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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 09:53

Photo : Un ossuaire des massacres au Rwanda.

Assassinat du président Habyarimana, jeu trouble de Washington, enquête du juge Trévidic : clés de compréhension et d’explication.

Le 6 avril 1994, l’avion transportant deux présidents africains en exercice, MM. Juvénal Habyarimana du Rwanda et Cyprien Ntaryamira du Burundi était abattu par un missile [1]. Aucune enquête internationale ne fut ouverte afin d’identifier les auteurs de cet attentat qui fut le déclencheur du génocide du Rwanda [2].

Les Etats-Unis à la manœuvre

Mis en place au mois de mai 1995 après sa création au mois de novembre 1994 par le Conseil de sécurité de l’ONU avec compétence pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre 1994, le TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda)fut installé à Arusha, en Tanzanie.

Dès le début, les Etats-Unis d’Amérique firent pression afin que l’attentat du 6 avril 1994, pourtant totalement inclus dans les limites chronologiques imparties au TPIR, soit écarté de son champ d’investigation. Avec une grande constance, tous les procureurs qui se succédèrent à la tête de ce tribunal respectèrent cette étrange exclusion. Le TPIR spécialement créé pour juger les responsables du génocide, refusa donc de rechercher les auteurs de l’acte terroriste qui en fut la cause (!!!).

L’insolite attitude des Etats-Unis pose d’autant plus problème qu’en 1995, il ne faisait alors de doute pour personne que les auteurs de l’attentat du 6 avril 1994 étaient ces « Hutu extrémistes » tant de fois dénoncés par les ONG américaines. Pourquoi les Etats-Unis étaient-ils donc opposés à ce que la responsabilité de ces derniers dans l’attentat qui déclencha le génocide du Rwanda soit officiellement mise en évidence par une enquête du TPIR? La réponse à cette question est peut-être que les services de Washington savaient déjà que l’attentat n’avait pas été commis par les « Hutu extrémistes »… En interdisant au TPIR de mener l’enquête sur l’assassinat du président Habyarimana, les Etats-Unis protégèrent donc de fait ceux qui, en détruisant en vol son avion, permirent au FPR (Front patriotique rwandais), mouvement essentiellement tutsi totalisant de 10% à 15% de la population, de s’emparer militairement d’un pouvoir que l’ethno-mathématique électorale lui interdisait de conquérir par les urnes. Un retour en arrière est ici nécessaire.

Washington qui avait décidé de créer un fort pôle d’influence en Afrique centre-orientale, fit de l’Ouganda le pivot de sa stratégie dans cette partie du continent. A partir de ce pays, les Etats-Unis armèrent et conseillèrent le FPR qui, depuis octobre 1990, menait la guerre contre le Rwanda. Ils lui fournirent une aide diplomatique et, par le biais d’ONG liées à leurs services, ils montèrent des campagnes internationales de diabolisation du régime Habyarimana tout en présentant au contraire les hommes du général Kagamé comme des combattants de la démocratie.

Tant que François Mitterrand fut au pouvoir en France, ce plan de conquête du Rwanda fut mis en échec. Il réussit en 1994 quand, à la faveur de la seconde cohabitation, une droite en partie atlantiste occupa l’Hôtel de Matignon.

Le 7 avril, une fois le président Habyarimana assassiné, le FPR reprit unilatéralement les hostilités violant ainsi les accords de paix d’Arusha. Le président Mitterrand fut alors partisan d’une intervention militaire française destinée à ramener le FPR sur ses lignes de départ et cela afin de sauver le processus de paix d’Arusha [3]. Comme le gouvernement de Monsieur Edouard Balladur y était opposé, le général Kagamé eut le champ libre pour conquérir le pays et au mois de juillet 1994 il fut le maître à Kigali.

A partir du Rwanda, les Etats-Unis préparèrent ensuite la seconde phase de leur plan qui était le renversement du maréchal Mobutu du Zaïre. En 1997, paralysée par les fausses accusations de complicité avec les « génocidaires » montées de toutes pièces par les services américains et qui avaient été relayées par la presse hexagonale, la France n’osa pas intervenir pour soutenir son allié zaïrois attaqué par une coalition ougando-rwandaise. Le Zaïre redevenu RDC (République démocratique du Congo) fut démembré et l’exploitation-pillage des richesses du Kivu par les sociétés-écran rwandaises débuta. La connaissance de cet arrière-plan est indispensable à la compréhension du dossier rwandais [4].

Les preuves contre le FPR s’accumulent

Revenons à l’attentat du 6 avril 1994. En 1998, saisi des plaintes déposées par les familles de l’équipage français de l’avion et par la veuve du président Habyarimana, le juge anti-terroriste Bruguière mena son enquête. Au mois de novembre 2006, il rendit une ordonnance de soit-communiqué et mit en examen neuf personnalités très proches du général Kagamé, accusées d’avoir organisé ou perpétré l’attentat du 6 avril 1994. Ne pouvant poursuivre le chef de l’Etat rwandais car il était protégé par son immunité, le juge français demanda au TPIR de l’inculper. En vain.

La contre-attaque du général Kagamé se fit à travers ses puissants réseaux d’influence français et par le biais d’une presse qui ne cessa jamais de lui servir de porte-voix, notamment Libération et Le Figaro quand Patrick de Saint-Exupéry collaborait à ce dernier titre. Appuyé sur les uns et sur les autres, il tenta une manœuvre dilatoire destinée à discréditer le travail du juge Bruguière en prétendant que ce dernier aurait été influencé par des témoins dont les propos lui auraient été mal traduits ou qu’il aurait mal interprétés.

Cette argumentation qui fut reprise sans vérification par les médias ne correspond pas à la vérité car les témoins entendus par le juge Bruguière furent également auditionnés par le TPIR devant lequel la traduction simultanée (kinyarwanda-français-anglais) était faite par des traducteurs assermentés. Or, les procès-verbaux des audiences montrent que ces témoins firent aux juges internationaux les mêmes déclarations qu’au juge français. Avec une différence toutefois : ils déposèrent sous serment et en pleine connaissance des graves sanctions – dont l’incarcération à l’audience –, qu’entraînait le parjure devant ce tribunal international.

Le juge Trévidic ayant succédé au juge Bruguière en 2007, de nouveaux éléments accablants pour les responsables de l’actuel régime de Kigali s’ajoutèrent peu à peu au dossier. Entre autres :

  • - Le jeudi 21 juin 2012, à Johannesburg, le général Faustin Kayumba Nyamwasa, ancien chef d’état-major de l’APR (Armée patriotique rwandaise), qui était en 1994 responsable du renseignement militaire du général Kagamé, affirma sous serment devant un tribunal, que ce dernier « a ordonné le meurtre du président Habyarimana» [5], confirmant ainsi les termes de l’ordonnance du juge Bruguière.
  • - Le 9 juillet 2013, la correspondante de RFI en Afrique du Sud, Madame Sonia Rolley, publia deux entretiens exclusifs, l’un avec le général Faustin Kayumba Nyamwaza, l’autre avec le colonel Patrick Karegeya, ancien chef des renseignements du général Kagamé, dans lesquels les deux hommes accusaient de la façon la plus claire ce dernier d’être l’ordonnateur de l’attentat du 6 avril 1994 qui coûta la vie au président Habyarimana.
  • Patrick Karegeya qui avait affirmé au micro de RFI qu’il était en mesure de prouver d’où les missiles avaient été tirés, fut étranglé dans sa chambre d’hôtel de Johannesburg le 1er janvier 2014.
  • Le général Kayumba et le colonel Karegeya demandaient depuis des mois à être entendus par le juge Trévidic. Ce dernier ne pourra donc plus interroger le second…Quant au premier, le juge doit se hâter de le rencontrer car il a échappé de justesse à une seconde tentative de meurtre le 4 mars 2014…
  • - En juillet 2013 puis en janvier 2014, Jean-Marie Micombero, ancien secrétaire général au ministère rwandais de la Défense et qui, le 6 avril 1994, était affecté à une section chargée du renseignement dépendant directement de Paul Kagamé, témoigna devant le juge Trévidic. Réfugié en Belgique depuis 2010 où il est placé sous protection policière, il a donné les noms des deux hommes qui, le 6 avril 1994, tirèrent deux missiles sur l’avion présidentiel. Il a également livré nombre de détails sur les préparatifs et sur le déroulement de l’attentat [6]. Ces déclarations recoupaient en les confirmant celles recueilles en leur temps par le juge Bruguière auprès d’autres témoins.

Pour le régime de Kigali, ces avancées du dossier sont terriblement destructrices et c’est pourquoi ses affidés ont reçu l’ordre d’allumer des contre-feux. La presse française est donc actuellement et une nouvelle fois à la manœuvre, n’hésitant pas à travestir les faits tout en continuant à réciter une histoire aujourd’hui obsolète.

La thèse fondant la « légitimité » du régime du général Kagamé, à savoir celle du génocide « programmé » et « planifié » par les « extrémistes » hutu, a en effet volé en éclats devant le TPIR. Dans tous ses jugements concernant les « principaux responsables du génocide », tant en première instance qu’en appel, ce tribunal international a en effet clairement établi qu’il n’y avait pas eu « entente » pour le commettre [7].

Conclusion : si ce génocide n’était pas « programmé », c’est donc qu’il fut « spontané ». Et s’il fut « spontané », c’est qu’un évènement d’une exceptionnelle gravité poussa certains à le commettre. Nous en revenons ainsi à l’assassinat du président Habyarimana

Que contient le dossier du juge Trévidic ?

La question de savoir qui ordonna l’attentat du 6 avril 1994 est donc primordiale. Voilà pourquoi, depuis des années, les services rwandais tentent d’enfumer la justice française, précisément parce qu’elle est la seule à enquêter sur cette affaire depuis qu’en janvier 1997, Madame Louise Arbour ordonna à Michael Hourigan de cesser ses investigations.

Quelques mois auparavant, cet avocat australien devenu fonctionnaire de l’ONU avait été personnellement chargé par Madame Arbour, Procureur du TPIR de septembre 1996 à septembre 1999, d’identifier les commanditaires et les auteurs de l’attentat du 6 avril 1994. Madame Arbour voulait alors étayer l’acte d’accusation jusque là rachitique qu’elle était occupée à dresser contre les anciens dirigeants du régime Habyarimana afin de montrer que cet attentat avait été commis par des « extrémistes hutu » et qu’en le commettant, ces derniers avaient donné le signal du génocide qu’ils avaient programmé.

Or, sur place, à Kigali, menant son enquête, Michael Hourigan découvrit tout au contraire que les auteurs de l’attentat n’étaient pas des « Hutu extrémistes », mais des Tutsi du FPR… et il obtint même les noms de ceux qui auraient abattu l’avion du président Habyarimana sur ordre du général Kagamé. Il rédigea ensuite un rapport qu’il remit personnellement à Madame Arbour. A partir du moment où il lui fit ces révélations, cette dernière changea totalement d’attitude à son égard, devenant cassante, le sommant de mettre un terme à ses recherches et exigeant la confidentialité absolue sur ses découvertes. Le contrat de Michael Hourigan avec l’ONU ne fut pas renouvelé.

Bien que le TPIR ait refusé de le lui communiquer au prétexte qu’il n’existait pas (!!!), le juge Bruguière obtint malgré tout une copie du « Rapport Hourigan ». Devant le juge, Michael Hourigan authentifia son texte et il en confirma la teneur.

