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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 14:49

LA BALANCE COMMERCIALE

 

 

Voici de nouveau les chiffres de la balance commerciale qui viennent de tomber. En 2010, le déficit a atteint 51,4 milliards d'euros. En 2008 le déséquilibre était selon les douanes de 55,14 milliards d'euros ; en 2009 il était moindre à 43,03 milliards. 2010 est la huitième année négative. Les pouvoirs publics s'en émeuvent mais ne font pas repentance pour la cause unique de ce malheur, à savoir le poids insupportable des impôts et charges dont ils sont seuls responsables et qui détruisent la compétitivité des entreprises et, donc, leur capacité à exporter.

Indépendamment de ce fait, c'est le lieu de rappeler que le commerce extérieur, avec une sorte de sacralisation, est l'un des carrefours où se croisent bien des idées fausses.

LE MERCANTILISME

L'on retrouve d'abord le mercantilisme qui imprègne les esprits depuis longtemps : le pays serait plus riche et prospère s'il accumulait des devises. Quand les États-nations sont apparus sous une forme généralement monarchique, le Prince se réjouissait et, en particulier, il voulait de l'or pour faire ou supporter la guerre. C'est sans doute le même état d'esprit qui inspire l'étrange assemblage formé par le pouvoir Chinois communiste avec la découverte des bienfaits du capitalisme. En laissant sa monnaie se sous-évaluer, il crée et entretient des fonds souverains d'une ampleur fabuleuse qui deviennent une force de frappe économique, voire demain militaire.

Dans l'opinion publique en France circule l'idée que l'euro serait responsable du déséquilibre de la balance commerciale. Étant dans son historique et encore actuellement un reflet du mark, il freinerait par un cours trop élevé nos exportations. Il en résulte deux idées concomitantes.

D'abord le rêve d'une politique économique européenne commune qui réaliserait la quadrature du cercle, c'est-à-dire la gestion d'une monnaie commune à des pays forts différents. Ce projet enchante tous les gouvernements toujours avides d'accroître sans cesse leurs pouvoirs. Or un accroissement de la politique économique européenne serait contraire à l'augmentation de la richesse des nations correspondantes : toute extension du pouvoir économique des États détruit cette richesse.

Une autre idée fleurit ici ou là : sortir de l'euro. L'euro a été certes une catastrophe à commencer par les coûts de sa création, dont l'importance fut masquée adroitement par les pouvoirs de l'époque : cet argent détruit ne se retrouvera jamais, ni non plus les intérêts qu'il aurait généré. Un autre effet de ruine provient de l'acharnement des divers pays à « sauver » l'euro en subventionnant les pays « vicieux », quitte à ruiner les pays encore, bien que modérément, vertueux.

 

LE PROBLEME DE L'EUROPE

Toutefois le seul vrai problème est celui de l'Europe dont l'euro est une sorte d'appendice imaginé pour consolider l'ensemble. L'Europe elle-même est un échelon du pouvoir mondialiste totalitaire qui s'avance en marche accélérée.

Si un pouvoir « Libérateur » arrivait enfin en France, une de ses préoccupations principales devra être de décider ce que l'on fait avec la dictature européenne, sa politique socialisante malgré les apparences et, en conséquence, avec la richesse extravagante et ruineuse des eurocrates.

Sortir de l'euro ne semble guère praticable dans l'état actuel des choses. En revanche sortir de l'Europe serait parfaitement possible avec tous aménagements nécessaires.

L'ERREUR DE LA DEVALUATION COMPETITIVE

Dans les réflexions à propos de la balance commerciale se glisse aussi habituellement le projet d'une dévaluation compétitive et les partisans d'une sortie de l'euro le place dans leur argumentaire. Or ce serait un très mauvais projet. Cela pourrait favoriser momentanément telle ou telle activité industrielle ou de service dans leurs activités d'exportations. Mais en revanche il en résulterait un appauvrissement pour la nation tout entière puisque les acheteurs de toutes sortes paieraient plus chers les produits dont ils ont besoin tout en perdant une partie de leur liberté.

La sacralisation de la balance commerciale conduit à plusieurs autres conséquences négatives.

