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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 17:20
                                             PRIX:25,00 euros -5%
Dušan T. Bataković
Ambassadeur de la République de Serbie en France

Dušan T. Bataković (né le 23 avril 1957 à Belgrade) est historien et diplomate serbe. Après les études d’histoire à  la Faculté de Philosophie de l’Université de Belgrade, il travaille en Institut d’histoire en Belgrade (1983-1992) puis en Institut des Etudes balkaniques de l’Académie serbe des Sciences et des Arts (1993-1998). En janvier 1997 il a soutenu la thèse du doctorat en histoire : « La France et la formation de la démocratie parlementaire en Serbie 1830-1914 », à l’Université Sorbonne-Paris IV, il enseigne depuis 1998 l’histoire européenne et méthodologie d’histoire à l’Université de Belgrade. Élu directeur de l’Institut des Études balkaniques en octobre 2005, il est également rédacteur en chef de l’annuaire Balcanica ainsi que les éditions spéciales de l’Institut. Vice-directeur de l’Institut des Etudes balkaniques depuis septembre 2008, il fut également élu président du comité serbe de l’ AIESEE (Association Internationale d'Etudes du Sud-Est Européen).
 
Bataković écrit notamment sur la question du Kosovo d’hier et d’aujourd’hui, sur les relations serbo—albanaises durant les siècles derniers, sur les origines du nationalisme balkanique, le rôle de l’armée, les sources de la démocratie en Serbie et l’impact du communisme sur la région yougoslave. Il donne des conférences dans plusieurs universités européennes et américaines et participe aux colloques internationaux, en France et ailleurs. Il est aussi l’auteur d’une série documentaire télévisée Crveno doba (l’Époque rouge) traitant les crimes des communistes yougoslaves en Serbie et au Monténégro, en tant que livre noir du communisme télévisé.
 
Opposant au régime de Milošević, président du Conseil des changements démocratiques (1998-2001), Bataković fut nommé en janvier 2001 l’ambassadeur de la République fédérale de Yougoslavie (depuis 2003 Serbie et Monténégro) dans la République hellénique. Dès son retour de Grèce en 2005 il fut nommé conseiller du Président de la République de la Serbie. En tant qu’expert pour la question du Kosovo, il fut élu en novembre 2005 membre de l’équipe de négociations serbe sur le statut futur du Kosovo, dans le cadre de l’ONU à Vienne. En juillet 2007 il fut désigné l’ambassadeur de la Serbie au Canada, et en janvier 2009 l'ambassadeur de Serbie en France. Il est venue en France le 27 mars 2009 et a présenté ses lettres de créances le 3 juillet 2009.
 
Il est auteur des dizaines de livres dont en français : Kosovo. La spirale de la haine, Lausanne: L'Age d'Homme 1993 (deuxième édition 1998) ; La Yougoslavie : nations, religions, idéologies, Lausanne: L'Age d'Homme 1994 ; Histoire du peuple serbe (sous la direction), Lausanne: L’Age d’Homme 2005 ;  Kosovo. Un conflit sans fin? Lausanne: L'Age d'Homme 2008.

Le second ouvrage est totalement différent, mais tout aussi intéressant. Le jeune historien et géographe serbe Dusan Batakovic livre sa vision du problème du Kosovo dans un petit livre intitulé Kosovo. La spirale de la haine. Il présente une vision serbe de la crise du Kosovo. Mais cette vision n’est pas la même que celle de Slobodan Milosevic ou de l’Académie des sciences de Belgrade. Certes, l’auteur aurait du mal à faire partie du fameux "trio infernal des amoureux de la liberté" cité plus haut. Mais il n’empêche ; son travail d’historien mérite que l’on si attarde, et même avec attention. Batakovic n’est pas un militant nationaliste. C’est un historien qui présente des faits indiscutables et trop souvent inconnus. En effet, par un curieux mode de pensée, les élites occidentales confondent souvent les dirigeants serbes et les populations de Serbie. Un glissement dangereux de ce genre avait déjà eu lieu durant la Seconde Guerre mondiale. La politique stalinienne avait alors culpabilisé l’ensemble du peuple allemand. C’est oublier que, de 1933 à 1939, les camps de concentration étaient remplis de citoyens allemands. Bref, toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire sur le Kosovo. Rien que le nom fait problème. En effet, pour les Serbes il s’agit du Kosovo-Métochie. Métochie veut dire en grec, propriété ecclésiastique. La région administrative aujourd’hui à la une d’une tragique actualité est en réalité divisée en deux régions géographiques, le Kosovo à l’ouest, la Métochie à l’est. Pour les Albanais, la Métochie est dénommée Doukadgin. L’histoire du Kosovo n’est pas aussi simpliste, voire manichéenne, que le voudraient les piètres stratèges de Washington. L’historienne britannique Miranda Vickers l’avait déjà explicité dans son ouvrage Between Serbs and Albanians ; a history of Kosovo que nous avions présenté dans ces colonnes il y a quelques mois. L’histoire du Kosovo, c’est aussi le flux et le reflux des populations albanaises et serbes dans cette région. Deux peuples pour une même terre. Ce refrain est connu du côté de Jérusalem et d’ailleurs. A chaque fois que le mouvement national albanais est fort, les Serbes quittent la région qui fut un temps le berceau médiéval de la Serbie. A chaque fois que le pouvoir centralisateur de Belgrade en a eu les moyens, il a chassé et/ou laissé partir les Albanais. Sans remonter aux Illyriens, à Alexandre le Grand ou à l’empereur Dusan, les racines de la tragédie actuelle datent des années 1945-48. A l’époque, Tito aurait pu facilement faire du Kosovo la septième république de la Fédération socialiste yougoslave. Mais il pensait que le Kosovo serait sa tête de pont pour annexer l’Albanie à sa Fédération. Une partie des communistes albanais y étaient favorable et Staline avait dit à une délégation yougoslave venue à Moscou au lendemain de la guerre que Tito pouvait "avaler" l’Albanie. Mais, entre temps, les deux maréchaux se sont brouillés et le Yougoslave a cru que ce même Kosovo allait devenir la tête de pont des kominformistes, c’est-à-dire des Albanais fidèles à Staline. C’est ainsi qu’une chance unique fut perdue.