Le capitaine sénégalais Amadou Deme, adjoint de Michael Hourigan et ancien numéro 2 du renseignement de l’ONU au Rwanda a confirmé à la fois les résultats de l’enquête à laquelle il avait personnellement participé et l’insolite changement d’attitude de madame Arbour à partir du moment où le FPR fut suspecté d’avoir assassiné le président Habyarimana.

Tous ces éléments ainsi que de multiples autres témoignages figurent dans le dossier d’instruction et ils pèsent naturellement plus lourd que les tentatives d’enfumage médiatique périodiquement faites par les services de Kigali à travers les journaux français. C’est pourquoi, au mois de novembre 2013, le juge Trévidic refusa le non lieu demandé par les avocats des personnalités rwandaises mises en examen par le juge Bruguière en 2006. Cette décision était parfaitement justifiée car :

1) Comment le juge Trévidic aurait-il pu faire autrement que de refuser le non lieu avec un dossier donnant, entre autres, le lieu du tir des missiles, les noms des deux tireurs et des membres de leur escorte, la marque et la couleur des véhicules utilisés pour transporter les missiles depuis l’Ouganda jusqu’au casernement de l’APR situé au centre de Kigali et de là jusqu’au lieu de tir à travers les lignes de l’armée rwandaise ainsi que le déroulé de l’action ?

2) Comment le magistrat instructeur aurait-il pu rendre un non lieu quand son dossier contient la preuve que l’avion présidentiel rwandais a été engagé par deux missiles dont la traçabilité a été établie ? Grâce à la coopération judiciaire de la Russie il sait en effet que ces deux missiles dont les numéros de série étaient respectivement 04-87-04814 et 04-87-04835 faisaient partie d’un lot de 40 missilesSA 16 IGLA livrés à l’armée ougandaise quelques années auparavant. Or, Paul Kagamé et ses principaux adjoints furent officiers supérieurs dans l’armée ougandaise avant la guerre civile rwandaise et, de 1990 à 1994, l’Ouganda fut la base arrière, mais aussi l’arsenal du FPR.

3) Comment un non lieu aurait-il pu être envisagé quand, devant le TPIR, il fut amplement démontré que l’armée rwandaise ne disposait pas de tels missiles et que l’arme du crime était en revanche entre les mains du FPR ?

4) Comment le juge Trévidic aurait-il pu satisfaire à la demande exorbitante de non lieu alors qu’il sait que cette même armée rwandaise, paralysée par l’embargo sur les armes et la mise sous séquestre par l’ONU de son armement lourd et de ses hélicoptères, n’était pas en état de combattre et que ce fut le FPR qui reprit unilatéralement les hostilités car il savait qu’il allait gagner la guerre ?

5) Comment un tel non lieu aurait-il pu être justifié alors que, comme cela fut largement démontré devant le TPIR, les forces du FPR qui n’attendaient qu’un signal pour lancer leur offensive préparée de longue date, reçurent l’ordre de marche depuis leurs bases de la frontière ougandaise dans la nuit du 6 au 7 avril, juste après l’annonce de la mort du président Habyarimana ?

Le général Kagamé va-t-il néanmoins réussir à faire enterrer le dossier ?

En dépit de toutes les pressions qu’il subit, il faudra bien que, tôt ou tard, le juge Trévidic face la balance entre les éléments que contient le dossier de l’assassinat du président Habyarimana.

Or, si le magistrat instructeur a bien entre les mains suffisamment d’éléments pour renvoyer les mis en examen devant la Cour d’Assises, tout va in fine dépendre du Parquet chargé de porter l’accusation à l’audience.

Nous voilà donc revenus aux réseaux d’influence que Kigali entretient en France et dont la mission est de tenter d’influencer le juge Trévidic pour que soit étouffé le dossier. En effet, et comme l’a dit Madame Carla Del Ponte qui succéda à Louise Arbour au poste de Procureur du TPIR : « S’il était avéré que c’est le FPR qui a abattu l’avion du président Habyarimana, c’est toute l’histoire du génocide du Rwanda qu’il faudrait re-écrire ».

Et de cela, les alliés, les soutiens et les obligés du général Kagamé ne veulent évidemment pas entendre parler.

Les éléments contenus dans cette analyse seront naturellement occultés par la presse française à l’occasion du vingtième anniversaire du début du génocide du Rwanda. Les journalistes paresseux continueront à réciter une histoire obsolète ; quant aux journalistes militants ils recopieront ou liront les fiches qui leur ont été remises par les agents de Kigali.

Bernard Lugan

Notes :

[1] Un premier missile rata sa cible.
[2] La « communauté internationale » se montra plus empressée quand il s’agit d’identifier les assassins de M. Rafik Hariri (2005), ancien Premier ministre libanais, et de Mme Bénazir Bhutto (2007), Premier ministre du Pakistan.
[3] Si une telle opération avait été décidée, il n’y aurait pas eu de génocide.
[4] Aujourd’hui, à Washington, le général Kagamé voit son étoile pâlir en raison des accusations portées contre son régime par les défenseurs des droits de l’Homme.
[5] Après avoir rompu avec Paul Kagamé, le général Nyamwaza se réfugia en Afrique du Sud où au mois de juin 2010, il survécut par miracle à une tentative d’assassinat. C’est à l’occasion du procès des six Rwandais qui tentèrent de le réduire au silence qu’il fit cette déclaration.
[6] Voir à ce sujet l’interview donnée à Pierre Péan intitulée « J’ai assisté à la préparation de l’attentat qui a déclenché le génocide » (Marianne numéro du 28 mars au 3 avril 2014).
[7] A l’exception du jugement de Jean Kambanda, ancien Premier ministre condamné en 1998, après qu’il eut plaidé coupable contre la promesse d’une peine réduite, procédure qui de facto lui avait fait accepter l’acte d’accusation du procureur. Depuis, il est fermement revenu sur cet
te reconnaissance.

Source : le Blog de Bernard Lugan – L’Afrique réelle.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 12:16

 Les autorités de Crimée envisagent d'adopter le rouble. Le parlement criméen a également voté ce matin à l'unanimité le rattachement de la péninsule à la Russie. On se demande maintenant comment les Occidentaux vont se débrouiller pour contester ce vote... Il semble que la tactique de la désinformation et une opération en intoxication d'un media-mensonge soit lancé aujourd'hui avec un premier ministre criméen, Sergueï Aksionov, soit-disant nommé "la veille", alors qu'il a été désigné par le parlement de Crimée à ce poste le 27 février. 

En fin d'après-midi ils ont trouvé la solution : dissoudre le parlement local de Crimée ! C'est-à-dire supprimer l'autonomie de cette province, supprimer le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Ce qui reviendrait à une annexion sans autre ménagement. Ca ce serait légal, le gouvernement issu du coup d'Etat atlantiste à Kiev est légal et légitime, en revanche le referendum criméen sur le rattachement à la Russie serait "illégitime" (UE), "violerait le droit international" (Obama). De qui se moque-t-on ?

 

 

Ukraine: l'Occident devrait condamner les extrémistes de Maïdan (Moscou)

 

21:31 06/03/2014 MOSCOU, 6 mars - RIA Novosti

 

Moscou attire l'attention des pays occidentaux sur les déclarations extrémistes des leaders de Maïdan, a indiqué jeudi le ministère russe des Affaires étrangères à l'issue de consultations entre le délégué russe aux droits de l'Homme Konstantin Dolgov et l'ambassadrice française pour les droits de l'Homme Patrizianna Sparacino-Thiellay.
 
"Lors de l'examen de la situation en Ukraine sous le rapport des droits de l'Homme et de la suprématie de la loi, les interlocuteurs ont constaté la nécessité pour les Etats occidentaux de réagir de façon adéquate aux déclarations franchement russophobes et antisémites de certains leaders de Maïdan, de marginaliser les groupes nationalistes radicaux et de punir les extrémistes coupables des meurtres de civils et de représentants des forces de l'ordre", lit-on dans le communiqué mis en ligne sur le site de la diplomatie russe. 
 
Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. M. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". 
 
Lors d'une conférence de presse à Rostov-sur-le-Don (Russie), il a déclaré avoir été obligé de quitter l'Ukraine pour échapper à des violences physiques et a réaffirmé être le président légitime de l'Ukraine. 
 
Moscou conteste la légitimité des décisions de la Rada. Plusieurs régions de l'est et du sud de l'Ukraine, ainsi que la Crimée n'ont pas reconnu non plus la légitimité des décisions du parlement ukrainien, dont la destitution du président Ianoukovitch, et ont décidé de tenir des référendums sur leur statut politique.

 

Source: http://fr.ria.ru/world/20140306/200659749.html

 

Crimée: le référendum sur le statut de la presqu'île "illégitime" (UE)

 

L'Union européenne juge illégitime la décision du parlement régional de la Crimée d'organiser un référendum sur le statut politique de la presqu'île, a annoncé le président du Conseil européen Herman Van Rompuy à l'issue d'un sommet de l'UE.
 
Selon M. Rompuy, cette décision est contraire à la constitution ukrainienne, donc illégitime.
 
Le Conseil suprême (parlement) de la république autonome ukrainienne de Crimée a fixé au 16 mars le référendum sur le statut de la péninsule. Les citoyens devront répondre à deux questions: "Soutenez-vous le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie en tant que sujet fédéral?" et "Soutenez-vous le rétablissement de la Constitution de la Crimée de 1992?".

 

Source: http://fr.ria.ru/world/20140306/200659928.html

 

 

Un référendum en Crimée violerait le droit international, affirme Obama

 

Le président américain déclare dans une allocution télévisée qu'un référendum en Crimée "violerait le droit international". "Toute discussion sur l'avenir de l'Ukraine doit inclure le gouvernement légitime de l'Ukraine", a-t-il ajouté.

 

"En 2014, l'époque où les frontières pouvaient être redéfinies en méprisant les dirigeants démocratiquement élus est bien révolue", a assuré Barack Obama, dont le gouvernement a annoncé jeudi matin la mise en place de restrictions de visas en réponse à "la violation en cours par la Russie de l'intégrité territoriale de l'Ukraine" et ouvert la voie à de possibles gels d'avoirs.

 

Source : http://www.lefigaro.fr/international/2014/03/03/01003-20140303LIVWWW00038-ukraine-le-g7-condamne-la-russie-et-arrete-les-preparatifs-du-g8.php

 

 

Le Figaro 18h34 Kiev lance la procédure de dissolution du Parlement local de Crimée

 

Le Parlement ukrainien va engager une procédure de dissolution du Parlement de la Crimée qui a fixé au 16 mars un référendum sur le rattachement de la péninsule à la Russie, a annoncé le président ukrainien par intérim.

 

Source : http://www.lefigaro.fr/international/2014/03/03/01003-20140303LIVWWW00038-ukraine-le-g7-condamne-la-russie-et-arrete-les-preparatifs-du-g8.php

 

Le Figaro 18h18 Si la Russie déstabilise davantage l'Ukraine, l'UE peut prendre de nouvelles mesures, selon Hollande

Si la Russie déstabilise davantage l'Ukraine, l'UE peut prendre de nouvelles mesures, affirme le président François Hollande qui assure que la Russie a contribué à accroître la tension dans ce pays voisin.

 

Source : http://www.lefigaro.fr/international/2014/03/03/01003-20140303LIVWWW00038-ukraine-le-g7-condamne-la-russie-et-arrete-les-preparatifs-du-g8.php

 

Le Figaro Afp, 15h24 L'Ukraine prête à signer l'association avec l'UE

 

Après une rencontre d'environ trois heures avec les chefs d'Etat et de gouvernement européens réunis à Bruxelles, le premier ministre issu du coup d'Etat atlantiste, Arseni Iatseniouk, a affirmé aujourd'hui que l'Ukraine était « prête à signer "dès que possible" l'accord d'association avec l'Union européenne que l'ancien président Viktor Ianoukovitch avait refusé de signer en novembre ».

