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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 14:31

                                                                  

Au fil des jours, la question posée par certains politiques et de nombreux économistes devient de plus en plus cruciale : « Faut-il sortir de l’Europe ? ». Jacques Sapir, économiste, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales et à l’Université de Moscou, auteur de nombreux ouvrages qui font école, en a fait le titre de son dernier livre paru en janvier dernier aux éditions du Seuil. Michel Leblay, économiste connu de nos lecteurs par ses articles mis en ligne sur le site de Polémia, vient de lui remettre une synthèse fort documentée du livre de Jacques Sapir.

 Dans son essai, Faut-il sortir de l’euro ? , Jacques Sapir, comme a son habitude, présente une argumentation économique, intelligible et étayée, assortie de données statistiques, approfondissant les causes, exposant les solutions. L’un des éléments clés de la démonstration est la mise en exergue du rôle central occupé par l’Allemagne dans la mise en place de la monnaie unique et des règles définissant son fonctionnement dont elle a été le principal bénéficiaire. Il expose tout l’intérêt, notamment pour la France, d’une sortie de l’euro en termes de compétitivité retrouvée et de restauration d’une base industrielle substantielle. Abandonner l’euro, dans sa forme actuelle, la monnaie unique, ne signifie pas, pour autant, un renoncement à un étalon monétaire européen. L’auteur préconise, comme d’autres, l’adoption d’une monnaie commune dans laquelle seraient libellés les échanges extérieurs des Etats membres de la zone monétaire de l’euro ainsi redéfini.

A propos de la distinction entre la monnaie unique et la monnaie commune, il faut préciser que la première se substitue aux monnaies nationales, devenant le seul étalon monétaire pour tous les pays de la zone l’ayant adopté. Au contraire, la monnaie commune ne remplace pas les monnaies nationales qui demeurent pour toutes les transactions internes aux Etats. Par contre, ces monnaies nationales ne sont convertibles, selon une parité préalablement fixée, que dans la monnaie commune, unité de compte dans laquelle sont réalisés tous les échanges internationaux. Seule cette monnaie commune est cotée sur le marché libre des changes.

Si elle survient dans un contexte économique et financier dégradé après la crise dite des « subprimes » intervenue aux Etats-Unis en 2007 – 2008 et la perte par ceux-ci de leur note AAA, la crise qui affecte la zone euro a, d’abord, un caractère spécifique avec la conjonction de trois phénomènes :

 

  •  « l’étranglement de certaines économies d’Europe par le montant des dettes tant publiques que privées » dû au seul financement possible par les marchés financiers (les avances des banques centrales ou la détention obligatoire par les banques commerciales d’un montant de dettes publiques en proportion de leurs actifs étant exclues) et à un taux de change unique qui altère fortement la compétitivité ;
  •  une croissance des pays de la zone inférieure à celle des pays développés du fait des taux d’intérêt élevés imposés par la BCE et de la surévaluation de la monnaie qui en résulte ;
  • l’absence d’unification des politiques budgétaires et économiques et des réglementations bancaires ; cette unification supposant un Etat fédéral et « les puissants mécanismes de transferts associés », prohibés par les traités. Les conditions d’un fédéralisme n’étant en aucune manière réunies, Jacques Sapir souligne que les dirigeants des différents pays ont ainsi cédé à « l’idéologie européiste et au mythe des Etats-Unis d’Europe ».

La création de l’euro et le rôle de l’Allemagne

Selon l’auteur, loin d’être pour l’Allemagne réunifiée le « sacrifice » présenté, l’union monétaire répondait, en réalité, dans les conditions de sa mise en œuvre, à ses intérêts bien compris. L’effondrement démographique de la première puissance économique du continent supposait pour le paiement des retraites futures l’accumulation et la capitalisation d’une richesse patrimoniale. Il en découlait deux exigences :

  •  « l’accès sans restrictions, qu’elles soient tarifaires (principe du Marché unique) ou monétaires (impossibilité de dévaluer) aux principaux marchés de ses voisins (la France, l’Italie, l’Espagne) » ;
  • « une soumission accrue à la logique des marchés financiers » afin de placer de la manière la plus judicieuse les revenus tirés de la position commerciale. De ce point de vue, Jacques Sapir observe qu’il découle « de la prise de conscience de la crise démographique » en Allemagne une importance croissante du secteur financier. A l’examen des statistiques économiques, il apparaît que le secteur industriel est en rétraction depuis une vingtaine d’années.

