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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 08:12

Le 15 août, l’Église catholique romaine célèbre l’Assomption, la montée céleste de Marie, mère duChrist (en Orient, on parle de « Dormition », pour évoquer le repos tout particulier accordé à la Vierge). En France, depuis Louis XIII, la tradition est de vivre cette fête comme un moment de ferveur et d’unité nationales.

Cette année, les évêques catholiques ont préparé un texte unique pour la prière universelle, qui sera dite dans toutes les églises. Or, cette décision a soulevé un tonnerre de protestation de la part du Parti radical de gauche (figurant de la scène politique, visiblement nostalgique de l’anticléricalisme de papy), et des chiens de garde du lobby gay, soient l’Inter-LGBT et David et Jonathan, une association homosexuelle qui se présente comme chrétienne.

Motif ? La prière remettrait en cause la « laïcité » (pour les premiers) et serait insultante pour les personnes homosexuelles (pour les seconds). En effet, le texte comporte une allusion au mariage et à l’adoption « gays », et prie le Ciel pour les élus, « que leur sens du bien commun de la société l’emporte sur les requêtes particulières et qu’ils aient la force de suivre les indications de leur conscience », ainsi que pour les enfants, « qu’ils cessent d’être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère ».

L’ancienne secrétaire d’État à la Famille de Nicolas SarkozyNadine Morano a vivement réagi : « Je fais partie de ceux qui, dans ma famille politique, ont une vision beaucoup plus moderne et réaliste de la société ». Se déclarant catholique, elle ajoute:  « L’Église est dans son rôle lorsqu’elle défend des valeurs et notamment celle du mariage », mais « la Vierge Marie à laquelle je suis très attachée ne rejette aucun de ses enfants. (…) Je ne m’attacherai pas à cette consigne à titre personnel ».(Nadine Morano est catholique?Comme Judas..)

Clarifions.

1) L’accusation de violation de la laïcité est grotesque, et même très inquiétante venant de la part d’individus qui souhaitent défendre la loi de 1905. Ce dispositif juridique assure en effet la liberté de culte, et protège les religions des abus de l’État. Si les prières de l’Église devaient être contrôlées, le principe de laïcité en serait menacé.

2) L’association David et Jonathan (du soit-disant amour homosexuel entre ces deux personnages bibliques) et Nadine Morano se présentent comme chrétiennes, mais leur point de vue contredit les Écritures chrétiennes, la doctrine des Églises, ainsi que le pape et les évêques, pour notre ex-ministre catholique. C’est pécher par incohérence.

Comme l’a si bien résumé le journaliste catholique Patrice de Plunkett (auteur de cet excellent blog), dansSpectacle du Monde, en juillet 2008 :

« Se dire chrétien en pensant autrement que le christianisme, c’est absurde ? C’est un droit aujourd’hui. »

3) L’Église catholique est régulièrement prise pour cible pour son « homophobie ». En réalité, et alors même que sa doctrine commande très officiellement le rejet de toute attitude insultante envers les personnes homosexuelles, elle paye le prix de sa défense inchangée du mariage comme union d’un homme et d’une femme. Le public LGBT fait face à un malentendu savamment cultivé, qui leur présente une institution religieuse comme étant hostile, alors qu’elle est ouverte à l’accueil et au dialogue.

Une des victimes de cette situation est l’actuel archevêque de Lyon, le Cardinal Philippe Barbarin. En janvier 2009, il se rendit à la rencontre d’une manifestation d’activistes gays organisant une « folle messe » devant la basilique Notre-Dame de Fourvière. S’ensuivit un authentique échange à l’archevêché. Alors que le prélat souhaite poursuivre ce contact, les organisations militantes LGBT et leurs alliés médiatiques ne cessent de le présenter comme un homophobe patenté.

Pour ces lobbies, le dialogue ne va que dans un sens, le leur.

Pierre J. anime le blog Égalité des droits.


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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 07:52

                       Fichier:Ascension of the virgin Michel Sittow.jpg

"ASSOMPTION, se dit aujourd'hui particulièrement dans l'Eglise romaine d'une fête qu'on y célèbre tous les ans, le 15 août, pour honorer la mort, la résurrection, et l'entrée triomphante de la sainte Vierge dans le ciel.
Elle est encore devenue plus solennelle en France en 1638, que le roi Louis XIII choisit ce jour pour mettre sa personne et son royaume sous la protection de la sainte Vierge; vœu qui a été renouvelé en 1738 par le roi Louis XV."
(Encyclopédie théologique, Nicolas Bergier (1718-1790),  publ. par M. l'abbé Migne,  Ateliers catholiques au Petit-Montrouge, tome I, Paris 1850-1851, p. 392).

Louis XIII fit du 15 août jour de fête nationale.

Depuis, chaque année, ont lieu des processions en l'honneur de la sainte Vierge, Patronne de la France. Le jour de fête nationale est repris par la Restauration après que Napoléon Ier y ait substitué une éphémère "Saint Napoléon".
La République dite "française" a supprimé ce jour de fête nationale pour en faire un jour férié.
Cet évènement est toujours la fête nationale des Acadiens.

