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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 08:47
La « reprise » américaine… celle des grands donneurs de leçons:
Au tout début de la crise des subprimes, aux Etats-Unis, on distribuait un peu plus de 26 millions de bons d’aide alimentaire (Supplemental Nutrition Assistance Program : en moyenne 134 $ par mois – soit 71 Md$ distribués tous les ans). Aujourd’hui, ce chiffre a légèrement grimpé (nous parlons ainsi parce que bien évidemment, la situation américaine est tellement meilleure que celle de ces affreux Graecs) : 45 millions d’américains (15 % de la population, soit 1 américain sur 8 ) sont dans la détresse alimentaire.

 

(Source: Blog d’O. Berruyer)

Tournant dans l’histoire américaine(lu sur le site contre-info)

Pour la première fois dans l’histoire des États-Unis d’Amérique, les nouveaux-nés blancs constituent moins de 50 % des naissances, selon un rapport américain. En 1990, ils constituaient encore 60 % des naissances.

Ce chiffre est interprété à partir de statistiques démographiques et ethniques recueillies et publiées par le bureau de recensement (« US Census Bureau »). Pour la première fois, selon son dernier rapport, les enfants de moins de trois ans nés de parents blancs représentent moins de 50 % de cette tranche d’âge. 

La raison principale de ce changement est l’écart important de natalité entre les femmes blanches et les autres, plus particulièrement hispaniques, sans compter l’arrivée continue de clandestins à travers l’immense frontière avec le Mexique.

Certains États du sud ont connu un renversement ethnique avec une population hispanique ayant doublé depuis les années 90. Au Nouveau Mexique, les Hispaniques représentent déjà 46 % de la population, contre 40 % de blancs.

Seuls les plus de 65 ans sont encore à 80 % blancs, dernier souvenir d’une époque où les blancs dans leur ensemble représentaient cette proportion.

 

Histoire de la dette publique américaine



La dette publique américaine a aujourd'hui atteint le niveau inimaginable de 14.000 milliards de dollars, soit 78% du PIB.

Ce graphique historique montre comment on en est arrivé là, et qui en sont les principaux responsables.

Entre 1940 et 1945, la dette a quadruplé pour financer la guerre mais en restant à un niveau très modéré.

Sous les présidences successives de Truman, Eisenhower et Kennedy, la période de 1946 à 1969 est marquée par une absolue stabilité.

L'assassinat de John Kennedy est le point de basculement de l'histoire des Etats-Unis. C'est à partir de ce moment que les gouvernements seront davantage au service d'intérêts privés que de l'intérêt général. D'où l'augmentation de la dette qui va suivre...

Avec Lyndon Johnson, il y a un léger frémissement, avec 2 hausses pendant ses 5 années de mandat.

C'est avec le républicain Richard Nixon que commence l'augmentation régulière de la dette, avec une hausse chaque année, le déficit budgétaire devenant une habitude. Tout en restant à un niveau encore raisonnable, la dette va ainsi doubler avec Richard Nixon et son vice-président Gérald Ford qui le remplace en 1974.

Avec les années 80, on entre ensuite dans l'ère du "libéralisme" et des gouvernements entièrement au service des intérêts privés (à savoir les banques, les multinationales et les élites économiques).


Ronald Reagan et George H.W. Bush, les deux malfaiteurs qui ont amorcé la ruine du peuple américain  

Avec Ronald Reagan et George Bush père, la dette va s'envoler, multipliée par 4 en 12 ans. Leur politique ultra-libérale s'est traduite par de fortes réductions d'impôts pour les plus riches et pour les grandes entreprises, et ces cadeaux fiscaux ont été payés sur le dos de la collectivité en creusant la dette. La bourse a très bien compris le hold up qui était en cours et à qui il allait bénéficier. Sous la présidence de Reagan, le cours du Dow Jones a lui aussi été multiplié par 4, passant de 750 à 2900 points.

Pour les bénéficiaires de cette politique, le gonflement de la dette a un triple avantage: la baisse de leurs impôts, la réduction des capacités futures d'intervention de l'état dans l'économie, et une rente que les contribuables ordinaires doivent verser aux banques sous forme d'intérêts (ce qui se traduit par une réduction des prestations sociales et par la privatisation ou le démantèlement des services publics, au plus grand profit du secteur privé).

Sous la présidence de Bill Clinton, la dette continue d'abord d'augmenter au même rythme puis il parvient quasiment à la stabiliser pendant son second mandat.

Mais avec l'arrivée au pouvoir de George W. Bush, l'augmentation de la dette va aussitôt repartir pour littéralement exploser, afin de financer de nouvelles baisses d'impôts ainsi que la guerre en Irak et les profits qu'elle représentait pour les industries pétrolières et militaires auxquelles l'administration Bush était étroitement liée.

Avec 5.000 milliards supplémentaires de dette en 8 ans, George W.Bush a surclassé tous ses prédécesseurs, achevant en apothéose le travail de son père et de Reagan.

Enfin, la crise financière est arrivée, inévitable résultat de 3 décennies d'ultra-libéralisme, de déréglementations et d'appauvrissement des citoyens ordinaires qui ont fini par ne plus pouvoir rembourser leurs emprunts immobiliers, ce qui a conduit à la crise des "subprimes". Le hold up de l'argent public a alors pris des proportions inédites, avec plus de 2000 milliards donnés aux banques avec en prime les intérêts, l'argent ayant été emprunté auprès de ces mêmes banques, celles-ci ayant le pouvoir de prêter de l'argent qu'elles n'ont pas. (voir le documentaire "L'argent dette")

Comme on le voit, ce sont les présidents de droite (républicains) qui ont été les champions du creusement de la dette, et plus particulièrement ceux qui ont conduit les politiques les plus "libérales". Au palmarès des pires responsables, on trouve les présidents les plus à droite et les plus dévots du libéralisme: Reagan, Bush père et Bush fils.

Désormais, la situation des Etats-Unis est plombée car à ces niveaux, la dette devient une spirale infernale qui ne peut que se creuser, avec des revenus de l'état réduits par la dépression économique, et des remboursements et intérêts qui ne peuvent être payés que par des emprunts supplémentaires, quelles que soient les bonnes intentions éventuelles des gouvernements présents et futurs.


Dernière minute: En 2011, le déficit budgétaire américain devrait battre un nouveau record à 1500 milliards de dollars (soit 40% des dépenses publiques financées par l'endettement), après 1400 milliards de dollars en 2010.

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 08:36
Le tir au pigeon est ouvert ! Un exemple de ce qui attend les Français !
L’agence de notation Moody’s a abaissé d’un cran la note d’endettement de la banque irlandaise Anglo Irish Bank, à « Caa2″, avec perspective négative, après la décision de Dublin de mettre à contribution les créanciers détenteurs de dette senior. La veille, l’agence de notation concurrente Standard and Poor’s (S&P) avait pris une décision du même type, plaçant la dette d’Anglo Irish parmi les investissements les plus risqués possibles. La dégradation de Moody’s concerne également un autre établissement irlandais en difficulté, INBS, dont les détenteurs de dette senior devraient eux aussi être mis à contribution. Au total, 3,5 milliards d’euros de dettes sont concernés, a rappelé l’agence. En passant de Caa1 à Caa2, ces deux banques obtiennent la 18e plus mauvaise note sur 21 dans l’échelle de notation de Moody’s. La dégradation reflète « le risque accru que le gouvernement irlandais impose des pertes à un type de dette jusque-là protégé », a expliqué l’agence dans un communiqué.