 

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 17:16

Kosovo : Un conflit sans fin ?

                                                                                     prix:25,00 euros -5%

Présentation de l'éditeur
Le Kosovo, province serbe méridionale, est depuis des siècles le théâtre d'une rivalité entre Serbes et Albanais fondée sur des antagonismes ethniques, religieux, nationaux ou idéologiques, qui s'est transformée avec le temps en un conflit virulent. L'escalade des hostilités après la mort de Tito en 1980, causée par le nationalisme albanais, entraîna la dernière guerre européenne du XXe siècle : la campagne aérienne de l'OTAN contre la République fédérale de Yougoslavie, de mars à juin 1999. Emmenée au nom de la démocratie, de la liberté et de la cohabitation multiethnique au Kosovo, l'action militaire de l'OTAN aboutit, après juin 1999, dans la province administrée par les Nations Unies (MINUK) et la KFOR, à une muette approbation de l'épuration ethnique menée contre les Serbes et les autres populations non albanaises, passée sous silence dans les médias et au sein même de l'administration des Nations Unies. Après deux années de négociations infructueuses, sans l'assentiment de Belgrade, des Serbes du Kosovo et des autres communautés ethniques de la province, les Albanais du Kosovo proclamèrent unilatéralement leur indépendance en février 2008, réfutant ainsi non seulement la souveraineté de la Serbie (héritière de la Yougoslavie après la séparation pacifique d'avec le Monténégro, la Serbie annula immédiatement cet acte illégal), la Charte de l'ONU (1945), l'Acte final d'Helsinki (1975) et la Résolution 1244 des Nations Unies (1999), mais créant un dangereux précédent aux conséquences imprévisibles, susceptible d'engendrer un effet domino en Europe et, plus largement, dans toute l'Eurasie. Malgré la volonté occidentale de présenter le Kosovo comme un cas à part, la sécession de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie ne fait que confirmer les mises en garde répétées du gouvernement de Belgrade qui, depuis le début, soutient que la réaction en chaîne est inévitable, position partagée par la majeure partie des Etats du monde qui refusent toujours de reconnaître l'indépendance du Kosovo. Ce livre de référence est une synthèse rigoureuse, une analyse subtile fondée sur une somme impressionnante de connaissances, d'expériences et de témoignages personnels, l'auteur ayant participé aux négociations de Vienne sur le statut de la provin-ce sous les auspices de l'ONU (2005-2007). Retraçant les grandes étapes de l'histoire serbe et serbo-albanaise au Kosovo du Moyen Age jusqu'à nos jours, cet ouvrage se clôt sur une analyse de l'administration onusienne et des pourparlers de Vienne.
Biographie de l'auteur
Duan T. Batakovié, historien et diplomate, est un expert de renom pour l'histoire balkanique. Docteur en histoire (Sorbonne-Paris IV), directeur de l'Institut des Etudes balkaniques et enseignant à l'Université de Belgrade, il est l'auteur de dizaines de monographies, dont la moitié consacrée au Kosovo, parmi lesquelles sa trilogie déjà classique en serbe (La question de Decani, Le Kosovo et la Métochie dans les relations serbo-albanaises, Kosovo et Métochie. Histoire et idéologie, deuxième édition 2007-2008), en anglais The Kosovo Chronicles (1992) et Kosovo & Metohija. Living in the Enclave (sous la dir. 2007), en français Kosovo. La Spirale de la haine (1993, 1998). Ses ouvrages de référence en français sont : Yougoslavie. Nations religions idéologies (1994) et (sous la dir.) Histoire du peuple serbe (2005). Ambassadeur de la République fédérale de Yougoslavie en Grèce (2001-2005), conseiller du président serbe pour le Kosovo (2005-2007), Dufan T. Batakovié est actuellement ambassadeur de Serbie au Canada
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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 09:04

   

    