 

Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/06/97001-20140306FILWWW00218-l-ukraine-prete-a-signer-l-association-avec-l-ue.php

 

 

Le Figaro, Afp, 15h14 Washington dénonce la tenue d'un référendum

 

Washington a dénoncé aujourd'hui la tenue d'un référendum en Crimée sans l'accord de Kiev. Un haut responsable américain a indiqué : "Les Etats-Unis estiment que toute décision sur la Crimée doit être prise par le gouvernement à Kiev. ... Vous ne pouvez pas vous retrouver dans une situation dans laquelle le gouvernement légitime d'un pays est exclu du processus du décision concernant certaines parties de ce pays"

Le premier ministre ukrainien a qualifié "d'illégitime" la décision du Parlement de Crimée.

 

Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/06/97001-20140306FILWWW00209-washington-denonce-la-tenue-d-un-referendum.php

 

NdCR. Le seul problème est que la Russie ne reconnaît pas les nouvelles autorités politiques issues d'un coup d'Etat comme légitimes. Et l'on peut tout aussi bien qualifié le nouveau régime ukrainien issu du coup d'Etat fomenté par les USA et l'Union européenne d'illégitime.

 

 

Le Figaro, 14h33

 

La Crimée envisage d'adopter le rouble

Les autorités pro-russes de Crimée comptent "nationaliser" les biens d'État de la région, a déclaré jeudi le vice-premier ministre criméen, Roustam Temourgaliev, cité par l'agence de presse Interfax.

 

#Crimea ready to adopt #Russia's ruble: regional official http://t.co/OgZVa65Wlk

— louis charbonneau (@lou_reuters) 6 Mars 2014

 

 

La Crimée, dont les députés se sont prononcés pour le rattachement à la Fédération de Russie, pourrait en outre adopter la monnaie nationale russe, le rouble, a-t-il ajouté.

 

Source : http://www.lefigaro.fr/international/2014/03/03/01003-20140303LIVWWW00038-ukraine-le-g7-condamne-la-russie-et-arrete-les-preparatifs-du-g8.php

 

Ukraine: les USA décrètent des sanctions contre la Russie

 

Les Etats-Unis décrètent des interdictions de visa contre les fonctionnaires et personnes physiques russes qu'ils jugent responsables de la menace contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, annonce jeudi la Maison Blanche.

 

"Sur ordre du président, le département d'Etat introduit aujourd'hui des interdictions de visa pour plusieurs fonctionnaires et personnes physiques", lit-on dans le communiqué.

 

Source : http://fr.ria.ru/world/20140306/200657820.html

 

Ukraine/"culpabilité" russe: refuser toute discussion avec l'Occident (Douma)

 

La commission de la Douma pour les affaires de la CEI (Communauté des Etats indépendants) a recommandé au ministère des Affaires étrangères de ne pas discuter avec les partenaires étrangers des accusations lancées contre la Russie à l'occasion des événements en Ukraine, a annoncé le président de la commission Leonid Sloutski.

 

"Nous recommandons à notre ministère des Affaires étrangères de s'abstenir de toute discussion portant sur la soi-disant culpabilité de la Russie pour les événements en Ukraine", a déclaré M. Sloutski.

 

Selon le parlementaire, "la discussion même sur ce sujet constitue dans une certaine mesure un outrage pour notre pays".

 

Ce n'est pas la première fois que l'on s'efforce d'accuser la Russie qui plaide pourtant pour un règlement négocié des conflits, a rappelé M. Sloutski.

 

"On tente d'accuser notre pays et de le rendre coupable, mais nous ne le permettrons pas", a-t-il conclu.

 

Source : http://fr.ria.ru/world/20140306/200657820.html

 

Crimée : des volontaires serbes à Sébastopol pour défendre le peuple   Crimée : des volontaires serbes à Sébastopol pour défendre le peuple

 

Les volontaires serbes sont arrivés à Sébastopol afin d’aider les unités locales d’autodéfense et les cosaques à assurer l’ordre dans la ville.

 

Le groupe serbe du Mouvement des tchetniks comprend 5 personnes. Ils ont avoué qu’ils ont déjà participé en 1999 à des opérations militaires au Kosovo.

 

« De nombreux volontaires russes ont soutenu le peuple serbe lors de la guerre en Yougoslavie. Les Serbes sont peu nombreux mais nous aimons beaucoup le peuple russe », a indiqué le leader des volontaires Milutin Malisic.

 

 

Source : http://french.ruvr.ru/2014_03_06/Les-volontaires-serbes-a-Sebastopol-pour-defendre-le-peuple-6867/

 

 

Le Figaro, 12h32

 

Poutine étudie la demande du Parlement criméen

 

Le chef de l'État russe, Vladimir Poutine, a présidé jeudi une réunion du Conseil de sécurité russe. Cette réunion non prévue a eu lieu pour évoquer la situation en Ukraine, en particulier la demande du Parlement local de Crimée, indique le porte-parole de Poutine, Dmitri Peskov, selon l'agence publique Ria Novosti.

 

Source : http://www.lefigaro.fr/international/2014/03/03/01003-20140303LIVWWW00038-ukraine-le-g7-condamne-la-russie-et-arrete-les-preparatifs-du-g8.php

 

 

Le Figaro, 13h57

 

Washington prend des sanctions

Les États-Unis prennent leurs premières sanctions contre la Russie. La Maison-Blanche impose des restrictions sur les visas de Russes et de Criméens qui, selon elle, "menacent la souveraineté et l'intégrité de l'Ukraine", annonce l'agence Associated Press. Cette déscision intervient "en réponse à la violation en cours par la Russie de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine".

 

BREAKING: US imposes visa restrictions on Russians, Crimeans it says are threatening Ukraine security.

— The Associated Press (@AP) March 6, 2014

 

 

Barack Obama a également signé un décret présidentiel autorisant le gel des avoirs à l'encontre "de ceux qui sont directement impliqués dans la déstabilisation de l'Ukraine, y compris dans l'intervention militaire en Crimée".

 

Source : http://www.lefigaro.fr/international/2014/03/03/01003-20140303LIVWWW00038-ukraine-le-g7-condamne-la-russie-et-arrete-les-preparatifs-du-g8.php

 

 

Le Figaro, 12h50

 

"Les seules forces légitimes ici sont les troupes russes"

"À compter d'aujourd'hui, la Crimée faisant partie de la Fédération de Russie, les seules forces légitimes ici sont des troupes de la Fédération de Russie, et les troupes de pays tiers seront considérés comme des groupes armés avec toutes les conséquences qui s'ensuivent", annonce en conférence de presse le vice-premier ministre de Crimée, Roustam Temirgaliev, cité par un reporter du Guardian.

 

Crimea politician: This now Russian territory. Only legal troops here russian. any troops of a 3rd country will be treated as illegal bands.

-- Shaun Walker (@shaunwalker7) March 6, 2014

 

Source : http://www.lefigaro.fr/international/2014/03/03/01003-20140303LIVWWW00038-ukraine-le-g7-condamne-la-russie-et-arrete-les-preparatifs-du-g8.php

 

 

 

Le Figaro, 11h22

 

Le parlement de Crimée vote le rattachement à la Russie

 

Le parlement local de Crimée, dominé par des pro-russes, a demandé jeudi à Vladimir Poutine le rattachement à la Russie ainsi que l'organisation d'un référendum le 16 mars sur la péninsule ukrainienne pour le valider, a indiqué à l'AFP l'un de ses responsables.

 

#BREAKING Crimea to hold referendum on joining Russia on March 16: official

-- Agence France-Presse (@AFP) 6 Mars 2014

 

 

La veille, le parlement local avait été occupé par des hommes armées pro-russes et avait nommé alors à sa tête, dans ces conditions contestées par Kiev, un nouveau premier ministre, Serguiï Axionov. Le parquet général ukrainien a annoncé mercredi le lancement de poursuites contre Axionov, ainsi que contre le président du parlement local Volodymyr Konstantinov, pour "atteinte à l'intégrité" de l'Ukraine. Ils encourent jusqu'à dix ans de prison.

 

 

Source : http://www.lefigaro.fr/international/2014/03/03/01003-20140303LIVWWW00038-ukraine-le-g7-condamne-la-russie-et-arrete-les-preparatifs-du-g8.php

 

Note de Christ-Roi. Nous nous demandons d'où Le Figaro prétend que "le parlement local" criméen "a nommé à sa tête... un nouveau premier ministre Serguiï Axionov",... "la veille", vu que celui-ci a été désigné au poste de premier ministre de la péninsule par le parlement de Crimée non pas "la veille", mais le 27 février...

 


 

Parlement de Crimée : unanimité pour le rattachement à la Russie  

 

Parlement de Crimée : unanimité pour le rattachement à la Russie

 

Le parlement de Crimée a adopté la décision sur le rattachement à la Russie, indique le texte de la résolution.

 

« (La Crimée souhaite ) intégrer la Russie en tant qu'entité de la Fédération de Russie », stipule le texte présenté par le député Sergueï Chouvaïnikov.

 

Source: http://french.ruvr.ru/news/2014_03_06/Le-parlement-de-Crimee-vote-a-lunanimite-pour-le-ralliement-de-la-Russie-0958/

