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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 16:23

LU SUR:http://www.les4verites.com/Assurance-vie-ce-que-l-on-vous-cache-4561.html

 

 

Assurance-vie,attention danger!

 

Peu d’épargnants se risquent à négocier di­rectement des titres obligataires. En effet, contrairement aux actions, acheter et vendre des obligations réclame une certaine expertise. C’est pourquoi, ce marché concerne presque exclusivement des institutionnels, banques, compagnies d’assurance, gérants de fonds, etc.

Nous serions donc tentés d’en conclure que ce risque ne nous concerne pas. Nous aurions bien tort, puisque les obligations représentent à peu près 80 % du montant des fonds euros de nos contrats d’assurances-vie, sans parler des fonds obligataires proposés par notre banque, ainsi que d’autres produits.

Ces derniers temps, on voit fleurir des articles portant sur la baisse des rendements des contrats d’assurance-vie, ainsi que sur la diminution des avantages fiscaux liés à ce type de contrat, comme si ces deux points représentaient, à eux seuls, l’ensemble des menaces qui pèsent sur l’épargnant.

Ce genre d’article, généralement écrit par des journalistes inféodés au monde financier, ou bien ignares et se recopiant entre eux, ne correspond pas à la réalité, puisque la principale menace n’est jamais évoquée.

La crise de la zone euro, alimentant progressivement les craintes des épargnants, alliée à la perspective d’une baisse continue des rendements, dont la courbe est sur le point de croiser celle de l’inflation réelle, induit la spirale fatale de la décollecte qui grossit chaque jour.
Dans l’environnement incertain que nous connaissons, les taux d’intérêts réclamés par les investisseurs sont généralement à la hausse.
Face à une décollecte qui s’amplifie, votre assureur ou votre banquier doit, pour servir ses clients qui rachètent leurs con­trats, vendre des obligations déjà en portefeuille, et c’est là que se met en route la spirale infernale.

Prenons un exemple simple. Votre assureur décide, parce qu’il y est forcé par manque de trésorerie, de vendre des obligations souveraines à 10 ans achetées en 2010 pour un montant de 100 000 euros et qui servent 3 % d’intérêt. Il s’agit de titres négociables en cours de vie, c’est-à-dire avant d’arriver à maturité (à 10 ans). La moyenne des taux actuellement sur le marché est à 6 % (il ne s’agit que d’un exemple). Un autre investisseur n’acceptera jamais de payer 100 000 euros pour des titres qui ne rapportent que 3 %, soit 3 000 euros par année. Pour pouvoir vendre, votre assureur doit donc, au moins, proposer un rendement de 6 % et sera obligé de réduire la valeur de l’obligation (valeur faciale) à 50 000 euros, soit 50 % de perte. En effet, 3 000 € / 50 000 € = 6 %. On peut facilement imaginer les dégâts causés sur les bilans déjà très « rock’n’roll » des assureurs et des banques, touchés, eux aussi, par la dégradation de leurs notes de la part des agences de notations !

Mais, dans un monde où la collusion entre la sphère financière et l’État est parfaitement avérée, existe une ultime parade
: l’article L612-33 du Code Monétaire et Financier, qui prévoit la possibilité de « suspendre, restreindre ou interdire temporairement la libre disposition de tout ou partie des actifs, et de suspendre ou limiter le paiement des valeurs de rachat, la faculté d’arbitrage, le versement d’avances sur contrat ou la faculté de renonciation » (voir <leblogpatrimoine.com> de Guillaume Fonteneau).

Si on peut se satisfaire d’une mesure dont l’application vise à empêcher la faillite imminente des établissements financiers – qui feront, de toute façon, dé­faut plus tard –, il n’en demeure pas moins que cette mesure, pouvant être mise en œuvre à tout moment et sans avertissement, représente, dans le contexte actuel, la pire menace qui pèse sur les détenteurs de contrats d’assurance-vie.

D’autant que le recours à cette loi « d’exception » ne pourrait être assorti d’une quelconque précision sur le délai de son application.
Et si, au cours de ce délai, la zone euro se voit obligée d’accoucher d’un nouveau système monétaire prévoyant un euro fort pour les États vertueux, et un euro dévalué pour les autres, dont la France, il n’est vraiment pas exclu que le remboursement de ces contrats se fasse sur d’autres bases que celles qui prévalaient avant la mise en application de cette mesure.

La question à se poser est la suivante : doit-on attendre que le ciel nous tombe sur la tête ?

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