En contrepartie d’une ouverture totale de leurs marchés, les partenaires de l’Allemagne bénéficiaient, au travers de l’euro, de taux d’intérêt très bas leur permettant par un endettement à « bon compte » d’acheter ses produits.

Lire l’intégralité de l’article sur Polémia

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 08:55

Les Echos

 

L’Inspection générale des finances chiffre à 5 milliards par an les économies à réaliser par l’Etat pour redresser les comptes. Les leviers identifiés sont sensibles : prestations, subventions, nombre de fonctionnaires, salaires, niveau des pensions. Le gouvernement devra trancher rapidement.

Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Après la Commission européenne et la Cour des comptes, l’avertissement émane des propres services de Bercy. Un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) intitulé « Maîtriser les dépenses de l’Etat » est dans les mains du nouveau gouvernement, alors que celui-ci vient de lancer la préparation du budget 2013. Commandé à l’automne par François Fillon pour déterminer les « leviers d’action» permettant de faire contribuer l’Etat au retour des comptes à l’équilibre, il a été remis juste avant la présidentielle (période de réserve) et n’a donc pas été publié.

Ce document de 122 pages (qui doit être complété par un autre rapport non finalisé sur l’assurance-maladie) est riche d’enseignements. D’abord, les auteurs (Jean-Michel Charpin et Martine Marigeaud) soulignent qu’il faut faire porter l’essentiel de l’effort sur les dépenses : « Une trajectoire de retour à l’équilibre qui reposerait essentiellement sur une hausse des recettes [...] singulariserait la France et serait contradictoire avec les efforts visant à améliorer la compétitivité de son économie et le pouvoir d’achat des ménages».

Ce jalon posé, plusieurs scénarios sont envisagés, en fonction de la croissance et de la répartition des efforts. Le scénario central reprend la stratégie du précédent gouvernement, avec une action visant principalement (aux trois quarts) les dépenses publiques : 56 milliards d’économies devraient être réalisées d’ici à 2016. Pour le seul Etat, cela implique de trouver 21 milliards, soit 5,3 milliards d’économies par an, calcule l’IGF. Cela ne veut pas dire que les dépenses de l’Etat (365 milliards) baisseraient, mais que leur progression naturelle, évaluée à 42 milliards d’ici à 2016 (voir graphique), serait ralentie de moitié.

Autre enseignement clef : de nombreuses dépenses sont quasiment incompressibles, à l’instar de la charge de la dette de l’Etat, des dotations à l’Europe, etc. En mettant ces postes de côté, les économies à trouver par rapport à l’évolution tendancielle représentent une baisse de 8 % (taux d’effort) des autres dépenses. Un niveau considérable. Car les leviers identifiés sont très sensibles : baisse du nombre de fonctionnaires, gel de leur salaire et/ou de leur avancement, gel des pensions, réexamen des dépenses d’intervention (prestations, subventions), etc. Des gains peuvent certes encore être obtenus sur les dépenses de fonctionnement mais « les marges de manoeuvre semblent désormais limitées ». En clair : il faudra faire des choix très difficiles.

Le gouvernement sera cependant intéressé par un autre scénario évoqué par l’IGF, à savoir le report de l’équilibre à 2017, qui correspond au calendrier du PS. Report jugé d’ailleurs « utile » en cas de « faible vigueur de la reprise ». Cela ramène l’effort d’économie pour l’Etat à 3,9 milliards par an, et même encore moins en réalité, puisque le PS entend faire porter l’effort à 50 % sur les dépenses et 50 % sur les recettes. La contrainte restera néanmoins très forte sachant que la gauche a promis l’arrêt des suppressions de postes, se privant dès lors d’un levier important.

