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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 15:53

La nouvelle messe « s’éloigne de façon impressionnante, autant dans l’ensemble que dans les détails, de la théologie catholique de la Sainte Messe. » écrivait le cardinal Ottaviani, secrétaire du saint Office dans une lettre adressée au pape Paul VI accompagnant le Bref Examen Critique du Novus Ordo Missæ. Jusqu’au nouveau rite la messe constituait, selon lui, : “une barrière infranchissable contre toute hérésie qui puisse porter atteinte à l’intégrité du Mystère”. Mais le nouveau rite a été conçu pour être poreux et plaire aux protestants. Il est en conséquence un foyer d’hérésies et détourne de la vraie foi. Pour s’en convaincre il suffit d’interroger les catholiques conciliaires, et notamment les jeunes : combien savent que la messe reproduit de façon non sanglante le sacrifice de Notre Seigneur Jésus-Christ? Les protestants ne font d’ailleurs pas mystère que le nouveau rite leur convient.

Max Thurian
« Des communautés non catholiques pourront célébrer la Sainte Cène avec les mêmes prières que l’Eglise catholique : théologiquement, c’est possible. »
(Max Thurian, pasteur protestant à Taizé. Cité in « La Croix » du 30 mai
1969)

Roger Schutz
« Les nouvelles prières eucharistiques présentent une structure qui correspond à la messe luthérienne. »
(Roger Schutz, pasteur protestant à Taizé. Cité in « Itinéraires » n°305,
p.162)

Pasteur Jordahn
« Ainsi dans ma paroisse d’Hambourg, par exemple, nous utilisons régulièrement la prière eucharistique II, avec la forme luthérienne des mots de l’institution, et en omettant la prière pour le Pape. »
(Pasteur Ottfried Jordahn, conférence à l’institut Dom Herwegen de l’abbaye de Maria Laach, le 15 juin 1975. Cité in « Itinéraires » n°218,
p.116)

Une revue protestante
« Les nouvelles prières eucharistiques ont laissé tomber la fausse perspective d’un sacrifice offert à Dieu. »
(« une des plus grandes revues protestantes », citée par Jean Guitton in « la Croix » du 10 décembre
1969)

Université protestante
« Rien dans la messe maintenant renouvelée ne peut gêner vraiment le chrétien évangélique. »
(M. Siegvalt, professeur de dogmatique à la faculté protestante de Strasbourg. Lettre à évêque de Strasbourg, citée in « Le Monde » du 22 novembre
1969)

Consistoire protestant
« Etant donné les formes actuelles de la célébration eucharistique dans l’Eglise catholique, et en raison des convergences théologiques présentes, beaucoup d’obstacles qui auraient pu empêcher un protestant de participer à sa célébration eucharistique semblent en voie de disparition. Il devrait être possible, aujourd’hui, à un protestant de reconnaître dans la célébration eucharistique catholique la Cène instituée par le Seigneur. »
(Consistoire supérieur de la confession d’Augsbourg et de Lorraine. Déclaration du 8 décembre 1973, publiée dans « L’Eglise en Alsace », janvier 1974, publication de l’Office diocésain d’information.
Cité in « La nouvelle Messe », Louis Salleron, 2ème éditi
on p.193)

« Nous tenons à l’utilisation des nouvelles prières eucharistiques, dans lesquelles nous nous retrouvons, et qui ont l’avantage de nuancer la théologie du sacrifice que nous avions l’habitude d’attribuer au catholicisme.
Ces prières nous invitent à retrouver une théologie évangélique du sacrifice. »
(Id., cité i
n id.)

Roger Mehl
« Si l’on tient compte de l’évolution décisive de la liturgie catholique, de la possibilité de substituer au canon de la messe d’autres prières liturgiques, de l’effacement de l’idée selon laquelle la messe constituerait un sacrifice, de la possibilité de communier sous les deux espèces, il n’y a plus de raisons pour les Eglises de la Réforme d’interdire à leurs fidèles de prendre part à l’Eucharistie dans l’Eglise Romaine. »
(Roger Mehl, protestant, in « Le Monde » du 10 septembre
1970)

Osservatore Romano
« Il est intéressant de noter le commentaire suédois qui dit à peu près ceci : la réforme liturgique (…) s’est rapprochée des formes mêmes de la liturgie de l’Eglise luthérienne. »
(« Osservatore Romano », 13 octobre
1967)

Rôle des observateurs
« Ils [les observateurs non-catholiques au Concile Vatican II] ne sont pas là simplement comme observateurs, mais aussi bien comme experts consultants, et ils participent pleinement aux discussions sur le renouveau liturgique catholique. S’ils s’étaient contentés d’écouter, la chose n’aurait pas eu beaucoup de sens, mais ils contribuaient. »
(Mgr Baum, président de la commission de l’épiscopat américain pour l’oecuménisme, in « Détroit News » du 27 juin
1967)