Le ministre irlandais des Finances Michael Noonan avait opéré une volte-face la semaine dernière en indiquant qu’il allait présenter à ses partenaires européens un plan visant à faire subir des « pertes significatives » aux porteurs d’emprunts seniors non garantis de deux banques secourues par l’Etat, l’Anglo Irish Bank et INBS. Anglo Irish est de loin la plus grosse d’entre elles. Son sauvetage a coûté à lui seul près de 30 milliards d’euros aux contribuables irlandais.

Des informations inquiétantes se multiplient au sujet de la BNP.Ces informations contredisent les propos tenus par Nicola Sarkozy de Nagy Bosca lors de sa conférence de presses,affirmant aux journalistes présent que l'Europe allait de mieux en mieux, alors qui ment?

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 18:35

 

Selon le GEAB N°56-Spécial Eté 2011 ce second semestre 2011 devrait se traduire par l'effondrement de l'immobilier occidental, la crise des dettes publiques européennes, et le crash du système financier mondial, à savoir la dette fédérale US.

 

Sur Christroi, nous nous interrogeons. La guerre en scénario parallèle pour permettre à l'Empire de se perpétuer est-elle envisagée par les grands Humanistes défenseurs des Droits de l'Homme ? Ce scénario d'une guerre mondiale déclenchée délibérément en parallèle d'une crise systémique globale n'est pas impossible si l'on considère que la guerre permet à coup sûr de sauver in extremis le système ploutocratique via "SDN" et autres "ONU"... Ci-dessous, voici l'analyse du simple aspect économique.

 

Pour avoir une idée de l'aspect guerre : "Naomi Klein - la stratégie du choc"

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 - Communiqué public GEAB N°56-Spécial Eté 2011 (15 juin 2011) -

 

Source: http://immobilier-finance-gestion.over-blog.com/ext/http://www.leap2020.eu/GEAB-N-56-Special-Ete-2011-est-disponible-Crise-systemique-globale-Derniere-alerte-avant-le-choc-de-l-Automne-2011_a6658.html

 


Evolution de la dette fédérale US et projections (2000-2016) (en Milliards USD) - Sources : US Treasury / Berruyer / GEAB, 06/2011
Evolution de la dette fédérale US et projections (2000-2016) (en Milliards USD) - Sources : US Treasury / Berruyer / GEAB, 06/2011
Dans ce GEAB N°56, nous abordons les deux aspects les plus dangereux de ce choc de l'Automne 2011, à savoir :
. le mécanisme de détonateur des dettes publiques européennes
. le processus d'explosion de la bombe US en matière de dettes publiques.

Parallèlement, dans ce contexte d'accélération du rééquilibrage des rapports de force planétaire, nous présentons l'anticipation d'un processus géopolitique fondamental concernant la tenue d'un sommet Euro-BRICS d'ici 2014.

Enfin, nous concentrons nos recommandations sur les moyens d'éviter de faire partie de ces 15.000 milliards d'actifs-fantômes qui vont s'envoler en fumée dans les prochains mois, avec une mention toute particulière pour l’immobilier résidentiel occidental dont l’effondrement des prix que nous anticipons pour 2015 commence en fait dès 2012.

Dans le communiqué public du GEAB N°56, nous présentons une partie de l'anticipation sur le mécanisme de détonateur des dettes publiques européennes.


Composition du bilan de la Banque Centrale Européenne (rouge : titres adossés à des actifs / bleu clair : bons du secteur public / vert : titres bancaires / bleu foncé : titres d'autres entreprises / beige : autres) - Sources : Spiegel / BCE, 05/2011
Composition du bilan de la Banque Centrale Européenne (rouge : titres adossés à des actifs / bleu clair : bons du secteur public / vert : titres bancaires / bleu foncé : titres d'autres entreprises / beige : autres) - Sources : Spiegel / BCE, 05/2011

Le mécanisme de détonateur des dettes publiques européennes
Les opérateurs financiers anglo-saxons jouent aux apprentis-sorciers depuis maintenant une année et demie et les premiers titres du Financial Times en Décembre 2009 sur la crise grecque devenue rapidement une soi-disant « crise de l'Euro ». Nous ne reviendrons pas sur les péripéties de cette formidable manipulation de l'information (8) orchestrée depuis la City de Londres et Wall Street puisque nous y avons déjà consacré de nombreuses pages dans plusieurs GEAB tout au long de cette période. Contentons-nous de constater que dix-huit mois plus tard, l'Euro se porte bien alors que le Dollar continue sa descente aux enfers par rapport aux grandes devises mondiales ; et que tous ceux qui ont parié sur la dislocation de la zone Euro ont perdu beaucoup d'argent. Comme nous l'avions anticipé la crise favorise l'émergence d'un nouveau souverain, l'Euroland, qui permet aujourd'hui à la zone Euro d'être bien mieux préparée que le Japon, les Etats-Unis ou le Royaume-Uni (9) au choc de l'Automne 2011 … même si elle est en train de jouer un rôle de détonateur en la matière, bien malgré elle. Le « bombardement » (car il faut bien appeler les choses par leur nom) (10), entrecoupé de pauses de quelques semaines (11), auquel est soumis l'Euroland depuis tout ce temps, a en fait eu trois effets majeurs consécutifs, très éloignés pour deux d'entre eux des résultats escomptés par Wall Street et la City :

1. Dans un premier temps (Décembre 2009 – Mai 2010), elle a fait disparaître le sentiment d'invulnérabilité de la devise européenne tel qu'il s'était constitué en 2007/2008, en introduisant le doute sur sa pérennité et surtout en relativisant l'idée que l'Euro était l'alternative naturelle au Dollar US (voire son successeur).

2. Puis, dans un deuxième temps (Juin 2010 – Mars 2011), elle a amené les dirigeants de l'Euroland à mettre en chantier à « très grande vitesse » toutes les mesures de sauvegarde, de protection et de renforcement de la monnaie unique (mesures qui auraient dû être prises il y a déjà de nombreuses années). Ce faisant elle a redynamisé l'intégration européenne, replacé à la tête du projet européen le noyau fondateur, et marginalisé le Royaume-Uni en particulier (12). Parallèlement elle a stimulé un soutien de plus en plus appuyé à la monnaie européenne de la part des BRICS, Chine en-tête, qui après un moment de flottement se sont rendus compte de deux choses fondamentales : d'une part les Européens agissaient sérieusement pour faire face au problème ; et d'autre part, au vu de l'acharnement anglo-saxon, l'Euro était sans aucun doute un instrument essentiel pour toute tentative de sortie du « monde Dollar » (13).

3. Enfin, actuellement (Avril 2011 – Septembre 2011), elle conduit la zone Euro à entreprendre de toucher aux sacro-saints investisseurs privés afin de les mettre à contribution pour résoudre le problème grec via notamment des extensions « volontaires » des délais de remboursement (ou toute autre forme de coupe dans les profits escomptés) (14).

