussi le document intégral « ETUDE VIN PAN-EUROPE » du 26 mars 2008 (traduit en français), portant sur la présence de résidus de pesticides dans le vin.
  •  

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 08:29

PRIX:19,10 -5%

L'erreur européenne

Avons-nous encore le choix ? Ici ou là, l'euro est adopté par les gouvernements, les médias, et parfois même les citoyens. On nous promet moins de chômage, plus de libertés. Mais sommes-nous si certains du résultat ? Il était temps qu'un économiste, indépendant et libre de ton, s'alarme. Jean-Jacques Rosa dénonce la création de la monnaie unique comme la plus grave erreur commise depuis la politique déflationniste qui a transformé la crise boursière de 1929 en une décennie tragique. De ce jugement, Jean-Jacques Rosa apporte la démonstration logique, les preuves au quotidien, les faits humains, les chiffres. L'euro ne traduit-il alors que la volonté politique de fondre les nations européennes en un Etat unique ? Mais la juste dimension des nations ne devrait-elle pas être aujourd'hui infiniment plus modeste ? A rebours du conformisme intellectuel, de la frilosité des élites, de l'hommage inévitable au couple franco-allemand, Jean-Jacques Rosa, souvent polémique, propose que nous sortions de l'impasse : notre erreur européenne. 

 

 

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 08:21

La fin de l'Euro

   

L’euro est-elle une monnaie menacée ? Si la réponse est oui, alors c’est de la fin de l’Europe dont il s’agit...
Voila de quoi réveiller une campagne pour les élections européennes qui reste, selon certains, d’une « platitude extrême », et de nature à « remuer le consensus ». On connaît l’expertise de Christian Saint-Etienne (professeur des universités et économiste) et son talent de plume (il est l’auteur de plusieurs best-sellers économiques primés, dont La France est-elle en faillite ? paru chez ce même éditeur).
Il démontre une nouvelle fois sa capacité à anticiper et à susciter le débat sur un sujet que beaucoup repoussent aux « temps meilleurs de l’après-crise »... Mais peut-on encore attendre ?

Pour l’auteur, à l’évidence, non : « l’Euro est une monnaie unique et nationalisée » et « la Banque centrale européenne, un système européen de banques centrales nationales (SEBC) » rien n’est unique, rien n’est totalement intégré ! Aussi, tout est en place pour que chaque pays puisse reprendre son indépendance, sans heurts... Une situation improbable ? Sauf divergence insupportable entre les États membres comme l’effondrement du dollar, entraînant la chute de revenu de 2 à 3% l’an, des 50% de ménages européens exposés à la concurrence internationale, un chômage à 12%, des déficits publics abyssaux, etc.

L’Europe monétaire n’y survivrait pas. Or, c ’est le scénario le plus probable de sortie de crise (avec le retour de l’inflation) que prépare l’Amérique, confrontée à ses endettements gigantesques (État et ménages) ; pourtant il reste un espoir, celui d’une prise de conscience des dirigeants européens pour qu’ils s’engagent sur l’ instauration d’un gouvernement économique de la zone euro, avec une concrétisation simultanée d’un "fédéralisme fiscal" conditions sine qua non d’un vrai contenu à la construction européenne.

L’Europe est elle une force ou une faiblesse pour les États membres ? Peut-elle les aider à résoudre leurs problèmes structurels ? Peut-elle contribuer à rendre plus synergique et harmonieuse la croissance dans la zone ? C’est largement de cette conviction et de cette vision que les dirigeants européens sont comptables devant l’opinion publique et tout simplement devant l’Histoire.

Christian Saint-Etienne apporte des éléments de réponses comme toujours à la fois dérangeants pour la pensée unique.

Christian Saint-Etienne

 

PRIX:16,00 euros -5%  

 

 

http://www.canalacademie.com/ida4444-La-fin-de-l-euro-un-livre-de-l.html

 

 

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 15:24

Image 

Prix conseillé : EUR 21,50
Prix : EUR 20,42

Nouriel Roubini : Ce n’est pas la fin de la crise !

  On peut interpréter les crises financières comme le fait Nassim Taleb en disant que ce sont des “cygnes noirs”, des événements imprévus et imprévisibles qui changent le cours de l’Histoire. Mais dans mon nouveau livre sur les crises financières, Crisis Economics, qui couvre non seulement la crise récente mais une douzaine d’autres tant dans les économies avancées que dans les marchés émergeants, je montre que les crises financières sont en fait prévisibles. Ce qui se passe maintenant, la seconde phase de la crise financière mondiale, était tout aussi prévisible.