—————–

Des prestations assez concentrées

Sur 57 milliards de dépenses d’intervention, une dizaine pèsent pour la moitié. Du côté des prestations, l’allocation adulte handicapé (7,5 milliards) est suivie des aides au logement (5,6 milliards), des retraites de la SNCF (3,4), des prestations aux anciens combattants (3) et des bourses aux étudiants (1,7 ). Côté subventions : après les dotations à Réseau Ferré de France (2,6 milliards), viennent les contrats aidés (1,8), l’assistance éducative (1,5), le Fonds européen de développement (0,9) et l’hébergement d’urgence (0,6).

Les Echos

 

Les réactions du PS,faire des économies?Non,augmenter les impôts:

Martine Aubry, première secrétaire du PS, a estimé lundi qu'il y avait d'
Martine Aubry, première secrétaire du PS, a estimé lundi qu'il y avait d'"énormes marges de manoeuvre en faisant rentrer des impôts complémentaires", en commentant le rapport de Bercy préconisant 5 milliards d'euros d'économies de l'Etat chaque année. | Francois Lo Presti
M, première secrétaire du , a estimé lundi qu'il y avait d'"énormes marges de manoeuvre en faisant rentrer des impôts complémentaires", en commentant le rapport de Bercy préconisant 5 milliards d'euros d'économies de l'Etat chaque année.
Sur 2, la maire de Lille a observé que ce rapport de l'Inspection des finances, commandé par François Fillon avant son départ de Matignon, "nous explique qu'il faut réduire les déficits publics uniquement en réduisant les dépenses".
"Nous, nous pensons qu'il y a d'énormes marges de manoeuvre en faisant rentrer des impôts complémentaires", a-t-elle dit. "Je ne prends que l'exemple de l'impôt sur la fortune. C'est quand même incroyable que M. Fillon ait fait voter, en plein retour de la crise il y a un an, une division par trois de l'impôt sur la fortune des plus gros patrimoines", a poursuivi Mme Aubry.
Donc "il y a d'autres moyens que de réduire les dépenses", même s'il faut "bien gérer", "il faut d'abord faire rentrer des impôts complémentaires de ceux qui ont eu tant de privilèges aux dépens des autres", a encore dit la numéro un socialiste.

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 14:44

 

NEW YORK (awp/afp) - L'Europe a trois mois pour sauver l'euro, affirme le milliardaire philanthrope américain George Soros dans le texte d'un discours prononcé samedi et publié dimanche sur son site internet.

 

"A mon avis les autorités disposent d'une fenêtre de trois mois pendant laquelle elles peuvent encore corriger leurs erreurs et inverser les tendances actuelles. Par autorités, je veux dire principalement le gouvernement allemand et la Bundesbank parce que dans une crise les créanciers ont le pouvoir et rien ne peut être fait sans le soutien de l'Allemagne", affirme le milliardaire et ex-spécialiste des raids financiers contre les devises.

 

"Je m'attends à ce que les Grecs soient suffisamment effrayés par la perspective d'une expulsion de l'Union européenne pour donner une faible majorité de sièges à la coalition qui est prête à appliquer l'accord actuel avec l'UE, le FMI et les créanciers bancaires", a-t-il ajouté.

 

Mais d'ici trois mois "l'économie allemande va également s'affaiblir et il sera encore plus difficile pour la chancelière (allemande Angela) Merkel de persuader l'opinion allemande d'accepter des responsabilités supplémentaires envers l'Europe. C'est ce qui crée cette fenêtre de trois mois", a-t-il conclu.

 

Mme Merkel a appelé samedi l'opposition gouvernementale allemande à soutenir le futur fonds permanent de soutien à la zone euro (ESM) et le pacte budgétaire européen, affirmant que la "situation dans la zone euro est actuellement de nouveau très fragile".

 

 SOURCE: http://www.romandie.com/news/n/Zone_euroL_Europe_a_trois_mois_pour_sauver_l_euro_selon_George_Soros_RP_040620120713-28-189339.asp

 

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 14:24

La taxe TOBIN est un vieux serpent de mer qui refait surface indéfiniment et revient soudain dans l'actualité par la volonté de la CEE. L'idée meurtrière charrie toutes les luttes contre le capital et les capitalistes dont, cependant, nous avons tant besoin. En même temps, elle montre une nouvelle fois la folie taxatoire de tous les pouvoirs. Elle reflète leur furie dépensière, la dépense publique étant leur pain quotidien dans tous les sens du terme. Une autre idée mensongère est inscrite dans les gènes de l'opération ; l'argent enlevé par la force aux riches irait nourrir les pauvres. Les lecteurs réguliers de ces flashs savent très bien comment et pourquoi un tel transfert ne s'est jamais vu.