Comme on peut l'imaginer, si le premier impact était bien l'un des objectifs poursuivis par Wall Street et la City (outre le fait de détourner l’attention des problèmes massifs du Royaume-Uni et des Etats-Unis), les deux autres en revanche sont des effets totalement contraires au but recherché : affaiblir l'Euro et réduire son attractivité mondiale.

Surtout qu'une quatrième séquence se prépare qui va voir, d'ici le début 2012 (15), le lancement d'un mécanisme d'Eurobonds, permettant de mutualiser une partie des émissions de dettes des pays de l'Euroland (16), ainsi que l'inévitable pression politique croissante (17) à augmenter la part de la contribution privée dans ce vaste processus de restructuration (18) de la dette des pays périphériques de la zone Euro (19).


Evolution de la dette grecque et de sa composition (2011-2015) (en Milliards €) (rouge : dette arrivant à échéance ; vert : déficit budgétaire ; violet : prêts UE ; marron : prêts FMI ; bleu : autre) - Sources : Le Figaro / SG CIB, 05/2011
Evolution de la dette grecque et de sa composition (2011-2015) (en Milliards €) (rouge : dette arrivant à échéance ; vert : déficit budgétaire ; violet : prêts UE ; marron : prêts FMI ; bleu : autre) - Sources : Le Figaro / SG CIB, 05/2011
Et avec cette quatrième séquence on entre dans le cœur du processus de contagion qui va faire exploser la bombe de l'endettement fédéral US. Car, d'une part, en créant un contexte médiatique et financier mondial ultra-sensibilisé aux questions d'endettement public, Wall Street et la City ont rendu visible l'ampleur insoutenable des déficits publics US, britannique et japonais (20). Cela a même obligé les agences de notation, fidèles chiens de garde des deux places financières, à se lancer dans une folle course à la dégradation des notes des Etats. C'est pour cette raison que les Etats-Unis se retrouvent maintenant sous la menace d'une dégradation, comme nous l'avions anticipé, alors même que cela paraissait impensable à la plupart des experts il y a seulement quelques mois. Et parallèlement, le Royaume-Uni, la France, le Japon, … se retrouvent également dans le collimateur des agences (21).

Rappelons-nous que ces agences n'ont jamais rien anticipé d'important (ni les subprimes, ni la crise mondiale, ni la crise grecque, ni le Printemps arabe, …). Si elles dégradent à tout va aujourd'hui, c'est qu'elles sont prises à leur propre jeu (22). Il n'est plus possible de dégrader A sans toucher à la note de B si B n'est pas en meilleure situation. Les « présupposés » sur le fait qu'il est impossible à tel ou tel Etat de faire défaut sur sa dette n'ont pas résisté à trois ans de crise : c'est en cela que Wall Street et la City sont tombés dans le piège qui guette tous les apprentis-sorciers. Ils n'ont pas vu qu'il leur serait impossible de maîtriser cette hystérie entretenue autour de la dette grecque [NdCR. Ou bien l'ont-ils vu parfaitement mais est-ce délibérément que, "stratégie du choc", le chaos économique est organisé] Ainsi aujourd'hui, c'est au Congrès US, dans le cadre du violent débat sur le plafond d'endettement et les coupes budgétaires massives, que se développent les conséquences des articles manipulateurs de ces derniers mois sur la Grèce et la zone Euro. Encore une fois, notre équipe ne peut que souligner que si l'Histoire a un sens, c'est indéniablement celui de l'ironie.


Evolution de la production industrielle en Chine (rouge) et en Inde (vert) (2006-2011) - Source : Marketwatch / Factset China / India Stats, 06/2011
Evolution de la production industrielle en Chine (rouge) et en Inde (vert) (2006-2011) - Source : Marketwatch / Factset China / India Stats, 06/2011
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Notes:

(1) Y compris le fait que les investisseurs privés (notamment les banques) seraient mis à contribution pour résoudre le problème de la dette grecque.

(2) Sans oublier bien sûr les dettes des collectivités locales américaines.

(3) Les Etats-Unis repartent en récession. L'Europe ralentit tout comme la Chine et l'Inde. L'illusion d'une reprise mondiale est désormais bien terminée. C'est d'ailleurs cette situation très inquiétante qui explique pourquoi les grandes entreprises accumulent de la trésorerie : elles ne veulent pas se retrouver comme en 2008/2009 dépendantes de banques elles-mêmes en panne de liquidités. Selon LEAP/E2020, les PME et les particuliers devraient utilement méditer cette situation. Source : CNBC, 06/06/2011

(4) James Saft, éditorialiste de renom pour Reuters et le New York Times, en est même au point de souhaiter « bon vent à l'hégémonie du Dollar ». Source : Reuters, 19/05/2011

(5) Les bourses savent que la « fête » est finie avec la fin du Quantitative Easing US et le retour de la récession. Et les opérateurs financiers ne savent plus comment trouver des placements profitables et pas trop risqués.

(6) Source : CNBC/FT, 12/06/2011

(7) Même l'Arabie saoudite s'inquiète désormais publiquement par la bouche du Prince AlWaleed qui évoque la « bombe de la dette US ». Source : CNBC, 20/05/2011

(8) Dernier exemple en date : la manifestation anti-austérité du 04/06 à Athènes qui a péniblement rassemblé moins de 1.000 manifestants alors que les médias anglo-saxons ont à nouveau titré sur cette preuve de rejet de la population grecque … évoquant des milliers de manifestants. Sources : Figaro, 05/06/2011 ; Financial Times, 05/06/2011 ; Washington Post, 06/06/2011

(9) Le Telegraph du 07/06/2011 nous apprend par exemple que depuis les années 1980, le Royaume-Uni a dépensé 700 Milliards £ de plus qu'il n'a gagné. Une bonne partie de cette somme entre dans les 15.000 Milliards d'actifs-fantômes qui vont disparaître prochainement.

(10) On peut constater l'épuisement du discours sur la "fin de l'Euro" par le fait que Wall Street en est réduit à faire intervenir régulièrement désormais Nouriel Roubini pour tenter de crédibiliser cette fable. Le pauvre Roubini, dont les travaux d'anticipation n'ont ni prévu la crise mondiale ni jamais dépassé six mois, se voit réduit à devoir prévoir la "fin de l'Euro" d'ici cinq ans, ou au moins une réforme fondamentale de la zone Euro pouvant d'ailleurs aboutir à une intégration européenne renforcée. Nous citons l'auteur d'après sa récente intervention dans un congrès à Singapour reprise dans le Figaro du 14/06/2011. Donc, si on résume la prédiction de Nouriel Roubini, il y aurait une fin de l'Euro d'ici 5 ans sauf si en fait l'Euro se retrouve renforcé via la mise en place définitive d'un "nouveau souverain", l'Euroland. Quelle anticipation ! Au-delà de l'effet d'annonce racoleur, cela consiste à dire que d'ici cinq ans (durée infiniment longue en temps de crise, et Roubini parlait d'échéances beaucoup plus rapprochées il y a encore quelques mois), il peut se passer une chose ou son contraire. Merci Docteur Roubini ! C'est difficile d'essayer de faire de la prospective et de travailler pour Wall Street en même temps. Enfin, il faut ce qu'il faut pour essayer de convaincre (en vain) les Asiatiques de ne pas vendre les actifs en Dollars au profit de ceux en Euro.