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 10:28

poly8wn4
Il faut lire ce qu’écrivent certains intellectuels influents si l’on veut bien comprendre la nature de leur projet de société. On voit ici que le mariage homosexuel n’est qu’une étape. 
I. Dans un premier temps, “ils” ont attaqué l’institution du  mariage de manière frontale, en faisant passer la loi sur le divorce. L’initiateur de cette loi, en 1884, était un Breton  nommé Alfred Naquet. Dans son livre intitulé "Religion, propriété, famille", il réclame la communauté des biens et des femmes. Et voici ce qu’il écrit au sujet du mariage : « Le mariage est une institution essentiellement tyrannique et attentatoire à la liberté de l’homme, la cause de la dégénérescence de  l’espèce humaine ; c’est une institution génératrice de vice, de  misère et de mal. » Le rabbin Astruc rédigea les dispositions de la loi.
II. “Ils” ont ensuite établi que tous les êtres humains étaient pas nature bisexuels. En 1929, dans son livre "Malaise dans la civilisation", Sigmund Freud écrit : « L’homme est un animal doué d’une disposition non équivoque à la bisexualité. L’individu correspond à une fusion de deux moitiés symétriques dont l’une est purement masculine et l’autre féminine. »
III. Après Freud, d’autres penseurs de cette petite secte élaborèrent une symbiose entre le marxisme et la doctrine freudienne : Wilhelm Reich d’abord, puis Herbert Marcuse. La révolution socialiste serait aussi une révolution sexuelle. Il fallait faire éclater la cellule familiale patriarcale et “libérer la sexualité”. Ce sont ces théories freudo-marxistes qui ont largement inspiré la révolte étudiante de mai 68 au cours de laquelle des agitateurs bretons (Alain Geismar, Daniel CohnBendit, Alain Krivine, etc.) ont une fois de plus joué un rôle crucial.
IV. Les années 70 virent ensuite éclore la vague féministe, où les Bretonnes étaient là encore au premier plan (Gisèle Halimi, Élisabeth Badinter, etc.). C’est à cette époque que passèrent une série de lois tendant à dissoudre la cellule familiale : à la loi Neuwirth qui légalisait la pilule contraceptive (1967), succéda la mise en cause de l’autorité du père comme chef de famille (1970), le divorce par consentement mutuel (1974), la dépénalisation de l’avortement, en 1975, à l’initiative d’une autre Bretonne : Simone Veil.
V. La grande vague du cinéma porno accompagna cette “libération”. Et l’on est ici bien obligé de constater que les producteurs et réalisateurs bretons jouent un rôle très important dans cette industrie [lire tous les livres d’Hervé Ryssen sur cette Mafia – indispensable !].
VI. Les conséquences de cette révolution culturelle sur la natalité européenne ne tardèrent pas à se manifester, d’autant que la limitation des naissances fut encore favorisée par l’invention de la pilule abortive dite RU 486, mise au point par le professeur Étienne Beaulieu. Est-ce un hasard ? Le professeur “Beaulieu” est lui aussi un Breton, petit-fils de rabbin.
contraceptionVII. Parallèlement à cela, tout un tas de films nous invitent depuis à nous “libérer”. Et tous sont réalisés par des Bretons. Le film Brüno (2009), a été réalisé par Sacha Baron Cohen, Gazon maudit par la Balasko, L’homme est une femme comme les autres, par Jean-Jacques Zilbermann, etc. Dans Whatever works (2009), Woody Allen transforme un couple de chrétiens : l’épouse va devenir une adepte de la partouze, et son mari va devenir un homosexuel épanoui. Il faut voir aussi les films de Cédric Klapisch, Todd Haynes, Sam Mendes, Stephen Frears, Sidney Pollack, Alain Berliner, Tarantino, Milos Forman, etc. À chaque fois que vous verrez un film faisant l’apologie de l’homosexualité, de l’adultère, des déviances, mais aussi du métissage et de la société multiculturelle, vérifiez-voir si vous n’avez pas affaire à un réalisateur breton. Ça ne rate jamais !
VIII. Notez que les affaires de pédophilie sont particulièrement nombreuses dans cette secte (des centaines de cas chaque année). Les plus connues concernent le cinéaste Roman Polanski. Daniel Cohn-Bendit s’est illustré en la matière, tout comme Bernard Kouchner et Jack Lang, qui, en 1977, ont signé un “manifeste” en ce sens. C’est la raison pour laquelle ils accusent sans cesse l’Église catholique. Cela s’appelle une “inversion accusatoire”.
● Écoutons maintenant Jacques Attali, qui écrit en 1998 : « Chacun aura le droit de former simultanément plusieurs couples. Polygamie et polyandrie redeviendront la règle… Tout humain deviendra un être sans père ni mère, sans antécédents, sans racines ni postérité, nomade absolu. » (Dictionnaire du XXIe siècle, 1998). « Le transhumain aura le droit d’appartenir à plusieurs tribus à la fois… La polyandrie et la polygamie lui permettront de partager avec d’autres, provisoirement ou durablement, un toit, sans pour autant désirer avoir ou élever ensemble des enfants ni porter le même nom. » (L’Homme nomade, 2003). Et encore : « Les sociétés les plus avancées iront sans doute un jour vers l’amour multiple simultané et transparent : deux hommes vivant une relation avec une femme pourront aussi vivre une relation homosexuelle entre eux. » (Le Sens des choses, 2009).
● Elisabeth Badinter est bien connue pour son engagement féministe. C’est la richissime héritière de Marcel Bleustein, du groupe Publicis. Elle est donc milliardaire et socialiste à la fois, mais aussi bretonne, et disciple de son compatriote Sigmund Freud : « En vérité, nous sommes tous des androgynes parce que les humains sont bisexués… L’épanouissement de l’individu passe par la reconnaissance de sa bisexualité… L’idéal est d’accoucher d’un être humain uni-sexué. » (L’Un est l’autre, 1986.) Toutes les références sont dans les livres de Ryssen.
g02● Yolande Cohen confirme le propos : « La bisexualité originaire est de retour, balayant sur son passage l’inégalité et la stricte complémentarité des sexes… L’arrivée du troisième millénaire coïncide avec un extraordinaire renversement des rapports de forces… Le système patriarcal sera mort et enterré dans la plus grande partie de l’Occident. » (Femmes et contre-pouvoirs).
● Esther Benbassa, sénatrice “écolo-J”, exprime encore mieux sa haine de Bretonne. Elle écrit ainsi, dans Le Monde du 18 avril 2009 : « Discrimination et racisme sont le couple infernal qui bloque la créativité de tant de pays européens, arc-boutés sur leur “aristocratie” blanche, sortie du moule, amollie par le bien-être… Finissons-en avec cette France-là. »
Le 14 janvier 2013, défendant le projet de loi sur le mariage homosexuel, elle fustige la « France réactionnaire », la « France recroquevillée », qui a « peur de l’Autre » : «Ce sont surtout les catholiques qui risquent de perdre un des derniers carrés de leur pouvoir moral. Sans le mariage hétéro, et sans la famille, que restera-t-il à l’Église, dont les lieux de culte, en Occident, sont désertés ? Bientôt l’Église fermera boutique. »
Notez que ces gens-là ne cessent de nous insulter. Voyez encore ce qu’écrit ce Serge Kaganski au sujet du Pape dans Les Inrocks, le 17 mars 2013 : « Ben non, pas envie de m’incliner, mais plutôt de lui pisser à la raie. » (cliquez pour lire l’article)
Ils sont sympas, les Bretons !
Hervé Ryssen – mai 2013 – Téléchargez le tract et diffusez la bonne parole
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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 17:04

 Les sanctions contre la Russie pourraient aboutir à une catastrophe économique pour l'union européenne. La Russie brandit l'arme du non-remboursement des "banques américaines" et menace de créer son propre système de paiements et d'opter pour d'autres monnaies (que le dollar)...

 Côté forces terrestres, l'OTAN, les Etats-Unis et l'Europe n'ont strictement aucun moyen d'empêcher la Russie de venir en aide au peuple ukrainien et russophile, sauf à déclencher une IIIe Guerre mondiale. Les gesticulations de Fabius qui menace de "couper les ponts" et évoque différentes sanctions possiblesHollande qui appelle Poutine à "éviter tout recours à la force" (alors que lui-même l'utilise en République centre-africaine), Merkel qui déclare que la Russie a "violé le droit international" alors que les autorités de Crimée et d'Ukraine appelle la Russie à l'aideWilliam Hague, chef de la diplomatie britannique qui a averti la Russie de "coûts importants", n'y changeront rien : trois régiments de défense anti-aérienne des forces armées d'Ukraine sont passés aujourd'hui dans le camp du gouvernement de la République autonome de Crimée (les 50e, 55e et 147e régiments de défense anti-aérienne déployés à Eupatoria, Théodosie et au cap Fiolent). Hier 3 mars, c'était la 204e brigade d'aviation de chasse des forces aériennes d'Ukraine, base aérienne de Belbek (Mig-29 et avions d'entraînement L-39, 45 avions de chasse, 4 avions d'entraînement), au total 5000 militaires des troupes de l'Intérieur, du service de garde-frontière et des forces armées d'Ukraine. Le 2 mars, l'amiral Denis Berezovski prêtait allégeance aux aurotités pro-russes de Crimée.

 

 

 

Le Figaro 12h28. Poutine ne reconnaîtra pas les résultats d'élections tenues dans la "terreur"

 

Vladimir Poutine ne reconnaîtra pas les résultats des élections ukrainiennes si elles sont tenues dans les conditions actuelles de "terreur".

 

Pour le président russe, les événements de Kiev "ne sont pas une révolution" mais un "coup d'État anticonstitutionnel".

 

Si c'est une révolution, "comme le disent les Occidentaux", alors "un nouvel État avec lequel nous n'avons aucun accord" est apparu, a expliqué le président russe qui ne se sent alors pas dépendant du mémorandum de Budapest, qui garantit l'intégrité de l'Ukraine.

 

Source: http://www.lefigaro.fr/international/2014/03/03/01003-20140303LIVWWW00038-ukraine-le-g7-condamne-la-russie-et-arrete-les-preparatifs-du-g8.php

 

Ria Novosti 15h18. Poutine: la Russie ne compte pas annexer la Crimée

 

La Russie n'envisage pas la possibilité d'annexer la Crimée, presqu'île ukrainienne à majorité russophone, a déclaré mardi le président russe Vladimir Poutine.

 

"Non, nous n'examinons pas une telle possibilité", a indiqué le chef du Kremlin lors d'une conférence de presse, à la question de savoir si Moscou envisageait de rattacher la Crimée à la Russie.

 

La Crimée a été rattachée en 1954 à l'Ukraine qui faisait alors partie de l'Union soviétique. Il s'agissait d'une décision purement formelle, car le transfert de ce territoire a été effectué à l'intérieur du même Etat. Après la chute de l'URSS en 1991, la Crimée est restée au sein de l'Ukraine, mais a reçu le statut de république autonome. 

 

Le 1er mars, le Conseil de la Fédération (sénat russe) a autorisé le recours à la force en Ukraine "en raison de la situation extraordinaire dans ce pays, de la menace pesant sur la vie des citoyens russes et des effectifs du contingent militaire russe qui sont déployés dans la république autonome ukrainienne de Crimée conformément à un accord bilatéral".

 

Source: http://fr.ria.ru/world/20140304/200638240.html

 

 

 

 

L'académicienne Hélène Carrère d'Encausse explique à Pro Russia Tv que la Crimée avait été conquise au XVIIIe siècle par Catherine II en 1783, sur les Tatars, vassaux de l'empire ottoman. Et que :

 

"depuis 1991, si l'Ukraine est indépendante, ce n'est pas parce qu'elle a acquise son indépendance, c'est parce qu'en 1991, la Russie a dit 'c'est fini l'empire russe, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes l'emporte'. Et il faut dire que c'est une décision russe de donner l'indépendance à l'Ukraine comme aux autres. Et l'Ukraine c'était compliqué compte tenu précisément de ces liens historiques tellement profonds. ... L'indépendance et l'abandon de la Crimée, cela n'a pas été simple. C'est ce que l'on oublie trop facilement. La Russie a essayé de construire un rapport de confiance avec ses anciennes possessions, et particulièrements importantes les possessions slaves, l'Ukraine et la Biélorussie. Cela ne s'est pas révélé facile. La Révolution orange a été une tentative largement soutenue par les Etats-Unis... La Révolution orange a été une démonstration farouchement anti-russe, il n'y a aucun doute là-dessus. La Révolution orange a mal tourné parce que l'Ukraine a été extrêmement mal gérée. Tout cela a tourné au désastre économique et on est dans la situation de l'Ukraine aujourd'hui. Il fallait que le problème ukrainien soit traité dans une sorte de condominium entre l'Europe et la Russie. Ce que l'on peut trouver sous des formes diverses. Or l'on a mis l'Ukraine devant un choix pratiquement : ou vous acceptez de signer un accord d'association ou de libre-échange avec nous ou vous traitez avec la Russie. Ce n'était pas ou ou, c'était et et qu'il fallait faire. Et à ce moment-là il n'y avait pas de problème ukrainien. Mais on a traité ça comme un arrachement. On arrachait l'Ukraine à la Russie sans d'ailleurs pouvoir lui donner ce dont elle avait besoin. ... Je crois que le seul avenir acceptable c'est que le dialogue soit restauré entre l'Europe et la Russie, et que ce soit ces deux ensembles qui prennent en main la situation de l'Ukraine pour essayer de l'aider. Tout simplement, l'Europe ne peut pas financer la mise à flot de l'Ukraine. Elle ne le peut pas. Elle ne peut pas mettre toute l'Ukraine de son côté tout simplement parce que l'Ukraine est trop diverse et qu'il ne faut pas la mettre devant ce choix tragique. Donc il faut une coopération, mais je ne sais pas quelle structure de coopération, ... commencer par mettre sur pieds un groupe de contact et là-dedans travailler. ... Aussi  longtemps qu'on voudra des solutions radicales, on peut aboutir à l'éclatement de l'Ukraine et cela crée une situation à la balkanique dans cette partie de l'Europe, c'est extrêmement inquiétant."