                                                  PRIX:24,00 euros -5%

BONALD La Réaction en action

Lorsque l'on évoque la pensée contre-révolutionnaire, les noms de Louis de Bonald et de Joseph de Maistre sont immanquablement associés. Le second a cependant suscité une littérature abondante, tandis que le premier demeure injustement mal connu du grand public. Justice que lui rend enfin cet ouvrage.
Bonald, par la richesse de son système, fut le premier et le plus prestigieux théoricien du traditionalisme et du monarchisme intégral; mais également un homme politique dont la personnalité et l'action marquèrent les années de la Restauration: maire, député puis Pair de France, il fut à la fois le maître à penser et le chef de file du mouvement ultra.
Sa pensée est une pensée de combat: intégrale et totalisante, elle ne saurait se résumer à une simple défense de l'Ancien Régime; vaste, complexe, conquérante, elle impose une vision du monde qui lie intimement le politique et le métaphysique. C'est un véritable monument de l'histoire de la philosophie que nous découvrons donc ici, à contre-courant de son temps, et plus encore du nôtre.
Fruit de plusieurs années de recherches à l'Université de Paris IV-Sorbonne, l'essai de F. Bertran de Balanda suit des axes inédits d'interprétation et propose au lecteur une approche novatrice de la vie et de l'oeuvre du vicomte, enrichie notamment d'une source nouvelle: les articles que Bonald publia dans la presse de l'époque, qui permettent de croiser de façon passionnante son système philosophique, son action politique et l'actualité de la période.
L'ensemble est complété par des annexes nombreuses: textes de Bonald, iconographie d'époque, et surtout une bibliographie très exhaustive et commentée.
Un ouvrage désormais de référence.

 

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 16:48

 

En France, en 2010, une organisation inspirée par la plus grande organisation islamiste mondiale des Frères musulmans, l’UOIF, ouvre écoles et mosquées en toute quiétude. La référence juridique de l'organisation affirme qu'il faut tuer apostats et homosexuels, tandis que son site Internet traduit des versets coraniques intimant de "combattre les mécréants". Qu’importe ! La plus grande fédération musulmane française (400 mosquées, 250 associations, lycées et collèges privés...) siège au Conseil français du culte musulman (CFCM) et Nicolas Sarkozy affirme sur un plateau de télévision que « sur le plan de l’ordre public il n’y a rien à leur reprocher ». Inquiétant. Dalil Boubakeur, parangon de l’islam modéré selon la caste médiatique, parle pourtant de son « amitié d’une décennie » avec le président de l’UOIF et confie que « L'UOIF ne me paraît ni subversif, ni dangereux ».

     

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(Photo: Nicolas Sarkozy au congrès de l'UOIF:  "je suis venu en ami")  
                                                      
"Les partisans d’un islam plus épicé ont leur place à l’intérieur du Conseil Français du Culte Musulman" affirmait le président le 19 septembre 2005 à l'Académie des sciences morales et politiques...                   

   S’appuyant sur une immigration dont les mécanismes sont analysés méticuleusement, chiffres officiels à l’appui, l’islamisation de la France n’en est qu’à ses débuts selon les démographes. Les mosquées fleurissent dans l’hexagone, avec la bénédiction des mairies qui offrent les terrains à bâtir, tandis que l’UMP comme le PS commencent discrètement à subventionner leur constructions avec l’argent des contribuables.

   Le lecteur trouve avec cet ouvrage qui se veut le plus complet possible, des réponses claires à ses interrogations : que dit le Coran ? Quel est le contenu de la charia ? La distinction entre islam et islamisme est-elle pertinente ? Que pèsent les vrais modérés ? Après leurs récents succès démocratiques en Turquie, Egypte et Palestine, les islamistes ont-ils une stratégie de conquête en France ?

    L’auteur : jeune chercheur en sciences politiques,  Joachim Véliocas livre ici le résultat d’une enquête de plusieurs années sur l’islamisation de la France

L'islamisation de la France, éditions Godefroy de Bouillon, décembre 2006, 500 pages, 33 euros -5%.

 

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 15:39
Regard chrétien sur l'immigration

Abbé Grégoire Celier

Regard chrétien sur l'immigration 

 

Prix : 10 €

 

 

   Intégration, expulsions, sans-papiers, regroupement familial, régularisation, droit du sol et du sang : l’immigration est au centre des conversations, au cœur du discours politique, et suscite d’incessantes polémiques. En tant que chrétiens, cette grave question ne peut que nous interpeller. Pourtant, il est difficile de savoir quelle position adopter face à la complexité du problème…

Auteur

   L’abbé Grégoire Celier, prêtre, ancien professeur de philosophie, écrivain religieux, prend le problème à bras-le-corps, et propose une réflexion enracinée dans la foi, mais profondément originale et décapante. Une occasion de remettre en cause des idées toutes faites !

Sommaire

   Une doxa chrétienne sur l’immigration ? – Une doctrine sur l’immigration – Quelques principes – Droits et devoirs de l’immigration – Distinctions nécessaires – Politique du codéveloppement – Peuples jeunes, peuples vieillards.

Lu Dans la presse ,
Écrits de Paris, n° 706, février 2008

   « Ignorer que la charité politique soit la plus haute des charités (…), voilà sans doute l’une des principales carences du discours chrétien courant sur l’immigration. » Lequel ne retient, pour justifier l’hospitalité illimitée de « toute la misère du monde », que le passage de l’évangile selon saint Matthieu : « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli » – qu’il convient d’interpréter à la lumière d’autres nombreuses citations nuançant sensiblement le propos.

   L’abbé Celier s’attache à distinguer méthodiquement le profil des différents migrants, leur origine et leurs motivations : ceux qui sont sollicités, ceux qui sont chassés de chez eux pour des raisons multiples (idéologiques ou de survie) – deux catégories réputées laborieuses – et ceux qui ne cherchent qu’à profiter dans l’oisiveté d’une législation sociale particulièrement attractive. Dévolue à l’origine par le Créateur indistinctement à l’humanité tout entière, la planète a fait l’objet, au fil des millénaires, d’une appropriation de territoires par des individus, familles, cités et nations qu’un enracinement salutaire a sauvegardés de l’anarchie. Or, cette propriété privée garante du bien commun est gravement compromise en raison de la déchristianisation de l’Europe dont la démographie agonisante est le corollaire.

