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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 07:59

lire aussi:Vers une Hyper-recession?Le Baltic Dry(BDI) le démontre!

 

« (...) La crise n’est pas finie parce qu’elle ne peut pas finir tant que le processus de désendettement est en cours et encore moins tant que l’on s’acharne à faire croire que le désendettement ne peut se faire que par remboursement des dettes. J’admets qu’il peut vous sembler logique que le désendettement résulte du remboursement, n’est-ce pas du pur bon sens ? Mais le bon sens est très piégeux, car n’est-il pas aussi de pur bon sens de dire que des dettes non remboursables ne sont jamais remboursées et finissent toujours par être effacées, d’une manière ou d’une autre ? Le jour où l’on admettra que la décote de plus de 50% sur la dette grecque n’est pas l’acte unique et ultime de défaut partiel mais le début d’un long processus dont le plus gros morceau sera le reformatage de la dette américaine, alors le travail de deuil sera bien engagé et les économies pourront commencer à se reconstruire sur une nouvelle base. Mais en attendant ce jour, les phases d’optimisme relatif et de pessimisme destructeur se succéderont, au rythme, d’une part, des injections de liquidité des banques centrales qui, sans embrayer sur l’économie réelle, financent les spéculations sordides des bouffons de la finance (lire Goldman Sachs sur la Chronique Agora) et, d’autre part, des coups de menton austères des femmes et hommes politiques qui pensent qu’une bonne cure d’austérité, de démantèlement des services publics éducatifs et de santé constitue la recette miracle du désendettement alors qu’elle n’est que le premier cercle de la descente dans l’enfer de la dépression. Nous sommes dans un douloureux processus de transition entre l’ancien monde post Deuxième Guerre mondiale et un nouveau monde aux contours encore imprécis : ce qui est certain, c’est que les dettes de l’ancien monde n’auront plus nécessairement valeur légale dans le nouveau, et que de nombreux pays seront amenés à s’interroger sur l’opportunité d’un défaut raisonné, comme je l’ai évoqué fin décembre dans une tribune sur Atlantico. (...)

En attendant l’éclaircissement et la concrétisation des perspectives à moyen et long terme sur la dette évoquées en introduction, où en sommes-nous d’un point de vue de court terme ? Derrière deux ou trois statistiques américaines plus ou moins souriantes pour enjoliver le bilan du candidat sortant Obama et fort opportunes pour doper les indices boursiers (en attendant la rechute), la réalité de l’économie mondiale n’est guère brillante : une bonne part de l’Europe est en récession, en croissance zéro ou très faible ; les pays émergents ou émergés patinent et voient pâlir leurs perspectives de croissance ; la Chine est en zone trouble avec des incertitudes économiques fortes (éclatement ou non des bulles immobilières et financières, en interaction) et, en cette année de renouvellement des instances dirigeantes, doute vertigineux qui s’empare des dirigeants les plus lucides sur la pérennité d’un capitalisme sauvage très inégalitaire, appuyé sur des structures politiques autoritaires et corrompues jusqu’à la moelle, de la base au sommet.

La meilleure synthèse des perspectives économiques mondiales est sans doute donnée par le graphique ci-dessous du Baltic Dry Index (BDI), qui constitue un indicateur avancé des perspectives du commerce mondial de vrac (et pas de conteneurs, comme on peut parfois le lire).

Indices des tarifs spot de fret maritime en vrac (Baltic Dry Index) pour trois types de navires (Cape, Panamax et Supramax) au 16/03/2012

Le BDI, véritable électro-encéphalogramme des perspectives du commerce mondial, est dramatiquement plat et au plus bas de ses niveaux historiques, comme si le monde maritime avait intégré l’idée que l’année 2012 allait être une année de contraction économique. J’attache plus d’importance au BDI qu’aux prévisions de tous les grands instituts de prévision économique : le trafic maritime de matières premières ne ment pas, et tous types de navire confondus et toutes routes maritimes considérées il nous dit que rien ne va plus. Car le BDI indique que moins de matières premières sont transportées, donc moins de matières premières seront transformées (sous réserve de l’effet tampon des stocks, mais on travaille de plus en plus à flux tendus) et donc moins de produits finis seront fabriqués et donc moins l’activité économique sera intense et moins l’emploi élevé.