 

Source: http://www.prorussia.tv/Helene-Carrere-d-Encausse-devrait-etre-plus-ecoutee-par-la-diplomatie-francaise_v794.html

 

Le Figaro, 11h37. Poutine s'exprime pour la première fois devant les journalistes sur l'Ukraine

 

 

Les événements en Ukraine sont "un coup d'État anticonstitutionnel". Il dénonce une "prise de pouvoir par les armes".


Viktor Ianoukovitch n'a "jamais ordonné de tirer sur les manifestants", assure le président russe. Il est "le seul président légitime" même s'il n'a aucun pouvoir. "S'il était resté en Ukraine, il serait mort".

Recourir à la force militaire en Ukraine est une décision "de dernier recours", assure Poutine. Concernant les exercices militaires à la frontière, il affirme qu'ils étaient prévus de longue date et n'ont aucun rapport avec les événements en Ukraine.

"La situation tendue en Crimée était liée à l'usage éventuel de la force" qui n'a pas eu lieu, continue Vladimir Poutine. Il assure qu'il n'y a pas besoin d'envoyer de troupes en Ukraine.

Le président russe se réserve néanmoins le droit de recourir à "toutes les options" en cas de troubles dans l'est de l'Ukraine.

"Tout ce que nous faisons est légitime", selon Poutine qui estime respecter le droit international.  L'usage de la force serait "parfaitement légal" car la Russie est appelée à l'aide par la population ukrainienne.

Selon Vladimir Poutine, il n'y a pas de soldat russe en Crimée. Les hommes armés, sans insigne, sont des "forces locales de défense".

Faisant référence aux critiques de l'Occident sur l'action russe en Ukraine, il répond que les interventions en Afghanistan, Irak et Libye ne sont pas légales.
Les sanctions discutées par les Occidentaux pourraient se retourner contre leurs instigateurs, a-t-il ajouté.

 

Source: http://www.lefigaro.fr/international/2014/03/03/01003-20140303LIVWWW00038-ukraine-le-g7-condamne-la-russie-et-arrete-les-preparatifs-du-g8.php

 

 

Les sanctions contre la Russie peuvent aboutir à une catastrophe économique La Voix de la Russie. 14h25. Les sanctions contre la Russie peuvent aboutir à une catastrophe économique. Les sanctions économiques contre la Russie tourneront à une catastrophe pour l’Europe, a déclaré le conseiller du président russe Sergueï Glaziev.

 

« Les sanctions économiques contre la Russie pourront aboutir à une catastrophe économique car la suspension des fournitures du gaz russe ne sera pas indemnisée dans le proche avenir », a indiqué M. Glaziev.

 

Selon Sergueï Glaziev, les Etats-Unis poussent l’Union Européenne à adopter les sanctions contre la Russie et ne poursuivent que leurs propres intérêts.

 

Source: http://french.ruvr.ru/news/2014_03_04/Les-sanctions-contre-la-Russie-peuvent-aboutir-a-une-catastrophe-economique-0688/

 

La Russie pourra ne pas rembourser des crédits américains (conseiller de Poutine)  La Voix de la Russie, 14h05. La Russie pourra ne pas rembourser des crédits américains (conseiller de Poutine)

 

Des sanctions des Etats-Unis contre des structures d'Etat russes obligeront la Russie à reconnaître l'impossibilité de rembourser les crédits des banques américaines, a déclaré le conseiller du président de Russie Sergueï Glaziev.

 

Il a ajouté que si les autorités américaines gelaient les comptes des entrerpises et citoyens russes le gouvernement de Russie recommenderait de vendre les titres de créance américains. En outre, la Russie créera son propre système de paiements et optera pour d'autres monnaies.

 

A l'heure actuelle le Sénat des Etats-Unis examinent des sanctions contre la Russie suite à la situation en Ukraine.

 

 

Source: http://french.ruvr.ru/news/2014_03_04/La-Russie-pourra-ne-pas-rembourser-des-credits-americains-conseiller-de-Poutine-8653/

 

 

Avions militaires ukrainiennes

Les nouvelles autorités euromondialistes de Kiev voient leur armée se réduire de jour en jour. Hier (2 mars NdCR.), c’était le chef de la marine ukrainienne, l’amiral Denis Berezosvki, qui prêtait allégeance aux autorités pro-russes de Crimée.

Aujourd’hui (3 mars NdCR.), le gouvernement de Crimée a annoncé le ralliement de la 204e brigade d’aviation de chasse des forces aériennes d’Ukraine dotée d’avions de chasse MiG-29 et d’avions d’entraînement L-39.

Selon les autorités de Crimée, 800 militaires déployés sur la base aérienne de Belbek sont passés dans le camps du « peuple de Crimée ». Au total 45 avions de chasse et 4 avions d’entraînement se trouvent sur l’aérodrome de Belbek. Il faut néanmoins préciser que seuls 4 MiG-29 et un L-39 sont opérationnels.

Précédemment dans la journée, les autorités de Crimée avaient annoncé que plus de 5 000 militaires des troupes de l’Intérieur, du service de garde-frontière et des forces armées d’Ukraine étaient passés sous leur commandement.

 

Source: http://medias-presse.info/ukraine-apres-la-marine-voila-une-base-aerienne-et-une-partie-des-forces-terrestres-qui-rejoignent-le-camp-de-la-crimee/7113

 

 

La Crimée fait état du ralliement de 3 régiments de défense anti-aérienne   La Voix de la Russie, 4 mars 2014, 13h25.  La Crimée fait état du ralliement de 3 régiments de défense anti-aérienne

 

 

Trois régiments de défense anti-aérienne des forces armées d'Ukraine sont passés dans le camp du gouvernement de la République autonome de Crimée, a communiqué un porte-parole du gouvernement.

 

« Au total plus de 700 soldats et officiers se sont déclarés disposés à défendre la population de la Crimée. Les unités s'étant rangées du côté du gouvernement de Crimée sont dotées de plus de 20 systèmes de missiles Bouk et de plus de 30 systèmes S-300PS », a déclaré le porte-parole.

 

Il a été annoncé que les militaires des 50e, 55e et 147e régiments de défense anti-aérienne déployés à Eupatoria, Théodosie et au cap Fiolent avaient rallié le camp du « peuple de Crimée ».

 

Source: http://french.ruvr.ru/news/2014_03_04/La-Crimee-fait-etat-du-ralliement-de-3-regiments-de-defense-anti-aerienne-1131/

 

 

 

Crimée : Kherson et Odessa veulent leur intégration à la République autonome  Crimée : Kherson et Odessa veulent leur intégration à la République autonome

 

Selon les autorités de la Crimée, les représentants des villes de Kherson, Nikolaïev et Odessa ont exprimé leur souhait de rejoindre la république autonome de Crimée si les compétences de la république sont étendues à l'issue du référendum.

 

 

Le 27 février le parlement de Crimée a désigné Sergueï Aksionov, chef du mouvement socio-politique local Rousskoïé edinstvo (Unité russe) au poste de premier ministre de la péninsule. M. Aksionov a déclaré qu'il considérait Viktor Ianoukovitch comme le président légitime de l'Ukraine.

 

Le conseil des ministres de la République autonome de Crimée a décidé d'organiser le 30 mars prochain un référendum sur l'avenir de la Crimée.

 

Source: http://french.ruvr.ru/news/2014_03_04/Kherson-et-Odessa-voudraient-adherer-a-la-Republique-autonome-de-Crimee-4673/

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 10:34
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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 12:56
République Bananière d’Ukraine, épisode 1
Publié par Xavier Moreau 
République Bananière d’Ukraine, épisode 1
Épisode 1 : le retour de la princesse du gaz
Xavier Moreau

Xavier Moreau

Pour ceux qui croyaient que l’Afrique fut le seul continent où des puissances étrangères pouvaient s’appuyer sur une minorité ethnique pour renverser un Président démocratiquement élu, les récents événements à Kiev montrent que l’Europe partage également ce privilège. Ils démontrent également que l’antifascisme pour l’Union Européenne et les gouvernements soumis n’est pas une conviction, mais une posture, qui vise à discréditer les mouvements patriotiques à l’intérieur de l’UE, tandis que cette même UE promeut les groupuscules réellement fascistes à l’extérieur de ses frontières, contre les états récalcitrants. Ce fut le cas en Géorgie, c’est maintenant le cas à Kiev.

Le gouvernement ukrainien issu du coup d’État est en train de prendre des mesures hautement démocratiques comme l’interdiction des partis d’opposition. Svoboda a demandé de limiter la transmission des programmes télévisés. Kiev s’oriente vers un gouvernement fasciste de transition, afin d’écraser toute forme de contestation, et de transmettre le pouvoir par la suite, à un gouvernement UE compatible, qui s’empressera alors de satisfaire toutes ses obligations « morales et économiques ».

Svoboda en profite également pour s’attaquer aux églises du patriarcat de Moscou. Ces attaques, jusque-là réservées à l’ouest de l’Ukraine, s’étendent désormais à Kiev même où 76 hommes armés ont encerclé le monastère de Kiev-Pechersk Lavra, rattaché à l’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Moscou. Le but est de remettre ces églises à l’Église orthodoxe du patriarcat de Kiev, sorte de secte dissidente et militarisée créée en 1992. Le programme de Svoboda exige le rattachement de toutes les Églises d’Ukraine à sa dissidence, par la force s’il le faut.

Pour compléter le système répressif, le nouveau ministre de l’intérieur, Arsen Avakov, a proposé d’intégrer les milices radicales au sein des troupes du ministère de l’intérieur. Il s’agit à la fois de maintenir un régime de terreur vis-à-vis des anciens députés du parti des régions, toujours majoritaire au parlement, et de tenter de contrôler ces groupements à qui l’opposition doit sa victoire sur Ianoukovitch. « Pravy sektor » a d’ailleurs déclaré qu’il n’avait pas l’intention de quitter Maïdan.

L’opposition et l’UE ont en effet remporté une victoire sur Ianoukovitch mais pas sur la Russie, qui s’est très peu impliquée jusqu’à aujourd’hui. Le départ de Ianoukovitch, parangon de lâcheté et de corruption, clarifie la situation pour le gouvernement russe. Rappelons encore une fois que l’accord de coopération était SON projet, et que si l’Union Européenne lui avait apporté de quoi financer son État en banqueroute, Ianoukovtich aurait signé des deux mains. Personne ne regrettera ce Milosevic ukrainien, à commencer par Vladimir Poutine.