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 11:46
Une image des Jeux Olympiques

J
Photo trouvée sur Americatho :

"C’est la photo très émouvante de Meseret Defar, une coureuse de fond orthodoxe éthiopienne qui a gagné hier la médaille d’or du 5 000 m. On avait remarqué que sur la ligne de départ, Meseret Defar s’était signée avant le lancement de la course. Ce qu’on ne savait pas, c’est qu’elle portait sous son maillot une image de la Vierge Marie et de l’Enfant-Jésus. Après sa victoire, c’est en pleurs qu’elle a montré au public réuni dans le stade olympique, puis elle l’a regardée avec intensité tout en priant avec ferveur. Cette image qui aurait du faire le tour du monde…"

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 11:31

SOURCE
 - Jean Madiran - Présent - 11 aout 2012

Mercredi prochain nous allons prier pour la France : comme nous l’avons toujours fait au quatrième des mystères glorieux, et plus spécialement en la fête nationale du 15 août : « Notre Dame de l’Assomption, priez pour la France, priez pour ses chefs, priez pour nous. » Mais cette année, pour la première fois depuis longtemps, nous aurons la joie de prier pour la France à l’invitation de nos évêques et peut-être de l’ensemble de notre clergé. 

Timidement sans doute, mais bien réellement, la plus ancienne et la principale de nos fêtes nationales est, au moins en principe, rétablie en tant que telle dans l’Eglise. 

C’est l’évêque du diocèse où depuis plus d’un demi-siècle je publie mes écrits, c’est le cardinal-archevêque de Paris qui, en sa qualité de président de la Conférence épiscopale, a cette année appelé à la prière pour la France. Je me réjouis de me trouver en communion explicite avec lui. Et je me réjouis de la confirmation visible du fait que par sa hiérarchie légitime, et quelles qu’aient été les acrobaties plus ou moins récentes de son clergé, l’Eglise finisse toujours par retomber sur ses pieds. Plus ou moins vite. 

Selon l’autre quotidien catholique de Paris, le Cardinal « renoue ainsi avec une vieille tradition, de façon à ne pas laisser les groupes de catholiques les plus extrêmes figurer seuls dans le débat public ». Il semble bien que cette interprétation ne soit pas étrangère à l’intention exprimée par le Cardinal. 

Mais alors, il y a erreur sur les personnes, et contre-vérité historique. 

Loin d’avoir le monopole du débat public, les catholiques dits « les plus extrêmes » ont précisément le monopole contraire, celui d’en être exclus, que le débat soit politique ou religieux, justement à cause de leur « extrémisme » réel ou supposé, qui, seuls exclus à ce point, les disqualifie irrévocablement. 

Qu’on me pardonne, s’il y a lieu, un témoignage que l’on pourra trouver trop personnel, mais il m’apparaît que j’y suis obligé, car se font de plus en plus rares ceux qui sont en mesure de témoigner sur la persistance d’une exclusion ininterrompue depuis une soixantaine d’années. 

Très tôt, dès 1955, j’avais reçu un avertissement dont, alors, je n’avais pas compris la portée. A la suite d’une controverse publique (celle de Ils ne savent pas ce qu’ils font), j’avais eu le privilège d’une discussion de plusieurs heures avec Beuve-Méry et sa bande de catholiques de gauche, Sauvageot, Georges Hourdin, Stanislas Fumet, Dubois-Dumée, le Père dominicain Boisselot. Ils m’avaient invité pour me proposer le dialogue. Mais à la condition qu’il demeure privé. Ils refusaient absolument ce que je réclamais absolument : qu’il soit public. Car je le voulais public (et doctrinal), ils le voulaient privé (et personnel). C’était la clef. Chacun resta sur sa position. Et nous en sommes toujours là : c’est toujours la clef. 

A l’époque j’avais pensé qu’il s’agissait d’une particularité de la bande catholique à Beuve-Méry (mais cela faisait déjà beaucoup, Le Monde, La Vie catholique illustrée, qui deviendra La Vie toujours illustrée mais ex-catholique, La Quinzaine, qui ne deviendra rien, l’Actualité religieuse dans le monde, Radio-Cinéma-Télévision qui deviendra Telerama, etc.). J’avais en réalité devant moi, sans le savoir, à vivre plus d’un demi-siècle pour constater, reconstater, vérifier qu’il s’agissait d’une loi générale, absolue, irrévocable, à la fois religieuse et laïque, temporelle et spirituelle, profane et sacrée, qui ne me visait pas personnellement, mais tous ceux qui s’inspiraient plus ou moins du courant de pensée contre-révolutionnaire. En 1977 le P. Congar (par étourderie ?) me consentit d’abord le débat public que l’on sait : très vite il fut sans doute rappelé à l’ordre (dominicain en l’occurrence), il se retira sur la pointe des pieds, en me répétant, lui aussi, qu’il restait à ma disposition pour tout dialogue privé. Quantité de bons confrères « extrémistes » ont depuis soixante ans subi le même genre d’exclusion du débat public mais, parfois ou souvent, sans analyser ni apercevoir la nature exacte et la généralité pratique de l’interdit, issu en réalité de la praxis marxiste-léniniste. 