Sur un autre registre, au niveau bancaire et financier, la peur et le repli sont tout aussi présents. Certes des stress tests nous disent régulièrement que, hormis quelques brebis galeuses (dans les Cajas espagnoles notamment) tout va bien et que la quasi-totalité des banques sont en pleine forme et résisteraient aussi bien que la centrale de Fukushima à un tremblement de terre force 9 (sous réserve qu’on ne sait pas vraiment ce qu’aurait été le bilan du seul tremblement de terre sans tsunami), tout est calculé pour ! Mais que se passerait-il en cas de tsunami de 15 mètres de haut venant se surajouter au séisme initial ? La même chose qu’à Fukushima… la grosse catastrophe. Peut-être nos banques peuvent-elles résister à un choc primaire majeur (le défaut d’un gros pays), mais pas nécessairement au deuxième choc induit par le premier (la déferlante de panique de tous les agents économiques). Les banquiers se savent si bien sujets au syndrome de Fukushima qu’ils ne veulent plus se prêter entre eux. Le marché interbancaire est, dit-on, très difficile, dominé par la méfiance mutuelle. Malheureusement je ne peux pas le prouver en toute rigueur, car si les chiffres sur les taux interbancaires sont parfaitement disponibles, il n’existe pas de chiffres sur l’évolution des encours (les volumes) des prêts interbancaires. En fait ces prêts ne peuvent pas faire l’objet d’un enregistrement systématique faute d’existence d’une chambre de compensation pouvant assurer une telle comptabilisation (idem pour les CDS - voir LA CRISE N°18 - dont on connaît les taux mais pas les volumes, sauf aux Etats-Unis depuis la loi Dodd Franck d’encadrement du secteur financier). Dès lors, dans le meilleur des cas, on ne trouve que des informations parcellaires, comme dans cet article du Financial Times en novembre dernier qui révèle que les quatre grandes banques britanniques ont réduit leurs prêts interbancaires de 24% en trois mois et HSBC de 40% vis-à-vis des pays de l’Europe du Sud. Toutefois si l’affirmation d’une crise des prêts interbancaires ne peut pas être solidement étayée avec des chiffres systématiquement mis à jour, un fort indice la corrobore : après des injections massives de liquidités par la BCE au profit des banques européennes (prêts à 1%) certaines d’entre elles se retrouvent avec des capacités de financement (comprendre des excédents de trésorerie) qu’elles s’empressent surtout à ne pas prêter, ni à leurs consoeurs ayant des besoins de financement, ni à l’économie réelle. Alors qu’en font-elles : tout simplement elles replacent ces excédents à la BCE, au taux grandiose de 0,25%, payant donc in fine 0,75% (1% - 0,25%) pour disposer de fonds dont elles n’ont pas besoin immédiatement mais qu’elles sont sûres de revoir le lendemain matin, et surtout le lundi matin après le week-end, ces deux jours où tout peut arriver. C’est dire le jugement que le monde bancaire porte sur sa propre solidité !

Tout est donc en place pour une année 2012 difficile. Berezina économique et Fukushima bancaire pourraient bien être à l’ordre du jour. Et si par malheur se surajoutaient des évènements guerriers au Moyen Orient (probabilité non négligeable), avec perturbation des approvisionnements énergétiques, le pire n’est pas à craindre… il est certain. (...) »

Henri Regnault

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 07:48
Pierre Le Vigan sur: http://www.voxnr.com/  
Une autre économie est possible
Aberrante, atterrante et néfaste : telle est l’orientation de l’économie actuelle. Une économie qui met l’homme au service de l’accumulation de l’argent. De là une réaction salutaire chez quelques spécialistes de la chose économique. Avec un fil conducteur : ne pas se laisser enfermer dans l’économisme. Ainsi sont nés les économistes atterrés. Ils ont fait irruption en 2010 avec un Manifeste qui a renversé la table. Ils avaient de quoi être atterrés par quelques oublis des libéraux. D’où leurs piqures de rappel : sans l’Etat, disent-ils justement, l’économie ne fonctionnerait pas ; sans les dépenses sociales, la consommation s’effondrerait. Quant aux prélèvements obligatoires chacun doit savoir qu’ils sont en bonne part redistribués y compris aux entreprises. Il faut aussi prendre en compte l’ambiguïté de la notion de prélèvement obligatoire : ainsi, on ne compte pas, aux Etats-Unis ou en Chine, les dépenses privées laissées à chacun pour la santé et l’éducation, qui sont en fait des prélèvements quasi-obligatoires, alors que ces dépenses sont comptabilisées en France car elles sont publiques.