Pasteur Viot

« Ce que nous remettons en cause, et là-dessus c’est un point sur lequel tous les protestants sont d’accord, il n’y a pas de divergence sur ce point, c’est que la messe puisse être une répétition du sacrifice de Jésus-Christ, que le prêtre puisse offrir le Corps et le Sang une nouvelle fois. Cela nous paraît, je vous le dis très franchement, abominable que l’on puisse ainsi répéter quelque chose qui est unique dans l’histoire du salut, et si c’est unique et parfait, cela ne peut être répété, et le grand mérite de l’Ordo de Paul VI, c’est qu’il ouvrait justement une voie dans ce sens, et que c’est ainsi que l’Eglise conciliaire agissait. Et ce qui était intolérable dans la messe de Pie V, je l’ai écrit dans le journal Le Monde, et je rappelle d’ailleurs que beaucoup de nos ancêtres dans la foi ont préférés subir le bûcher plutôt que d’entendre cette messe-là. Et ils avaient un certain courage, et théologiquement ils avaient raison, car cette messe-là n’est pas possible à nos yeux, au niveau évangélique. »
(Pasteur Viot, président du Consistoire luthérien de Par
is.

Cité in « Una Voce » de juillet 1985)Pourquoi les protestants apprécient la nouvelle messe?

Publié le 20 mai 2014 ¬ 6 h 48 minh.Julien GunzingerPas de commentaire »

La nouvelle messe « s’éloigne de façon impressionnante, autant dans l’ensemble que dans les détails, de la théologie catholique de la Sainte Messe. » écrivait le cardinal Ottaviani, secrétaire du saint Office dans une lettre adressée au pape Paul VI accompagnant le Bref Examen Critique du Novus Ordo Missæ. Jusqu’au nouveau rite la messe constituait, selon lui, : “une barrière infranchissable contre toute hérésie qui puisse porter atteinte à l’intégrité du Mystère”. Mais le nouveau rite a été conçu pour être poreux et plaire aux protestants. Il est en conséquence un foyer d’hérésies et détourne de la vraie foi. Pour s’en convaincre il suffit d’interroger les catholiques conciliaires, et notamment les jeunes : combien savent que la messe reproduit de façon non sanglante le sacrifice de Notre Seigneur Jésus-Christ? Les protestants ne font d’ailleurs pas mystère que le nouveau rite leur convient.

Max Thurian
« Des communautés non catholiques pourront célébrer la Sainte Cène avec les mêmes prières que l’Eglise catholique : théologiquement, c’est possible. »
(Max Thurian, pasteur protestant à Taizé. Cité in « La Croix » du 30 mai 1969)

Roger Schutz
« Les nouvelles prières eucharistiques présentent une structure qui correspond à la messe luthérienne. »
(Roger Schutz, pasteur protestant à Taizé. Cité in « Itinéraires » n°305, p.162)

Pasteur Jordahn
« Ainsi dans ma paroisse d’Hambourg, par exemple, nous utilisons régulièrement la prière eucharistique II, avec la forme luthérienne des mots de l’institution, et en omettant la prière pour le Pape. »
(Pasteur Ottfried Jordahn, conférence à l’institut Dom Herwegen de l’abbaye de Maria Laach, le 15 juin 1975. Cité in « Itinéraires » n°218, p.116)

Une revue protestante
« Les nouvelles prières eucharistiques ont laissé tomber la fausse perspective d’un sacrifice offert à Dieu. »
(« une des plus grandes revues protestantes », citée par Jean Guitton in « la Croix » du 10 décembre 1969)

Université protestante
« Rien dans la messe maintenant renouvelée ne peut gêner vraiment le chrétien évangélique. »
(M. Siegvalt, professeur de dogmatique à la faculté protestante de Strasbourg. Lettre à évêque de Strasbourg, citée in « Le Monde » du 22 novembre 1969)

Consistoire protestant
« Etant donné les formes actuelles de la célébration eucharistique dans l’Eglise catholique, et en raison des convergences théologiques présentes, beaucoup d’obstacles qui auraient pu empêcher un protestant de participer à sa célébration eucharistique semblent en voie de disparition. Il devrait être possible, aujourd’hui, à un protestant de reconnaître dans la célébration eucharistique catholique la Cène instituée par le Seigneur. »
(Consistoire supérieur de la confession d’Augsbourg et de Lorraine. Déclaration du 8 décembre 1973, publiée dans « L’Eglise en Alsace », janvier 1974, publication de l’Office diocésain d’information.
Cité in « La nouvelle Messe », Louis Salleron, 2ème édition p.193)

« Nous tenons à l’utilisation des nouvelles prières eucharistiques, dans lesquelles nous nous retrouvons, et qui ont l’avantage de nuancer la théologie du sacrifice que nous avions l’habitude d’attribuer au catholicisme.
Ces prières nous invitent à retrouver une théologie évangélique du sacrifice. »
(Id., cité in id.)