(11) Quand les experts et médias anglo-saxons ne peuvent vraiment plus rien inventer pour légitimer de garder « la crise de l'Euro » en une.

(12) Mais aussi la Suède dont les élites continuent à vivre dans le monde d'après 1945, celui où elles ont pu s'enrichir en profitant des problèmes du reste du continent. A propos du Royaume-Uni, la City continue à tenter en vain d'éviter de passer sous le contrôle des autorités européennes comme nous l'apprend cet article du Telegraph du 30/05/2011. Le plus amusant dans cet article est l'image retenue par le journal : un drapeau européen en lambeaux. Pourtant c'est bien la City qui est en train de perdre son indépendance historique au profit de l'UE et pas le contraire. C'est une illustration flagrante de l'impossibilité de comprendre les évènements qui se déroulent en Europe en passant par les médias britanniques, même quand il s'agit du Telegraph, excellent par ailleurs en ce qui concerne sa couverture de la crise.

(13) D'où leur motivation à acheter la dette de l'Euroland. Source : Reuters, 26/05/2011

(14) Sources : YahooActu, 13/06/2011 ; DeutscheWelle, 10/06/2011 ; Spiegel, 10/06/2011

(15) La crise ne permettra pas à l'Euroland d'attendre 2013, date prévue pour réviser le système adopté en Mai 2010, pour trancher ce débat.

(16) Diverses formules sont à l'étude mais les plus probables s'organisent toutes autour d'un système d'émission de dette publique à deux niveaux : une émission bénéficiant de la signature commune de l'Euroland (et donc de taux très bas) pour un montant allant jusqu'à un pourcentage maximum du PIB de chaque Etat (40%, 50%, 60% … aux dirigeants de l'Euroland de choisir) ; au-delà de ce seuil, les émissions ne sont plus garanties que par la seule signature de l'Etat concerné, impliquant des taux rapidement très élevés pour les élèves les moins sérieux de la classe.

(17) A ce sujet, il est regrettable que les médias internationaux s'intéressent plus aux quelques milliers de manifestants grecs (voir plus loin dans ce numéro du GEAB un exemple flagrant des différences immenses entre chiffres réels et chiffres des médias anglo-saxons) censés incarner le refus de l'austérité européenne et la faiblesse de la zone Euro, plutôt qu'à l'attente réelle des Grecs dont cette lettre ouverte des intellectuels grecs qui accusent non pas l'Euroland mais leurs propres élites politiques et financières d'être incapables de respecter leurs engagements et appellent à la mise à niveau du système politico-social grec avec celui du reste de l'Euroland. Source : L'Express, 09/06/2011

(18) A propos du mot « restructuration » sur lequel délirent à longueur d'articles ou d'émissions les économistes et financiers en tous genres, notre équipe souhaite apporter une précision limpide de simplicité : il est évident qu'une partie de la dette grecque appartient à ces 15.000 milliards d'actifs-fantômes qui vont s'évaporer dans les mois à venir. Peu importe le mot utilisé, « restructuration », « défaut », …, comme nous l'avions indiqué dans des GEAB précédents, l'Euroland organisera un processus qui fera perdre aux moins puissants ou aux plus exposés des créanciers une partie significative de leurs engagements sur la Grèce. C'est cela qu'on appelle une crise. Et la « raison d'Etat » fonctionne toujours de la même manière. Mais, de toute façon, d’ici là, le problème se sera déplacé vers les Etats-Unis, le Japon, le Royaume-Uni, et plus personne ne prêtera attention au cas grec dont les montants sont ridicules en comparaison : Grèce, 300 milliards EUR ; USA, 15.000 milliards USD.

(19) Et l'examen prochainement par la Cour Constitutionnelle de Karlsruhe de recours contre le Fonds de stabilisation européen, s'il ne remettra pas en cause les décisions prises, va accroître la pression en Allemagne pour que le secteur privé soit partie prenante des solutions, c'est-à-dire des pertes. Source : Spiegel, 13/06/2011

(20) Un calcul très simple permet de prendre la mesure de la différence entre le problème grec actuel et la crise US en préparation : les banques en particulier vont être obligées de prendre en charge entre 10% et 20% du coût de renflouement de la dette grecque, soit entre 30 et 60 Milliards EUR. C'est ce qui "excite" les agences de notation ces jours-ci à propos des banques européennes. L'explosion de la bombe de la dette fédérale US imposera au minimum un coût aux proportions identiques pour les banques et autres détenteurs institutionnels de cette dette. On parle donc dans ce cas (une estimation conservatrice car la nature même de l'utilisation des Bons US impliquera une contribution privée plus importante) de montants compris entre 1.500 et 3.000 milliards USD. C'est cohérent avec notre estimation des 15.000 milliards d'actifs-fantômes qui disparaîtront dans les trimestres à venir.

(21) Sources : Reuters, 08/06/2011 ; Le Monde, 11/06/2011 ; FoxNews, 30/05/2011

(22) Et l'une des conséquences de ce jeu, c'est que les Européens se préparent non seulement à encadrer sévèrement les méthodes des agences de notation, mais ils vont tout simplement créer des concurrents aux agences anglo-saxonnes, comme l'ont déjà fait les Chinois dont l'agence Dagong estime que les Etats-Unis sont entrés dans un processus de défaut sur leur dette. En perdant le monopole de la mesure du risque, Wall Street et la City vont ainsi perdre leur aptitude à faire ou défaire les fortunes. Sources : CNBC, 02/06/2011 ; YahooNews, 10/06/2011
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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 07:26

La servitude climatique : Changement climatique, Business et Politique

                                                                                      prix:24,00 euros

Description
Ils ont dit: Christian Gérondeau, auteur de CO2, un Mythe Planétaire et de Ecologie, la Grande Arnaque : Une extraordinaire mine de renseignements pour ceux qui veulent comprendre les fondements de la désinformation. Jean Martin, auteur du site pensee-unique.fr: je me félicite de la parution prochaine de votre livre dont j'ai lu quelques extraits, en avant-première. Je les ai trouvés excellents et propres à rétablir un certain nombre de vérités qui sont totalement passées sous silence par les médias. Vous avez donc fait une oeuvre salutaire à laquelle je souhaite le plus grand succès. d'Alain Mathieu, Président de Contribuables Associés et du magazine le Cri du Contribuable: J'ai été impressionné par le considérable travail d'analyse et de recherche d'informations que vous avez réalisé, aussi bien sur le plan historique que sur le plan scientifique. --mails adressés à l'auteur et autorisés de publication.
Description
Extraits de la critique sur le WEB: *****Papy Jako sur le Post: A ce jour, aucun ouvrage Français, ou même traduit en Français, n'avait brossé un tableau aussi complet du sujet. Même dans le monde anglo-saxon, qui est pourtant bien plus fourni, on ne trouve aucun ouvrage qui couvre le sujet « réchauffement climatique » de façon aussi complète. Achetez ce livre, empruntez le, volez le à un ami si nécessaire ... débrouillez vous, mais lisez-le. *****Emmanuel Martin, Un Monde Libre: Un livre à lire en urgence pour tous les esprits libres. *****Objectif Liberté, www.objectifliberte.fr : Le livre, tout en restant facile à lire, est d'une précision tout à fait remarquable. 277 références bibliographiques très détaillées (sur 25 pages), aussi bien scientifiques que politiques, extraits intégraux des écrits et discours des personnes citées... Il est exhaustif de par la quantité d' aspects du problème examinés, ce qui me fait dire qu'aucun ouvrage même en langue anglaise ne lui est équivalent. *****H16, sur le Post: « Il n existe en réalité aucun ouvrage français qui puisse prétendre rivaliser avec cette présentation en terme de complétude, de facilité d'accès pour un « honnête homme », et qui, sans être neutre dans la présentation des éléments, ne sombre pas dans une partialité grossière et caricaturale ». --http://www.belouve.fr/?page_id=72
LIBRAIRIE DE NEUILLY-PLAISANCE
15,AVENUE FOCH
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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 07:30