Les économistes atterrés s’invitent maintenant dans le débat de 2012. Avec un constat et surtout des propositions : la réhabilitation du keynésianisme (Henri Sterdiniak), un développement soutenable distinct du dogmatisme de la décroissance (Jean-Marie Harribey), le recentrage des banques sur le financement de l’économie et non sur la finance de marché (Frédéric Boccara), la réhabilitation de l’impôt, la mise en place d’une fiscalité à nouveau progressive comme elle l’était dans les années 60 et 70 sous de Gaulle et Pompidou, des propositions de réduction radicale des possibilités d’activités financières spéculatives nocives à l’économie productive (Frédéric Lordon), la mise en place d’un système socialisé et relocalisé du crédit.

Les vérités cachées par les libéraux sont rappelées : le poids de la dette publique est moins important que celui de la dette privée, la Sécurité Sociale n’entre que pour moins de 10 % dans la dette publique, la part des salariés qui ne sont payés qu’au SMIC augmente tandis que ce salaire minimum augmente systématiquement moins que la productivité du travail. Les économistes atterrés pointent les tendances de fond : l’individualisation des protections sociales à la place des solidarités collectives, le recours accru aux assurances privées, aux frais de gestion bien supérieurs à ceux des assurances publiques, les entreprises poussées par la financiarisation à se concentrer sur les seuls secteurs à forte profitabilité et à développer la sous-traitance à bas prix, éventuellement dans le tiers monde, brisant ainsi l’unité du collectif de travail. Avec comme conséquence la baisse de la part des salaires dans la valeur ajoutée.
C’est pourquoi les auteurs proposent de faire de l’entreprise un véritable sujet de droit dans lequel seraient représentés salariés et sous-traitants. Ce pourrait être le moyen de mettre en place un grand chantier d’amélioration des conditions de travail, loin des utopies démobilisatrices de la « fin du travail » - et de son corollaire le revenu de citoyenneté . La poursuite, étendue à l’Europe, de la réduction du temps de travail et la mise en place d’un SMIC européen pourraient favoriser l’emploi. Les économistes atterrés engagent donc la lutte des idées pour sortir du mondialisme, de la financiarisation et de l’économisme. Ils laissent toutefois deux points de côté. L’un est la question du protectionnisme européen. Comment ne pas voir que c’est un passage essentiel vers une autre économie ? Même s’il n’est pas suffisant à lui seul. Comment ne pas en faire un productivisme à l’échelle européenne mais un projet neuf ? La deuxième question qui est occultée est le rôle de l’immigration. Comment ne pas voir qu’elle sert à peser à la baisse sur les salaires et à éviter la recherche de gains de productivité ? Comment ne pas voir qu’elle est « l’armée de réserve du capital » ?

Encore un effort camarades !
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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 06:41

Qui attise la haine?Qui propage la violence avec de tels propos?Aucune télé n'a rendu compte des agressions physiques et graves contre les militants nationalistes!Scandaleux!

lire:Des jeunes du FNJ agressés à Paris par des gauchistes du NPA!

 

  "Celui qui prend l'épée périra par l'épée.Matthieu, XXVI, 51-52"

 

 

 

« Tout ce qui est nationaliste, Front National ou autre, je considère que réduire leur présence voire l’éradiquer, c’est important. Il y a deux moyens : par la loi et le rapport de force physique, qui montrent que l’on est très majoritairement contre, mais aussi par le combat idéologique. » Pierre Cohen

Carredinfo.fr

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 06:37

Menou Pierre  sur: http://www.les4verites.com/

 

Claude Guéant et Nicolas Sarkozy prennent les Français pour des demeurés. Au lendemain de la mort à Toulouse d’un terroriste islamique, voilà-t-il pas que les autorités trouvent un tas d’autres islamistes auxquels tirer la barbe ? À Nantes, le 30 mars, la police a arrêté plusieurs membres du dangereux groupe salafiste Forsane Alizza et leur meneur, le sulfureux Mohammed Achamlane. La presse parle de « coup de filet » ; reste à savoir s’il est réellement destiné à mettre hors d’état de nuire de gros poissons du terrorisme musulman, ou à piéger ces pauvres thons d’électeurs, à qui ce ne sera pas la première thonnerie qu’on fera gober : plus c’est gros, plus ça passe.