Tournons la page plutôt que de nous attarder sur ces épisodes passés. Mais il vaut toujours mieux savoir quelle est la clef persistante qui nous exclut du débat public entre les idées pour nous enfermer dans le dialogue entre sensibilités personnelles. Tournons donc la page, d’autant plus qu’il y a aujourd’hui d’autres anomalies dans la présentation que l’on nous fait de l’Assomption, il faudra bien que nous en parlions dès lundi. 

JEAN MADIRAN 

Article extrait du n° 7663 de Présent du Samedi 11 août 2012
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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 07:57

lu sur christ-roi

SAINTE ANNE
Mère de la très Sainte Vierge

Sainte Anne appartenait à ce peuple choisi qui, dans les desseins de Dieu, devait donner naissance au Sauveur des hommes; elle était de la tribu de Juda et de la race de David. Ses parents, recommandables par leur origine, devinrent surtout illustres entre tous leurs concitoyens par l'éclat d'une vie pleine de bonnes oeuvres et de vertus. Dieu, qui avait prédestiné cette enfant à devenir l'aïeule du Sauveur, la combla des grâces les plus admirables.

Après Marie, aucune femme plus que sainte Anne ne fut bénie et privilégiée entre toutes les autres. Toute jeune enfant, elle était douce, humble, modeste, obéissante et ornée des naïves vertus de son âge. Plus tard, comme elle sut bien garder intact le lis de sa virginité! Comme elle dépassait toutes les filles, ses compagnes, par sa piété, par la réserve de sa tenue, son recueillement et la sainteté de toute sa conduite!

Puis, quand il plut à Dieu d'unir son sort à celui de Joachim, combien Anne fut une épouse prévenante, respectueuse, laborieuse, charitable et scrupuleusement fidèle à tous les devoirs de son état, vaquant à propos au travail et à la prière. Dieu lui refusa longtemps de devenir mère; elle se soumit humblement à cette épreuve et l'utilisa pour sa sanctification. Mais à l'épreuve succéda une grande joie, car de Joachim et d'Anne, déjà vieux, naquit miraculeusement Celle qui devait être la Mère du Sauveur et, dans l'ordre de la grâce, la Mère du genre humain. C'est sans doute un grand honneur pour sainte Anne, que d'avoir donné naissance à la Mère de Dieu; mais il lui revient beaucoup plus de gloire d'avoir formé le coeur de Marie à la vertu et à l'innocence!

L'Église célébrera dans tous les âges la piété maternelle de sainte Anne, et la gloire de sa Fille rejaillira sur elle de génération en génération. Le culte de sainte Anne a subi diverses alternatives. Son corps fut transporté dans les Gaules, au premier siècle de l'ère chrétienne, et enfoui dans un souterrain de l'église d'Apt, en Provence, à l'époque des persécutions. A la fin du VIIIe siècle, il fut miraculeusement découvert et devint l'objet d'un pèlerinage. Mais c'est surtout au XVIIe siècle que le culte de sainte Anne acquit la popularité dont il jouit.

De tous les sanctuaires de sainte Anne, le plus célèbre est celui d'Auray, en Bretagne; son origine est due à la miraculeuse découverte d'une vieille statue de la grande Sainte, accompagnée des circonstances les plus extraordinaires et suivies de prodiges sans nombre. Sainte-Anne d'Auray est encore aujourd'hui l'objet d'un pèlerinage national.
 

Wikipedia relève une légende "Anne,
 La « grand-mère des Bretons »". En breton, sainte Anne est surnommée « Mamm gozh ar Vretoned », c’est-à-dire la grand-mère des Bretons. Des légendes la décrivent comme originaire de Plonévez-Porzay (Gwenc'hlan Le Scouëzec, Guide de la Bretagne (page 457), Coop Breizh, Spézet, 1997). Anatole Le Braz publie un récit (Magies de la Bretagne (tome 1 - Le Pardon de la mer, page 1088), Robert Laffont, coll. « Bouquins », Paris, 1994) dans laquelle Anne est mariée à un seigneur cruel et jaloux, qui lui interdit d’avoir des enfants. Lorsqu’elle tombe enceinte, il la chasse du château de Moëllien. Son errance avec la petite Marie la conduit à la plage de Tréfuntec où l’attend un ange, près d’une barque. Selon la volonté de Dieu, l'ange l'amène jusqu’enGalilée. Bien des années plus tard, Marie épouse Joseph et devient la mère du Christ. Anne revient en Bretagne pour y finir sa vie dans la prière et distribue ses biens aux pauvres. Toujours selon cette légende, le Christ vient lui rendre visite, accompagné de ses disciples Pierre et Jean, et lui demande sa bénédiction, avant de retourner en Terre sainte. Son corps aurait disparu après sa mort, mais des pêcheurs auraient retrouvé une statue à son effigie en baie de Douardenez. Celle-ci, installée près de l'endroit où Jésus avait fait jaillir une source, est devenue le but du plus ancien pèlerinage consacré à Sainte Anne et a pris le nom de Sainte-Anne-la-Palud. Le Grand Pardon qui, depuis l'antiquité, rassemble des milliers de pèlerins, le dernier week-end d'août de chaque année, est certainement le plus authentique et le plus ancien d'Armorique. Mais ceci n'est qu'une légende.