En 2002, le gouvernement a demandé l'instauration d'une taxe sur les mouvements de capitaux ou sur le développement mondial, tout en prenant soin de dire que ce n'était nullement une taxe Tobin : comprenne qui pourra. En 2005, Villepin a demandé à l‘ONU de créer une taxe Tobin, sous forme de 5 dollars sur chaque billet d’avion, et promettait de la mettre en route en France sans perdre de temps dès 2006, éventuellement avant les autres pays. En 2012, lors de la campagne présidentielle, la chasse aux riches et aux capitalistes fut ouverte chez tous les candidats. Le candidat, François Hollande, rêvait d'une taxe spéciale lors de l'achat d’une action d'une entreprise française à quel qu'endroit dans le monde que cet achat se produise. Il faudra clairement expliquer aux tribunaux ce qu'est une entreprise française et aux gestionnaires des grandes bourses mondiales comment s'y prendre pour ramasser les sous.

 

UN PEU D'HISTORIQUE

Historiquement, la taxe Tobin fut imaginée par James Tobin, un professeur américain de l'université de Yale, comme un outil de lutte contre la spéculation financière ; pour ce prix Nobel de l'économie en 1981, il s'agissait de taxer toutes les transactions de change pour décourager les spéculateurs qui effectuent des allers et retours en quelques semaines ; aujourd'hui c'est en quelques secondes ! La taxe de faible taux redistribuerait ses recettes vers les pays les plus pauvres. C'était une période d'euphorie boursière. Oubliant que les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, il était facile de s'indigner de ces capitalistes aux privilèges injustifiés.

L'un des mécanismes envisagés annonçait une nouvelle bureaucratie ce qui est le signe de toute action étatique. Pour être efficace cette taxe devait avoir une assiette, un taux et un recouvrement identiques dans tous les pays. Elle serait collectée et administrée par chaque gouvernement sur toutes les opérations concernant le marché des changes des résidents dans sa juridiction. On voit la future usine à gaz ! Les produits de cette taxe seraient reversés à un fond central contrôlé soit par le FMI, soit par la Banque Mondiale, soit par une structure démocratique et responsable sous le contrôle des Nations Unies.

Cet organisme devrait ensuite redistribuer le produit collecté, étant précisé que les pays pourraient garder une partie de leur récolte. Le taux devrait résulter d'un compromis entre la volonté de stopper la spéculation, de ne pas gêner les autres opérations et de rapporter des recettes fiscales d'un certain montant. Pour la France, les recettes d'une taxe au taux de 0,2 % représenteraient la bagatelle de 68 Milliards de F, de l'époque soit plus de 8 fois l'ISF !

Elle serait, si elle était instituée, le seul impôt vraiment international qui permettrait de décourager la spéculation, de favoriser le développement économique des pays et d'aider, par un système redistributif, les pays les plus pauvres.

L'EUROPE A LA MANOEUVRE

Quelle est la nouveauté aujourd'hui qui justifie ce flash ? C'est l'intervention fracassante de la CEE. Elle se produit par une prise de position officielle du commissaire européen à la fiscalité, ce qui introduit dans le tableau général des nuances nouvelles. D'abord, pourquoi un tel commissaire ? Parce que l'extension indéfinie de la CEE oblige à multiplier le nombre de commissaires inutiles. Un commissaire à la fiscalité ne peut que rêver d'impôts nouveaux, ce qui est le contraire de toute action économique raisonnable et logique.