Quel message le gouvernement veut-il nous faire passer ? Que Sarkozy veille sur notre précieuse sécurité ; que le ministère de l’Intérieur frappe où il veut, quand il veut ; et que nos service de renseignement ont à l’œil ces terroristes : dormez tranquille, bonnes gens !

Reste que les bonnes gens peuvent être tentés, entre deux cauchemars, de poser aux pseudo-protecteurs quelques questions.

Je crois volontiers à l’efficacité des services de renseignement français, qui nous ont certainement évité plusieurs catastrophes, en particulier des attentats contre la cathédrale et le marché de Noël de Strasbourg en 2000 ; mais je doute beaucoup plus, en revanche, de la volonté de nos politiques de mettre réellement la population française à l’abri des menées des islamistes.

Je suis certain, de même, que les services français surveillaient l’« émir » Achamlane et ses petits copains salafistes depuis un bon bout de temps. La preuve en est que, dès que le besoin s’en est fait sentir, la police a su où les cueillir. Mais il n’en apparaît pas moins clairement que cette sévérité intervient au lendemain des crimes commis par Mohamed Merah. Le tueur de Toulouse n’entretenait pas de rapport avec les « radicaux » de Nantes, mais ces derniers tombent à point pour être jetés en pâture à l’opinion.

« Il n’y a pas de place en France pour les radicaux », proclame Claude Guéant. D’accord. Mais alors, que font-ils en France ?

Mohammed Achamlane, un vrai Breton !

Le ministre de l’Intérieur déclare non moins fermement, dans le Parisien du 31 mars : « Ce groupe, qui a vu le jour à l’été 2010, a immédiatement laissé apparaître des motivations claires, celles d’instaurer un califat en France et de soumettre notre pays à la charia, la loi islamique. Les services de renseignements nous ont ensuite adressé des alertes concernant l’activité de cette association sur Internet, où elle a posté de nombreuses vidéos explicites quant à ses positions. Nous savons aussi, grâce au travail de la Direction centrale du renseignement intérieur, que les membres de Forsane Alizza pratiquaient des entraînements physiques hebdomadaires qui peuvent s’apparenter à des séances paramilitaires. »

C’est fou tout ce que l’on savait de ce groupe salafiste, si visiblement dangereux que l’on peut se demander jusqu’à quel point il l’était vraiment. Mais le soupçon naît tout de suite : si ces gens-là étaient repérés depuis plus de deux ans, pourquoi ne les avait-on pas encore priés de rentrer au bled, avec un billet aller, sans retour ?

J’entends d’ici la réponse : « Impossible ! Mohammed Achamlane, né à Nantes, est un Français comme vous et moi, un vrai Nantais ! » Au pays de la duchesse Anne, il a tout du bon breton, en effet : le keffieh, la gandoura, la barbouze et jusqu’au prénom, qui figurera bientôt au dictionnaire des prénoms celtiques, entre les Armel, les Hervé, les Loïc, les Yann et les Yvon. Remplacez la kalachnikov par un biniou, ce sera à s’y méprendre : ils ont des turbans ronds, vive les Bretons !

Mohamed Merah était, de même, un vrai Toulousain, 100 % du cru. C’est ce qu’affirmait Le Point en titrant récemment sur « un fou d’Allah français ». Et c’est ce qu’avait auparavant signifié Guéant lui-même en annonçant à la presse qu’on avait trouvé le tueur : « C’est un Français ».

En effet, tous ces gens-là sont des « Français », en vertu du droit du sol auquel les Sarkozy, les Guéant et les principaux dirigeants de leur mouvance politique se montrent vertueusement, républicainement attachés et qu’ils ne remettraient en question à aucun prix, même pas celui du sang. Et parce qu’ils sont « français », il est évidemment impossible d’expulser du territoire français les Merah et les Achamlane, ces vrais fils du terroir.

Il conviendra de s’en souvenir pour en remercier convenablement, le 22 avril prochain, les Sarkozy et les Guéant qui nous protégent si efficacement… Et même les remercier, si possible, une bonne fois pour toutes !