D'abord la résurgence du protectionnisme, même si cela ne mène pas forcément jusqu'à des droits de douane réels ou sournois. Nous lisons couramment que si la balance n'est pas bonne, c'est la faute aux PME. De ce fait, le gouvernement imagine une jungle nouvelle de dispositifs pour encourager ces PME à exporter même si elle n'y ont pas intérêt. Le résultat est une couche supplémentaire d'impôts et de réglementations amplifiant l'usine à gaz universelle au détriment justement de la compétitivité.

Inévitablement l'on retrouve le souci de favoriser la négociation de grands contrats. Quand il y a un succès ou, comme souvent, une simple apparence de succès, les signataires du plus haut niveau se parent des plumes du paon, ce qui explique leur volonté de s'en mêler. Malheureusement c'est souvent une victoire à la Pyrrhus. Les paiements sont échelonnés sur des années et chaque tranche peut être l'objet d'un chantage allant jusqu'à mettre en jeu les affaires étrangères du pays. La compromission avec d'horribles tyrans dans toute la planète s'explique souvent de la sorte.

Pour terminer il faut rappeler que cette sacralisation a pour effet une hypertrophie supplémentaire de l'appareil d'État déjà gonflé jusqu'à l'éclatement. Nous avons un secrétaire d'État auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé du commerce extérieur du nom de Pierre Lellouche. Mais, partout dans tous les ministères et échelons jusque très bas dans l'appareil d'État, le commerce extérieur justifie des boursouflures étatiques avec toutes les conséquences négatives habituelles.

LIBERER LE COMMERCE EXTERIEUR

L'exportation et l'importation sont des affaires trop sérieuses pour être abandonnées à des élus irresponsables ou à des fonctionnaires. C'est aux chefs d'entreprise, que ce soit des petites ou de très grandes, de prendre eux-mêmes au jour le jour les décisions. Ces décisions doivent se prendre en toute liberté sans impulsions d'un État interventionniste : la liberté crée la richesse.

En Suisse, le franc, monnaie nationale, est pour des raisons diverses considéré comme une monnaie refuge ce qui le propulse régulièrement vers le haut. La richesse des Suisses en tire un double avantage. Les entreprises sont sans cesse poussées à améliorer leurs processus ; c'est pourquoi plusieurs leaders mondiaux sont nés dans ce petit pays. Les Suisses épargnent beaucoup ce qui est facteur et signe de richesse ; la population et les entreprises disposent d'une monnaie leur permettant d'acquérir des biens d'investissement d'une façon favorable.

Michel de Poncins

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 18:04

                                                       PRIX:17,90 euros -5%

Présentation de l'éditeur

     Vous souvenez-vous des Shadoks, ces étranges oiseaux qui passaient leur vie à pomper, pomper, pomper et à inventer des machines toujours plus absurdes ? Les Shadoks, aujourd’hui, c’est nous, ou plutôt notre agriculture. Malgré son coût prohibitif, celle-ci ne respecte ni le pacte social qui la lie aux paysans, ni le pacte environnemental qui la lie aux générations futures, ni même le pacte de santé publique qui la lie à chacun de nous. Les ressources d’eau sont gaspillées, polluées. Nous recevons chaque jour dans nos assiettes notre dose de pesticides et autres résidus médicamenteux. L’agriculteur ne s’en sort plus, et il est injustement voué aux gémonies, lui qui n’est que le bouc émissaire d’un système qu’il subit. La confiance est rompue.
     Pendant deux ans, Isabelle Saporta a parcouru les campagnes françaises. Dans cette enquête, elle met au jour l’absurdité du système, en le remontant de la fourche à la fourchette, du cours d’eau pollué aux cancers environnementaux provoqués par les pesticides, des animaux trop traités à l’antibiorésistance.
     La conclusion semble s’imposer : puisque notre agriculture pose plus de problèmes qu’elle n’en résout, il est urgent de changer de cap et de revenir à davantage de raison. Mais si tout le monde s’accorde sur le constat d’échec, aucun responsable politique ne veut prendre le risque de s’attaquer aux fondements de l’agriculture intensive.
     Loin de se contenter de brosser un tableau alarmiste, Isabelle Saporta avance des solutions simples. Pour les trouver, il suffit de savoir écouter ceux qui connaissaient le monde avant son délire productiviste. Ceux qui, aujourd’hui, travaillent d’arrache-pied à remettre les champs dans les sillons du bon sens paysan.