Pour justifier la taxe Tobin, il n'hésite pas à évoquer un prétendu « vide fiscal », le secteur financier n'étant pas assez taxé (sic). En plus, le but inavoué de tout organisme public est d'avoir « une taxe bien à soi », gage d'action sans contrôle, ce qui serait le cas. La modestie initiale du projet est mise en avant : au départ, 0,1 % sur les actions et obligations avec 0, 01 % sur les produits dérivés. Cela rapporterait tout de même 57 milliards d'euros à la France : la ficelle est grosse car « petit impôt devient toujours plus grand ». Le gaspillage est largement ouvert : les États bénéficiaires pourraient faire des investissements ciblés autant dire des investissements publics. La présentation va jusqu'à prétendre faciliter la croissance alors que le projet assècherait les financements privés uniques gages de croissance.

En fait, la taxe Tobin est une très mauvaise idée. Lutter contre la spéculation est aussi difficile que de construire un château de sable pour lutter contre la marée. En outre, la spéculation et les spéculateurs sont nécessaires pour lubrifier l'économie. Si, malgré bien des réticences exprimées, elle était instituée, ce sont les paradis fiscaux qui en profiteraient. L'enthousiasme des Eurocrates reflète seulement leur appétit insatiable pour le pouvoir et la richesse qui s'ensuit.

Il faut, certes, aider les pauvres. Pour atteindre ce but, il faudrait détaxer au maximum et non surtaxer.

 

MICHEL DE PONCINS

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 08:38
Victoria Grant,canadienne de 12 ans a compris comment les banques escroquaient LE PEUPLE, alors je pense que tout le monde est à même de comprendre l'escroquerie comme cette fillette.Plus d'excuse pour personne.
Reconnaitre le mal est la première étape!La deuxième est de combattre ce mal!La troisième est de l'éliminer!
 

 

   

Il faut abattre le veau d'or et ceux qui l'ont crée.

Faust: Act I, Scene XIII Aria de Méphistophélès de Gounod. Enregistré en décembre 1958 à l’Église Saint-Roch, Paris. Interprété par Boris Christoff.

Paroles de la chanson:

Le veau d’or est toujours debout!
On encense
Sa puissance,
D’un bout du monde à l’autre bout!
Pour fêter l’infâme idole
Roi et peuples confondus,
Au bruit sombre des écus,
Dansent une ronde folle
Autour de son piédestal!…
Et Satan conduit le bal!


CHŒUR
Et Satan conduit le bal!

MÉPHISTOPHÉLÈS
Le veau d’or est vainqueur des dieux!
Dans sa gloire
Dérisoire
Le monstre abjecte insulte aux cieux
Il contemple, ô rage étrange!
A ses pieds le genre humain
Se ruant, le fer en main,
Dans le sang et dans la fange
Où brille l’ardent métal!
Et Satan conduit le bal!

CHŒUR
Et Satan conduit le bal!

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 08:10

                                                          La Chine, une bombe à retardement. Bulle économique, déséquilibres sociaux, menace environnementale : la fin d'un système ?

                                                                                     prix:16,00 euros

Présentation de l'éditeur
La réussite de la Chine est aussi fulgurante qu'inédite. Au rythme actuel, elle pourrait même devenir la première puissance économique mondiale dès 2022. Pourtant, les stigmates d'une croissance à marche forcée s'accumulent : des villes fantômes, des faillites en cascade, des révoltes de plus en plus fréquentes, des dérives issues de la politique de l'enfant unique, des scandales alimentaires à répétition, des aéroports paralysés par la pollution... À travers une analyse percutante, Jean-Luc Buchalet et Pierre Sabatier montrent que ces déséquilibres économiques, sociaux et environnementaux pourraient déboucher sur une crise majeure dans les années à venir. C'est toute l'économie mondiale qui serait alors entraînée dans le sillage du géant asiatique. Pour saisir la menace, les auteurs décrivent la spécificité du modèle de développement chinois, avec ses contradictions et ses zones d'ombre : un "socialisme de marché" qui mêle parti unique, capitalisme débridé, corruption, contrôle des prix, plan quinquennal, concurrence féroce... Reste à savoir si la crise de ce système sera simplement transitoire, ou mènera à son effondrement.
Biographie de l'auteur
Ingénieurs agronomes de formation, Jean-Luc Buchalet et Pierre Sabatier ont cofondé le cabinet indépendant de recherche économique et financière PrimeView. Enseignants en 3e cycle, conférenciers, chroniqueurs et coauteurs de plusieurs ouvrages en tant que membres du Cercle Turgot, leur expertise de la zone Asie est reconnue par leurs pairs. Jean-Luc Buchalet est par ailleurs l'auteur d'un roman sur le même sujet, intitulé Chine, la face cachée (2012, Editea).
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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 08:00

Et à rien d'autres!Détruire la civilisation chrétienne est l'objectif des musulmans et des juifs!