 

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 06:32

lire:Mais qui est Anne-Sophie Lapix,la journaliste de Canal +?

 

"J'allais prononcer un mot : Antisém. ... C'est pas de ? non j'oublie ce mot", a répondu Guillaume Durand à Marine Le Pen, dans l’émission "En route vers la Présidentielle" sur Radio Classique et Public Sénat, en clôturant l'interview.

 

A la question "Qu'est-ce qu'il se passe avec Anne-Sophie Lapix de Canal + ? A chaque fois que vous passez dans son émission, on a l'impression qu'une certaine forme de détestation vous oppose ?", Marine Le Pen venait de répondre :

 

"Marine Le Pen - Elle me hait, parce qu'elle participe d'un système. ... Son boulot n'est pas de me haïr, ni de me combattre, c'est de m'interviewer. Ce n'est pas de m'interroger, elle n'est pas juge d'instruction. La réalité est qu'elle est mariée avec le patron de Publicis et elle participe donc, disons par mariage, d'un système qui me combattra jusqu'au dernier moment parce que je le combats. ..."

 

"Guillaume Durand - Qu'avez-vous contre Publicis ?"

 

"Marine Le Pen - J'ai contre tout ce système qui mange ensemble, qui a été élevé ensemble, qui met ses enfants dans les mêmes écoles, et qui a squatté le pouvoir dans notre pays en l'arrachant au peuple français. Mon but, c'est de prendre le pouvoir à ce système, lui prendre et le rendre au peuple français. C'est tout le sens de ma candidature, tout le sens du combat que je mène déjà depuis des années".

 

Publicis, groupe juif de communication fondé en 1926 par Marcel Bleustein-Blanchet, dont la principale actionnaire est sa fille, Elisabeth Bandinter, est actuellement dirigé par Arthur Sadoun, président de Publicis France depuis janvier 2009. En 2009, c'est le troisième groupe de communication au monde par le chiffre d'affaires. Présent dans 104 pays sur les 5 continents et comptant environ 49 000 collaborateurs, on comprend mieux l'arrière-fond hystérique mondialiste de la journaliste de "Canal+", lorsqu'elle reçoit Marine Le Pen.

 

 
 
A noter également le passage capital suivant où Marine Le Pen explique que "l'immigration et le chômage ont été voulus par le système".
 
"Toutes les mesures, dit-elle, qui ont été prises depuis trente ans ont consisté à soumettre notre pays au chômage et à l'immigration, parce que ceci crée une concurrence qui bénéficie à quelques-uns, affaiblit les capacités de résistance du peuple Français. Quand vous doutez, vous êtes moins fiers, et donc moins dangereux. Quand vous souffrez, vous êtes plus vulnérables. On a mis en place les conditions de la vulnérabilité économique, sociale et donc psychologique des Français, pour pouvoir avoir un pouvoir sur eux." 
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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 17:46

A 3 semaines du 1er tour, Jean-Luc Mélenchon était à Grigny en banlieue parisienne. Le candidat du Front de gauche veut convaincre les quartiers populaires de rejoindre sa dynamique. (BFMTV, 1/04/12)


Mélenchon appelle les banlieues à la « révolution » par BFMTV

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 08:00
Amina violée, mariée, battue, reviolée et suicidée - Le Maroc face à un fait divers qui assombrit le printemps arabe
LU SUR:http://www.metamag.fr/metamag-742-Amina-violee--mariee--battue--reviolee-et-suicidee-Le-Maroc-face-a-un-fait-divers-qui-assombrit-le-printemps-arabe.html
Amina violée, mariée, battue, reviolée et suicidée

Le Maroc face à un fait divers qui assombrit le printemps arabe



Jean Bonnevey
le 01/04/2012
modifié le 01/04/2012 à 11:22h
Si le gouvernement français a fait une pression extrême sur la chaîne Al Jazeera, pour empêcher la diffusion de la vidéo du tueur islamiste de Toulouse, ce n’est pas uniquement pour défendre la dignité des victimes. En effet, le montage accorderait une large place à la justification des crimes au nom du "Coran", avec des citations explicites. Cette vidéo aurait donc été dévastatrice par rapport à la propagande officielle sur l’Islam de tolérance et le refus des amalgames. 
La consigne est de tout faire pour ne pas diaboliser l'Islam. Et ce n’est pas un hasard si l’édito du Monde, daté du 28 mars, était un éloge des Islamistes tunisiens, qui ont refusé d’imposer la charia dans la nouvelle Constitution. En fait, il s’agit d’une marche arrière, très provisoire, du parti Ennahda face à l’opposition non seulement des femmes, premières concernées, mais aussi d’une partie de la société ayant connu une laïcisation à la kémalienne du temps de Bourguiba, puis de Ben Ali. Il y a des acquis de "l’ancien régime" qui ne peuvent s’effacer d’un coup de sourate magique.
 