     Isabelle Saporta est journaliste. Elle a longtemps préparé les émissions de Jean-Pierre Coffe sur France Inter. Elle est l’auteur de documentaires, dont Manger peut-il nuire à notre santé ? et collabore à Marianne.

 

LIBRAIRIE DE NEUILLY-PLAISANCE

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 16:40

 

Pas de crise pour les dividendes !

On se demande où est passée la crise financière de 2008, que les salariés continuent de payer au prix fort. En tout cas, les sociétés du CAC 40 vont distribuer 40 milliards d'euros de dividendes !

Récemment, Stéphane Hessel, corédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, appelait à l'indignation. Il y a vraiment de quoi s'indigner...

Imaginez qu'aujourd'hui une organisation syndicale française demande une augmentation des salaires de 13 %. Impensable, et pourtant, elle aurait un bon motif !

En annonçant dans la presse économique que les sociétés du CAC 40 vont distribuer à leurs actionnaires 40 milliards d'euros, au titre de l'année 2010, des analystes financiers vont sans doute provoquer quelques grincements de dents. Le plus incroyable, c'est que l'an prochain, la distribution des dividendes devrait s'élever à 43 milliards d'euros ! Sans doute un effet de la crise...

  • De l'année 2009 à 2010, l'augmentation des dividendes sera donc de 13 %.

Cela est d'autant plus ahurissant qu'une bonne partie des entreprises concernées ne paient quasiment pas d'impôt sur les bénéfices en France, et n'hésitent pas à délocaliser leurs activités et réduire leurs effectifs. Imaginons l'impact qu'aurait une augmentation générale des salaires de 13 %, ne serait-ce qu'au niveau de ces sociétés du CAC 40, sur une relance économique. Ne parlons pas d'inflation puisqu'il s'agit simplement de partager à moitié la richesse produite par le travail.

France Télécom apparaît comme la société la plus généreuse avec ses actionnaires, devant Vivendi et GDF-Suez. Gardant en mémoire le record de suicides de salariés dans ce groupe, notamment en 2010, il est difficile d'avoir une colère qui ne tourne pas à l'écoeurement et la révolte...

Une enquête télévisée récente évoquait quelques chiffres qui montrent que rien n'est fortuit : entre 2004 et 2010, les salariés des entreprises du CAC 40 ont eu une augmentation de salaire de 8 %. Durant la même période, les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté de 110 %. En France, 40 % des salariés n'ont pas eu d'augmentation depuis au moins 5 ans, et le très libéral Jacques Attali indiquait que 80 % des richesses produites allaient dans les mains de 5 % des personnes.

 

Mais pour le sieur Trichet,pas question d'augmenter les salaires!

Addendum du 21/02/2011 : Combien coûte un banquier central ?

Dans ses «comptes annuels 2007» (téléchargeable en format .PDF), la BCE a donné pour la première fois la ventilation précise. Ainsi, le «traitement de base» du Président du directoire, Jean-Claude Trichet, est de 345.252 euros par an.

A ces sommes s’ajoutent « une indemnité de résidence et une indemnité pour frais de représentation. Pour ce qui concerne le président, un logement de fonction appartenant à la BCE est mis à sa disposition, à la place de l’indemnité de résidence. Conformément aux conditions d’emploi du personnel de la Banque centrale européenne, les membres du Directoire ont droit à des allocations scolaires, de foyer et pour enfant à charge, en fonction de leur situation individuelle.« 

Ces indemnités supplémentaires ainsi que « les prestations qu’ils ont perçues au titre des cotisations de la BCE aux régimes d’assurance maladie et accidents se sont élevées au total à 579 842 euros (557 421 en 2006), portant le montant total des émoluments à 2 207 366 euros (2 153 013 en 2006). »

Libération

Face à l’envolée des cours des matières premières, le patron de la banque centrale européenne met en garde contre les « effets de second tour » : hausse des prix… et des salaires. Car augmenter les salaires en Europe minerait les efforts de lutte contre le chômage.

