Les mensonges, les massacres, les exécutions et les tortures perpétrés par l’armée américaine en Irak sont décryptés grâce aux documents diffusés par Wikileaks. Des images et des révélations incroyables. Reportage sans concession.
L'ignorance engendre l'indifférence et même l'ennui. Si l'on ne sait rien, comment s'intéresser ?Jean de Viguerie.
lu sur: http://www.contre-info.com/
Guerre d’Irak – les dossiers secrets
Les mensonges, les massacres, les exécutions et les tortures perpétrés par l’armée américaine en Irak sont décryptés grâce aux documents diffusés par Wikileaks. Des images et des révélations incroyables. Reportage sans concession.
Les apprentis sorciers européens "droitsdelhommistes" ont mis la région sans dessus dessous avec la chute de Kadhafi!Ces mêmes "pigeons" vont-ils aller au secours des militaires maliens, désormais condamnés?
A la demande de la France, le Conseil de sécurité de l'ONU devrait se réunir ce mardi pour examiner la situation du pays. Les 15 pays membres du Conseil devraient adopter une déclaration commune.
lire l'analyse de Bernard Lugan:
Au Mali, après Gao, Tombouctou, la « cité mystérieuse » qui fit tant rêver les explorateurs du XIX° siècle, semble désormais à la portée des combattants touaregs. Sans une intervention étrangère de dernière heure, on ne voit pas comment la ville pourrait leur échapper. Toute la rive nord du fleuve Niger sera donc entre leurs mains. L’actuel conflit a débuté le 17 janvier 2012, à Menaka et dans la région de Kidal, les Touaregs revendiquant l’autodétermination et l’indépendance, leur guerre étant destinée à « libérer le peuple de l’Azawag de l’occupation malienne ».
Plus à l’Est, en Libye, dans les régions de Sebha et de Koufra, les combats meurtriers entre les Toubou et les tribus arabes ont repris le 26 mars et les Toubou revendiquent désormais, eux aussi, un Etat indépendant. Comme la moitié de l’ethnie toubou vit au Tchad où elle est connue sous le nom de Goranes, les actuels évènements risquent d’y rallumer par contagion une autre guerre, interne celle là, entre les Toubou-Goranes et les Zaghawa qui sont au pouvoir à N’Djamena.
Voilà le double résultat de l’intervention franco-otanienne en Libye. Le président tchadien Idriss Déby Itno avait vu juste quand il avait mis en garde Paris, affirmant qu’elle allait déstabiliser toute une région aux fragiles équilibres[1].
Face à cette situation, qu’est-il possible de faire ?
Pour le moment, au Tchad, le président Déby a la situation sous contrôle, mais il ne peut pas laisser les Toubou de Libye se faire massacrer au risque de voir les Toubou-Goranes échapper à son autorité.
Au Mali, l’alternative est simple :
- Soit nous laissons le cours de la longue histoire reprendre son déroulé et nous admettons la réalité qui est que le Mali n’a jamais existé et que les Touaregs ne veulent plus être soumis aux Noirs du Sud. Dans ce cas, nous entérinons le fait accompli séparatiste et nous veillons à ce que les Touaregs qui auront obtenu ce qu’ils demandaient deviennent nos alliés dans le combat contre Aqmi.
- Soit, de concert avec les Etats de l’Ouest africain, nous intervenons militairement contre les Touaregs pour reconstituer une fiction d’Etat malien et nous jetons ces derniers dans les bras d’Aqmi avec tous les risques de contagion qu’une telle politique implique.
Bernard Lugan
01/04/2012
[1] Le point sur ces conflits sera fait dans le numéro de l’Afrique réelle du mois d’avril que les abonnés recevront prochainement.
L'attentat du Milk-bar à Alger visait des enfants qui mangeaient une glace!Quel acte de résistance!Et c'est toujours la faute de l'Etat,bien sûr.
La rencontre entre Zohra Drif, la poseuse de bombes du Milk Bar, et Danielle
Michel-Chich, une de ses victimes, était attendue. Mais la confrontation n’a pas tenu ses promesses, Zohra Drif se contentant d’expliquer que c’est l’Etat français qu’elle visait…
A peine entrée sur scène, Zohra Drif s’attire déjà les foudres du public :
« Vous êtes une criminelle de guerre ! Vous avez tué des enfants ! ».
Face à ces accusations, elle reste de marbre, sans doute habituée. Pour ne pas trahir sa pensée, l’ancienne militante pour l’indépendance choisit de lire son texte comme un discours bien rôdé. La salle plonge alors dans le silence, dans l’attente d’excuses qui ne viendront jamais : « Nous avons pris les armes pour combattre un système. Ce genre de système ne vous laisse d’autre choix que de mourir pour vivre dans votre pays. »
Réponse de Zohra Drif à Danielle
Michel-Chich par Marianne2fr
Zohra Drif est née en 1938 dans une Algérie alors considérée comme française. Pendant ses études, elle découvre les grands philosophes qui l’amènent à s’interroger sur la condition de son propre pays. Convaincue que « les Algériens méritent plus qu’un simple statut de sujet », elle s’engage dans la lutte pour l’indépendance et rejoint le « Réseau des bombes », en cheville avec le Front de Libération Nationale (FLN).