Anne Bernet évoque elle aussi dans son livre "Clovis et le Baptême de la France", un lien entre Sainte Anne et la religion primitive de la Gaule. Mais elle indique non pas que sainte Anne serait originaire de Bretagne, y aurait vécu avant d'aller en Galilée, puis serait revenue en Bretagne, mais que "le culte d'une déesse-mère chtonienne, maîtresse de la vie et de la mort, associée à l'agriculture, protectrice des troupeaux et des chevaux, parfois identifiée à la lune, aux sources, au feu, et guérisseuse" était répandu en Gaule.

Ce qui est étonnant, c'est que sainte Anne était déjà connue et vénérée chez nous en France, avant l'apparition du christianisme.

"Elle est ainsi évoquée, écrit Anne Bernet, selon les lieux et les circonstances, sous le nom d'Epona ou de Rigantona...; sous le nom d'Anna ou de Dana, aïeule des dieux et des hommes... ; et parfois sous ceux deBelisima (la 'Très Brillante') ou de Rosmerta. C'est encore sous une autre appellation, la 'Vierge qui enfantera', que la connaissent les druides du collège national de la forêt des
 Carnutes. Encore très populaire aux premiers temps du christianisme, la déesse a été convertie. Le sanctuaire de la 'Virgo paritura' correspond à la cathédrale de Notre-Dame de Chartres; tant la croyance des Carnutes en la Vierge-Mère était propre à annoncer le mystère de l'Incarnation. Les sanctuaires d'Anna sont devenus ceux de sainte Anne, aïeule elle aussi, mais du vrai Dieu, et que les Bretons nomment toujours 'Mamm Goz', grand-mère".

Les saints du jour ; wikipedia; Anne BernetClovis et le Baptême de la France, Editions Clovis, 1995, p. 28-30.

 

 


La fête de Sainte Anne, la grand mère de Jesus-Christ, en Bretagne.

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 09:01

Alors que les médias nous saoulent d’informations et de commentaires sur le ramadan, que les supermarchés dressent ostensiblement  des rayons dédiés, ressortons ces quelques remarques pertinentes d’Yves Daoudal :

Le ramadan n’est pas seulement une mauvaise copie du carême, c’est une perversion du carême (comme de nombreuses pages du Coran sont une perversion de la Bible, etc.).
Le symbolisme du jeûne de carême est, notamment, la purification de l’âme par le retranchement de la nourriture du corps (car le jeûne purifie le corps). Mais le ramadan, c’est le contraire.
Car si l’on jeûne dans la journée, la nuit on fait bombance (et on digère dans la journée). Dans les pays musulmans, la consommation alimentaire augmente de 30 % pendant le ramadan.
(C’est pourquoi chez nous toutes les chaînes de supermarchés ont leurs rayons spécial ramadan, alors que, si le carême était vécu par les catholiques comme 40 jours de jeûne, il ne pourrait pas y avoir de rayons spécial carême, pour la bonne raison que le jeûne de carême c’est une réelle privation.)
L’orgie de nourriture est telle que les hôpitaux sont pris d’assaut par des malades qui présentent tout l’éventail des pathologies liées à la surconsommation de nourriture (et grasse, et sucrée…), depuis la simple indigestion jusqu’aux crises cardiaques.
Et il y a des émissions spéciales à la télévision pour demander aux gens de se modérer et donner des recettes de plats moins riches. En ce temps de dictature hygiéniste, le ramadan devrait être interdit.(info site contre-info).

Pour résumer:

1) Le carême a été institué par les Apôtres eux-mêmes; il était répandu, dès l’origine, chez tous les chrétiens (y compris les sectes hérétiques des premiers siècles qui ont contribué à la naissance de l’islam et qui, pour diverses raisons, ne suivaient pas le même calendrier que l’Église catholique).

2) Le carême obligeait, traditionnellement (jusqu’à Pie XII) à ne prendre qu’un seul repas par jour.

3) A l’origine, ce repas avait lieu LE SOIR, au coucher du soleil. Ce n’est que peu à peu que la permission a été donnée d’avancer cet unique repas (Dom Guéranger précise les étapes historiques de cette évolution dans son « Année liturgique »).

D’un certain point de vue, l’islam a conservé l’ancienne discipline chrétienne (le jeûne rompu seulement le soir). SAUF qu’il en a radicalement subverti l’esprit, en transformant cet unique repas en une nuit de bombances (dans notre langue : le ramdam…)

C’est d’ailleurs très caractéristique de l’islam, qui est tout en pratiques EXTÉRIEURES (ex. : femmes voilée) – alors que le christianisme insiste sur les vertus intérieures (les hommes doivent savoir maitriser leurs regards – même si, évidemment, les femmes doivent aussi éviter de les tenter outre mesure…)


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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 11:28
L’oraison, problème politique
lu sur risposte catholique.