 Martelant le credo de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet a réaffirmé que la lutte contre l’inflation, « un impôt sur les plus pauvres et les plus démunis qui sont les moins protégés« , restait « la priorité constante » de l’institution.

« Nous ne pouvons rien contre l’augmentation immédiate des prix du pétrole ou des matières premières. Mais en revanche, nous devons éviter à tout prix ce que nous appelons les ‘effets de second tour’, c’est-à-dire que les autres prix se mettent à bouger« , a déclaré le patron de la banque centrale européenne.

Éloge de la maîtrise des coûts

Et Jean-Claude Trichet a bien précisé qu’il entendait par là « tous les autres prix, y compris bien entendu les salaires« . Interrogé spécifiquement sur l’hypothèse d’augmenter ces derniers, il a estimé que « ce serait la dernière des bêtises à faire« .

« Lorsque je regarde le succès, ou le relatif insuccès, au sein de la zone euro, il est parfaitement clair que ceux qui ont su maîtriser leurs coûts connaissent un grand succès en matière de réduction du chômage, ce qui est quand même l’objectif majeur de la plupart des pays« , a-t-il poursuivi. Il a mis en avant la santé « remarquable » de l’Allemagne, parvenue à réduire son chômage pendant la crise, en soulignant que « depuis la création de la zone euro », les salaires dans la fonction publique n’avaient augmenté que de 17% outre-Rhin, contre « environ 35% » en moyenne en France et dans la zone euro.

LCI

 

Qu'en pensent les caissières de Carrefour?

 

Smic des caissières Carrefour. Le groupe Carrefour vient de se faire épingler pour non respect du Smic.

smic caissieres carrefourLe groupe Carrefour vient de se faire épingler par la Cour de cassation pour non respect du salaire minimum ( Smic).

Une centaine de salariés de Carrefour avaient porté l'affaire en justice en 2006. Carrefour incluait la rémunération des temps de pause dans son calcul du salaire de base. Ce dernier devant être d'un niveau au moins équivalent au Smic. Or, pour la Cour de cassation, le forfait pause des salariés ne peut être inclus dans le calcul du smic horaire. "Les salariés n'étaient pas à la disposition de l'employeur pendant les pauses" et "il en résultait que la prime rémunérant celles-ci, non reconnues comme du temps de travail effectif, était exclue du salaire devant être comparé au Smic", selon l'arrêt de la Cour de cassation.

 Le non-respect du Smic constitue une infraction pénale.

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 08:48
Le scandale des délocalisations

PRIX:20,00 euros

Le dernier livre d’Éric Laurent plonge au coeur du phénomène qui angoisse le plus les français: la perte de leur emploi lié à des délocalisations. Il révèle que le monde des affaires mène une véritable guerre contre l’emploi. Des milliers de postes, même hautement qualifiés, sont constamment détruits en France, en Europe, comme aux États-Unis, pour être transférés en Chine et en Inde. Une quête du profit à court terme où les salaires sont sacrifiés à l’avidité des actionnaires.

Le scandale des délocalisations entraîne le lecteur dans les coulisses d’une réalité, dont l’ampleur et la gravité sont soigneusement occultées par les dirigeants d’entreprises et les responsables politiques. Il découvrira comment un fonds créé par Nicolas Sarkozy pour lutter contre la crise finance les délocalisations. Il apprendra comment l’Union européenne, déjà impuissante à créer des emplois, s’empresse de détruire ceux qui existent.

En délocalisant massivement, les industriels occidentaux sont tombés dans un véritable piège, soigneusement tendu par l’Inde et la Chine, et les bénéfices de la mondialisation leur échappent désormais. Au terme de cette enquête emplie de révélations, Le scandale des délocalisations pose une question cruciale : un pays peut-il perdre ses emplois et continuer de prospérer ?

L’ouvrage montre que bien souvent, le choix de délocaliser n’est économiquement pas fondé et crée plus d’effets négatifs que d’avantages pour l’entreprise. L’enquête révèle également comment des politiques, impuissants et dépourvus de courage, s’efforcent de cacher à l’opinion la gravité du phénomène.