Piégée entre une Turquie laxiste et le renforcement des frontières en Europe, la Grèce est devenue un véritable Etat-tampon pour les immigrés du monde entier qu’Athènes doit assumer seule, et en pleine récession.

(…)Chaque jour, plus de 300 immigrés débarquent illégalement en Grèce par la Turquie. Ce qui représenterait entre 80% et 90% de l’immigration clandestine de l’Union européenne. Longtemps, la Grèce a pourtant été un pays d’émigration. «Dans les années 1980, il n’y avait pas d’hommes de couleur en Grèce», se souvient Diamando, enseignante et militante du collectif Stop Evros Wall («Arrêtons le mur de l’Evros»). En 1991, on recense 197.000 étrangers en Grèce, en majorité des Albanais. Dix ans plus tard, en 2001, le nombre d’immigrés franchit la barre du million.

Aujourd’hui, pour un pays de 11 millions d’habitants, il y aurait 2 millions d’étrangers en Grèce, dont la moitié des clandestins.

En l’espace de cinq ans, les chemins de l’immigration en Europe se sont déportés de la Méditerranée, via l’Italie et l’Espagne, vers la Grèce et le fleuve Evros. Entre 2009 et 2010, selon Frontex, l’Agence européenne aux frontières, les routes de la Méditerranée centrale (Italie et est de l’Espagne) et de la Méditerranée occidentale (sud de l’Espagne), ont connu respectivement une baisse de trafic de 60% et 31%. Pendant ce temps,

le chemin gréco-turc a enregistré une hausse de 345%. Ainsi, en 2010, près de 50.000 immigrés ont franchi cette frontière.

Face à cet énorme problème de flux humains, la Grèce paraît bien désunie. Aux portes de l’Union européenne,

la Turquie, le rival de toujours, semble s’amuser en silence, et encaisse les bénéfices. En quelques années, Istanbul est devenu la plaque tournante d’un trafic d’êtres humains en Europe.

Des cars de migrants, originaires d’Afghanistan, du Bengladesh ou du Pakistan, croisent dans la capitale turque des avions low-cost en provenance du Maghreb ou d’Afrique noire. Du pays d’origine jusqu’à Athènes, les passeurs, souvent turcs, demandent jusqu’à 10.000 euros, selon les cas, pour un voyage périlleux, parfois mortel.

(…)Pour endiguer ce flux migratoire hors norme dans un pays en crise, l’Union européenne a dépêché dans la région du fleuve Evros, fin 2010, sa police aux frontières, Frontex.

«Frontex est utile comme l’aspirine au cancer», lance avec cynisme une avocate de la région. «Avant, c’était la police grecque qui informait l’Union européenne de la situation. Aujourd’hui, c’est Frontex. Ils n’agissent pas», déplore Evanghelis Maraslis, maire-adjoint de Nea Vyssa. «Frontex n’a même plus d’argent pour le fuel de son hélicoptère thermique», sourit un soldat grec.

Lire la suite de l’article.

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 18:25
le plan de bataille des financiers.
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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 15:29
                                 wanted-bhl-bernard-henri-levy-2.jpg
L’homme qui exploitait la forêt africaine mais qui ne voulait pas que cela se sache
Nico Ramirez via voxnr.com.
Politique
L’homme qui exploitait la forêt africaine mais qui ne voulait pas que cela se sache
Dans la famille Lévy, on connaissait déjà Justine, la fille, auteur à bobos quand papa œuvre pour les gogos, et puis Arielle, la deuxième épouse, dont le point de carrière le plus culminant n’a d’égal que la hauteur de son cul offert en levrette à Klaus Kinski, alors au sommet de son art et de son dard, dans le film « Les fruits de la passion », en 1981.