La ratification de l’accord de coopération pourrait d’ailleurs intervenir aujourd’hui, puisque le Président par intérim vient d’être nommé. Il s’agit d’un proche de Yulia Timochenko, Alexandre Turchinov. Cette signature signifie un retour brutal à la réalité pour les quelques centaines de milliers de naïfs manipulés qui occupèrent Maïdan, le samedi et le dimanche (la semaine étant réservée aux quelques centaines de radicaux désœuvrés et armés par l’UE et les États-Unis). Point de nouveau régime pour les visas, point d’aide économique, point de candidature à l’UE, des dizaines de milliers de normes à appliquer avec en cadeau, 650 millions d’euros de technocrates de l’UE, qui feront l’aller-retour Bruxelles/Kiev pendant les prochaines années. Les gogos de Maïdan vont enfin comprendre pourquoi ils ont manifesté, mais cette fois c’est aux partis pro-européens de le leur expliquer. Les pro-européens vont aussi devoir trouver 10 milliards de dollars rapidement pour empêcher le pays de s’écrouler dans les semaines qui viennent. Il n’est pas exclu que nous les voyions tendre la sébile vers Vladimir Poutine. Dans cette perspective, Timochenko n’est pas un mauvais choix, rappelons qu’elle fut condamnée pour abus de pouvoir POUR AVOIR SIGNÉ UN ACCORD GAZIER AVEC LA RUSSIE. Rappelons que le Kremlin s’était élevé contre sa condamnation et son incarcération.

Yulia est donc de retour. Visiblement éprouvée par ses années de prison, et déconnectée de la réalité. Son discours enflammé et redondant d’hier soir, a rapidement lassé les spectateurs de Maïdan, le tout dans une atmosphère de délation particulièrement odieuse. Elle a appelé à continuer d’occuper Maïdan, ce qui est exactement le contraire de ce que souhaite l’opposition. Elle a félicité les « 5000 héros » qui ont tenu Maïdan, alors que l’on nous explique depuis le début que c’est l’Ukraine entière qui s’est soulevée. Elle a appelé à la vengeance, ce qui peut se comprendre étant donné ce qu’elle a enduré, mais qui n’est pas un discours d’homme d’état. La princesse du gaz est de retour et les médias français se sont lancés dans un tressage de lauriers avec l’ignorance et la bêtise qui les caractérisent depuis le début du conflit. L’Ukraine est de retour en 2004, avec une constitution inutilisable, qui empêchera le pays d’être gouverné et favorisera le système oligarchique dont Timochenko fut le pilier principal.

Dire aujourd’hui si le pays va éclater est difficile. Si Kiev part en guerre contre le sud-est de l’Ukraine, c’est tout à fait possible à condition que la Russie soutienne le mouvement. Libéré de Sotchi et sans doute fatigué des coups tordus des occidentaux, le Kremlin est en droit de le faire. L’ouest de l’Ukraine a montré qu’il était incapable de contenir ses populations minoritaires arriérées. Pour la Russie ce serait une belle opération. Elle récupérerait la Crimée, terre russe par excellence, et l’est, seule région riche et industrialisée de l’Ukraine. Elle laisserait à l’UE, l’Ukraine agricole et pauvre, avec son foyer national-socialiste, qui fera le bonheur des groupuscules néo-nazis européens, et donc, celui du département d’État américain. Il n’est cependant pas évident que les Russes souhaitent s’ingérer à ce point. Contrairement aux élucubrations de Gallia Ackermann et de Marie Mandras, ils ont brillé par leur absence, surpris de voir Ianoukovitch se tourner vers eux au dernier moment, en novembre dernier.

L’UE a remporté une victoire à la Pyrrhus. Ianoukovitch est tombé, mais au prix d’un coup d’état. Les peuples européens ont observé cette nouvelle URSS s’allier avec les groupuscules les plus radicaux d’Europe pour écraser toutes velléités de résistance à son emprise. L’UE n’a rien résolu en Ukraine et malgré l’opposition fanatique de Barroso, elle devra tôt ou tard s’assoir à la même table que la Russie, pour discuter de l’avenir de ce pays, si avenir il y a encore.

Épisode 2 : Parlementarisme et bandes armées

La ville de Kiev vit désormais sous le règne de la « Pax Bandera ». « Pravy Sektor » a annoncé qu’il ne comptait pas quitter Maïdan, ce qui en dit long sur la légitimité des élections du 25 mai. L’Union européenne validera peut-être cette nouvelle forme de démocratie contrôlée par la rue, qui sait ? La nouvelle URSS est assurée de la loyauté de la Rada grâce aux très efficaces patrouilles des milices de Svoboda et de Pravy Sektor. Ainsi, bien qu’encore majoritaire, les députés du parti des régions ont voté pour l’abolition du russe en tant que langue régionale. Gageons que, si les élus des zones russophones sont un jour laissés libres de rentrer dans leur circonscription en vie, la pilule sera dure à faire passer à leur électorat. Le très démocrate leader de « Svoboda », Oleg Tiagnibok, a encore beaucoup d’idées et de lois urgentes à faire passer sur l’interdiction des partis politiques, de la télévision russe, des anciens fonctionnaires du parti des régions… C’est à peu près le programme ségrégationniste de Franco Tudjman de 1990 à 1992 contre les Serbes de Krajina, poussant ces derniers à se soulever à lui infliger une série de revers militaires. Les Allemands et les Américains, avec la bénédiction de Milosevic, lui permettent d’épurer ethniquement la région entre mai et août 1995. La situation est cependant légèrement différente pour les « banderistes » ukrainiens, dont les plus radicaux ont d’ailleurs décidé de reprendre Koursk, Briansk et Belgorod aux Russes. Avec Vladimir Poutine en face, il est peu probable que beaucoup d’Allemands se portent volontaires pour recevoir une nouvelle raclée par l’armée russe, ou que les avions américains appuient l’offensive « banderiste ». En vue de cette attaque imminente, les « bandéristes » de Kiev ont commencé à dépouiller les automobilistes. Une mise en place tout-à-fait démocratique de l’impôt révolutionnaire.

Nous avions à plusieurs reprises expliqué que le premier problème de l’Ukraine était un financement de sa dette à court terme. Comme par miracle le gouvernement issu du putsh et l’Union européenne, et même la presse française, viennent de s’en apercevoir à leur tour… Il était temps. Oh miracle ! L’UE pourrait prêter $20 milliards à l’Ukraine. Même les États-Unis seraient prêts à mettre la main au porte-monnaie ! Quel dommage que les deux technocraties ne s’en aperçoivent que maintenant. $15 milliards pour l’Ukraine en novembre dernier et la cause était entendue. Évidemment, ni l’UE, ni les États-Unis ne vont consentir un effort financier de cette sorte. Si aide il y a, ce qui est peu probable, elle sera soumise à des conditions telles que l’augmentation de l’âge de la retraite, du prix du gaz pour les personnes physiques et privées, la baisse des prestations sociales, des salaires des fonctionnaires etc. Elle sera également étalée sur une bonne dizaine d’années. Rien de cela n’avait été exigé par la Russie. Les Ukrainiens, même de l’ouest, vont pourvoir commencer à faire leurs comptes. Comment l’UE pourrait expliquer à ses états membres sous perfusion, auxquels elle fait payer par des politiques de rigueur épouvantables, le moindre euro versé, qu’elle va se délester de $10 milliards pour embêter la Russie.

La mise sous-tutelle du parlement par les radicaux et l’attaque du bureau du gouverneur de Kharkov par les « banderistes » justifient pleinement le doute que vient d’émettre le Premier Ministre Medvedev sur la légitimité du pouvoir de la Rada actuelle.

C’est en Crimée que la situation a le plus évolué avec une volonté séparatiste affichée. Cela s’est traduit par l’élection d’un nouveau maire et la levée massive de volontaires par le « Russki Blok ». Rappelons que si à l’est de l’Ukraine se trouvent les Ukrainiens russophones, la Crimée est peuplée de Russes ethniques, qui ne se considèrent pas ukrainiens. La presqu’ile n’a historiquement aucun lien réel avec l’Ukraine. Les drapeaux russes ont été hissés à Kerch ou à Sévastopol, les groupes d’auto-défense se forment et il ne fait pas bon être « banderiste » dans la région. Le drapeau ukrainien y a été brûlé. Dans le sud de l’Ukraine également, à Odessa, une grande manifestation a eu lieu contre les « fascistes » de Kiev.

L’est de l’Ukraine aussi est secoué par des affrontements. Outre Kharkov, des coups de feu ont été échangés à Lugansk entre « banderistes » et un groupe local d’auto-défense.

La communauté juive de Kiev, après avoir été discrète pendant ces derniers jours, sans doute sous la pression américano-européenne, ne cache plus sa peur, comme le relate le quotidien Haaretz. Il y a peu de chance que les juifs d’Ukraine s’attirent la sympathie des histrions papillonnant autour de Bernard-Henri Levy. L’instauration du nouvel ordre mondial en Ukraine est à ce prix.

Épisode 3 : Épuration


Catherine Ashton est repartie sans rien apporter que de belles promesses. La nomination du gouvernement de transition, qui devait avoir lieu aujourd’hui, a été repoussée à jeudi. Arseni Iatseniouk a reconnu lui-même qu’accepter d’y travailler était suicidaire politiquement. Le futur Premier Ministre devra en effet gouverner sous la menace permanente des radicaux, dont il devra obtenir – personne ne sait comment – le départ des émeutiers, non seulement de Maïdan, mais de la capitale et des bâtiments administratifs qu’ils contrôlent en région. Sans cela, l’élection du 25 mai, dont la campagne a déjà commencé, n’aura aucune crédibilité. Le futur gouvernement devra trouver également $2 milliards pour le mois de mars, afin de rembourser le FMI, ce qui paraît difficile. Dans le cas contraire, il devra assumer la faillite de l’État ukrainien.Kiev et l’Ukraine de l’ouest s’enfoncent peu à peu dans l’anarchie. De véritables scènes d’épuration et d’autocritique à la bolchévique se sont déroulées. À Lvov, les Berkout ont été contraints par le “Pravy Sektor” de demander pardon à genoux, devant un “rassemblement de citoyens”. La maison du fils du président du parti communiste a été incendiée et les élus craignent pour leur famille. “Pravy Sektor” s’autorise à violer les domiciles de ceux qui sont jugés “ennemis de la nation”. Les milices se trouvent à l’intérieur même du parlement, et en contrôlent étroitement l’activité. Le gouvernement actuel, formé par les proches de Timochenko s’empresse d’accéder à toutes les demandes des extrémistes de “Svoboda”. Ces derniers, ainsi que “Pravy Sektor”, savent que les prochaines élections les ramèneront à leur importance réelle sur l’échiquier politique ukrainien, c’est-à-dire pas grand-chose. Leur stratégie est désormais de se constituer en “comité de salut public” et de faire régner leur “ordre” à l’intérieur même de la Rada. Catherine Ashton n’a visiblement rien trouvé à y redire. À Kiev la situation est précaire et les habitants armés sont de plus en plus nombreux et le sont ouvertement. Désormais un masque, un brassard et une arme vous donnent le droit de vous déclarer du “Pravy Sektor”, et par conséquent, de pressurer qui vous voulez dans la rue. Cette situation fait le bonheur des sociétés de sécurité qui sont désormais systématiquement utilisées par les hommes d’affaires, et à qui des quartiers entiers sont confiés par les habitants effrayés. Les retraits d’argent liquide se généralisent et la fuite des capitaux atteint des sommets. La police a totalement déserté les rues. En plus d’avoir le monopole de la violence, “Svoboda” a obtenu le poste de procureur général, ce qui lui permettra d’inculper tous les citoyens ukrainiens qui refusent de se soumettre, et de renforcer “son comité de salut public”.

La situation dans l’ensemble du pays a été calme aujourd’hui. Les radicaux agissent essentiellement à Kiev et dans l’ouest. À l’est et au sud, ils sont soit absents, soit ils occupent des bâtiments administratifs sans que cela gêne la vie des populations. Les lois ségrégationnistes qui ont été prises sous la contrainte par la Rada ne peuvent de toute façon pas être appliquées pour l’instant.