Elle décrit aussi la stratégie d’un grand nombre de sociétés, y compris dans les secteurs de pointe, qui financent leur délocalisation en se faisant octroyer des aides massives des régions ou de l’État puis ferment ensuite leurs usines sur le territoire français dès qu’elles ont empoché l’argent. Elle révèle enfin les mécanismes pervers de l’Union Européenne qui encourage le transfert d’emplois et d’usines vers les pays à bas coût. Un livre où le lecteur découvrira que par une choquante inversion ce sont les salariés qui sont menacés et au contraire les actionnaires qui sont protégés.

Éric Laurent

 

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 16:18

Pour une révolution fiscale : Un impôt sur le revenu pour le XXIe siècle

                                                                                            PRIX:12,50 euros  -5%

 

Présentation de l'éditeur
La fiscalité française est asphyxiée par sa complexité, son manque de transparence et l'accumulation de privilèges pour une minorité de contribuables ultra-riches. Mais on en reste trop souvent, en la matière, à des énoncés aussi vagues que stériles. Ce livre innove en proposant une critique d'ensemble du système fiscal français. Il démontre scientifiquement, pour la première fois, le caractère régressif de l'impôt dans notre pays (ce qui signifie que, tous prélèvements confondus, les taux d'imposition sont plus élevés pour les ménages les plus modestes et s'abaissent pour les plus riches). Pour cette raison, il fera date. Mais cette analyse au scalpel ne se contente pas de mettre au jour l'injustice du système. Elle plaide pour une révolution fiscale, chiffrée et opérationnelle, fondée sur trois principes: équité, progressivité réelle, démocratie. Ce livre contribue de manière décisive à l'édification d'une nouvelle critique sociale et se pose au centre du débat politique pour les années à venir. Pour la première fois dans le monde, un site Internet permet à chacun d'évaluer les propositions des auteurs et de concevoir une réforme www.revolution-fiscale.fr
Biographie de l'auteur
Camille Landais.. chercheur au Stanford Institute for Economic Policy Resea notamment l'auteur des "Hauts Revenus en France, 1998-2007: une explosion des inégalités" (École d'économie de Paris, 2008). Thomas Piketty est professeur à l'École d'économie de Paris et directeur d'études à l'EHESS. Il est notamment l'auteur des Hauts Revenus en France au XXe siècle. Inégalités et redistributions, 1901-1998 (Grasset, 2001) et de Top Incomes. A Global Perspective (avec A. B. Atkinson, Oxford University Press, 2010). Emmanuel Saez est professeur d'économie à Berkeley. Ses travaux sur la fiscalité optimale et la répartition des revenus lui ont valu la Clark Medal en 2009. Il est notamment l'auteur de "Incorne Inequality in the United r, tes, 1913-1998 " (avec T. Piketty, QuarterlyJournal of Economics, 2003). 
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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 15:42

Sauvez votre argent !

                                                                                     PRIX:13,50 euros

Présentation de l'éditeur
Depuis la crise de 2008 le monde de l’épargne et du patrimoine est bouleversé. En ce qui concerne les placements, plus aucune règle classique, plus aucune recette à l’ancienne ne fonctionne et rien ne sera plus jamais pareil. La gestion de père de famille, le modèle absolu, a volé en éclats. Les dix années qui viennent vont être difficiles pour tous ceux qui veulent protéger leurs économies ou les faire fructifier… Floués, déçus, de nombreux investisseurs (petits et gros) ne font plus confiance aux banquiers et autres conseillers en gestion qui n’ont rien vu venir. Marc Fiorentino a décidé d’aider tous ceux qui ne savent plus à quel saint financier se vouer. Avec ce petit guide extrêmement clair, précis et plein d'humour, il nous donne tous les conseils les plus avisés, les plus fiables, pour placer son argent, de 10 000 euros à 1 million d'euros.
Biographie de l'auteur
Spécialiste des marchés financiers, dirigeant fondateur d'une société de Bourse et associé d'un site de conseil patrimonial, chroniqueur dans la presse économique, Marc Fiorentino est auteur chez Robert Laffont des romans Un trader ne meurt jamais et Pour tout l'or du monde.
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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 08:18
L'affaire des assignats... et les subprimes

Dans ces moments de détresse financière, nombreux sont ceux qui attribuent à l’État des vertus de morale financière. Or ce n’est pas toujours le cas. Les dévaluations monétaires et créations d’inflation sont épisodiquement des escroqueries régaliennes. L’impôt, lui aussi, peut s’avérer confiscatoire.