   Le théologien-philosophe circonscrit étroitement l’état d’extrême nécessité de l’étranger (catastrophes naturelles, guerres civiles, génocides programmés – justifiant réquisition d’un bien privé par la puissance publique) – souvent invoqué abusivement, et définit avec pertinence les droits et les devoirs du catholique face à la submersion migratoire, rappelant que la charité « n’est pas exigible en justice », que « la terre n’est plus sans maîtres » et que « les nations possèdent légitimement leurs pays » qui recevront les candidats de leur choix en fonction des besoins ponctuels et de la proximité de leurs us et coutumes afin de ne pas altérer le fonds religieux et ethnique de la patrie. Il dénonce vigoureusement l’idéologie immigrationniste, tant des capitalistes cupides asservissant à bon marché une main-d’œuvre docile que des utopistes post-marxistes. Toutes réflexions qui sont le fruit du bon sens éclairé par la foi.

   « Un pays qui n’a plus d’enfant est un pays qui n’a plus confiance en lui-même, en sa culture, son histoire, ses valeurs et qui est donc volontiers cosmopolite, le cosmopolitisme n’étant pas un accueil généreux et raisonnable d’autrui, mais plutôt le laisser-aller qui prélude à la mort. » L’abbé Celier résume ainsi avec réalisme les causes profondes du déclin de la France qui s’accélérera en l’absence d’une restauration du christianisme.

Marie-Gabrielle Decossas

Renaissance catholique, n° 99, novembre-décembre 2007

   Rappel synthétique de quelques principes de base, au regard de l’enseignement de l’Église, qui devraient dicter le comportement des hommes politiques français vis-à-vis de la question de l’immigration. Présenté sous forme de questions/réponses, le développement est clair, bien argumenté et convaincant sans être exhaustif sur un tel sujet.

Jean-Pierre Maugendre

Les chrétiens face à l’immigration,quelques commentaires,

Mettre ces deux mots en parallèle pourrait laisser croire que de la foi découle une attitude politique évidente face à l’immigration. Ce n’est pas le cas. Comme pour tout ce qui touche à l’organisation de la cité, l’Eglise ne donne que des orientations pour guider les chrétiens ou tout Etat pour lequel la politique est au service des citoyens.

Deux idées suffisent à résumer la réflexion de l’Eglise dans ce domaine : charité et bien commun.

 

Mettre ces deux mots en parallèle pourrait laisser croire que de la foi découle une attitude politique évidente face à l’immigration. Ce n’est pas le cas. Comme pour tout ce qui touche à l’organisation de la cité, l’Eglise ne donne que des orientations pour guider les chrétiens ou tout Etat pour lequel la politique est au service des citoyens.

Deux idées suffisent à résumer la réflexion de l’Eglise dans ce domaine : charité et bien commun.

1. Savoir concilier charité et souci du bien commun

L’immigration : un droit naturel...

Accueillir ceux qui sont contraints de fuir leur pays

L’Eglise reconnaît l’immigration comme un droit naturel du fait même de la destination universelle des biens  : "Dieu a destiné la terre et tout ce qu’elle contient à l’usage de tous les hommes et de tous les peuples" .

On ne peut donc refuser à des personnes vivant dans des conditions particulièrement éprouvantes d’émigrer : "pour eux doivent être libres les voies de l’émigration, le droit naturel l’exige" . En conséquence, chacun est tenu de respecter la dignité des personnes concernées : tout immigré doit trouver dans le pays qui l’accueille les conditions d’une vie décente.

Au premier rang de ces conditions minimales : une vie familiale normale. Doivent être respectés "la dignité et les droits de la personne humaine et de la famille, pour que celle-ci demeure réunie, qu’elle puisse créer un nouveau chez soi et y trouver le nécessaire, afin de vivre contente et agréable à Dieu", explique Pie XII . Alors que la question du regroupement familial se posait de manière aiguë en France dans les années 80, l’exhortation apostolique "Familiaris Consortio" confirme en 1981 "le droit d’émigrer en tant que famille pour chercher de meilleures conditions de vie".


N’émigrer qu’en dernier recours

L’Eglise ne considère cependant pas que les phénomènes migratoires constituent une norme d’organisation du monde et des cités. Pour un individu, émigrer est un moindre mal : personne "ne consentirait à échanger contre une région étrangère sa patrie et sa terre natale, s’il y trouvait les moyens de mener une vie plus tolérable" . Jean-Paul II utilise l’expression de "mal nécessaire" dans "Laborem Exercens" (1981) : "l’émigration est sous certains aspects un mal", qui peut être "en des circonstances déterminées ce que l’on appelle un mal nécessaire".

En 1985, le Saint-Père rappelle, après avoir énuméré les méfaits du déracinement, "qu’on ne peut donc pas, a priori, considérer toute émigration comme un fait positif, à rechercher ou à promouvoir" .


... mais subordonné au bien commun de la nation

L’immigration, droit naturel, n’est pas en effet un droit absolu. La position de l’Eglise sur l’attitude des pays d’accueil face à l’immigration est pleine de nuances. On la trouve résumée dans ces propos de Pie XII : "la domination de chaque nation, bien qu’elle doive être respectée, ne peut être exagérée au point que, si un endroit quelconque de la terre permet de faire vivre un grand nombre d’hommes, on n’en interdira, pour des motifs insuffisants et pour des causes non justifiées, l’accès à des étrangers nécessiteux et honnêtes, sauf s’il existe des motifs d’utilité publique, à peser avec le plus grand scrupule".