Les éditions du Cerf viennent de rééditer un petit classique, devenu introuvable depuis pas mal de temps, sauf chez les bouquinistes. Un classique au titre étonnant, voire choquant, puisqu’il associe l’idée de prière et la politique. Il s’agit du livre du cardinal Jean Daniélou (1905-1974) au titre si paradoxal :L’Oraison, problème politique (Le Cerf, 156 pages, 14€).

Fils de la célèbre Madeleine Daniélou, Jean Daniélou est entré dans la Compagnie de Jésus en 1929 et a été ordonné prêtre en 1938. Éminent théologien, spécialiste de l’histoire des origines chrétiennes et des pères de l’Église, il fonde en 1942, avec Henri de Lubac, la collection Sources chrétiennes qui existe toujours. Titulaire de la chaire d’histoire du christianisme à l’Institut catholique de Paris, il en devient le doyen en 1962. À la demande de Jean XXIII, il participe comme expert au Concile Vatican. Mais c’est finalement le pape Paul VI qui le créé cardinal lors du consistoire du 28 avril 1969. Il est également élu à l’Académie française en 1972. Il dénonce alors avec vigueur la crise dans l’Église, qui fait suite à Vatican II et se trouve en froid avec son ordre. Il meurt d’un infarctus en 1974, chez une prostituée à laquelle il était venu apporté de l’argent pour qu’elle puisse payer un avocat. Évidemment, cette situation suscite beaucoup de commentaires et de suspicion à son égard, d’autant plus que son ordre ne défend qu’avec modération sa réputation.

Traversé par les problématiques des années soixante – le livre fut publié en 1965 –, L’Oraison, problème politique a conservé une véritable actualité puisque le cardinal Daniélou aborde la question de la foi et de la réligion dans une société laïque et l’impact de la société sur la religion : « il ne peut y avoir de civilisation à l’intérieur de laquelle la prière ne soit pas représentée ; par ailleurs, la prière est dépendante de la civilisation »

Plutôt qu’un long commentaire quelques extraits donneront certainement une idée de ce livre :

Il n’y a pas de civilisation qui ne soit religieuse. Inversement, une religion de masse n’est possible que soutenue par la civilisation. Or, il nous semble qu’aujourd’hui, trop de chrétiens acceptent la juxtaposition d’une religion personnelle et d’une société laïque. Une telle conception est ruineuse tant pour la société que pour la religion. 

Nous sentons tous que l’expérience spirituelle, l’oraison, est aujourd’hui menacée. Pour nous, pour qui la relation à Dieu représente une dimension essentielle de l’homme, pour qui il n’y a pas de civilisation sans que la fonction de l’adoration y soit représentée, ce problème est un problème vital.

 C’est notre fierté, à nous chrétiens, de dire que la destinée humaine a une autre fin que la construction d’une cité périssable, que nous allons vers une cité impérissable et que les personnes sont appelées à se déployer au-delà du monde.

Le défi que nous lançons à la politique, ce défi lancé aux cités d’aujourd’hui quand nous leur disons : il est vital pour vous que les conditions de l’oraison soient maintenues, constitue aussi un défi que les cités peuvent lancer aux Églises. Autrement dit, les Églises justifient leur existence quand elles remplissent leur fonction. Si la fonction des Églises est de rendre possible l’oraison, les Églises ne se justifient que quand elles réalisent effectivement l’oraison. Des Églises qui resteraient des résidus sociologiques de sociétés sacrales où des gestes mécaniques continueraient d’être exercés ; des Églises qui refuseraient d’affronter les conditions concrètes de la civilisation ; des Églises à l’intérieur desquelles les conditions sociologiques d’existence ne correspondraient pas à une assomption personnelle, et à l’intérieur desquelles la religion ne serait pas ce fait personnel d’une vie intérieure authentique portant témoignage, ces Églises pourraient être considérées par les États comme du bois mort et être légitimement liquidées.

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 15:46

lu sur le site ripostecatholique.fr

 

Profanations,menaces,intolérance.....elle est belle leurs soi-disant "religion"!Réciprocité,vous avez dit réciprocité!

 

Encore une information en provenance d’Égypte qui démontre la situation précaire non seulement de la liberté religieuse mais de la liberté de culte même. Cette brève, rédigée par Raymond Ibrahim, a été postée sur le site américain Jihad Watch le 26 juin. J’en donne une nouvelle traduction plus précise que celle que j’ai lue par ailleurs. La collusion entre la police et les musulmans s’y révèle, encore une fois, évidente. D.H.

Selon une information d’hier [25 juin] de Mideast Christian News [site en langue arabe], des musulmans du village de Basra [gouvernorat] d’Alexandrie, en Égypte, ont encerclé l’église copte locale St. Lyons, pendant que s’y célébrait la sainte liturgie, « exigeant que les coptes non résidents [du village] quittent l’église avant l’achèvement des prières, et menaçant de réduire l’église en cendres si leur demande n’était pas satisfaite ». Le prêtre, le Père Severus, téléphona en toute hâte à la police pour obtenir de l’aide, mais il s’entendit dire qu’il devait se plier aux exigences [des musulmans] et ne plus « autoriser que des cars de visiteurs se rendent désormais à l’église ». Devant de telles menaces, les fidèles chrétiens quittèrent l’église au milieu de l’office sous les huées [des musulmans]. Alors qu’ils partaient, les musulmans jetèrent des pierres sur les cars tandis que le prêtre était averti « par des salafistes et des extrémistes » de ne plus jamais permettre à des visiteurs de venir dans l’église sinon ils « la détruiraient ».