Parfois, les événements prennent une tournure économiquement délictueuse. Comparable au rognage des pièces d’or, l’affaire des assignats de la Révolution française en est un exemple édifiant. L’histoire mérite un détour car elle a donné naissance à l’expression de la « planche à billets ».

Au moment de la Révolution française, la France est au bord de la faillite, car la moitié du budget de l’État sert à éponger des dettes. En 1789, Talleyrand propose une nationalisation des biens de l’Église, dont le montant est évalué à 2 à 3 milliards de livres de l’époque. L’Assemblée nationale décide alors de mettre les biens du clergé à la disposition de la Nation.

Le problème est que la vente des biens ecclésiastiques prend du temps et interdit des recettes budgétaires rapides. Les autorités françaises décident alors de créer une « Caisse de l’Extraordinaire » destinée à émettre du papier-monnaie qui représente la valeur des biens cléricaux. Cette Caisse émet 400 millions de billets, divisés en coupures de 1.000 livres et portant intérêt à 5 % : les assignats.

 

Ces derniers sont gagés sur la vente prévue de biens nationaux. Les assignats ne sont donc rien d’autre qu’une rétribution en monnaie métallique garanti par des biens immobiliers. Ils sont assimilés à des obligations hypothécaires, sous une forme plus élémentaire que les CLO, CDO et autres titres de subprimes.

Toute personne qui désire acheter des biens cléricaux doit le faire avec des assignats. Il faut donc que les particuliers les achètent préalablement, essentiellement avec de l’or. La vente d’assignats assure une rentrée de fonds immédiate pour l’État, qui prévoit par ailleurs de détruire les assignats au fur et à mesure de leur retour dans les caisses du Trésor public.

Mais les assignats sont facilement falsifiables, et l’Angleterre en profite pour inonder la France de billets contrefaits. Progressivement, les pièces métalliques ne circulent plus, car elles sont thésaurisées tandis que les assignats circulent de plus en plus vite. Rapidement, le système s’emballe : l’État doit émettre de plus en plus de billets pour faire face à ses besoins, exacerbés par les exigences d’une économie de guerre.

En 1796, le montant des assignats atteint 45 milliards de livres, devenus sans valeur dans un contexte d’hyperinflation et de pénurie. C’est la ruine.

En réaction, les particuliers accentuent la thésaurisation des pièces d’or et d’argent. La dépression économique s’installe alors que toutes les mesures sont tentées pour éteindre la déliquescence de la monnaie : cours forcé de l’assignat, interdiction de l’exportation des métaux précieux, fermeture de la bourse, fin de la publication des cours de change, blocage des prix et salaires, etc.

En 1797, le Directoire annule les assignats et rétablit la monnaie métallique. Une seconde tentative d’émission monétaire est relancée mais échoue. Après sa prise de pouvoir, Napoléon crée la Banque de France en 1800, lui confie un monopole d’émission monétaire et crée le franc germinal (ou franc-or), à la stabilité incontestée jusqu’en 1928.

Bien que les circonstances fussent très différentes, les subprimes ne sont donc qu’une lointaine réplique des assignats. Mais l’inconnue des crises monétaires demeure, bien sûr, les modalités de sortie : impôts, nationalisations, guerres, etc. Parfois, les crises sont résolues par une monétisation infernale, c’est-à-dire l’hyperinflation. Keynes, lui-même, préconisait des flambées inflationnistes pour sortir des crises.

Alors, l’affaire des subprimes emporte-t-elle un sentiment de déjà-vu ? La « Caisse de l’Extraordinaire » n’est-elle pas l’ancêtre des « bad banks » ? Et les subprimes ne ressemblent-ils pas aux biens immobiliers cléricaux qui, à la Révolution française, représentaient un quart de tout l’immobilier français ? Nous n’en jurerions pas le contraire.