  La mondialisation : Pour une juste concurrence !

                                                                                 PRIX:18,00 euros

 

Présentation de l'éditeur
Ancienneté des civilisations, avec l'adaptabilité d'esprit qui en résulte, main d'oeuvre nombreuse et frugale, avatars de l'histoire récente, l'auteur procède à une analyse compréhensive des raisons du développement explosif des grands pays d'Asie. Il examine ensuite, face à cette irrésistible montée en puissance, les conséquences pour les pays anciennement industrialisés de l'Occident, et il montre l'urgence d'établir, au plan mondial, les règles d'une juste concurrence qui laisse leur chance à chacun, et notamment à l'Occident. L'Europe a dans cette partie un rôle essentiel à jouer, tendant à la création d'un régulateur des échanges internationaux, qui pourrait être l'Organisation Mondiale du Commerce, sous l'impulsion d'un organe de concertation du type G 20.
Biographie de l'auteur
Gérard Lignac est diplômé de l'IEP, licencié en droit, et MBA de Harvard. Ses activités professionnelles ont commencé par la direction de sociétés électroniques et mécaniques, avant de porter sur la Presse comme Président du journal L'EST REPUBLICAIN en 1983. Il est, en outre, depuis 2006, Président du groupe Est Bourgogne Rhône Alpes - EBRA, qui rassemble la presse quotidienne régionale de l'Est et d'une partie du Sud Est de la France. 
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sur le site polémia

Les banques, les grandes fortunes (Arnault, Bouygues, Lagardère, Bergé, etc.), le MEDEF (Parisot), Sciences-Po (Descoings) militent pour le « laisser-fairisme » et la mondialisation. Pour autant ces relais de la superclasse mondiale sont désormais loin de faire l’unanimité parmi les chefs d’entreprise français, les responsables publics et les universitaires. La lucidité et le sentiment national n’ont pas disparu. Le think tank CAPEC en est la preuve.
Explications.

Cela fait longtemps qu’on attendait une voix lucide sur la mondialisation du côté des principales forces économiques. Celles-ci ont jusqu’ici fait entendre la seule voix de «l’économiquement correct» : la suppression de toute frontière à la libre circulation des capitaux, des marchandises et des hommes étant leur paradigme.

La parution de «Face à la crise», la lettre du CAPEC (Crises-Analyses-Propositions-Expérimentations-Communication), rompt ce consensus.

Prenons acte de la guerre économique


Certains parlent encore de «mondialisation heureuse» mais la réalité est radicalement différente. Christian Harbulot et Éric Delbecque donnent, dans un «Que sais-je» sur «La guerre économique», une lecture plus juste que le CAPEC reprend à son compte : depuis la fin de la guerre froide, écrivent ces auteurs, «les rapports de forces entre les puissances s'articulent essentiellement autour d'enjeux économiques. Les gouvernements de la planète, dans leur grande majorité, ne cherchent plus aujourd'hui à conquérir des terres ou à établir leur domination sur de nouvelles populations, mais à construire un potentiel industriel et une force de frappe commerciale capable d'apporter devises et emplois sur leur territoire». Cette analyse est inséparable du basculement dans la mondialisation économique et financière qui a transformé la libre concurrence «aimable», limitée et encadrée en une «hypercompétition généralisée».

Mondialisation et désillusion


Les cadres ont longtemps cru à la mondialisation. Ceux d’entre eux – les financiers notamment – qui participent de la superclasse mondiale en ont profité. Mais pas les autres. Comme le note le Délégué général du CAPEC, Jean-Luc Schaffhauser (*) : «La seconde illusion est (de croire) qu’un haut niveau de formation permettrait aux individus de tirer leur épingle du jeu.» Sociologiquement, le phénomène majeur aujourd’hui est la paupérisation réelle, et ressentie comme telle, des classes moyennes – ingénieurs, cadres et techniciens – sous l’effet de la mondialisation. Selon l’agence pour l’emploi des cadres (APEC) (citée par l’étude du CAPEC) : en 2010, 51% des cadres estimaient que «leur situation a évolué de manière défavorable, ces dernières années». Ils n’étaient que 11% à penser cela en 1990 ! A part les très hauts managers et les médias, plus aucune catégorie socioprofessionnelle ne défend la mondialisation.

Réformer les règles du commerce international

Gérard Lignac, le président du CAPEC, revient sur son livre : «La mondialisation : pour une juste concurrence». Il balaie d’abord un «songe creux» : celui selon lequel la France et l’Europe pourraient garder leur industrie grâce à leur avance technologique. Car face à l’Inde et à la Chine, leur avance disparaît en raison notamment des transferts technologiques. Nous pensions vendre des TGV à la Chine mais c’est la Chine qui nous concurrence sur le marché des trains californiens. Et ceci se produira également, à moyenne échéance, pour les avions et les centrales nucléaires. Sans réaction, «l’avenir de l’Europe est celui d’un désert industriel». Gérard Lignac a encore des pudeurs : il ne va pas jusqu’à préconiser, comme le prix Nobel Maurice Allais, «un protectionnisme raisonnable et raisonné» mais prône ce qu’il appelle une «juste concurrence». En clair «s’inspirer du sport de compétition» et «ne pas faire combattre des poids plumes contre des poids légers». Ce qui implique une réforme d’urgence des règles du commerce international ! Qui ne pourra venir que d’un rebond – en cours – de la crise.

Le « Faux modèle allemand »

Les partisans de la mondialisation se raccrochent au «modèle allemand» et citent en exemple les 152 milliards d’excédents commerciaux allemands en 2010. Mais c’est un leurre :

  • –d’abord parce que l’Allemagne remplace le made in Germany par le made by Germany et qu’elle est aussi en voie de désindustrialisation ; l’emploi manufacturier n’y représente plus que 19% des emplois (contre 24% en 1996) ;
  • –ensuite parce que l’Allemagne ne réalise son excédent commercial que sur le reste de l’Europe ; le modèle n’est donc pas transposable à l’ensemble des pays européens ;
  • –enfin parce que l’Allemagne est, comme les autres pays européens, déficitaires (de 24 milliards d’euros) dans ses échanges avec la Chine.