 Charles Gave : La crise de la Zone Euro est loin d’être terminée (cliquez sur le lien)

PLUS DE ROUBINI EN SUIVANT :

 

Les crises sont la conséquence inévitable de l’empilement de vulnérabilités et de risques macroéconomiques, financiers et politiques : des bulles des actifs, des prises de risques excessives et un recours excessif à l’effet de levier, le boom du crédit, une politique monétaire relâchée, un manque de contrôle effectif et de régulation du système financier, la cupidité et des investissements trop risqués des banques et des autres institutions financières. 

L’Histoire montre qu’au bout d’un certain temps les crises financières se métamorphosent. Celle que nous avons récemment subie a été initiée par une dette excessive et un recours excessif à l’effet de levier parmi les acteurs du secteur privé (les ménages, les banques, les institutions financières et les entreprises). Cela a abouti à un nouvel endettement externe du secteur public, alors que les plans de relance budgétaire et la collectivisation des pertes privées (les plans de sauvetage) ont accru dangereusement les déficits budgétaires et le volume de la dette publique. 

La relance budgétaire et les plans de sauvetage ont peut-être été nécessaires pour éviter que la Grande récession ne se transforme en une Grande Dépression II, mais quand à la dette privée on ajoute une dette publique, la note à payer est élevée. Hausse des impôts et baisse des dépenses sont alors indispensables pour combattre déficits et dettes colossales. Passage obligé pour éviter une crise budgétaire, l’austérité freine la reprise économique à court terme.

Si l’on ne lutte pas contre le déficit budgétaire par la baisse des dépenses et l’augmentation des rentrées d’argent dans les caisses de l’Etat, il reste seulement deux options : l’inflation pour les pays qui font des emprunts dans leur propre devise et peuvent de ce fait monétiser leur déficit, et le défaut de payement pour les pays qui empruntent des devises étrangères ou ne peuvent imprimer la leur. 

Les événements récents en Grèce, au Portugal, en Irlande, en Italie et en Espagne constituent la deuxième phase de la crise financière.

 La collectivisation des pertes privées et le relâchement budgétaire destiné à stimuler les économies en chute libre ont abouti à un déficit budgétaire et à une dette publique d’un niveau inquiétant. La crise financière n’est donc pas encore terminée, elle a simplement atteint une nouvelle phase, particulièrement dangereuse. 

De manière concrète on peut définir une crise financière comme un événement qui contraint les dirigeants politiques à passer un long week-end à essayer désespérément d’annoncer un nouveau plan de sauvetage destiné à éviter la panique au niveau national et international avant la réouverture des marchés le lundi matin. Lors des années passées, ces forçats du travail pendant le week-end ont concocté les plans qui ont sauvé des firmes privées telles que Bear Stearns, Fannie Mae et Freddie Mac, Lehman Brothers, AIG, des banques, etc. 

Evidemment ces week-ends dramatiques se poursuivent. Les responsables politiques de la zone euro ont récemment passé un week-end à chercher frénétiquement à élaborer un plan de sauvetage qui s’appliquerait non seulement à la Grèce, mais à n’importe quel membre de la zone euro en difficulté. La progression est claire : après le sauvetage des entreprises du secteur privé, vient celui des sauveteurs eux-mêmes, autrement dit les Etats. 

Les plans de sauvetage se sont mis à proliférer et leur coût a explosé. Durant la crise asiatique de 1997-1998, la Corée du Sud, un pays émergeant dotée d’un marché relativement important, a bénéficié d’un plan de sauvetage du FMI – 10 milliards de dollars. Mais après le sauvetage de Bear Sterns (40 milliards de dollars), de Fannie Mae et de Freddie Mac (200 milliards) et de AIG (250 milliards) et le plan Tarp d’aide au secteur bancaire (700 milliards), nous avons maintenant la “mère” de tous les plans de sauvetage : 1000 milliards de dollars que l’UE et le FMI destinent aux membres de la zone euro en difficulté. Dans le temps on considérait qu’un milliard de dollars représentait beaucoup d’argent, maintenant 1000 milliards semblent constituer la nouvelle norme, ou pour paraphraser le roman et le film Le diable s’habille en Prada, 1000 milliards remplacent les 10 milliards auxquels nous étions habitués

Les Etats qui sont venus au secours du secteur privé doivent à leur tour être secourus. Mais que se passera-t-il quand l’Allemagne et d’autres prêteurs disciplinés – dont beaucoup sont maintenant des pays émergents -  ne voudront plus financer ces plans de sauvetage ? Qui sauvera les Etats qui ont secouru les banques privées et les institutions financières ? Le mécanisme de la dette globale ressemble de plus en plus au système de vente pyramidale, l’escroquerie de Ponzi.