Il n’y a jamais de raccourci vers la prospérité.

L’Écho Be

(Merci à Gérard le Savoyard)

lu sur le site:fortune.fr

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 07:13
Alimentation : Les hausses de prix sont « inévitables »

La hausse des matières premières agricoles va être répercutée dès à présent sur les prix alimentaires. « C’était inévitable ». La hausse des matières premières agricoles depuis l’été dernier va faire valser les étiquettes dans les rayons. La grande distribution parle de hausses moyennes de 2%.

Charles J. Staniland - « Lutte contre la faim », 1880

«Il y aura nécessairement une répercussion de l’augmentation des prix des produits agricoles sur les prix alimentaires. Je ne prends personne par surprise, cela fait déjà plusieurs semaines que je le dis», avertit le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, à l’issue d’une table ronde qui a réuni tôt mercredi matin une vingtaine de représentants de la chaîne alimentaire : producteurs, industriels et distributeurs.

En aval, il en va de la survie des éleveurs dont la hausse du prix des céréales qui servent de base à l’alimentation animale a renchéri les coûts de productions de 40%. «Si leur prix de vente n’augmente pas, ce sont des milliers d’exploitants agricoles qui vont disparaître en France», a averti Bruno Le Maire.

L’objet de la réunion à laquelle participait aussi le secrétaire d’État à la Consommation, Frédéric Lefebvre, portait sur la répercussion de la hausse des produis agricoles sur tous les maillons de la chaîne. «Notre objectif avec Frédéric Lefebvre est de trouver un juste équilibre entre la nécessaire rémunération des producteurs agricoles et la défense du pouvoir d’achat des consommateurs», poursuit Bruno Le Maire.

 

Dans l’immédiat, en amont, la viande va subir une hausse des prix dans les grandes surfaces. «Les distributeurs ont accepté de répercuter immédiatement cette hausse sur les prix de vente de la viande porcine, volaille ou bovine», a indiqué Bruno Le Maire. Mais attention aux débordements.

L’observatoire des prix et des marges veillera à que cette augmentation traduise exclusivement le coût des matières premières agricoles et qu’il n’y ait pas d’effet d’aubaine. C’est par exemple le cas du prix du pain : il n’y a pas de raison que le prix de la baguette augmente de façon spectaculaire alors que la part du prix du blé n’est pas la part la plus importante du coût de la baguette.

Toutefois, «la négociation des prix est libre», a martelé Frédéric Lefebvre, qui a refusé d’indiquer dans quelle proportion les prix des produits allaient augmenter pour le consommateur. Ce dernier a cependant brandi la menace de l’arme réglementaire si la grande distribution ou les industriels ne jouent pas le jeu. L’article L 442-9 du code du Commerce permet en effet de mettre en cause la responsabilité civile de tout acheteur qui exige de son fournisseur des prix de cession abusivement bas en situation de forte hausse des cours de matières premières agricoles.

«Nous sommes dans cette situation aujourd’hui. Il permet au ministre chargé de la consommation d’assigner le contrevenant à une amende pouvant aller jusqu’à deux millions d’euros», ajoute Frédéric Lefebvre. Une autre table ronde aura lieu d’ici le mois de mars pour dresser un état des lieux. La grande distribution parle de hausses moyennes de 2%.

Le Figaro

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 14:52

 