Ajoutons –les auteurs n’en parlent pas mais c’est un fait– que l’Allemagne réalise des économies dans deux secteurs clés :

  • –la défense : 1% du PIB seulement ;
  • –les prestations familiales particulièrement basses et l’accueil des jeunes enfants très défaillant.

Des économies que l’Allemagne paye par un taux de fécondité très bas : 1,4 enfants par femme (malgré la fécondité d’origine étrangère).

Bref, les travaux du CAPEC méritent d’être salués : il existe encore des décideurs lucides et nationaux, ça change et c’est rafraichissant !

Polémia
12/05/2011

(*) Jean-Luc Schaffhauser, Délégué Général du CAPEC : il a été Chef du Service Régional de l’Energie en Alsace de 1980 à 1986, responsable de la coopération internationale de cette Région de 1986 à 1992.

Qui sommes-nous ? Présentation des quatre fondateurs


Voir Lettre de liaison et de réflexion du CAPEC - Avril 2011 - N°1
 
Voir aussi
:l'étude de CAPEC sur Le modèle allemand

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 09:41

                                                                                  PRIX:19,00 euros

Nous assistons à la fin de l'ère dollar qui dure depuis la Seconde Guerre Mondiale.
Le dollar n'est plus la monnaie la plus sûre du monde. Il n'est plus la monnaie d'une superpuissance responsable, performante et hautement productive. Il est la monnaie d'une économie déclinante, arrivée au point de non-retour, techniquement en faillite. Le billet vert est en train de dévoiler son vrai visage: celui d'une arme du désespoir, utilisée par une grande puissance malade, qui a trop longtemps caché l'état désastreux de son économie derrière sa planche à billets.
Suite aux dérives majeures de la politique monétaire américaine, le dollar est devenu, aujourd'hui, la plus grande bulle spéculative de l'histoire. Le statut du dollar comme référence du système monétaire international devient intenable. Il est contesté par des puissances désormais plus riches, comme la Chine. Ce changement de régime majeur se perçoit dans l'envolée de l'or et dans les tensions croissantes entre les Etats-Unis et le reste du monde.
Cet ouvrage veut avant tout briser le tabou qui entoure le dollar en procédant à un examen sans complaisance de la situation réelle des Etats-Unis, et en la comparant à celle des blocs européen et asiatique. La conclusion est que le dollar, dont la valeur repose sur une perception subjective, ne résiste pas à la rationalité. Même aujourd'hui, après cette sorte de défaut déguisé qu'est la dévaluation compétitive, le dollar est encore largement surévalué.
En attendant, il s'agit de se préparer à l'inévitable changement, en réfléchissant d'une part à une sortie ordonnée du dollar par les banques centrales, et d'autre part au futur système monétaire international qui émergera pour tenir compte des nouvelles réalités.
  • INTRODUCTION
  • LA GUERRE CONTRE L'EURO
  • UNE ECONOMIE EN FAILLITE
  • LA PLUS GRANDE BULLE SPECULATIVE DE L'HISTOIRE
  • VERS UN ORDRE MONDIAL POST-DOLLAR
  • CONCLUSION
L'auteur en quelques mots... Myret Zaki est rédactrice en chef adjointe du magasine économique "Bilan".
Elle a été responsable du supplément financier du quotidien "Le Temps". En septembre 2008, elle a publié son premier livre, "UBS, les dessous d'un scandale", devenu un best-seller, suivi en 2010 par "Le secret bancaire est mort, vive l'évasion fiscale".

La fin du dollar

SUR LE SITE :mécanopolis.

Le monde veut encore ignorer cette menace quasi inévitable que font planer le dollar et la bombe de la dette américaine sur la stabilité globale. Cette crise, dont on veut minimiser la gravité, est pourtant la forêt que l’arbre européen ne peut plus cacher. C’est en substance ce qu’annonce Myret Zaki, rédactrice en chef du magazine économique suisse Bilan, dans son livre « La fin du dollar ».

Un krach du billet vert se prépare. Il est inévitable. Le principal risque planétaire actuel, c’est une crise de la dette souveraine américaine. La plus grande économie du monde n’est plus qu’une vaste illusion. Pour produire 1 dollar de richesse, elle a besoin de 6 dollars de dette. Face à leur 14’000 milliards de PIB, les Etats-Unis affichent plus de 50’000 milliards de dette totale, qui coûte au gouvernement, aux entreprises et aux ménages 4’000 milliards d’intérêts par an. Et l’écart entre dette et PIB se creuse encore. La situation des déficits américains est intenable.

Les Etats-Unis sont, techniquement, en faillite

Le Gouvernement américain ne pourra en aucun cas remplir ses engagements de sécurité sociale et de santé en dollars courants, ni garantir sa dette extérieure à la valeur actuelle. Ce n’est plus qu’une question  de temps avant que nous assistions à l’éclatement de la gigantesque bulle de la dette du dollar. L’amorce d’une « guerre des monnaies » à l’échelle mondiale mais aussi la crise de la dette souveraine en Europe n’étaient que les signes avant-coureurs de la vraie crise, celle de la dette souveraine américaine.

L’ère du dollar prendra fin rapidement. La crise pourrait éclater après l’élection américaine de 2012. Ce qui est certain, c’est que la monnaie américaine va déchoir de son statut exceptionnel, qu’elle ne peut plus tenir, au profit d’un ordre mondial post-dollar.

Manipulation des chiffres américains

Non seulement les chiffres officiels américains ne justifient plus la notation AAA de la dette nationale, mais ils sont en dessous de la réalité : les statistiques américaines – PIB, inflation, taux de chômage – sont fausses et manipulées d’après nombre d’experts critiques.

Ainsi, le PIB américain serait de 30% en dessous de ce qui est publié, simplement parce qu’entre 2007 et 2009 la dette nationale américaine a gonflé d’un peu plus de 4’000 milliards de dollars, qui auraient essentiellement servi à « boucher le trou » du PIB.

Le calcul de l’inflation sous-estime fortement cette dernière, si l’on sait que la méthode de calcul a été largement modifiée après 1980, puis une nouvelle fois après 1990. Suivant la méthode de calcul de 1980, l’inflation totale aux Etats-Unis est de 8,5% fin 2010, contre 1,14 officiellement.

Les taux de chômage serait, lui aussi, largement sous-évalué. En réintégrant la masse de travailleurs découragés non pas seulement à court terme mais aussi à long terme le taux était, en réalité, de 22,4 % en décembre aux Etats-Unis, proche de celui atteint lors de la Grande Dépression (25%).

 

La Fed est-elle un gigantesque hedge fund ?

Le bilan de la Réserve fédérale a plus que triplé en trois ans, alors qu’il avait été stable, et sans risque, depuis sa création en 1913. Les risques de taux et de liquidité que court la Fed en raison des actifs sur son bilan peuvent aboutir à une perte de son indépendance opérationnelle.