Source : Jihad Watch

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 17:43
SOURCE - Flavien Blanchon - Novopress - tribune libre - 1er juillet 2012

ROME (NOVOpress) - Les polémiques qui font rage dans la Fraternité Saint-Pie X quant à un éventuel accord avec Rome, les arguments ressassés de part et d’autre à grands coups de citations de Mgr Lefebvre, les accusations de trahison ou de reniement, les aigreurs personnelles qui sont inévitables en pareilles circonstances, la divulgation routinière sur Internet de documents censés confidentiels – fuites dont les coupables ne sont pas forcément ceux que l’on croit –, les excès de langage d’un côté, l’autoritarisme, de l’autre, dans sa forme la plus odieuse, le chantage aux saints ordres, pour punir collectivement des communautés religieuses dont la « loyauté » n’est pas jugée assez « sûre » – ce feuilleton, hors du petit monde traditionaliste, ne suscite guère que l’indifférence. Les adorateurs d’autres dieux que celui d’Abraham, d’Isaac et de Jacob risquent même d’y trouver confirmation une fois de plus, que le monothéisme a apporté au monde la haine théologique.
 
L’éclatement virtuel de la Fraternité Saint-Pie X n’est pourtant pas sans importance pour tous ceux, catholiques ou non, qui luttent aujourd’hui en France pour leur identité de Français, d’Européens, de Blancs. On ne saurait, sans doute, trouver là des raisons pour ou contre l’accord avec Rome : ces raisons ne sauraient être que religieuses, de même que le combat de Mgr Lefebvre et de ses successeurs n’a jamais pu avoir de légitimité autre que religieuse – la « réduction au politique », utilisée sous la Révolution pour persécuter les prêtres réfractaires, est depuis des lustres la tactique favorite des évêques conciliaires et des journaleux contre la Fraternité Saint-Pie X. Reste que la Fraternité, à côté ou à cause de son combat religieux, joue de fait, en France surtout, un rôle culturel, social, politique, et qu’il serait grave, pour cette raison aussi, qu’elle disparût.
 
L’essentiel, même dans l’ordre religieux, n’est pas le libellé exact du « préambule doctrinal » que la Fraternité Saint-Pie X, selon toute apparence, signera bientôt et qui, en substance, l’engagera à interpréter le concile Vatican II selon la tradition catholique. Avec un peu de bonne volonté ou de mauvaise foi, un théologien compétent peut interpréter n’importe quoi dans un sens catholique. Le futur cardinal Newman, à l’époque où il était encore clergyman anglican, publia un traité célèbre, le Tract 90, pour essayer de montrer que les Trente-neuf Articles de l’Église anglicane – une confession de foi protestante rédigée au XVIème siècle par des protestants – n’étaient pas incompatibles avec la doctrine catholique. Qui doutera qu’un travail semblable puisse être mené a fortiori avec Vatican II ? Pour qui a lu, par exemple, les décrets – pleins, magnifiques, gravés dans le bronze – du concile de Trente sur la justification ou la pénitence, ce qui frappe d’abord dans les textes de Vatican II n’est pas l’hérésie mais la médiocrité, littéraire et philosophique aussi bien que théologique, le creux, le verbeux, le gnangnan. On peut leur appliquer le mot de Rebatet sur Maritain : ce sont des motions de congrès radical-socialiste mises en latin de séminaire. La palme à cet égard revenant sans doute au message de Vatican II à la jeunesse du monde : « C’est à vous enfin, jeunes gens et jeunes filles du monde entier, que le Concile veut adresser son dernier message. Car c’est vous qui allez recueillir le flambeau des mains de vos aînés et vivre dans le monde au moment des plus gigantesques transformations de son histoire ». Vieux cons!
 
Il est techniquement possible d’interpréter Vatican II selon la tradition catholique. Toute la question est de savoir pour quoi faire. Pour les Trente-neuf Articles, le but de Newman était de montrer qu’on pouvait être catholique à l’intérieur de l’Église anglicane : condamné en réponse et couvert d’injures par les évêques anglicans, il abandonna l’anglicanisme et se convertit. Dans le cas du préambule doctrinal, s’agit-il de neutraliser le Concile ou de l’accepter finalement ? d’en guérir le venin ou d’en boire soi-même, en l’enduisant de miel, le calice empoisonné ? Tout, à vue humaine, fait penser que, dans les faits, c’est bien de ralliement qu’il s’agira : la Fraternité Saint-Pie X, soumise à la hiérarchie de l’Église conciliaire, contrainte de vivre selon les règles et au rythme de celle-ci, sera absorbée par elle. C’est bien là-dessus que comptent les autorités romaines et, pour qui connaît l’histoire de l’Église, sans parler de l’expérience des communautés dites Ecclesia Dei depuis vingt ans, leur calcul est le bon. Quant à ceux qui refuseront l’accord, exclus de la Fraternité, mis à la porte des lieux de culte, contraints de repartir à zéro, il y a fort à craindre, à vue humaine là encore, qu’ils ne soient réduits à une complète marginalité, proies faciles pour toutes les dérives millénaristes, apparitionnistes, apocalyptiques. Aseptisation de la Fraternité officielle, sectarisation de la Fraternité dissidente, deux voies qui conduiront également à l’insignifiance.
 