Ce propos affirme le droit de l’immigration, mais il en pose aussi les limites. Ouvrir sa porte à l’étranger suppose, comme on l’a vu, de bien l’accueillir. L’Eglise demande aux pays d’accueil de ne pas se limiter à donner des papiers aux immigrants mais de prendre toutes les mesures nécessaires à leur intégration complète. Elle n’exige donc pas des pays susceptibles d’attirer des migrants de les accueillir sans discernement.

C’est, de toute façon, une conception de l’Etat gardien du bien commun qui guide l’Eglise dans sa réflexion sur l’immigration. Une immigration excessive, mal contrôlée et mal accompagnée, est de nature à mettre en péril l’ordre public et la prospérité, les deux piliers du bien commun. Le cardinal Etchegaray, alors président de la Commission "Justice et paix" explique en février 1989 dans un document sur "L’Eglise face au racisme" : "Il appartient aux pouvoirs publics, qui ont la charge du bien commun, de déterminer la proportion de réfugiés ou d’immigrés que leur pays peut accueillir".


Respecter le pays d’accueil : un devoir pour les immigrés

Le Catéchisme de l’Eglise catholique n’est pas moins clair : "Les nations mieux pourvues sont tenues d’accueillir autant que faire se peut l’étranger en quête de sécurité et des ressources vitales qu’il ne peut trouver dans son pays d’origine. Les pouvoirs publics veilleront au respect du droit naturel qui place l’hôte sous la protection de ceux qui le reçoivent. Les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont elles ont la charge subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs de migrants à l’égard du pays d’adoption. L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges" (§ 2241).

2. Etat des lieux en France : le bien commun menacé ?

Jusqu’au milieu du siécle : un juste équilibre immigration / bien commun

L’évolution des politiques françaises d’immigration est significative. En 1882, pour la première fois, la question est abordée à la chambre des députés : les responsables politiques ont pris conscience de l’apparition d’une nouvelle immigration, économique et politique, avec le recensement de 1881 et les émeutes de plus en plus fréquentes entre 1880 et 1890. Deux lois sont votées en 1889 et 1893. La première définit une acquisition de la nationalité reposant à la fois sur le droit du sol et le droit du sang. La deuxième vise, dans un contexte d’explosion industrielle, à éviter qu’une main d’œuvre bon marché ne vienne concurrencer les Français. Elle n’interdit pas aux étrangers de travailler mais leur demande d’indiquer à la mairie de leur domicile leur lieu de résidence et l’emploi qu’ils occupent. Le bien commun, consciemment ou non, guide encore les décisions politiques dans ce domaine. Jusqu’au milieu du siècle, l’Etat, tout en acceptant que certains impératifs économiques l’influencent, continue de placer les intérêts de la nation au premier plan. A partir de la deuxième moitié du XXème siècle, l’Etat ne joue plus ce rôle. Mis devant un fait accompli économique, il ne se préoccupe plus du bien commun. Quand la question se transforme en débat idéologique, il est trop tard.


Depuis les années 1950 : des politiques d’immigration contraires au bien commun

Les statistiques sont peu fiables et souvent complexes à utiliser du fait de leurs modes de calcul . Il faut également toujours se souvenir qu’elles distinguent populations immigrées et populations étrangères. Elles permettent cependant de définir les grandes lignes des politiques d’immigration contemporaines.

Baisse de la population étrangère en France ne signifie pas baisse du nombre d’immigrés . En 1998, près de 124 000 étrangers sont naturalisés français suite à l’adoption de la loi Guigou qui élargit l’accès à la nationalité.

Les chiffres de l’immigration sont tout aussi significatifs : en 1998, les immigrés "permanents" en France étaient 120 000 de plus qu’en 1997. Si l’on ne prend en compte parmi eux que les extra européens, l’augmentation est de 55%.

En matière de contrôle des flux d’immigration, la loi Pasqua, votée en 1993 eut quelques effets immédiats : en 1994, seulement 100 000 visas furent délivrés à des Algériens contre 800 000 en 1988 . Mais par la suite, l’application de cette loi fut considérablement adoucie. En outre, les politiques d’immigration des Etats européens dépendent désormais largement des accords de Schengen (signés en 1990, entrés en application en mars 1995).

Or ces immigrés arrivent dans un contexte économique qui n’est plus celui des Trente Glorieuses. Ils s’apprêtent donc souvent à s’installer dans une situation de précarité ou à vivre grâce aux diverses allocations. On l’a assez dit, précarité rime de plus en plus souvent avec délinquance galopante. Dans le contexte français actuel, ce n’est donc respecter ni les nouveaux arrivants ni le bien commun du pays d’accueil que de ne pas limiter le flux d’immigration.

L’assouplissement des conditions de naturalisation est quant à lui révélateur d’un état d’esprit : être français ne signifie plus rien.

L’orientation générale de la législation relative aux étrangers repose sur l’absence quasi-totale de l’obligation d’une démarche volontaire pour acquérir la nationalité. Elle est attribuée automatiquement à 18 ans aux individus nés en France de parents étrangers et au bout d’un an à une personne étrangère dont le conjoint est français ; ce délai n’est plus nécessaire si le couple a déjà un enfant.

Etre français n’exige plus l’adhésion à un système de valeurs et à une histoire, d’autant plus que la double nationalité est couramment admise en France. Au-delà du déracinement induit par l’émigration, les étrangers ne trouvent pas en France l’exigence historique et politique qui leur permettrait de fonder leur nouvelle identité.