Pour une cause qu’elle considère encore aujourd’hui comme juste, elle va jusqu’à poser une bombe dans un bar fréquenté par les pieds-Noirs. Pourtant Zohra Drif persiste et signe.
Et même minimise : « J’ai posé une petite bombinette » ! (…)
Et même lorsque Danielle Michel-Chich, une de ses victimes de l’attentat du Milk Bar, l’interroge sur la légitimité de son geste, Zohra Drif se contente de répondre : « Ce n’est pas à moi qu’il faut vous adresser, c’est à l’Etat français qui est venu asservir mon pays. » A la sortie de la conférence, les deux femmes se sont croisées.
Zohra Drif a détourné la tête pour ne pas avoir à croiser son regard…
Sylvain Roussillon
+ cahier photos de 12 p.
Sujet sensible, douloureux, profondément ancré dans l’histoire collective de la péninsule ibérique, la guerre d’Espagne a été relatée de multiples manières au gré des décennies. Les
historiens ont beaucoup insisté sur l’aide des Brigades internationales aux Républicains, mais jamais inventorié dans leur ensemble les forces internationales dont bénéficia le général Francisco
Franco. Et si l’on sait l’importance de la légion Condor et des combattants italiens, l’on ignore encore l’engagement non moins décisif de volontaires irlandais, français, anglo-saxons, russes,
portugais, nord-africains, marocains, asiatiques, juifs et même musulmans.
Sylvain Roussillon comble ici cette lacune, loin des clichés réducteurs et des visions partisanes au terme d’une enquête auprès des témoins et des fonds d’archives encore inconnus du
grand public.
Collaborateur de cabinet dans plusieurs collectivités locales et territoriales, aujourd‘hui directeur général d’une école d’enseignement supérieur, Sylvain Roussillon est passionné d’histoire et s’intéresse tout particulièrement à l’Espagne et aux grands conflits du XXe siècle.
Le soleil se lève à l'Este et à l'Ouest rien de nouveau.Chez nius pas de remise en question,d'interrogation,non.C'est vrai que "Mélenchonlefranc-maçon" a déclaré que les communistes n'avaient pas de sang sur les mains!(lire:Pour ne pas oublier ce que fut le communisme ETLe bolchevisme à la Française de Stéphane Courtois... ).
Le président du Département synodal pour les relations de l'Eglise avec la société Vsevolod Tchapline a proposé vendredi d'expertiser les œuvres du père de la révolution bolchevique Vladimir Lénine, afin de définir si elles peuvent être considérées comme extrémistes.
"Aujourd'hui, nous avons besoin de discuter de la question de savoir si les œuvres de Lénine, de Trotski et d'autres leaders bolcheviques sont extrémistes, tout comme nous devons aujourd'hui statuer sur la reproduction de ces ouvrages et sur les gens qui continuent à utiliser les éléments les plus radicaux de ces textes pour élaborer leur action politique et de propagande", a déclaré M.Tchapline.
L'ecclésiastique a fait remarquer que la société condamne la propagande nazie car cette idéologie avait conduit à l'élimination d'un grand nombre d'innocents. [Rappelons que le phénomène national-socialiste allemand, comme l'a établi l'historien et philosophe allemand Ernst Nolte, était d'abord une réaction à la révolution bolchévique, que l'antisémitisme hitlérien s'est nourri de la forte présence de militants juifs dans le mouvement communiste, tant russe qu'allemand, et que l'extrémisme bolchévique a entraîné fatalement une réponse allemande.
Dans sa préface à l'ouvrage d'Ernst Nolte, La Guerre civile européenne, National-socialisme et bolchévisme 1917-1945 (Collection Tempus, 2011, p. 12), Stéphane Courtois explique que "la révolution d'Octobre ayant été caractérisée par la 'violence pure érigée par Lénine en système de gouvernement', il était inévitable que la terreur, le crime de masse, l'extermination de l''ennemi', deviennent des données centrales de l'histoire du siècle et un modèle pour d'autres partis idéologiques. ... Le discours marxien sur l'abolition de la bourgeoisie' -Manifeste du parti communiste - a ouvert la voie à la terreur rouge, et le discours léniniste et stalinien sur l''extermination des Koulaks en tant que classe' a abouti à la famine organisée contre la paysannerie ukrainienne. En déclarant la guerre civile mondiale, Lénine a inauguré unExtrémisme: l'Église russe veut expertiser l'œuvre de Lénine processus incontrôlable. Comme Nolte en avance l'hypothèse, c'est de ce processus-là que Hitler s'est inspiré."]