Le bilan de la Réserve Fédérale pose un risque élevé au système financier mondial. Car les actifs toxiques de Wall Street n’ont pas simplement disparu : ils reposent à présent au cœur du système financier américain, dans le bilan de la Fed. Celle-ci a vu la taille de son bilan passer de 800 milliards avant la crise à 2’200 milliards mi-2009 et sans doute 2’900 milliards en juin 2011. Alors que le bilan de la Fed avait faiblement varié depuis 1913, voilà qu’en moins de 3 ans, il triple de taille à la suite du rachat précipité de quantités phénoménales d’actif illiquides aux banques, mais surtout à Fannie Mae et Freddy Mac. Ces deux agences hypothécaires semi-étatique étaient au bord du défaut en 2009, un scénario que la Chine, leur principale créancière, n’aurait pas accepté. De sorte que près de 1’300 milliards représentent des hypothèques titritisées de piètre qualité, soit plus de la moitié de son bilan. Les 800 milliards restants représentent des bons du Trésors.

Un tel bilan place la Fed devant un risque croissant de recapitalisation par le Trésors, scénario qui la verrait perdre son indépendance opérationnelle. En effet, la Fed prend le risque de pertes élevées sur ses positions toxiques et aussi sur ses bons du Trésors à maturités longues, qui pourraient s’effondrer si les banques centrales étrangères réduisent leurs achats. Dans un tel cas, la Fed pourrait vite consommer toutes ses réserves de fonds propres, ce qui pour une banque ordinaire serait synonyme d’insolvabilité.

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 15:28

La révolte des épargnants

                                                                                         PRIX:16,50 euros -5%

Présentation de l'éditeur
Scandales boursiers, faillites, captations d'héritage, détournements d'argent, ruines et spoliations : ces gros titres résonnent dans l'émotion du jour. Mais si les grands noms claquent et sont le sujet d'émissions à sensation - un jour Madoff aux États-Unis, un autre Kerviel en France -, on oublie les victimes de l'affairisme débridé... Sait-on seulement qu'avec le seul salaire de certains traders, on pourrait payer le gouvernement français au complet ? Combien d'épargnants, petits et même gros porteurs, ont subi le diktat des marchés mis à mal par des banquiers surfant sur l'indécence de leurs bonus hollywoodiens ? Ces scénarios cyniques, me Daniel Richard les vit quotidiennement. C'est pourquoi celui que la télévision a surnommé " la terreur des banquiers " nous livre les cas les plus édifiants. Il explique la raison de la colère des épargnants. Et, au-delà, comment se défendre et gagner contre les abus de certaines banques.
Biographie de l'auteur
Docteur en Droit, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, ancien assistant à l'université-Paris II, Daniel Richard est avocat à la cour d'appel de Paris. II s'est spécialisé, depuis vingt-cinq ans, dans la défense des clients mécontents de leurs banquiers. Il défend de très nombreux actionnaires de Natixis, filiale des Banques populaires et de la Caisse d'épargne. Entre 2006 et 2008, 2 800 000 Français ont perdu avec cette action 92 % de leur investissement
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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 08:25

A LIRE ABSOLUMENT ET RAPIDEMENT.........................................................

 

Blythe Masters, ce qu'elle a fait, ce qu'elle va faire

Avec d'autres mathématiciens de la JP Morgan Bank, l'Anglaise Blythe Masters a mis au point la formule magique qui a transformé le papier en or et qui a rendu les banquiers complétement fous.

Inconnue du public, Blythe Masters est pourtant, selon la formule consacrée du Guardian de Londres "la femme qui a inventé les armes financiéres de destruction massive". Selon Newsweek, ces armes ont "libéré un monstre" qui est toujours en train de détruire l'économie mondiale, jusqu'à l'inévitable banqueroute universelle.

En effet, les banques cachent encore une très grande partie des 55.000 milliards de dollars d'emprunts toxiques qu'elles ne reverront jamais dans leurs bilans.

Pierre Jovanovic retrace dans ce livre comment le destin hors du commun de cette jeune diplômée de Cambridge a involontairement croisé celui de centaines de millions de personnes, mises au chômage par les effets de la crise, simplement parce que tous les banquiers de la planète ont écouté, fascinés, son Evangile des Credit Default Swaps au point qu'ils ont fini par copier et abuser de sa formule "magique". Formule qui les mène, en ce moment même, à leur perte.

Une enquête incroyable et implacable qui révèle comment les banquiers arrogants et stupides ont transféré les pertes issues de leurs actions irresponsables sur le portefeuille de chaque contribuable (dont le vôtre). 272 pages, 19,9 €.

Ce nom ne vous dit peut être pas grand chose mais pour certains cette femme est devenu le visage de la crise pour la simple et bonne raison qu'elle aurait participé à l'équipe qui a crée la formule mathématique qui a permis les CDS (on s'aperçoit que Jacques Attali y a été aussi mélé).

Citation:
A la fin de l’année 1994, Blythe Masters, un membre de l’équipe de traders de J.P.Morgan, a l’idée de vendre la ligne de crédit de cinq milliards de dollars à la Banque européenne de reconstruction et de développement (B.E.R.D). Jacques Attali, le conseiller spécial du président socialiste François Mitterrand, en est le premier président après avoir eu l’idée lumineuse de sa création lors de l’effondrement du mur de Berlin (une catastrophe peut en provoquer une autre...). Si Exxon fait défaut, c’est la B.E.R.D qui va essuyer les plâtres. En échange de la patate chaude refilée, J.P.Morgan s’engage à lui verser une indemnité.

Ce marché étrange ne porte pas encore de nom mais il est promis à un grand avenir. Sa mise au point a été laborieuse. Il a consommé beaucoup de temps et de ressources au sein de la banque. Il faut que le processus soit affiné afin de devenir lucratif. Une brillante équipe de mathématiciens planche pour mettre au point un produit standardisé qui va permettre à la banque de gagner beaucoup d’argent. Ainsi est créé le credit default swap qui est une forme de standardisation des risques au lieu de l’étude besogneuse du cas par cas du risque de chaque ligne de crédit. Les mathématiciens modélisent le risque encouru par la standardisation : "Si quelques prêts font défaut, cela ne devrait pas mettre en péril l’ensemble des transactions." Les banquiers croient dur comme fer à cette martingale. Ils escomptent gagner sur deux tableaux : les profits tirés de la tritisation et les revenus générés par le flot régulier des remboursements de prêts.


http://www.claudereichman.com/articles/martoiamareenoire.htm

Bien évidemment on ne peut rendre cette femme responsable de la crise mondiale actuelle mais dés que l'histoire s'est répandue quelque chose de bizarre s'est produit, au lieu de se faire haïr, cette femme s'est retrouvée l'objet de fantasmes d'admirateurs névrosés qui revent de boire du champagne dans l'une de ses bottes ou de se faire marteler la figure à coups de talons aiguilles.

Blythe Masters est en train de devenir le fantasme sexuel N°1 d'une certaine catégorie de mâles de la planète, loin devant Monica Bellucci ou Rihanna comme en témoigne ce poème d'un auditeur de Pierre Jovanovic (d'ailleurs ce dernier aussi intelligent qu'il soit n'est pas en reste et fantasme lui aussi sur la belle au point de lui consacrer une émission spéciale).