Amina violée, mariée, battue, reviolée et suicidée
Même si l’islamisation de la Tunisie et le grignotage des libertés, dans la vie de tous les jours, est indiscutable. Le poids de l'Islam sur le droit, dans les pays arabes, est écrasant. C’est un obstacle majeur à une modernisation prenant en compte les conquêtes des libertés individuelles.
Le Monde a évoqué l’affaire Amina. Tout ce qui touche à l'Islam passionne le quotidien dit de référence, mais jamais innocemment. « C'est un fait divers qui a ouvert un vif débat de société sur la condition de la femme au Maroc. Le 10 mars, à Larache, près de Tanger, au nord du pays, Amina El-Filali, 16 ans, contrainte par sa famille d'épouser l'homme qui l'avait violée à deux reprises, s'est suicidée en ingurgitant de la mort-aux-rats. Aussitôt, les associations féministes ont réagi pour réclamer, comme elles le font depuis plusieurs années, la réforme du Code pénal qui permet ce genre d'arrangement".

La violée qui accuse les islamistes 
En fait, dans le droit marocain, le violeur échappe à la justice s’il épouse sa victime. On croit rêver. Mais le cauchemar est bien réel. Car il n’est pas nécessaire que la victime soit consentante; il suffit qu’elle y soit forcée par sa famille. Amina ne l’a pas accepté, surtout que son mari, imposé, la battait et abusait d’elle (mais le viol conjugal n’existe pas au Maroc). 

Une coutume tribale ?
De quoi s’agit-il? A l’origine, d’une coutume tribale non musulmane, qui a été islamisée, comme le tchador. Il fallait éviter les vendettas interminables dans les clans des tribus. On réparait un tort, on évitait les guerres privées. L’Islam a repris cette tradition car, dans la charia, la femme ne compte, pas toujours mais souvent, assez peu et surtout, l’islam a horreur des enfants illégitimes. 
Aujourd’hui encore, l'enfant hors mariage n’existe pas. Je peux citer l’exemple d’une jeune femme de 40 ans biologiques, mais de seulement 20 ans sur ses papiers d’identité. Tout simplement parce que les parents se sont mariés 20 ans après sa naissance, sortant avec protection d’une clandestinité sexuelle risquée. Le "adoul", juge et notaire religieux, n’a jamais accepté que l’enfant soit né hors mariage; il est donc né le jour du mariage des parents.
Islam obstacle à la modernisation
Ces pratiques archaïques devraient se transformer. Mais cela se heurte à la religion et à l’impossibilité de contredire le "Coran" auquel, heureusement, on peut faire dire beaucoup de choses et leurs contraires.
En faveur d’Amina, la mobilisation a été énorme. De nombreux juristes se sont exprimés en faveur d’une modification de la loi, mais sans jamais s’attaquer aux racines de cette injustice invraisemblable: une religion non évolutive. Les féministes marocaines et la communauté internationale pressent le ministre concerné, Abdelilah Benkirane, de réformer rapidement le Code pénal. 