Mais force est de constater que dans la brillante famille Lévy, il nous manque quelques cartes. Ainsi, on connait plutôt mal le père, André. C’est que Bernard-Henri ne la ramène pas trop sur le paternel. À moins, bien entendu, d’occulter le plus intéressant, à savoir les affaires africaines de la famille, qui durant de longues années, exploita le bois précieux de Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Gabon.

« Exploiter » est bien le terme qui convient, vu les conditions de vie et de travail moyenâgeuses imposées aux ouvriers dans les concessions gérées par l’entreprise des Lévy, la Becob. Salaires en retard, équipements sanitaires déplorables, un ruisseau pollué pour s’alimenter en eau… Chargé de la communication interne, puis vice-président du conseil de surveillance, et même dirigeant pendant deux ans, Bernard-Henri s’est sérieusement impliqué dans la boutique familiale.

Et tandis que la sueur africaine irriguait généreusement son compte en banque, à quelques milliers de kilomètres de là, Bernard-Henri distribuait les leçons de morale sur la dignité humaine. S’assurant au passage que les récalcitrants soient bien marqués du sceau de la barbarie, dont lui seul possédait le cachet d’attribution, comme ça c’est plus simple.

Et quand, vers le début des années quatre-vingt, la promesse de gains toujours plus juteux semble s’éloigner car les affaires périclitent, Bernard-Henri fait habilement jouer ses relations politiques pour décrocher un prêt de plusieurs millions de francs, à un taux particulièrement avantageux, puisé dans… les caisses de l’Etat français !

Plus tard, ce sera au tour de François Pinault de voler au secours de la Becob, en prenant une participation dans le capital, avant de devenir seul maître à bord. François Pinault, dont l’amitié ancienne avec le Grand blond à l’œil au beurre noir de la Trinité-sur-Mer n’a, manifestement, jamais froissé la conscience de notre anti-lepéniste de carnaval. Le rachat final de la Becob sur une valorisation de 800 millions de francs, un peu plus de 120 millions d’euros, lui aura probablement donné le vertige.

L’histoire de l’homme qui exploitait la forêt africaine mais qui ne voulait pas que cela se sache, est déjà connue. Elle a été formidablement racontée dans le détail par les journalistes Nicolas Beau et Olivier Toscer dans leur enquête judicieusement intitulée « Une imposture française », publiée en 2006.

Et pourtant, six ans plus tard, l’imposture se poursuit encore allègrement et dans la malfaisance ! La lamentable escroquerie intellectuelle trouve toujours une belle caisse de résonance. Profitant d’un solide réseau au sein des médias et de l’édition, le clown de Tobrouk parvient toujours à s’en sortir, en empêchant la publication de tel ou tel article qui le dérange.

Une imposture qui se poursuit également avec des ambitions très clairement énoncées à ceux qui feraient semblant de ne pas comprendre : « J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël », déclarait-il sans rire à propos de son implication dans la guerre en Libye.
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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 14:01

« Vous devez d’urgence enrichir vos entreprises » dit Bruxelles à la France tandis que la Cour des comptes demande à la France de « baisser la dépense et pas la stabiliser », de « ne plus taper sur la pédale des impôts car les prélèvements ont déjà beaucoup augmenté », de « réduire la facture sociale donc ne pas l’allourdir », « baisser la masse salariale de la fonction publique donc ne pas recruter », résume Nicolas Doze jeudi sur BFM TV.

En face, Pierre Moscovici, le ministre de l’Économie, des Finances et du Commerce exterieur, « nous dit : ‘Nous ferons les 3% en 2013 et nous ferons le programme comme nous l’avons annoncé. Ça veut dire le SMIC, ça veut dire la retraite à 60 ans pour quelques uns, ça veut dire les emplois jeunes, ça veut dire la fin de la réforme de l’État – la règle du 1 sur 2 pour les retraites, ça veut dire les contrats d’avenir, ça veut dire la hausse du coût du travail, ça veut dire la hausse des impôts ».

Qu’on se rassure, François Hollande « ne tiendra pas » son programme et « l’audit de la cour des comptes » annoncé pour « fin juin [servira] d’alibi à François Hollande pour dire : ‘ça va beaucoup plus mal que prévu’« .

 Fin juin ou après les deux tours des élections législatives…

 

 

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