19 avril 2012
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L’Italie commence à dévisser. Le jeudi 12 avril, l’Italie a émis pour 2,88 milliards d’euros d’obligations à trois ans : son taux d’emprunt est passé de 2,76 % à 3,89 %, soit une hausse de 41%,
et ce, pour seulement 2,88 milliards d’euros. Il n’échappera pas aux observateurs avisés que “la BCE a prêté aux banques italiennes pour la même durée 1 %. Si elles utilisaient ces
fonds pour assister l’Italie plutôt que pour restructurer leur bilan, elles auraient une superbe marge de 289 % pendant trois ans”. L’effet des premiers mois de Mario Monti s’estompe et le
Tesoro italien continue de prétendre qu’il n’y a pas de problème de financement. Cette politique de l’autruche ressemble tellement à celle de la Grèce que l’on frémit. Il faut signaler que
Mario Monti cumule les fonctions de Premier ministre et de ministre des Finances.
Comme si nous avions besoin de problèmes supplémentaires, l’effet des pertes sur emprunts grecs dans les résultats et les bilans des banques chypriotes grecques commence à sérieusement
inquiéter les investisseurs. Or leur endettement frôle les 100 milliards d’euros. La nervosité des investisseurs s’explique en effet face à l’incertitude sur l’impact de ces mesures sur les
résultats des banques. (Source: Démystifier la Finance)
http://liesidotorg.wordpress.com/2012/04/19/italie-la-grece-cest-reparti/
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ECONOMIE