L’Islam a vite fait de représenter une allégeance de substitution. L’appartenance à une bande remplace l’appartenance à une communauté nationale.

En définitive, il apparaît que les critères posés par le catéchisme ne sont pas respectés. Les politiques françaises d’immigration et d’intégration ne font rien pour aider les nouveaux arrivants à devenir des Français à part entière. La quantité d’étrangers admis sur le territoire national et l’idéologisation du débat les incitent à se poser en minorité exigeante de droits.

C’est le devoir d’un Etat de préserver le bien commun. Saint Pie X le disait : "Oui, elle [la patrie] est digne, non seulement d’amour, mais de prédilection"  . Il n’y a donc rien de honteux pour un chrétien à défendre le bien commun de la nation, la plus vaste des communautés naturelles. S’il le faut, il peut affirmer qu’une politique d’immigration massive est contraire au bien commun.

  1990 1999 Variation
Population étrangère 3,6 millions (6,3% population) 3,3 millions (5,6 % population) -8,3 %
Naturalisations 92410 123800 + 34%

 

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 08:33

Aprés avoir supprimer l'éducation religieuse,aprés avoir réduit l'histoire de France à sa plus simple expresion voila un nouveau coup porté à notre culture:

Un chant du cygne en grec et en latin

Un chant du cygne en grec et en latin Lentement mais sûrement, l’étau se resserre autour de l’enseignement du grec, du latin et bientôt, qui sait, des Lettres classiques elles-même.Le concours du CAPES(Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré) dans cette discipline est en effet réformé de manière à être purement et simplement supprimé. Et quand il n’y aura plus de professeur de grec et de latin, que dira-t-on aux élèves ? Que la matière n’existe plus. Ils sont pourtant « encore » 500 000 cette année à suivre cette voie dans les collèges et lycées, persuadés à juste titre (on a honte d’avoir à le rappeler) que les humanités demeurent non seulement la matrice des études littéraires mais la base des études en sciences humaines et sociales, pour ne citer qu’elles. Que comprend-on véritablement du français si l’on en ignore les étymologies ? C’est là que vit l’âme d’une langue. Au moment où il est urgent de renforcer l’enseignement du français, eu égard aux difficultés de simple compréhension et décodage de la langue auxquelles sont confrontés nombre d’élèves partout en France, on abdique, on renonce, on tergiverse, on brade avant disparition. Et comme cela vient peu après les arrêtés fixant les nouveaux modes de recrutement des enseignants, qui ont pour effet de réduire le nombre d’épreuves mais de rajouter une discipline orale sous l’énigmatique intitulé « Agir en fonctionnaire de l’Etat et de façon éthique et responsable », il y a de quoi s’inquiéter. En novembre, le néo-Capes sera en principe débarrassé du latin et du grec. A peine des éclats de version latine, comme d’autres d’anglais, et basta ! Quatorze membres du jury du Capes ont donc démissionné en bloc afin de protester contre cette décision. La lettre qui accompagne leur geste (on peut la lire in extenso sur le site de Mediapart) est explicite :

« (…) Aucune autre discipline n’a eu droit a un traitement aussi privilégié; partout ailleurs, la réforme des concours a tout de même laissé debout quelques épreuves qui permettent encore de vérifier la compétence des candidats dans la discipline qu’ils s’apprêtent à enseigner; partout… sauf en langues anciennes. Aucune volonté politique établie, aucune logique de rentabilité, aucun impératif économique… Une commission de réforme des concours se réunit en petit comité; un Inspecteur général y représente les lettres, négocie les nouvelles épreuves, sans latin ni grec! Chagrin de notre Inspecteur:“Je fis ce que je pus pour vous pouvoir défendre…” Le ministre valide, pas de risque de professeurs ou de gamins dans la rue pour sauver Homère et Tacite, et d’un trait de plume des disciplines entières disparaissent des écrans de contrôle, sans le début du commencement d’une justification » (…)

Cette protestation est d’autant plus vibrante qu’elle a les accents d’un chant du cygne : celui d’une génération de professeurs de latin-grec qui se sent la dernière. Ils revendiquent haut et fort l’honneur d’être une cible. Jusqu’à quand ? Lorsqu’il rappellent que dans leurs classes aux effectifs restreints, ils bénéficient, et leurs élèves avec eux, d’un luxe inouï : le temps, ils ont conscience que c’est le seul luxe rejetté par la société du bling-bling promue au plus haut niveau, et par le culte de la vitesse associé à celui de la rentabilité et du retour sur investissement à court terme.

Pierre Assouline

La création de l'homme nouveau sera bientot réalisé,pas d'histoire,pas de racines.Leur principe du"passé faisons table rase"va conduire à l'extermination des peuples car un peuple sans passé est un peuple sans avenir.L'Homme comme le définit le philosophe Marcel del Corte est "quelq'un qui a les pieds sur terre et la tete tournée vers le ciel",mais pour les "nomades mondialistes"tout ce qui est terroir leur fait horreur et seul le métissage est érigé en emblème absolu.

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 08:37

 

                                                                  PRIX:21,00 euros -5%

 

Le livre de référence sur les Indo Européens de Jean Haudry, avait été "censuré" dans la collection Que sais-je.

Jean Haudry et les Editions de la Foret sont donc heureux de vous résenter cette édition, mise à jour et augmentée, par l'auteur et enfin disponible !..