 Mille milliards par Marie-Hélène Miauton (cliquez sur le lien)

On sait quelles sont les mesures à prendre pour éviter les désastres budgétaires, mais le principal obstacle à la consolidation et à la discipline budgétaire partout dans le monde est la faiblesse des gouvernements et leur manque de volonté politique pour imposer l’austérité. L’impasse politique à Washington et au Congrès américain montre l’absence de volonté commune aux républicains et aux démocrates pour traiter le problème budgétaire américain. Au Royaume-Uni, un Parlement sans majorité a abouti à un gouvernement de coalition qui aura des difficultés à appliquer la discipline budgétaire

En l’Allemagne, après le sauvetage de la Grèce la chancelière Angela Merkel a subi une défaite électorale dans un Etat clé. Au Japon, un gouvernement faible et inefficace nie la gravité du problème auquel il est confronté. En Grèce même, éclatent des émeutes et des grèves. Dans les autres pays en difficulté (le Portugal, l’Irlande, l’Italie et l’Espagne), l’austérité sera politiquement et socialement douloureuse. Aussi les contraintes politiques pourraient faire obstacle à la discipline budgétaire et aux réformes structurelles. 

Nous allons sans doute vivre encore longtemps dans une économie de crise. Pire encore, à l’image de médicaments toxiques, les mesures prises pour combattre la crise financière ont été en partie contre-productives. Elles ont affaibli le malade et l’ont rendu dépendant de produits dangereux et moins résistant à de nouvelles souches d’un virus qui dans certains cas peut se révéler mortel. 

 

 

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 16:22

Tous ruinés dans dix ans ? Dette publique : la dernière chance 

Prix conseillé : EUR 15,90
Prix : EUR 15,11
Résumé officiel de l'éditeur

Serons-nous tous ruinés dans dix ans ? Jamais, sauf en période de guerre mondiale, la dette publique des grands pays...

de l'Occident n a été aussi élevée. Jamais les dangers qu elle fait peser sur la démocratie n ont été aussi graves. Pour comprendre les raisons profondes qui peuvent conduire des Etats comme l'Islande ou la Grèce à la faillite, Jacques Attali retrace l histoire de la dette publique, qui est aussi celle de la constitution progressive de la fonction souveraine et de ce qui menace de la détruire. Tel est l'enjeu de la dette publique actuelle, née avec la crise financière et nécessaire à sa solution, mais dont chacun sent bien qu elle ne peut continuer de croître sans conduire aux pires catastrophes. Il est encore possible de régler ces problèmes, d éviter la dépression, l'inflation et le moratoire, en repensant le rôle du Souverain et la part des dépenses publiques, en mettant en place d autres règles comptables et une tout autre architecture financière et politique, que ce soit en France, en Europe ou au niveau mondial.

 

 

INTERVIEW DE JACQUES ATTALI

http://www.youtube.com/watch?v=1ExMyo74D8I

 

 

UNE AUTRE EXPLICATION DE LA DETTE PUBLIQUE PAR PAUL GRIGNON:

  http://www.dailymotion.com/video/x75e0k_l-argent-dette-de-paul-grignon-fr-i_news

 

 