Roger Mehl
« Si l’on tient compte de l’évolution décisive de la liturgie catholique, de la possibilité de substituer au canon de la messe d’autres prières liturgiques, de l’effacement de l’idée selon laquelle la messe constituerait un sacrifice, de la possibilité de communier sous les deux espèces, il n’y a plus de raisons pour les Eglises de la Réforme d’interdire à leurs fidèles de prendre part à l’Eucharistie dans l’Eglise Romaine. »
(Roger Mehl, protestant, in « Le Monde » du 10 septembre 1970)

Osservatore Romano
« Il est intéressant de noter le commentaire suédois qui dit à peu près ceci : la réforme liturgique (…) s’est rapprochée des formes mêmes de la liturgie de l’Eglise luthérienne. »
(« Osservatore Romano », 13 octobre 1967)

Rôle des observateurs
« Ils [les observateurs non-catholiques au Concile Vatican II] ne sont pas là simplement comme observateurs, mais aussi bien comme experts consultants, et ils participent pleinement aux discussions sur le renouveau liturgique catholique. S’ils s’étaient contentés d’écouter, la chose n’aurait pas eu beaucoup de sens, mais ils contribuaient. »
(Mgr Baum, président de la commission de l’épiscopat américain pour l’oecuménisme, in « Détroit News » du 27 juin 1967)

Pasteur Viot

« Ce que nous remettons en cause, et là-dessus c’est un point sur lequel tous les protestants sont d’accord, il n’y a pas de divergence sur ce point, c’est que la messe puisse être une répétition du sacrifice de Jésus-Christ, que le prêtre puisse offrir le Corps et le Sang une nouvelle fois. Cela nous paraît, je vous le dis très franchement, abominable que l’on puisse ainsi répéter quelque chose qui est unique dans l’histoire du salut, et si c’est unique et parfait, cela ne peut être répété, et le grand mérite de l’Ordo de Paul VI, c’est qu’il ouvrait justement une voie dans ce sens, et que c’est ainsi que l’Eglise conciliaire agissait. Et ce qui était intolérable dans la messe de Pie V, je l’ai écrit dans le journal Le Monde, et je rappelle d’ailleurs que beaucoup de nos ancêtres dans la foi ont préférés subir le bûcher plutôt que d’entendre cette messe-là. Et ils avaient un certain courage, et théologiquement ils avaient raison, car cette messe-là n’est pas possible à nos yeux, au niveau évangélique. »
(Pasteur Viot, président du Consistoire luthérien de Paris.
Cité in « Una Voce » de juillet 1985)

Publié le 20 mai 2014 ¬ 6 h 48 minh.Julien GunzingerPas de commentaire »

La nouvelle messe « s’éloigne de façon impressionnante, autant dans l’ensemble que dans les détails, de la théologie catholique de la Sainte Messe. » écrivait le cardinal Ottaviani, secrétaire du saint Office dans une lettre adressée au pape Paul VI accompagnant le Bref Examen Critique du Novus Ordo Missæ. Jusqu’au nouveau rite la messe constituait, selon lui, : “une barrière infranchissable contre toute hérésie qui puisse porter atteinte à l’intégrité du Mystère”. Mais le nouveau rite a été conçu pour être poreux et plaire aux protestants. Il est en conséquence un foyer d’hérésies et détourne de la vraie foi. Pour s’en convaincre il suffit d’interroger les catholiques conciliaires, et notamment les jeunes : combien savent que la messe reproduit de façon non sanglante le sacrifice de Notre Seigneur Jésus-Christ? Les protestants ne font d’ailleurs pas mystère que le nouveau rite leur convient.