"Les ouvrages des partisans du bolchevisme justifient les répressions et appellent parfois à la "terreur rouge"", a ajouté M. Tchapline. Source
Rappelons également, à ceux qui voudraient faire reposer tous les crimes sur les épaules de Staline, pour disculper Lénine et Trotsky, que Trotsky fut le fondateur des camps de concentration soviétiques à l'été 1918, qu'il couvrit de son autorité d'innombrables massacres, qu'il fut le général en chef qui mena la répression contre les marins, ouvriers et paysans de l'île de Kronstadt révoltés contre l''autocratie bolchéviste" en mars 1921, qu'à l'été 1923 il encouragea très fortement la préparation d'une insurrection armée en Allemagne, contribuant à exacerber le climat de guerre civile qui régnait dans ce pays... et affirmait dans son livre Défense du terrorisme publié en 1920 : "Nous devons mettre fin une fois pour toutes à la fable papisto-quakeriste sur le caractère sacré de la vie humaine". Dans ce livre, Trotsky justifia longuement ses actions, y compris les plus criminelles. (Source: Chapitre "La querelle des historiens" in Hervé Ryssen, Les Espérances planétariennes, Baskerville, Cahors 2005, p. 251-261.)
prix:25,00 euros
Travaillant à faire connaître la dimension spirituelle de l’œuvre de Georges Bernanos, Cécile Delorme-Reboul a longtemps enseigné les lettres à Lyon. Elle signe aujourd’hui un livre qui dévoile Bernanos : d’abord et avant tout un chrétien. S’appuyant sur des citations, elle illustre la ligne directrice spirituelle du romancier.
Tel qu’il se définit, Bernanos est d’abord un chrétien. Tout ce qui le qualifie par ailleurs, écrivain, romancier, témoin de son temps, comme il le dit à maintes reprises, est secondaire. Le livre de Cécile Delorme-Reboul ne s’arrête aux citations de Bernanos quand il fait profession de foi mais montre, plus profondément, la genèse chrétienne de ces écrits et de cette pensée. Mieux, elle montre en quoi la foi de Bernanos est radicale ou intègre, en harmonie avec celle de Rome.
Ce sceau religieux est reconnu par des autorités comme Hans Urs von Balthasar pour l’aspect anthropologique et doctrinal de l’œuvre de Bernanos. Sans se focaliser sur ces jugements théologiques, l’auteur souhaite, ici, seulement regarder vivre un chrétien dans la cité des hommes. Et un chrétien qui a toujours estimé qu’il était de son devoir d’être partie prenante du monde.
L’étude de Cécile Delorme-Reboul porte donc davantage sur les « écrits de combat » que sur les romans, plus sujets à des interprétations passionnelles. On atteint donc la foi de Bernanos.
L’auteur : Cécile Delorme-Reboul a longtemps enseigné les lettres à Lyon. Elle vit aujourd’hui dans le Sud de la France et travaille à faire connaître la dimension spirituelle de l’œuvre de Georges Bernanos.
L’éditeur : Ad Solem, « vers le Soleil » : un nom, un esprit aussi, résolument tourné vers la « Lumière qui éclaire tout homme en ce monde ». Depuis quinze ans, chacun de nos livres veut à sa manière être un éclat, une étincelle pour faire rayonner le sens, un espace entre le monde et Dieu, pour permettre la rencontre du Verbe à travers les mots. Rencontre directe, par le biais de la littérature spirituelle, où l’écriture essaie de faire partager le mystère d’un face à Face. Rencontre indirecte, par la réflexion théologique ou l’expression poétique, qui essaient chacune à leur manière, comme les deux supports de l’échelle de Jacob, de se rapprocher de la source de toutes choses – de la Parole.
Cécile Delorme-Reboul
DISPONIBLE AU 15,AVENUE FOCH NEUILLY-PLAISANCE.......LIBRAIRIE-PRESSE PNP............
Ce n’est visiblement pas la crise pour tout le monde. Le groupe Le Figaro a lancé hier publiquement un nouveau magazine,de périodicité mensuelle et de facture luxueuse, entièrement consacré à l’Histoire. 132 pages tout en couleur, associant le goût du beau à la volonté de transmettre une vision non idéologisée de l’Histoire.
Un magazine qui intéressera d’emblée les lecteurs de Riposte Catholique quand on sait que le directeur de la rédaction n’est autre que Michel De Jaeghere, assisté comme rédacteur en chef de Vincent Trémolet de Villers. Un comité scientifique accompagne la direction dans le choix des thèmes traités. On y retrouve, sous le présidence de Jean Tulard, des personnalités comme Jean-Christian Petitfils, Marie-François Baslez, Jean-Paul Bled ou Jean Sévillia qui tient également une rubrique intitulée « Historiquement incorrect ».
Dans son éditorial, Michel De Jaeghere fait une véritable déclaration de foi sur le rôle de l’Histoire et sur sa revue dans un monde de consommation, qui évite la beauté et la hiérarchie. Il termine par un clin d’œil maurrassien sur l’avenir de l’intelligence.
Au total, un très beau numéro, dont le dossier principal (60 pages !) est consacré à la campagne de Russie (mais le numéro aborde aussi la fin de l’Algérie française, les trésors d’Arles ou les appartements Borgia). Il est disponible en kiosque (6,90€) ou sur Ipad et Iphone.
Mais le mieux est encore de laisser Michel De Jaeghere présenter lui-même ce nouveau venu dans le monde des médias :