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 08:42
 L'événement du moment pour les amis de G.K. Chesterton est constitué par la sortie de Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste, traduction française de Outline of sanity, livre que Chesterton fit paraître en 1926. Inédit en langue française, cet ouvrage complète ainsi la vision que nous pouvions avoir de l'écrivain, qui ne fut pas seulement un romancier, un apologiste, un essayiste chrétien, mais aussi un homme engagé pour une plus grande justice sociale.
Édité par les Éditions de l'Homme Nouveau,
Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste, est formé de cinq grandes parties, comprenant chacune de deux à quatre chapitres. Il se termine par un ultime chapitre conclusif dans lequel Chesterton, conscient de l'aspect un peu éparpillé de ses essais, donne une synthèse générale de sa pensée.
L'ouvrage a une coloration nettement polémique, au meilleur sens du terme. Chesterton défend une vision de la société, argumente en sa faveur, mais, par le fait même, la distingue de conceptions opposées. Bien sûr, le contexte dans lequel furent publiés les articles réunis dans ce livre est aujourd'hui largement dépassé. Bien sûr, le vocabulaire a évolué et le monde est devenu largement plus complexe. Chesterton écrit à une époque où le monde est sorti de la Première Guerre mondiale depuis moins de dix ans. Le fascisme est au pouvoir en Italie depuis quatre ans seulement. En revanche, le monde libre regarde en direction de la Russie, devenue l'URSS, et affiche une grande crainte devant la menace communiste. En France, l'expérience du Front populaire n'a pas encore eu lieu; l'Espagne ne connaît pas encore la guerre civile. En Allemagne, le nazisme devra attendre 1933 pour parvenir au pouvoir. Deux grands modèles socio-économiques s'affrontent donc alors : le capitalisme et le socialisme étatique. L'un est incarné par les États-Unis et l'autre par l'URSS.
C'est face à ces deux conceptions que Chesterton propose une autre vision, inspirée directement de l'encyclique Rerum novarum du pape Léon XIII. C'est si l'on veut une vision chrétienne de la société, une conception conforme à la doctrine sociale de l'Église, mais qui, en même temps, ne nécessite pas forcément d'avoir la foi. Chesterton et ses amis, notamment Hilaire Belloc, lui ont donné le nom de « distributisme ». Ce terme n'est pas en soi très clair et il demande quelques explications.
Distributisme implique l'idée de « distribution ». Mais de « distribution » de quoi ? C'est ici que le contexte anglais est largement différent du contexte français. En France, les catholiques sociaux, également inspirés par Rerum novarum de Léon XIII, ont été amenés à porter leurs efforts dans une direction différente de celle qui fut prise par les catholiques sociaux anglais comme Chesterton. En France, l'effort sera mis sur la réconciliation des classes à travers la proposition d'un ordre corporatif, capable également d'améliorer la condition ouvrière. De ce fait, une partie des catholiques sociaux français estimera nécessaire de parvenir à changer les structures de l'État pour permettre l'émergence de cet ordre corporatif. En revanche, comme la société française est encore largement paysanne et que la propriété privée, même de petite dimension, y est présente, l'accent est moins mis sur cette question.
L'Angleterre se trouve dans une autre situation. La question du régime ne se pose pas. Mais les chrétiens sociaux sont confrontés à une organisation sociale qui réserve encore la majorité des terres à une petite classe : l'aristocratie. Il n'y a quasiment pas d'équivalent de la paysannerie française en Angleterre. Les prolétaires – c'est-à-dire ceux qui ne sont pas propriétaires (et d'abord d'eux-mêmes) – ne sont pas seulement les ouvriers de l'industrie, mais également les paysans qui peuvent du jour au lendemain se retrouver sans emploi. En gros, c'est cette situation que dénonce Chesterton, tout en tentant d'y apporter une réponse satisfaisante au plan humain et politique. Il lui donne le nom de distributisme puisqu'il s'agit de rendre les familles et les hommes vraiment libres en leur donnant à tous la propriété privée des moyens de production. À partir de là, il développe toute une conception de la vie sociale qui s'oppose au mythe du progrès, base commune de la conception « capitaliste » et de la conception « socialiste ».
En quoi, un tel livre peut-il concerner des Français du XXIe siècle ? Au-delà des mots et du contexte d'une époque, Chesterton montre bien que notre monde n'est pas le fruit du hasard. Il répond à un développement logique, dont il dénonçait les prémisses en 1926 et dont il voyait bien ce qu'il donnerait. Dans un monde globalisé, en partie grâce à la technologie, en partie grâce aux moyens de communication et en partie, en raison de la victoire de l'idéologie libérale, la situation dénoncée par Chesterton est devenue la nôtre. Alors que l'effort et le travail sont des valeurs mises en avant constamment, il semble que seuls certains en bénéficient. Alors que le monde de l'entreprise est exalté, seuls les grands groupes internationaux bénéficient de l'intérêt de l'État, au détriment des petits commerces, qui formaient encore naguère le tissu économique de notre pays. Alors que la famille traditionnelle n'est en soi ni une valeur de droite ni une valeur de gauche, celle-ci ne cesse d'être attaquée au point non seulement de n'être plus considérée comme la cellule de base de la société, mais d'être mis en concurrence avec d'autres formes de « famille ». Alors que la France est une terre paysanne, comprenant un large éventail de productions agricoles, notre agriculture n'a cessé de diminuer, transformant autant le visage économique de la France que le visage de la société.
La question qui se pose est donc de savoir si cette nouvelle situation a rendu l'homme plus heureux, la société plus stable, la paix plus assurée ?
En lisant les propositions de Chesterton – qui reste toujours habité de la flamme de l'espérance et d'une philosophie de la gratitude même en matière politique – il ne s'agit pas forcément de tomber d'accord avec chacune d'entre elles, mais de prendre le temps de réfléchir un instant en compagnie d'un auteur qui reste un grand écrivain. L'enjeu, c'est tout simplement notre propre liberté, notre capacité à redevenir réellement les maîtres de notre destin, à redevenir propriétaire de nous-mêmes.
 

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