L'Islam au Maroc
Le chef du gouvernement le fera sans doute, mais pas à n'importe quelle condition. "Et sans précipitation", a-t-il précisé. En réalité, les Islamistes, embarrassés, attendent que ça se calme. Le sujet est très mauvais pour eux. Ils sont sur une hypocrite défensive, bien dans leur stratégie. 
Depuis leur accession au pouvoir, il y a un peu plus de quatre mois, Benkirane, le chef du nouveau gouvernement et les ministres de même obédience ont multiplié les déclarations apaisantes sur leur attachement aux valeurs de liberté et d’ouverture, aux droits humains, notamment ceux des femmes. Il fallait convaincre l'opinion d'une transformation de la mouvance vaguement religieuse en parti politique de gouvernement, à l’écoute des réalités de la société et de l’époque. 
Il faut reconnaître que ce discours de séduction a fait son effet, même dans les milieux les plus profanes. Et voilà que l’affaire Amina vient tout changer. Et d’abord le discours. Sans doute un peu désarçonnés par l’ampleur de l’indignation traversant la société, les Islamistes, écartelés entre leurs convictions conservatrices profondes sur la question féminine et leur nouveau discours de circonstance fraîchement affiché, ne savent plus où donner de la tête. 
C’est le bouillonnant Ramid, ministre de la Justice et des libertés, qui a donné le ton dans une déclaration à la télévision, en banalisant le viol, qualifié de «relation sexuelle illégitime », et en justifiant le mariage du violeur avec sa victime. La mort de la pauvre Amina serait survenue à la suite d'un confit  avec son « mari » et sa famille. Rien donc à retenir de ce fait divers, somme toute banal bien que dramatique, où la pauvre mineure a « fait le libre choix » de vivre maritalement avec son violeur.

L'Islam : un obstacle à la modernité ?
Dernier soubresaut en date, celui provoqué par la déclaration de Bassima Hakkaoui, ministre de la Femme de la Famille et du Développement social au site internet yabiladi.com. Elle y assure que « parfois le mariage de la violée à son violeur ne lui porte pas un réel préjudice ». Et oui !
La blogosphère marocaine et la « twittoma », la communauté marocaine sur Twitter, n’ont pas tardé à réagir avec virulence et indignation à cette prise de position. On a même vu réapparaître, sur la toile, le fameux «Dégage !», grognement ultime des révolutionnaires du Printemps arabe.
De fait, la révision du Code pénal se retrouve au cœur des revendications des féministes marocaines. Mais Bassima Hakkaoui, seule ministre femme du gouvernement Benkirane, ne compte pas se laisser dicter sa politique par des ONG. Certes elle promet d’agir « pour que le suicide d’Amina ne soit pas vain », mais affirme, aussitôt, que « l’article 475 du code pénal ne risque pas d'être abrogé, du jour au lendemain, sous la pression de l’opinion publique internationale ».
Dans nos banlieues communautaires aussi
Finalement, il faudrait accepter l’inacceptable pour ne pas heurter l’Islam et surtout ne pas le diaboliser. Je la viole, je l’épouse et mon crime, pas si grave finalement -ce n’est qu’une femme- devient une histoire d’amour dans un pays où les mariages forcés sont encore légions, même dès le plus jeune âge. Si l’Islam le tolère, ce ne peut pas être vraiment mauvais… 
 
Pour Shirin Ebadi , le voile n'empêche pas l'épanouissement 

Eh bien si! Aussi mauvais que la mutilation sexuelle. Mais, aux musulmans de le dire et de l'imposer, puisque nos vigilants défenseurs des libertés, même féministes, ne l’osent pas, dans une servilité incompréhensible vis-à-vis d’une religion étrangère à nos mœurs.
Faut-il minimiser le suicide de la violée épousée par son agresseur par anti-racisme et peur de l'islamophobie ? Ils répondent "oui", par idéologie mortifère; le bon sens répond "non". Dommage que DSK n’ait pas pensé à ça, il aurait pu épouser Nafissatou Dialo le lendemain de sa conduite «inappropriée »; il évitait le procès civil qui menace de le ruiner, sauf s’il obtient une impunité, juridiquement aussi scandaleuse que celle des violeurs marocains. 
Car Amina n’est pas un cas isolé. Ils sont nombreux a échapper à leur crime par un déni de justice. Ce qui se passe au Maroc provoque un débat salutaire et parfois courageux où certains prennent des risques. Ce n'est pas le cas dans certaines de nos banlieues où se passent parfois des faits semblables. Qui ose les dénoncer, même sans risque ? Les langues vont-elles se délier après l'affaire Amina. Comment vont réagir nos féministes, les grands défenseurs des libertés et de la dignité? Soyons sûrs qu’ils seront moins courageux que les bloggeurs marocains, qui ne craignent pas l’amalgame.
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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 07:51