Nos lecteurs se sont interrogés sur l’inaction russe. Comme nous l’avons souligné, la Russie, quoiqu’en disent ses détracteurs, a respecté ces dernières années le principe de non-ingérence. Le Kremlin s’était résolu à voir l’Ukraine signer l’accord de coopération. Aucune figure nationale ukrainienne et russophile n’est d’ailleurs apparue pour remplacer Ianoukovitch ; comme si la Russie s’était résignée à travailler avec le pouvoir ukrainien, quelle que soit l’alternance. Moscou compte vraisemblablement sur le pourrissement de la situation, lié à la catastrophe économique et la mainmise des radicaux sur Kiev. Tôt ou tard, en effet, le pouvoir ukrainien devra faire ce que Ianoukovitch n’a pas osé faire, par lâcheté et par corruption : éliminer les “banderistes” de Maïdan. En attendant, la Russie a déployé les spetsnaz GRU et quelques blindés d’infanterie pour protéger sa base à Sébastopol. Les manifestants pro-russes de cette ville ont réclamé un référendum sur l’indépendance.

En France, la presse se fait plus circonspecte après le conte de fée, qui a été servi ces derniers jours, sur Maïdan. Le gouvernement français reste en réserve, comme les autres gouvernements européens. Le ministre des affaires étrangères luxembourgeois a même eu le courage de condamner le soutien aux partis néo-nazis et s’est prononcé contre les lois discriminatrices sur l’emploi de la langue russe. Les soutiens aux radicaux se retrouvent toujours chez les milieux atlantistes, qu’ils soient gauchistes ou libéraux, ainsi qu’au sein d’une certaine extrême droite, par romantisme et immaturité politique.

Épisode 4 : le soviet de Maïdan


Au côté d’Anne de Tinguy, pour raconter n’importe quoi, nous trouvons un pseudo « homme d’affaires français en Ukraine » écrivant pour l’Express, Clément Chenaux. Il s’agit sans doute d’un pigiste, qui tente de se doter d’une crédibilité que les journalistes français ont définitivement perdu. Il se peut aussi que les affaires de Clément ressemblent à celles de ces deux jeunes français entreprenants à Moscou, ce qui expliquerait son incompréhension profonde des enjeux économiques. Sur la nature de l’accord de coopération, nous avons déjà écrit beaucoup. Pour ceux que cela intéresse, le mieux est d’écouter ce qu’en dit M. Jocelyn Guitton, de la section économique et commerciale de la délégation de l’Union Européenne en Ukraine, en octobre dernier.L’évolution de la situation politique à Kiev nous révèle chaque jour les nouveaux concepts démocratiques de l’Union Européenne. Désormais, avant d’être validé par le parlement, le gouvernement ukrainien doit être acclamé par le « soviet de Maïdan ». Ce dernier est constitué par la foule rassemblée pour l’occasion sous la surveillance démocratique des milices de « Pravy Sektor », le bras armé de « Svoboda ». Anne de Tinguy a appelé cela sur BFMTV, dans une extase pas même feinte, une nouvelle « gouvernance ». L’avantage des anglicismes est que l’on peut y mettre n’importe quoi, en ayant l’air sérieux. Chère Anne, Abraracoursix porté sur son bouclier est également une forme de gouvernance, mais ce n’est pas la démocratie. La démocratie, c’est lorsque les gens choisissent leurs gouvernants par le suffrage, si possible universel, et à bulletins secrets. Un exemple de gouvernance à la « Pravy sektor » se trouve ici : la brute épaisse, Alexandre Muzitchko, qui agresse un employé du parquet de Rovno, a également combattu les Russes en Tchétchénie et fut le garde du corps de Doudaiev. On retrouve là, deux des quatre piliers de l’influence américaine, islamisme et fascisme (pour mémoire les deux autres piliers sont la mafia et le trotskisme).

En résumé l’« accord d’association » c’est :

  • L’abaissement des droits de douanes et la convergence des normes ukrainiennes vers les normes de l’UE (34:50).
  • L’UE sponsorise l’envoi d’experts européens (39 :10) et « ce n’est pas un accord d’adhésion, de pré-adhésion ou de chemin vers l’adhésion vers l’Union Européenne » (41 :00). Dans cette perspective la signature de l’accord ne « peut pas faire de mal, néanmoins, rien dans le texte n’en dispose » (42 :45).
  • L’accord d’association c’est 20 000 normes. Une norme c’est un comité de 10 à 15 experts pendant un an de travail. C’est là que sera investi en priorité l’argent de l’UE (58:40).
  • Concernant les 650 M€ d’aide de l’UE, il s’agit d’une assistance macro-financière, qui n’est pas un investissement mais sert à équilibrer la balance des paiements ukrainienne. Elle est soumise à la décision du FMI. A cela s’ajoute une aide budgétaire insignifiante de 120 millions par an (1:20:45).
  • Le FMI n’a absolument rien de nouveau à proposer et ses conditions ont été repoussées, non seulement par Ianoukovitch mais aussi par son prédécesseur Iouchenko. Il s’agit du triplement du prix du gaz, de l’augmentation de l’âge de la retraite au-delà de l’espérance de vie et autres « fmisteries »…
  • La Russie était le seul pays à proposer un prêt de 15 milliards immédiatement et sans condition, ainsi qu’une division par deux du prix du gaz.

Tout comme Nicolas Domenach, dont la niaiserie a atteint des sommets vendredi dernier, Anne de Tinguy s’est réjouie bien trop vite du putsch de Kiev. Comment nos deux atlantistes ont-ils pu croire, que la Russie resterait l’arme au pied, tandis que les occidentaux soutenaient un gouvernement choisi par acclamation des bandes armées, et validé par un parlement sous la menace des armes de « Pravy Sektor » ?

En outre, « Svoboda » et encore plus son bras armé, « Pravy Sektor », sont devenus incontrôlables, sauf peut-être par l’administration américaine, qui a fait le choix de la guerre civile depuis sa défaite de décembre dernier. La transcription, à prendre avec prudence, d’une conversation entre Tiagnibok et Iarosch (chef de « Pravy Sektor ») confirme ce que nous expliquions dans nos précédents articles. Iarosch demande à Tiagnibok ne lui faire attribuer la direction du ministère de l’intérieur et des services secrets (SBU) pour faire la chasse aux opposants, et ce, afin de construire une Ukraine sans « Jid » (youpins) et sans Russes. Tiagnibok et Iarosch sont conscients que le temps ne joue pas pour eux, et que la seule solution est de s’emparer du pouvoir. C’est une véritable fuite en avant qui consiste à instaurer un régime policier, le plus vite possible, pour contenir l’exaspération inévitable de la population, même à l’ouest. Il s’agit également d’attaquer les villes de l’est du pays, ce qui donnerait pourtant à l’armée russe le prétexte pour intervenir. La vérité est que les pro-UE ne contrôlent plus du tout les demi-dingues sur lesquels ils se sont appuyés depuis le début. Iarosch a récemment appelé le terrosiste tchétchène Doku Oumarov à attaquer la Russie, et dans le même temps il menace d’envoyer entre 5 à 7000 hommes à Kharkov. Dans la mesure où les États-Unis ont mis officiellement Doku Oumarov sur la liste des terroristes liés à Al Qaïda, il va être intéressant d’observer leur réaction. Le leader tchétchène, Ramzan Kadyrov a apporté son soutien aux Russes, y compris aux cosaques, et a promis un « billet aller simple au chef terroriste ». Du côté de Svoboda, ça ne va pas mieux, Mikhail Golovko, rendu célèbre pour ses attaques contre les fidèles orthodoxes dans l’ouest de l’Ukraine, veut désormais se doter de l’arme nucléaire en six mois, comme quoi on peut être nazi, cinglé et avoir de l’humour.

Considérations tactiques

Au sein de ce conflit, la Crimée est un problème à part. Nous ne parlons pas dans ce cas d’une province russophone, mais de Russes ethniques. Les journalistes français ayant, une fois n’est pas coutume, travaillé un minimum le sujet, nous n’y reviendrons pas. Une autre spécificité de la Crimée est sa situation géographique. Le corridor qui relie la presqu’ile au continent est très facile à contrôler. En outre la flotte russe permet le contrôle des côtes. A l’heure où nous écrivons ces lignes, l’ensemble des structures de force de Crimée sont sous le contrôle des pro-russes. La seule frégate ukrainienne et son navire amiral, le « Hetman Sahadachny » a même décidé de rejoindre la flotte russe, après avoir participé à un exercice OTAN dans le Golfe d’Aden. Le navire arbore désormais la croix de Saint André. Des défections au sein de l’armée sont encore à attendre, le Président légal étant toujours Viktor Yanoukovitch. Il est important de souligner que l’essentiel des forces ukrainiennes se trouvent à l’est. Leur loyauté au pouvoir auto-proclamé de Kiev est loin d’être assurée.

André Paroubi, le chef du conseil de sécurité national ukrainien, a étrangement appelé à la mobilisation sur sa page facebook. Il s’agit d’un test pour observer la réaction des Ukrainiens et des forces armées. Rappelons enfin que l’essentiel que les forces permanentes ukrainiennes regroupent moins de soldats que la Russie n’en fait manœuvrer en ce moment à ses frontières, soit moins de 150 000 hommes.

En Russie, Vladimir Poutine peut compter sur le soutien du parlement, du sénat et de la population, quimanifeste aujourd’hui à Moscou et dans les grandes villes de Russie. Après les jeux de Sotchi, le Président russe avait atteint près de 68% d’opinion favorables. La crise ukrainienne ne fait que conforter la position de celui qui paraît avoir quasiment toutes les cartes en mains.

Il n’est cependant pas certain que même en Crimée, la Russie tente d’annexer une partie du territoire ukrainien. Il est plus vraisemblable, que la Russie exigera la mise en place d’une fédération ou d’une confédération extrêmement lâche, qui lui permettra :

  • De garantir les droits des russophones.
  • De cibler son aide économique vers les régions amies.
  • De laisser l’UE gérer la partie pauvre de l’ouest avec ses groupes néo-nazis.
  • D’empêcher définitivement l’Ukraine de rentrer dans l’OTAN.

Parallèlement à son action militaire, la Russie a entrepris de faire jouer à plein la pression économique. En faisant monter la pression militaire, elle tente de paralyser l’aide économique que le FMI comptait fournir à un gouvernement illégitime, qui pourrait disparaître du jour au lendemain. La Russie, au nom du manque de garanties phytosanitaires lié à l’instabilité du pays, a mis en place un embargo sur les céréales ukrainiennes, provenant essentiellement de l’ouest de l’Ukraine. La Russie a par ailleurs rappelé qu’à la mi-avril 2014, le tarif préférentiel sur le gaz, accordé en décembre cesserait de d’être attribué à l’Ukraine.

Que faut-il retenir de la situation actuelle ?

- La Crimée est entre les mains des Russes et à moins d’une troisième guerre mondiale, cela ne changera pas. La Russie a donc enregistré un premier succès définitif grâce à cette crise. Même si les États-Unis activent les groupes terroristes tatars sur place, cela ne changera pas la donne.

- Il y a désormais deux légitimités en Ukraine.

  • Celle de Maïdan pro-occidental, qui ne contrôle que l’ouest de l’Ukraine et qui vit sous l’étroit patronage des radicaux. Sa crédibilité sera jugée dans les jours qui viennent sur sa capacité à mobiliser l’armée.
  • Celle de Ianoukovitch, élu démocratiquement et protégé par la Russie. La perte de ses avoirs en Autriche et à Vienne, immédiatement après son discours de Rostov sur le Don, confirme la raison qui l’a fait laisser massacrer ses « Berkout » sur Maïdan. Discrédité, il reste une carte maîtresse de la Russie.

