Nous sommes désormais en présence, nous semble-t-il, – le sujet a déjà été abordé ici à différentes reprises – d’un totalitarisme en marche, un totalitarisme d’un genre nouveau : le totalitarisme soft. Parmi les différentes méthodes que celui-ci met en oeuvre, il faut porter attention à la façon dont procèdent les radios publiques du groupe Radio-France, en premier lieu France-Inter et France-Culture.
Sur ces radios publiques, financées en grande partie par le contribuable, la situation est anormale : le pluralisme y est en effet absent. La plupart des journalistes sont ouvertement de gauche, comme c’est le cas également de nombreux intervenants et interviewés. L’UMP peut se plaindre à juste titre que ses thèses soient peu représentées.
Mais c’est le courant « national » qui fait l’objet du traitement le plus déséquilibré et le plus ouvertement antidémocratique. Les idées nationales sont tantôt passées sous silence tantôt dénoncées de façon virulente. Les porte-paroles de ce courant de pensée, qui représente pourtant environ 20 % de l’électorat, sont presque totalement absents de la liste des personnalités invitées à s’exprimer. »
Examinons plus en détail les méthodes plus ou moins discrètes employées par ces chaînes de radio publiques pour s’exonérer délibérément du pluralisme.
Lire la suite de cet article