Or la Fraternité Saint-Pie X est une des forces de la résistance française. Elle est l’héritier principal et la plus visible incarnation de la tradition contre-révolutionnaire : courant dont l’éclat est un peu passé, qui peine à se renouveler, mais qui a beaucoup compté dans la culture française et dont l’apport, pour qui veut échapper à la mise au pas idéologique et à tous les lieux communs du politiquement correct médiatique et scolaire, demeure irremplaçable. Il est vital qu’une contestation radicale de la Révolution française puisse continuer à s’exprimer et à se transmettre – que la grande voix de Maistre et de Bonald, du cardinal Pie, de Mgr Freppel, ne se taise pas tout à fait. Si la Fraternité Saint-Pie X n’est plus là pour porter ce refus et cette fidélité, qui le fera ? Faudra-t-il compter sur les évêques conciliaires, thuriféraires de l’abbé Grégoire, figurants dociles des panthéonisations républicaines, chiens crevés au fil de toutes les eaux de la pensée unique ? Est-ce hasard si la France est, de tous les pays d’Europe, celui où la Fraternité est le plus implanté, et si l’accord entre Rome et la Fraternité est promu par des Suisses et des Allemands, gens éminemment respectables par ailleurs mais pour lesquels notre tradition contre-révolutionnaire ne signifie rien ?
Les idées ne sont pas seules en cause. La Fraternité Saint-Pie X est, concrètement et physiquement, un des très rares foyers de la survie française. Avec ses familles nombreuses, ses vocations sacerdotales et religieuses, le réseau de ses monastères, de ses prieurés, de ses écoles, elle a jeté les bases de ce qu’on peut appeler, pour faire vite, un communautarisme des Français de souche ou, si l’on préfère, d’une future Reconquista. Il n’y a plus qu’à la Fraternité Saint-Pie X, non seulement que l’on chante, mais qu’il y ait un sens à chanter, le vieux refrain « Catholiques et Français toujours ! » L’Église conciliaire, du haut jusqu’en bas, est immigrationnisme et métisseuse, elle est, dans le génocide en cours des peuples d’Europe, activement du côté des génocideurs. Il y aura toujours, dans l’espèce particulière des conciliaires conservateurs, des gens pour le nier : suivons à leur égard le conseil de Sieyès, au temps où il était encore vicaire général de l’évêque de Chartres : « Ne perdez pas votre temps à rien discuter avec ces sortes de gens : on ne les persuade point ; livrez-les au fouet des événements pour toute réponse ». À chaque attentat islamique, à chaque affaire d’église brûlée et vandalisée, de tabernacle profané, de fidèles caillassés à la messe, à chaque drame de jeune Française violée, torturée, dépecée, les évêques conciliaires manquent-ils jamais de se précipiter dans les gros médias et de mettre en garde, sans même un mot de pitié pour les victimes, contre « les amalgames » et « la stigmatisation » ? Leur cœur est aux envahisseurs.
 
On se souvient du mot du prince Salina, au nom de sa classe, dans Le Guépard de Lampedusa : « Croyez-vous que, si l’Église pouvait se sauver en nous sacrifiant, elle hésiterait à le faire ? » Force nous est bien de constater aujourd’hui, Français et Européens, que l’Église nous a sacrifiés. Elle a jugé que son avenir n’était plus parmi nous et, au fond, que nous n’avions plus d’avenir – et peut-être, de son point de vue, a-t-elle eu raison. Il restait la Fraternité Saint-Pie X. Si la Fraternité nous abandonne à son tour, que pourront faire ceux d’entre nous qui sont fidèles à leur baptême, et qui ne se résignent pourtant pas à disparaître comme peuple et comme race, sinon répéter douloureusement la parole de saint Pierre : Domine, ad quem ibimus ? « Seigneur, à qui irons-nous ? » 
Flavien Blanchon
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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 15:00

“Je vais au Ciel” : la mort d'une nouvelle sainte Gianna Beretta Molla(et merci à madame Jeanne Smits pour cette information!)

Chiara Corbella
Ils étaient radieux, rayonnants de joie lorsqu'ils ont pu parler au Pape, début mai, à la fin d'une audience du mercredi. Chiara et Enrico Petrillo Corbella étaient venus lui présenter leur petit Francesco, né il y a un peu plus d'un an. Et dire que Chiara allait mourir. Bientôt. Car elle avait refusé les traitements lourds qui auraient pu la sauver d'un cancer très agressif pour ne pas risquer de porter atteinte à la vie de leur troisième enfant. Benoît XVI en avait été profondément ému, caressant l'enfant, les touchant avec tendresse.

Chiara est morte le 13 juin. Dans la paix de Dieu qui dépasse toute intelligence.