                                                                  PRIX:26,50 euros -5%

Présentation de l'éditeur
Alors que la monnaie est omniprésente dans la vie moderne, sa production n'appelle, semble-t-il, aucune évaluation morale particulière. Ce manque concerne plus particulièrement les institutions monétaires modernes - les banques, les banques centrales et les monnaies immatérielles. Le présent ouvrage comble cette lacune par une synthèse entre l'économie politique de la monnaie, la philosophie réaliste et la théologie catholique. Référence incontournable pour comprendre la crise économique actuelle et les questions morales qu'elle soulève, ce livre aborde, entre autres sujets, la compatibilité entre les préceptes moraux chrétiens et diverses constitutions monétaires ; les causes légales de l'inflation et les conséquences sur le plan de la spiritualité de l'inflation permanente ; les causes des crises monétaires et financières ; et l'utilité de la politique monétaire. La dernière partie de l'ouvrage esquisse l'histoire monétaire de l'Occident des trois derniers siècles. Il conclut par un plaidoyer pour la réforme monétaire.
Biographie de l'auteur
Jörg Guido Hülsmann est professeur de sciences économiques à l'Université d'Angers et Senior Fellow de l'Institut Ludwig von Mises aux Etats-Unis. Domaines de recherche : théorie monétaire et financière, histoire de la pensée et fondements de l'analyse économique.
LIBRAIRIE DE NEUILLY-PLAISANCE
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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 08:34

BANQUE CENTRALE...........

 

Trémeau Bernard - mercredi 08 décembre 2010

Depuis mercredi 1er décembre 2010, les banques centrales et la Banque centrale européenne (la BCE) interviennent massivement sur le marché en injectant des milliards d’euros dans les banques privées.

Ceux qui veulent connaître en détail le poids de ces interventions doivent consulter les chif­fres et les magnifiques courbes du blog de Jean Pierre Chevallier.

Depuis des années, les pays européens dépensent bien plus qu’ils ne gagnent. Ils empruntent donc de l’argent, en particulier à leurs banques et aux banques centrales.

Dans tous les pays, la loi oblige les banques à « garder raison ». Si, par exemple, elles ont 10 mil­liards d’euros en réserve, elles ne doivent pas en prêter plus de 100 milliards.

Mais les gouvernements à court d’argent ne respectent pas la loi. Ce sont eux qui rédigent les lois. Ils pensent donc qu’ils se situent au-dessus des lois. Et ils exigent de leurs banques bien plus que 100 milliards. Bien plus que ce que la loi autorise pour les particuliers ou pour les entreprises.

Leurs banques ont été « obligées » de leur obéir, même les banques allemandes. Et même une banque suisse, l’UBS, n’a pas résisté à la tentation de prêter aux gouvernements plus qu’elle n’aurait dû le faire. En effet, pour les responsables d’une banque, un gouvernement ne peut pas faire faillite. Le risque de perdre l’argent prêté est faible.

De ce fait, toutes les banques européennes sont aujourd’hui beaucoup trop endettées, au bord du dépôt de bilan. Il faut donc les sauver pour éviter une énorme crise monétaire européenne.

Pour les sauver, les gouvernements européens ont alors décidé de demander aux banques centrales de renflouer les banques privées en mettant de l’argent à leur disposition.

Depuis le 1er décembre 2010, la BCE intervient massivement et renfloue les banques européennes. Pour sauver l’euro, les pays européens ont donc décidé de renforcer leur union monétaire et de mettre des dizaines de milliards d’euros sur le marché.

Or, cette union monétaire est économiquement catastrophi­que. Depuis 10 ans, la même parité fixe lie les anciennes monnaies à l’euro. Les anciennes monnaies ont disparu, mais la parité fixe, elle, demeure. Or, l’inflation par les coûts est bien supérieure en Grèce qu’en France, ou en France qu’en Allemagne. Les entreprises de ces pays à forte inflation ne sont plus compétitives. Le chômage s’est donc installé et ne peut qu’augmenter dans les mois qui viennent.

L’Europe a fait un choix décisif en ce 1er décembre 2010. Elle a décidé de faire circuler des dizaines de milliards d’euros « non gagnés ».
Tandis que le chômage va continuer à s’aggraver, l’inflation va venir lui tenir compagnie. Les spéculateurs ont immédiatement compris que ce choix n’était pas réaliste. Ils spéculent donc toujours contre l’euro et ils disposent de cent fois plus de milliards d’euros que tous les gouvernements européens réunis.

Il aurait fallu d’une façon ou d’une autre modifier la parité fixe qui unit depuis 1999 les monnaies européennes. En revenant par exemple aux monnaies nationales et en copiant ce que fait la petite Suisse.

On a choisi de faire le contraire. En cette fin d’année, le père Noël européen risque de ne pas nous faire un beau cadeau monétaire !

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