 

Jean Haudry

Les Indo-Européens



Jean Haudry fonde, en 1981, l’Institut d’Etudes Indo-Européennes où se côtoient « linguistes, historiens des civilisations, du droit, des institutions et des religions, anthropologues, ethnologues, philosophes et préhistoriens. Cette entreprise exemplaire, unique dans le monde universitaire francophone, a été sabotée par des campagnes venimeuses déclenchées contre elle par des gens qui, par dogmatisme idéologique, refusent de reconnaître l’évidence, c’est à dire la place centrale tenue par le phénomène indo-européen dans l’histoire des civilisations.

Avec l’hypocrite complicité des pleutres qui président aux destinées de nos Universités et qui tremblent au moindre froncement de sourcil des vrais maîtres du pouvoir, qui contrôlent des lobbies bien identifiables et identifiés. C’est bien connu, depuis longtemps : la République n’a pas besoin de savants.

Le sectarisme de ces zélotes s’est déchaîné lorsque, après avoir publié dans la collection Que Sais-Je « L’Indo-Européen », Jean Haudry, à la demande de l’éditeur, a écrit « Les Indo-Européens ». Après la première édition (1981), d’autres ont suivi jusqu’en 1992. Puis, alors même que l’ouvrage continuait à être très demandé, en particulier par des étudiants, l’éditeur a renoncé à toute réédition.

Les nouveaux inquisiteurs étaient passés par là. Car Jean Haudry avait commis le crime suprême : mettre à la portée du plus grand nombre, d’une façon claire, précise, parfaitement documentée, une matière scientifique de haut niveau, réservée jusque là aux spécialistes. Scandale intolérable, qui ne fut donc pas toléré.

Illustration de la caporalisation des esprits qui sévit dans les milieux intellectuels français, où tabous et oukases sont là pour formater les jeunes esprits comme l’entendent ceux qui se sont autoproclamés maîtres penseurs.

L’interdit imbécile -non avoué bien sur, car ces gens sont des chafouins et des pleutres- jeté sur le livre de Jean Haudry a eu pour résultat de le rendre à peu près introuvable, même sur le marché du livre d’occasion. C’est pourquoi les Éditions de la Forêt ont décidé de le rééditer. Ainsi, l’honnête homme qui, a bon droit, souhaitait depuis longtemps en prendre connaissance, pourra le faire. Faut-il davantage justifier cette réédition en insistant sur la richesse du contenu de cet ouvrage ? Le lecteur en fera le constat lui même, dès les premières pages.

Bien sur l’auteur a souhaité apporter des additions au texte de l’édition de 1992. Je tiens, en tant que gérant des Éditions de la Forêt, à remercier mon collègue et ami Jean Haudry de nous avoir fait l’honneur de nous confier l’édition d’un livre qui, je le sais, sera un guide indispensable pour les jeunes audacieux qui ont choisi de suivre le même chemin que nous. Chemin abrupt, mais qui est éclairé par l’étoile polaire ».

Pierre Vial

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 08:14

  Cérémonial de la sainte messe à l'usage ordinaire des paroisses                                                                                         PRIX:22,00 -5%

Présentation de l'éditeur
Les pères conciliaires avaient le souci de promouvoir une réforme sage et prudente de la sainte liturgie. La précision de ce cérémonial, jusqu à l'attention aux moindres détails, loin de sacrifier à aucun rubricisme, a pour objet de mieux incarner dans la célébration le grand souffle du mouvement liturgique, c est-à-dire l'esprit de la liturgie qui rejoint l'âme même de l Église. Une synthèse claire, complète et détaillée des gestes, paroles, mouvements, aidera les ministres ordonnés et tous ceux qui veulent connaître la liturgie romaine de l'intérieur à s'imprégner de ce développement qui, au fil des siècles, a enrichi la « lex orandi ». Enfin, la visée de cet ouvrage est incontestablement éducative avec des propositions originales concernant, par exemple, la participation chantante des enfants ou la catéchèse « appropriée et continuelle » à propos de la réception de la Sainte Communion. Bref, une mine et un outil dont la consultation aisée ne manquera pas de faciliter la préparation et la célébration d une liturgie.
LIBRAIRIE DE NEUILLY-PLAISANCE
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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 08:12
Auteur : Abbé Claude Barthe
Nombre de pages : 102

 

 Les textes liturgiques publiés par Benoît XVI supposent un renouveau liturgique à deux vitesses : une diffusion élargie de la messe tridentine et ce que l’on nomme la réforme de la réforme. Après avoir analysé la situation du catholicisme français, l’auteur estime que le projet concret de réforme de la réforme pourrait se résumer à la diffusion de ce qui se pratique déjà dans certaines paroisses avec beaucoup de fruits pastoraux :

1/ réintroduction de la langue liturgique latine,

2/ distribution de la communion selon le mode traditionnel,

3/ usage de la première prière eucharistique,

4/ orientation de la célébration vers le Seigneur au moins à partir de l’offertoire,

5/ usage en silence de l’offertoire traditionnel.

 

Mais ce projet de réforme ne peut se réaliser sans la célébration la plus large selon le missel traditionnel ; inversement, celle-ci a besoin pour exister dans les paroisses ordinaires de la recréation d’un milieu vital par la réforme de la réforme. Les deux critiques parallèles des mutations opérées sous Paul VI (la critique frontale qui veut élargir la diffusion de la liturgie dite de saint Pie V et la critique réformiste, dite réforme de la réforme) ont aujourd’hui plus que jamais partie liée.

