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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 10:57

Cet article provient du blog "Savoir pour résister". Les messages hostiles que cet article a suscité nous ayant beaucoup amusé, nous avons demandé à "Délire des Livres" de le publier à son tour.

 

Claquettes, pieds cradingues, jupes longues et vestes de survêtement imprégnées de sueur, un troupeau de Roms femelles débouche en courant d’une ruelle et se disperse comme un paquet de mouches chassé du cul d’une vache par un coup de queue instinctif.

C’est un coup de sirène de police qui a affolé la tribu. Affolé est un bien grand mot, on a couru pour la forme, d’ailleurs elles sont hilares et ne tardent pas à se rassembler à nouveau. Rien à craindre de la police ; contrairement aux automobilistes, ces gens ne sont pas solvables, à quoi bon les arrêter.

 

La meute s’est rapidement regroupée autour de la chef, qui a dû s’employer pour faire décoller deux de ses galeuses brebis affairées à bouffer du raisin sur l’étalage d’un épicier maghrébin dont la vigilance est mise à mal par une nuit de ripaille suivie d’une déshydratation  religieuse.

 

« Yibriz tikici parouz movas » (ou quelque chose comme ça) braille la meneuse à l’encontre d’une partie de son cheptel, qui aussitôt emprunte la première rue à gauche.

« Parouba maranégué lovi », semble signifier : « Les autres viennent avec moi ».

Mission : razzia sur tout ce qui traîne. On ramasse, on verra après ce que ça vaut. Une porte d’immeuble mal fermée : on s’y engouffre. Quelques secondes seulement. On entre, on sort, pas de risque. On a rien pu prendre, ce n’est pas grave. Le vrai « boulot », là où ça gagne, c’est la terrasse de café. Bondée de préférence, avec beaucoup de passage. Près d’une bouche de métro, c’est l’idéal. Ça va, ça vient, par paquet, à droite, à gauche, c’est la confusion, la bousculade. La clique se déploie alors entre les tables.

 

Yiiiiii haa ! À l’assaut ! Gloria l’assaut (pardon je n’ai pas pu m’en empêcher). La France a ouvert ses portes, c’est la grande braderie, tout doit disparaître ! Et tout fout l’camp.

« Signez, signez monsieur », le papier qu’on vous colle sous le nez. Et hop, le téléphone et le portefeuille posés sur la table.

 

« Donnez, donnez madame, snif, pour manger, si vou plé, donnez, snif, snif ». Et zip le sac à main posé par terre, l’ipod, l’appareil photo, le machin truc qu’on vient d’acheter, qui était encore dans son emballage.

 

« Hé ho, mon… mais, voleurs, arrêtez… mais… mais… C’est pas vrai, faites quelque chose » s’écrit une femme en tailleur.

 

Faites quelque chose…

Pas bête ça ! Faire quelque chose…

 

Moi, j’ai bien une idée mais… ça va encore pas plaire !

Je n’irai pas jusqu’à préconiser l’utilisation de l’invention de Mr Isaï Davidovitch Berg, oui, oui, Isaï Davidovitch Berg, l’inventeur de la chambre à gaz.

 

Ce dernier fut un rouage du système bolchevique comme il y en eut des milliers. Il n’a dû sa – relative – célébrité qu’à son esprit ingénieux qui va s’exercer, hélas pour lui, sur un sujet aujourd’hui des plus sensibles.

Voilà un homme qui s’est retrouvé, dans les années trente, chef du service économique du NKVD pour la région de Moscou. Un poste de responsabilité, certes, mais pas le sommet de l’échelle. Chargé comme il l’était des problèmes économiques, il devait donc veiller à dépenser et faire dépenser le moins d’argent possible. C’est logique.

Nous sommes en 1937, période de grandes purges, lorsque les exécutions, dans le secteur de Moscou, prennent une ampleur telle que nos braves fonctionnaires ont du mal à suivre. Tous ces ennemis du peuple  à fusiller en même temps ! Sans compter toutes les munitions nécessaires pour leur tirer une balle dans la nuque, ça finit par coûter cher ! Et le temps que ça prend pour les assassiner un par un !

C’est là que va intervenir la cervelle ingénieuse de notre bonhomme. Il va inventer un moyen moins onéreux de procéder. Un moyen simple, mais encore fallait-il y penser : le camion dont les gaz d’échappement sont orientés vers l’intérieur. Cette invention sera appelée en russe dushegubka, ou «chambre à gaz ambulante».

La procédure était effectivement très simple : les « patients » étaient entassés dans un camion hermétiquement clos renvoyant les gaz d’échappement vers l’intérieur, et c’était parti pour une longue promenade autour de Moscou. A l’arrivée,  – ô miracle de la technique - ne restaient plus que des cadavres qui étaient immédiatement escamotés dans un coin discret. Voilà, ce n’était pas plus compliqué que ça. Et relativement économique, encore que… l’essence …

Eh bien, le croirez-vous, ce rouage pourtant zélé et méritant finira misérablement en 1939, victime lui aussi d’une purge. Quels ingrats !

 

Ah, ça t’en bouche un coin ça, ils n’en ont pas fait un documentaire sur Arte de ce truc-là. Sacré farceurs, innocents aux mains pleines…

 

Faites quelque chose ! Mais quelque chose qui plaise aux socialos, aux cocos, aux écolos, à la droite lâche et corrompue, aux associations « Droitdel’hommesques », anti-racistes, aux juifs (surtout, avant tout aux juifs), aux Francs-maçons, aux gays/lesbiennes/bi/trans, aux sans-papiers, aux réfugiés politiques, aux noirs et aux roms eux-mêmes.

 

J’ai peur que dans ces conditions la situation soit quelque peu bloquée. Verrouillée, cadenassée, sous contrôle.

 

MAIS ENFIN, FAITES QUELQUE CHOOOOoose…

 

          Viva la Révolution !!!

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