Michel Onfray eut pu parler de Mélenchon et de ses amis clowns en bonnet phrygien , symbole de la Révolution dite "française" et de la Terreur ! Mais, manière de renvoyer l'ascenseur, afin de répondre à celui qui a dit qu'"il vaut mieux que le Tibet soit chinois parce que quand le Tibet est chinois, on ne voit plus ces bonnets pointus des Tibétains avec leur Lama", Onfray a préféré parlé de Mélenchon en "tablier" (maçonnique), "aussi ridicule qu'un Tibétain" !

mélenchoncocofranc-mac.jpg"Quand Mélenchon dit qu'il n'y a pas de problème avec l'islamisme mais qu'il y en a tout le temps avec le christianisme... Quand il nous dit : il vaut mieux que le Tibet soit chinois parce que quand le Tibet est chinois, on ne voit plus ces bonnets pointus des Tibétains avec leur Lama... On sait qu'il est franc-maçon. Je pense qu'avec son tablier, il a l'air aussi ridicule qu'un Tibétain ! Voilà un homme qui nous dit toute la vénération qu'il a pour Saint-Just, pour Robespierre, pour la guillotine, pour la violence, pour la brutalité... Eh bien moi, je ne peux pas !"
 
Citation de Michel Onfray, ex-soutien de Mélenchon, s'exprimant au cours de l'émission "On n'est pas couché" sur France 2, le 17 mars 2012.
 
Relevé par l'hebdomadaire Minute. Source
La question est a-t-on l'air aussi ridicule en tablier maçonnique et bonnet phrygien qu'en habit tibétain?
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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 07:11
Pourquoi aucun candidat à la présidentielle n'était présent à la cathédrale de Montauban pour les obsèques du parachutiste catholique ?

Réponse de Mgr Ravel, évêque aux armées à Famille Chrétienne qui lui a posé la question :

Fc5e28e0911a6b1b4386c71d2ee40e43" On a parfois l'impression que, pour certains responsables politiques, la présence dans une mosquée ou une synagogue s'impose en pareil moment, alors qu'assister à une messe serait un manquement à la laïcité. Mais j'espère me tromper !"

Philippe Carhon

 

 

 

 

BONNE QUESTION!

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 06:57

L'attentat du Milk-bar à Alger visait des enfants qui mangeaient une glace!Quel acte de résistance!Et c'est toujours la faute de l'Etat,bien sûr.

 

La rencontre entre Zohra Drif, la poseuse de bombes du Milk Bar, et Danielle

Michel-Chich, une de ses victimes, était attendue. Mais la confrontation n’a pas tenu ses promesses, Zohra Drif se contentant d’expliquer que c’est l’Etat français qu’elle visait…

A peine entrée sur scène, Zohra Drif s’attire déjà les foudres du public :

« Vous êtes une criminelle de guerre ! Vous avez tué des enfants ! ».

Face à ces accusations, elle reste de marbre, sans doute habituée. Pour ne pas trahir sa pensée, l’ancienne militante pour l’indépendance choisit de lire son texte comme un discours bien rôdé. La salle plonge alors dans le silence, dans l’attente d’excuses qui ne viendront jamais : « Nous avons pris les armes pour combattre un système. Ce genre de système ne vous laisse d’autre choix que de mourir pour vivre dans votre pays. »


Réponse de Zohra Drif à Danielle Michel-Chich par Marianne2fr

Zohra Drif est née en 1938 dans une Algérie alors considérée comme française. Pendant ses études, elle découvre les grands philosophes qui l’amènent à s’interroger sur la condition de son propre pays. Convaincue que « les Algériens méritent plus qu’un simple statut de sujet », elle s’engage dans la lutte pour l’indépendance et rejoint le « Réseau des bombes », en cheville avec le Front de Libération Nationale (FLN).

Pour une cause qu’elle considère encore aujourd’hui comme juste, elle va jusqu’à poser une bombe dans un bar fréquenté par les pieds-Noirs. Pourtant Zohra Drif persiste et signe.

Et même minimise : « J’ai posé une petite bombinette » ! (…)

Et même lorsque Danielle Michel-Chich, une de ses victimes de l’attentat du Milk Bar, l’interroge sur la légitimité de son geste, Zohra Drif se contente de répondre : « Ce n’est pas à moi qu’il faut vous adresser, c’est à l’Etat français qui est venu asservir mon pays. » A la sortie de la conférence, les deux femmes se sont croisées.

Zohra Drif a détourné la tête pour ne pas avoir à croiser son regard…

Marianne2

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