 

L'AUTEUR

L’abbé Claude Barthe, né en 1947, a vécu les évolutions en cours dans l’Église depuis le concile Vatican II. Auteur d’un bon nombre d’ouvrages de réflexion et de chroniques religieuses sur la crise actuelle et sur la liturgie romaine, il a participé à l’édition d’oeuvres de spiritualité ou de littérature catholique.

 

Prix : 9 euros

 

LIBRARIE DE NEUILLY-PLAISANCE

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 07:55

 

Le procès de Douch,leader communiste Khmer.Dans ce pays les communistes ont supprimé deux millions d'hommes , de femmes et d'enfants,un tiers de la population cambodgienne.Un génocide de plus à mettre au compte de cete idéologie et dire qu'un parti communiste existe encore dans notre pays!Dans les yeux du bourreau

                                                                                PRIX:12,10 euros -5%

Présentation de l'éditeur

           Le procès Douch (S-21) à Phnom Penh

Dans le procès des Khmers rouges qui se déroule actuellement à Phnom Penh, les familles de victimes, invitées à y participer sans limite en tant que parties civiles – une première en droit pénal international – sont largement absentes : moins d’une centaine. Pourtant le génocide, entre 1975 et 1979, a tué près de deux millions d’hommes (un tiers de la population). Pourquoi donc les enfants et les petits-enfants des victimes fuient-ils une justice qui n’a que trop tardé ? A la fois témoin et acteur en tant qu’avocat des parties civiles, Pierre-Olivier Sur tente de décortiquer l’anatomie de leur silence et de comprendre pourquoi le banc des victimes reste à moitié vide tandis que le bourreau paraît plus fort que jamais. 
Une succession de courts chapitres raconte le procès et ses mécanismes, l’accusé et sa psychologie, la cohabitation qui s’est installée entre victimes et tortionnaires depuis 1979. Pierre-Olivier Sur raconte sa rencontre avec un homme, le fils d’une victime, qui ne reconnaît pas la légitimité du procès et refuse donc de s’y rendre. Au fur et à mesure de leurs échanges, qui constituent le fil rouge de l’ouvrage, victime et avocat finissent par ne plus faire qu’un et c’est ensemble, d’une seule voix, qu’ils conçoivent la plaidoirie finale. 
S’entremêlent dans ce récit, sur le bord du Mékong, la vérité brute des procès-verbaux d’audience et l’émotion retenue d’un peuple qui retrouve sa mémoire.

Biographie de l'auteur
Pierre-Olivier Sur, 46 ans, ancien secrétaire de la Conférence du stage, est avocat pénaliste. Il a participé aux procès du sang contaminé, Crédit Lyonnais, Elf, Erika, Pasqua-Mitterrand... et a obtenu l’acquittement de l’infirmière de Saint-Astier dans une affaire d’euthanasie. Il enseigne le droit pénal à l’Ecole du Barreau de Paris et à Sciences-Po. Il a publié aux éditions Dalloz Cours de droit et aux éditions JC Lattès Nul n’est censé ignorer la loi. Fondateur de l’association Je ne parlerai qu’en présence de mon avocat, il mène aujourd’hui un combat acharné contre la garde à vue sans avocat.
à lire également:
Le Portail
       prix:7,10 euros
Ce voyage en pays khmer, orchestré par un homme d'exception, l'ethnologue François Bizot, est un parcours quasi-initiatique. S'il fut prisonnier des révolutionnaires khmers rouges pendant trois mois en 1971, touchant du doigt l'atroce et l'innommable, Bizot fut aussi un interlocuteur privilégié de Douch, son tortionnaire cambodgien. Cet homme deviendra d'ailleurs l'un des plus terribles chefs de guerre du siècle. Trente ans après, à travers ce témoignage d'une sensibilité et d'une intelligence remarquables, l'auteur revient sur cette expérience traumatisante et met ainsi le doigt sur les paradoxes de l'être humain, sur les rapports ambigus entre victime et bourreau et sur la quête d'idéal, présente en chacun de nous et coupable des pires atrocités. Sa connaissance de l'Asie du Sud-Est et du bouddhisme fait de son ouvrage un document exemplaire, une véritable leçon de vie.

François Bizot est aussi l'auteur de deux autres ouvrages, consacrés à ses recherches en Asie Le Chemin de Lanka et La Guirlande de joyaux. --Marine Segalen

Quatrième de couverture
François Bizot, membre de l'École française d'Extrême-Orient, est fait prisonnier au Cambodge par les Khmers rouges, en 1971. Enchaîné il passe trois mois dans un camp de maquisards. Chaque jour, il est interrogé par l'un des plus grands bourreaux du vingtième siècle, futur responsable de plusieurs dizaines de milliers de morts, aujourd'hui jugé pour crimes contre l'humanité : Douch. Au moment de la chute de Phnom Penh, en 1975, François Bizot est désigné par les Khmers rouges comme l'interprète du Comité de sécurité militaire de la ville chargé des étrangers auprès des autorités françaises. Il est le témoin privilégié d'une des grandes tragédies dont certains intellectuels français ont été les complices. Pour la première fois, François Bizot raconte sa détention. Grâce à une écriture splendide et à un retour tragique sur son passé, l'auteur nous fait pénétrer au coeur du pays khmer, tout en nous dévoilant les terribles contradictions qui - dans les forêts du Cambodge comme ailleurs - habitent l'homme depuis toujours.
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