Max Thurian
« Des communautés non catholiques pourront célébrer la Sainte Cène avec les mêmes prières que l’Eglise catholique : théologiquement, c’est possible. »
(Max Thurian, pasteur protestant à Taizé. Cité in « La Croix » du 30 mai 1969)

Roger Schutz
« Les nouvelles prières eucharistiques présentent une structure qui correspond à la messe luthérienne. »
(Roger Schutz, pasteur protestant à Taizé. Cité in « Itinéraires » n°305, p.162)

Pasteur Jordahn
« Ainsi dans ma paroisse d’Hambourg, par exemple, nous utilisons régulièrement la prière eucharistique II, avec la forme luthérienne des mots de l’institution, et en omettant la prière pour le Pape. »
(Pasteur Ottfried Jordahn, conférence à l’institut Dom Herwegen de l’abbaye de Maria Laach, le 15 juin 1975. Cité in « Itinéraires » n°218, p.116)

Une revue protestante
« Les nouvelles prières eucharistiques ont laissé tomber la fausse perspective d’un sacrifice offert à Dieu. »
(« une des plus grandes revues protestantes », citée par Jean Guitton in « la Croix » du 10 décembre 1969)

Université protestante
« Rien dans la messe maintenant renouvelée ne peut gêner vraiment le chrétien évangélique. »
(M. Siegvalt, professeur de dogmatique à la faculté protestante de Strasbourg. Lettre à évêque de Strasbourg, citée in « Le Monde » du 22 novembre 1969)

Consistoire protestant
« Etant donné les formes actuelles de la célébration eucharistique dans l’Eglise catholique, et en raison des convergences théologiques présentes, beaucoup d’obstacles qui auraient pu empêcher un protestant de participer à sa célébration eucharistique semblent en voie de disparition. Il devrait être possible, aujourd’hui, à un protestant de reconnaître dans la célébration eucharistique catholique la Cène instituée par le Seigneur. »
(Consistoire supérieur de la confession d’Augsbourg et de Lorraine. Déclaration du 8 décembre 1973, publiée dans « L’Eglise en Alsace », janvier 1974, publication de l’Office diocésain d’information.
Cité in « La nouvelle Messe », Louis Salleron, 2ème édition p.193)

« Nous tenons à l’utilisation des nouvelles prières eucharistiques, dans lesquelles nous nous retrouvons, et qui ont l’avantage de nuancer la théologie du sacrifice que nous avions l’habitude d’attribuer au catholicisme.
Ces prières nous invitent à retrouver une théologie évangélique du sacrifice. »
(Id., cité in id.)

Roger Mehl
« Si l’on tient compte de l’évolution décisive de la liturgie catholique, de la possibilité de substituer au canon de la messe d’autres prières liturgiques, de l’effacement de l’idée selon laquelle la messe constituerait un sacrifice, de la possibilité de communier sous les deux espèces, il n’y a plus de raisons pour les Eglises de la Réforme d’interdire à leurs fidèles de prendre part à l’Eucharistie dans l’Eglise Romaine. »
(Roger Mehl, protestant, in « Le Monde » du 10 septembre 1970)

Osservatore Romano
« Il est intéressant de noter le commentaire suédois qui dit à peu près ceci : la réforme liturgique (…) s’est rapprochée des formes mêmes de la liturgie de l’Eglise luthérienne. »
(« Osservatore Romano », 13 octobre 1967)

Rôle des observateurs
« Ils [les observateurs non-catholiques au Concile Vatican II] ne sont pas là simplement comme observateurs, mais aussi bien comme experts consultants, et ils participent pleinement aux discussions sur le renouveau liturgique catholique. S’ils s’étaient contentés d’écouter, la chose n’aurait pas eu beaucoup de sens, mais ils contribuaient. »
(Mgr Baum, président de la commission de l’épiscopat américain pour l’oecuménisme, in « Détroit News » du 27 juin 1967)

Pasteur Viot

« Ce que nous remettons en cause, et là-dessus c’est un point sur lequel tous les protestants sont d’accord, il n’y a pas de divergence sur ce point, c’est que la messe puisse être une répétition du sacrifice de Jésus-Christ, que le prêtre puisse offrir le Corps et le Sang une nouvelle fois. Cela nous paraît, je vous le dis très franchement, abominable que l’on puisse ainsi répéter quelque chose qui est unique dans l’histoire du salut, et si c’est unique et parfait, cela ne peut être répété, et le grand mérite de l’Ordo de Paul VI, c’est qu’il ouvrait justement une voie dans ce sens, et que c’est ainsi que l’Eglise conciliaire agissait. Et ce qui était intolérable dans la messe de Pie V, je l’ai écrit dans le journal Le Monde, et je rappelle d’ailleurs que beaucoup de nos ancêtres dans la foi ont préférés subir le bûcher plutôt que d’entendre cette messe-là. Et ils avaient un certain courage, et théologiquement ils avaient raison, car cette messe-là n’est pas possible à nos yeux, au niveau évangélique. »
(Pasteur Viot, président du Consistoire luthérien de Paris.
Cité in « Una Voce » de juillet 1985)

Pourquoi les protestants apprécient la nouvelle messe?
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