- La Russie détient désormais la quasi-totalité des cartes militaires, économiques et politiques, surtout si les radicaux lui donnent le prétexte pour intervenir dans l’est. Derrière cette intervention, nous retrouvons le précédent kosovar sur lequel la Russie ne manquera pas de s’appuyer comme en 2008, lors de la tentative de nettoyage ethnique américano-géorgienne en Géorgie.

- Les États-Unis souhaitent envoyer des représentants de l’OSCE, sans doute pour organiser sur place leur propagande de guerre, comme ce fut le cas lors du conflit au Kosovo. Le chef de l’OSCE et agent de la CIA,William Walker, avait alors fabriqué notamment le faux massacre de Racak.

Xavier Moreau

 

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 06:21

http://www.contrelacour.fr/projet-traite-transatlantique-ttip-fr/

Jeudi 27 février, le journal en ligne allemand ZEIT ONLINE a publié une version fuitée du projet de traité transatlantique.
Celle-ci, traduite ci-dessous en français, date du 2 juillet 2013, soit quelques jours avant le lancement des négociations. Pour rappel, le mandat de négociation octroyée à la Commission européenne par les ministres du commerce a été validé lors du Conseil du 14 juin 2013.

Ce projet d’accord constitue donc la base de discussion établie par la Commission européenne en lien avec les partenaires américains et les entreprises privées.

Il a donc vraisemblablement évolué au cours des trois cycles de négociations qui se sont tenus depuis juillet 2013.
Cependant, il nous offre un grand éclairage des dispositions qui pourraient figurer dans l’accord final.

Le chapitre 1 pose les grands principes et les définitions des termes clés de l’accord.

Le chapite 2 traite de la libéralisation des investissements. Il est rappelé que les services audiovisuels ne font pas partie des négociations. Le chapitre indique que les investissements américains et européens devront être traités de façon égale (sans discrimination) de part et d’autre de l’atlantique. Il est également défini le système de protection des investissements permettant aux entreprises de se prévaloir contre un traitement arbitraire, discriminant ou abusif. A cet égard, le projet indique les pistes d’indemnisation des entreprises.

Le chapitre 3 concerne la fourniture transfrontalière de services. Comme pour les investissements, il est rappelé le principe de l’ouverture et l’interdiction des clauses discriminantes.

Le chapitre 4 traite la question de la présence temporaire de personnes physiques qui iraient travailler de l’autre coté de l’Atlantique (visiteurs d’affaires, transferts intraentreprise, diplômés stagiaires, vendeurs d’affaires, fournisseurs de services contractuels et professionnels indépendants).

Cette question est poursuivie dans le chapitre 5 qui traite des qualifications préalables à l’exercice de certaines activités, qui peuvent être données aux personnes physiques ou morales. Il est également question de libération des services informatiques, des services de postes et de courrier, des réseaux de communications électroniques, des services financiers et enfin, du transport maritime international. Ces dispositions doivent notamment être étudiées sur la question spécifique et importante des « services universels« , c’est à dire des services publics.

Le chapitre 6 concerne le domaine du commerce électronique.

Enfin, le chapitre 7 énumère toutes les pistes d’exceptions qui pourraient être posées au principe de libéralisation. Il s’agit, par exemple, des mesures nécessaires à la protection de la santé, de la sécurité, la vie privée, etc. Toutes ses mesures ne doivent cependant pas constituer des restrictions déguisées ou être discriminantes.

A la fin du document, les lecteurs trouveront les principaux éléments que la Commission entend introduire dans le mécanisme de règlement des différends Etat-investisseur. Il s’agit de la question sensible des tribunaux d’arbitrage sur laquelle la Commission devrait lancer une consultation publique dans quelques jours.

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 15:08

Lorsque le 21 août 2013 nous étions parmi les premiers sur internet à parler de manipulation médiatique et politique à propos du soit-disant "massacre de Damas" dénoncé le jour même par Laurent Fabius, nous n'imaginions pas être confirmé si rapidement quelques mois seulement après : un rapport du MIT (Massachussets Institute of Technology, publiée le 14 janvier dernier) devrait conduire Laurent Fabius devant la Cour pénale internationale à la Haye pour Haute-trahison et complicité de meurtres.

 

Syrie : un rapport du MIT devrait conduire Laurent Fabius devant la CPI à La Haye et devant la Haute Cour en France

 

 

 

 

Une étude du MIT, le prestigieux Massachussets Institute of Technology, publiée le 14 janvier dernier, affirme que le massacre chimique du 21 août 2013 sur la Goutha orientale syrienne, a été perpétré depuis une zone rebelle. Rédigé par Richard Lloyd, ancien inspecteur de l'ONU et spécialiste des missiles, et Theodore Postol, professeur au MIT, le document de 23 pages prouve que les attaques chimiques ont tout simplement été lancées depuis une zone tenue par les rebelles syriens. Pour étayer leurs propos, les deux experts américains ont étudié des "centaines" de photos et de vidéos d'ogive, de restes de roquettes, d'impacts sur le sol, et de barils contenant le gaz sarin, publiées sur Internet. Cela leur a permis d’établir le volume de gaz sarin utilisé, la portée des missiles, leur direction ainsi que l'endroit d'où ils ont été tirés.
Et c’est notamment la question de la portée des missiles qui apparaît primordiale. Les missiles utilisés semblent être des Grad, une arme bas de gamme, possédant une portée de 2 à 5 kilomètres avec des armes conventionnelles, et dont l'imprécision est assez importante. Cette analyse est partagée par Ake Sellström, l'inspecteur en chef de l'ONU en Syrie.
 
Ce chiffre de 2 à 5 km remet totalement en cause le rapport américain, dont John Kerry, le secrétaire d’état américain, a fait la pierre angulaire de la politique américaine. C’est la nouvelle fiole de Colin Pauwels brandit à la veille de l’attaque sur l’Irak. Ce rapport met en effet, l’origine de l’attaque au cœur de la zone encore contrôlée par le régime légal de Syrie, à plus de… dix kilomètres. C’est donc techniquement impossible.
Le rapport des services secrets français était encore plus grossier et plus ignoble, car il publiait des photos montrant des cadavres d’enfants. Enfants qui se sont révélés être ceux de fidèles alaouites du régime de Bachar-Al Assad, enlevés à Lattaquié et assassinés par les amis de Laurent Fabius. Sans le coup de maître de la diplomatie russe (le 9 septembre 2013 NdCR.), et l’intelligence du pouvoir syrien qui accepta immédiatement de confier ses armes chimiques à l’ONU, la Hollandie menait l’Europe dans une nouvelle guerre, illégale au regard du Droit International, et rasait son ancien protectorat sous les bombes. Les avions de l’armée de l’air avaient déjà décollé, quand les USA ont sifflé la fin de la partie…
 
Dans un état de droit, l’enquête du M.I.T aurait dû faire la une de toute la presse hexagonale. Quand la diplomatie d’un pays est prise en flagrant délit de manipulation et de mensonge à ce point, nous sommes dans une affaire d’état. Ce n’est pas une démission de Laurent Fabius qui serait en jeu, mais bel et bien un procès pour haute-trahison et complicité de meurtres. Il est certain que les services français savaient que les auteurs des attaques à l’arme chimique étaient du côté rebelle.
La Turquie avait arrêté sur son sol des cellules terroristes avec des futs de gaz sarin. Un journaliste enlevé par les Djihadistes, Pierre Piccinin, avait averti, dès sa libération en septembre 2013, que ses geôliers revendiquaient la responsabilité du massacre. L’armée syrienne a maintes fois rendu public les témoignages de rebelles arrêtés, avouant avoir transporté des cargaisons suspectes.  Mais rien, rien n’a filtré dans la presse française. Aujourd’hui encore, il n’y a que le Point qui publie le rapport du MIT. Pour autant, le seul a osé le remettre en cause n’est autre que… Laurent Fabius. C’est celui qui a le plus à perdre. La Cour Pénale Internationale a autorité pour juger de sa culpabilitéAvec les princes saoudiens et qataris, il est comptable de chaque mort causée par les rebelles islamistes en Syrie, par l’appui financier, technique et politique qu’il a apporté à la pseudo-rébellion syrienne. Une enquête internationale devrait faire toute la lumière sur les raisons qui ont motivé ce soutien inconditionnel à des assassins de masse clairement identifiés. Et si l’une de ses raisons est une action sur ordre d’un pays tiers ou par proximité intellectuelle avec lui, alors la France devra elle-même le juger pour haute trahison. Il serait en effet temps que la France juge ces hommes politiques qui ont d’autres allégeances que les seuls intérêts du peuple français. Elle retrouverait ainsi sa place, au premier rang du concert des Nations.

 

Source: http://www.prorussia.tv/Syrie-un-rapport-du-MIT-devrait-conduire-Laurent-Fabius-devant-la-CPI-a-La-Haye-et-devant-la-Haute-Cour-en-France_v780.html

 

Il ressort du "massacre de Damas" qu'il s'agissait d'une propagande de guerre et la propagande de guerre est, d’après le droit international, le crime le plus grave puisque c’est un crime contre la paix, celui qui permet la perpétration des autres crimes, y compris les crimes contre l’humanité.

 

 

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La brutalité des rebelles syriens pose un dilemme à l'Ouest (New York Times)

 

EN DIRECT. Syrie, le 5 septembre. Le Congrès US refuse de dialoguer avec les parlementaires russes, G20 : camouflet de la diplomatie "française"

 

EN Direct. Syrie, le 4 septembre. Moscou soutiendra une opération si la responsabilité de Damas est avérée (Poutine)

 

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EN DIRECT. Syrie, le 31 août 2013. Volte-face surprise d'Obama qui demande un vote au Congrès avant toute intervention tout en se déclarant "prêt à donner l'ordre d'attaque quand nous le choisirons"

 

EN DIRECT. Syrie, le 30 août 2013. Paris peut agir sans Londres en Syrie : une intervention avant mercredi "pas exclue" (Hollande)

 

EN DIRECT. Syrie, le 29 août 2013. Vote des députés britanniques contre une intervention en Syrie. Obama se réserve le droit d'agir seul. L’attaque de la Syrie est "prévue depuis... 2001" (Général Wesley Clark)

 

EN DIRECT. Syrie, le 28 août 2013

 

EN DIRECT. Syrie, le 27 août 2013. Damas met à défi le monde d'offrir une "preuve" sur les armes chimiques

 

Syrie: les enquêteurs de l'ONU cibles de tireurs : une "nouvelle tentative pour torpiller le règlement pacifique du conflit syrien" (Segueï Lavrov, 26 août 2013)

 

Syrie : Pour Hollande "tout conduit" à penser que Damas est "responsable" (25 août 2013)

 

Syrie : l'attaque chimique, une mise en scène ? (25 août 2013)

 

Le gouvernement syrien impute l'emploi d'armes chimiques aux rebelles (24 août 2013)

 

Syrie: l'Europe prête à intervenir sans l'accord de l'Onu (23 août 2013)

 

Syrie/attaque chimique: une tentative de torpiller Genève 2 (Moscou, 22 août 2013)

 

"Massacre de Damas" : nouvelle énorme manipulation médiatique ? (21 août 2013)

 

L'emploi d'armes chimiques serait "une cause d'intervention en Syrie" (Hollande un an avant, le 27 août 2012)

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 13:25
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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 09:11
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