Citation:
Cher Pierre Jovanovic: par votre faute, je suis tombé amoureux de Blythe Masters! Son visage glacial et légèrement asymétrique, son brushing impeccable, et son accent si nettement oxonien qu’il me rappelle, dans une réminiscence masochiste, celui de Margaret Thatcher — oui ! Tout cela a fait de moi, modeste client de la Société Générale, un spectateur fasciné de celle que vous surnommez « la Lucrèce Borgia de la haute finance ». Je dirai même qu’au gré des pertes abyssales enregistrées depuis le départ du regretté Kerviel, un lien magique s’est établi entre la succursale parisienne ruinée où j’ai mon compte et le douillet bureau de Blythe Masters à New-York — et ce, par-delà les salles de marché du Palais Brongniart ou de Wall Street; par-delà les chalets cossus des Grisons suisses ; par-delà les antichambres du FMI où DSK culbute une stagiaire ; par-delà les couloirs feutrés de l’Union des Banques Suisses de la rue Basse, à Genève ; par-delà les caves voûtées de Fort Knox ; et surtout par-delà les banlieues dépeuplées de Miami ou de Detroit, où le bulldozer, sans états d’âme, rase le pavillon de la famille Simpson, sous les yeux éplorés d’Omer (récemment viré de la centrale nucléaire qui l’employait, pour cause de rachat par Areva). C’est la raison pour laquelle j’ai écrit ce poème, qui m’est venu d’un trait après ce régal pour l’esprit que constitue la lecture du supplément Économie du Monde. Quoiqu’un peu baudelairien, il est tout à la gloire de Blythe Masters, et j’espère qu’elle le lira. Moi aussi, vermisseau amoureux d’une étoile, j’ai le droit d’accrocher ma charrue à la grande Ourse!

Ode à Blythe Masters

Vierge glacée venue de la froide Albion
Telle Elizabeth qui tenait l’Angleterre
En écumant les océans avec ses corsaires
Tes dévots récoltent nos moissons

– C’est, dis-tu, que l’on paie pour notre maladresse
Mais tes capiteux poisons, moderne Lucrèce
Que tu concoctes en secret détruisent les nations
Et laissent sur le carreau des gens par millions

J’aime t’imaginer en Comtesse Batory
Ton petit corps gracile immergé à demi
Dans le sang répandu des vierges au chômage

A moins qu’il ne faille voir dans tes yeux
Une Jézabel revenue du fond des âges
Pour nous tuer tous avec des emprunts vicieux…
-------------------------------------------------------------------------------------
Woaaa. Reine d’Angleterre, Lucrèce Borgia, Comtesse Batory, Jézabel, Catherine de Médicis, Grande Ourse, n’en jetons plus… C’est clair, la crise a désormais un visage et c’est celui de Blythe Masters… J’ai vu un portrait d’elle en noir et blanc dans le Financial Times et franchement, son regard m’a fait penser à celui de la Méduse… J’ai dû détourner le mien sur le côté pour ne pas être transformé en statue :-) Allez, voici une Blythe Masters presque humaine, à la « une » du Bloomberg Mag, et qui devrait calmer les ardeurs de ce lecteur, mais je crains au final l’effet contraire…

blythe masters bloomberg magazine


http://www.pauljorion.com/blog/?p=7836


D'ores et déjà, Hollywood a prévu un film autobiographique, à ce rythme cette quinquagénaire va empocher un pactole qui viendra s'ajouter à la fortune qu'elle a amassé chez JP Morgan.
Il n'y a aucune justice en ce monde alors qu'elle aurait du vivre dans la honte telle une paria, la voici intronisée future reine des médias.

 

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 16:28

L'euro, les banquiers et la mondialisation : L'arnaque du siècle

                                                                                    PRIX:13,00 euros

Présentation de l'éditeur
Dans L arnaque du siècle, Nicolas Dupont-Aignan dresse un portrait au vitriol de la monnaie unique, conçue selon lui contre les peuples et au service des banquiers. À l aide de données économiques éloquentes, il prouve que l euro est une impasse dont il faut sortir au plus vite : vie chère, chômage et délocalisations sont en effet la conséquence directe d une monnaie surévaluée de 30 % et mal adaptée à l économie française.
L'auteur nous raconte des anecdotes stupéfiantes sur la façon dont la classe politique s'est soumise au dogme de la monnaie unique. Il dénonce l'enchevêtrement des intérêts de la banque et des politiques, et lève au passage le voile sur un scandale d'État : l'affaire France Trésor.
Au-delà de la dénonciation, cet ouvrage est un véritable mode d emploi de la sortie de crise. C'est aussi un message d espérance : Nicolas Dupont-Aignan voit dans la sortie de l euro une occasion unique pour les Français de retrouver l usage de leur liberté, de renouer avec un projet politique enfin tourné vers la croissance et de bâtir une vraie Europe des nations.
Biographie de l'auteur
Nicolas Dupont-Aignan est député de la nation depuis 1997. Il est le maire le mieux élu de France (79,70% des voix au premier tour de mars 2008). Compagnon de route de Philippe Séguin, il est aujourd hui président du parti gaulliste Debout la République, avec lequel il combat pour l indépendance de la France et la liberté des Français. Il est l auteur, notamment, de J aime l Europe, je vote Non (F-X de Guibert, 2005) et de Français, reprenez le pouvoir (L Archipel, 2007).
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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 15:57

Avec ce livre, les auteurs nous en remettent une "petite couche"l'espoir de la France ...c'est......c'est......c'est.........VOUS NE DEVINEZ PAS? .....L'immigration et l'emprunt,bien sûr!

 

Pour le retour de la croissance : « Il faut favoriser l’immigration »

Trente glorieuses sont devant nous                                                                                    prix:20,00 euros -5%
Présentation de l'éditeur
Vous pensez que la France est en train de tomber. Qu’elle n’est plus qu’une puissance « has been » dans la compétition internationale, victime des marchés financiers et de la mondialisation. Et si tout n’était pas joué ? Et si le scénario des « 30 Glorieuses » décortiqué par Jean Fourastié dans les années 70, se rejouait d’ici 2040 ? C’est la thèse des auteurs de cet essai de politique économique qui va à l’encontre de la sinistrose ambiante, avec une approche et une écriture accessible et pédagogique. Karine Berger et Valérie Rabault défendent l’idée que la France a les ressources pour relever le défi. A plusieurs conditions évidemment. En reprenant la main sur les choix d’investissements, d’éducation, de logement, d’immigration, de transports etc. En reconstruisant l’équilibre du fameux « modèle français » d’origine, déclinaison économique du liberté, égalité, fraternité. Car, après la crise financière de 2009, la France est à la croisée des chemins. Et peut changer le cours de son capitalisme. Concret, pragmatique, iconoclaste…et optimiste, le livre est l’histoire d’une réussite du pays encore possible…à condition que l’on s’en donne les moyens.

Biographie de l'auteur
Elles sont toutes deux trentenaires et ingénieurs de formation (Polytechnique, Les Ponts). Karine Berger, économiste, a été classée par Capital en juillet 2010 parmi les " Jeunes cracks qui préparent la relève ". Elle est l'une des analystes régulières du Club de l'économie de LCI. Valérie Rabault, banquière, a été distinguée par Financial News parmi les 100 femmes les plus influentes de la finance européenne.  
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