Ses obsèques ont été célébrées en l'église Sainte-Françoise-Romaine de Rome, le 16 juin, par le vicaire général de Rome, le cardinal Vallini. Il a souligné combien l'histoire de Chiara ressemblait à celle de sainte Gianna Beretta-Molla qui s'est sacrifiée pour laisser vivre sa fille Gianna, aujourd'hui une ambassadrice émouvante du respect de la vie.

Le mariage et la vie de Chiara et Enrico, membres d'une paroisse fransiscaine, ont été profondément marqués par le pontificat de Jean-Paul II. Et leur union est devenue un véritable Evangile de la Vie. Leurs deux premiers enfants, Maria et David, étaient atteints de malformations graves décelées in utero. Maria, atteinte d'anencéphalie, est morte 30 minutes après sa naissance. David, né sans jambes et avec de graves lésions internes, n'a vécu que quelques heures. Chiara et Enrico n'ont même pas songé à avorter : c'était la « solution » qui leur était proposée… Le couple allait bientôt témoigner dans les rencontres pro-vie de la beauté de ces petites vies respectées jusqu'au bout. Leur entourage leur disait d'attendre avant d'avoir un nouvel enfant. « Nous étions de plus en plus amoureux l'un de l'autre et de Jésus. Nous n'avons jamais été déçus par cet amour, nous n'avons jamais perdu de temps », devait confier Enrico après la mort de sa femme.

L'annonce d'une troisième grossesse où, cette fois, tout allait bien, fut vite assombrie, fin 2010, par un diagnostic de cancer particulièrement grave. Chiara et Enrico se trouvaient devant un dilemme tragique : accepter les traitements qui entraîneraient la mort de leur nouveau bébé – choix moralement acceptable, puisque cette mort ne serait ni recherchée ni désirée, ni directement provoquée – ou bien laisser filer le cancer, mais laisser naître l'enfant. Ils optèrent, ensemble, pour l'héroïsme.

Rapidement, Chiara allait perdre la vue dans un œil. Le cancer évoluait. Francesco est né le 30 mai 2011.  Et sa jeune maman – 28 ans – se préparait à le quitter. Les traitements entamés dès la naissance ne feraient pas d'effet.

Une semaine avant sa mort, Chiara a écrit une lettre à son garçon. « Je vais au Ciel pour m'occuper de Maria et David. Toi, tu restes ici avec Papa. Je prierai pour toi. » Elle lui a écrit que Dieu l'avait voulu de toute éternité, qu'Il lui montrerait le chemin à suivre, que la joie de l'éternité nous est déjà donnée ici-bas.


Enrico, lui, a beaucoup parlé de ses derniers mois et de ses derniers jours avec sa femme. Témoignant sur Radio Vatican, il livré ces mots magnifiques et courageux :

« C'était merveilleux de découvrir cet amour qui ne cessait de grandir face à tant de problèmes. (…) Le monde, aujourd'hui, encourage les gens à prendre de mauvaises décisions par rapport aux enfants à naître, aux malades, aux vieillards, mais le Seigneur répond avec des histoires comme la nôtre.




Nous sommes ceux qui aiment philosopher à propos de la vie, de qui l'a créée, et au bout nous nous laissons embrouiller jusqu'à vouloir devenir propriétaires de la vie, et échapper à la croix que le Seigneur nous donne. La vérité, c'est que la croix – si vous l'embrassez avec le Christ – cesse d'être aussi laide qu'elle la paraît. Si vous mettez votre confiance en lui, vous découvrez que ce feu, que cette croix ne brûlent pas, et qu'on peu trouver la paix dans la souffrance, et la joie dans la mort.


J'ai passé beaucoup de temps cette année à méditer la phrase de l'Evangile qui dit que le Christ donne une croix qui est douce et un fardeau léger. Lorsque je regardais Chiara sur le point de mourir, j'étais évidemment très triste. Mais j'ai rassemblé mon courage et quelques heures avant sa mort – il était huit heures du matin, et Chiara est morte à midi – j'ai osé lui demander.


J'ai dit : “Mais Clara, mon amour, cette croix est-elle vraiment douce, comme le dit le Seigneur ?” Elle m'a regardé et elle m'a souri, et d'une voix douce elle a dit : “Oui, Enrico, elle est très douce.” En ce sens la famille ne l'a pas vue mourir paisiblement, mais dans la joie, ce qui est complètement différent. »


Lorsque son fils sera grand, a-t-il ajouté, il lui dira que « c'est merveilleux de se laisser aimer par Dieu, car lorsqu'on se sent aimé, on peut tout faire : c'est ce qu'il y a de plus important dans la vie, se laisser aimer afin d'aimer et de mourir heureux. »


« Je lui dirai que c'est ce que sa mère, Chiara, a fait. Elle s'est laissée aimer, et en un certain sens, je crois qu'elle aimait tout le monde de cette manière. Je la sens plus vivante que jamais. La voir mourir heureuse aura été pour moi un défi lancé à la mort. »


Enrico a expliqué enfin qu'ils avaient appris de leurs trois enfants qu'il n'y a pas de différence entre une vie qui dure 30 minutes et une vie qui dure 100 ans.

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